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A poème de toi

 :: BARS
A poème de toi - Jeu 1 Fév - 19:30
Charlotte Honneger
humains
humains


Charlotte Honneger
EFFIGIE : clémence poésy
BAFOUILLES : 28
PACTE : 13/12/2017
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OSSATURE : La peau garde l'éclat de la vingtaine malgré l'envol de trentes-deux pétales dans le vent constant du temps
CONTRAT : L'anneau invisible enchaîné à la présence constante de l'Eternel qu'elle embrasse sans comprendre la réalité de sa vie qui l'empêche à s'engager jusqu'à ce que la mort nous sépare
BESOGNE : La lame empale la membrane pour embrasser l'âme au sein des saints souterrains du Saint-Siège dans le silence
FABLE : Les pages anciennes regroupent la vérité du surnaturel : Littera gesta docet, quid credas allegoria, Moralis quid agas, quo tendas anagogia
ÉCHINE : La palpitation de ses ventricules continuent à faire palpiter la tendre carotide
PRESTIGE : Le prestige n'est jamais venu touché de sa baguette magique l'échine angélqiue du médecin et seules ses mains sont carmins
CREDIT : Heartlessgreen

A poème de toi
Charlotte & Willa

« La poésie est cette musique que tout homme porte en soi. - William Shakespeare »
Comme la pluie manque parfois, comme elle tarde à venir. Des bruits de boucheries, il ne restait rien. Seulement le bruissement des pas tamisé du chuchotement des conversations. Ses mains devaient être rouge encore un peu. L'ongle taillé retira un morceau d'organe coincé sous son index gauche. La force de l'habitude. Un lieu si bien stérilisé sans tempête de sable pour désordonner, sans le chaos de la guerre. Pour le grain de sable bloquait le rouage et Charlotte Honneger ne tournait plus. Comme les pleurs manquent parfois. Le chaos de la guerre se jouait entre ses sentiments, la tragédie en son sein prenait racine, la tempête brouillait ses repères et la nitescence de rouge. Couleur qui ne l'avait jamais troublé, ses mains plongeant dans les entrailles pour guérir. Aujourd'hui, elle n'était que troubles épars. La corneille de son perchoir admirait son dilemme, prête à savourer son catharsis. Comme les pleurs manquent parfois. Un surplus d'émotions. C'était ses symptômes et les larmes étaient un sublime remède, l'aide providentiel face à la rupture, capable de lénifier les plaies les plus perçantes.

Comme la pluie manque parfois. Le ciel était sombre, perdu les perles cousus dans le ciel, les anges n'avaient plus d'étoiles pour sauter de l'une à l'autre. Les étoiles ne pouvait plus filaient ses bris de rêves et remplir son terreau pour les rêves futurs. Ou alors était-ce simplement elle qui ne pouvait plus rêver. Ses pas frappaient des pavés presque sans bruit dans la brouhaha ambiant qui la noyait. Comme les larmes manquent parfois. Elle avait presque envie de se dissoudre dans l'eau. Molécules  éparpillées. Mais ses yeux nuageux semblaient se refuser à pleurer comme à se baisser. Le ciel restait nuageux, prêt à se lâcher sur la ville ce qui expliquait le ciré jaune de Charlotte accompagné de bottes et d'un parapluie. Décidée, elle allait dans un bar inconnu, tremblante à l'idée de ce qu'elle pourrait trouver, tendue à l'idée de déclamer un poème, envieuse de pouvoir espérer décharger un peu cette émotion. Comme les larmes manquent parfois. Les trous dans les pavés avaient longtemps été une torture pour son incapacité chronique à marcher normalement. Sauf que ce soir, elle se concentrait. Chacun de ses pieds était posé au sol avec l'attention d'un démineur. Pour oublier, elle en oublier les cris, et ce nouveau cadavre vivant que ces abrutis de chasseurs lui avaient ramené. Une sirène, Charlotte n'avait pas osé regardé la couleur de ses yeux et le souvenir de la cascade de chocolat qui coulait de son crâne l'avait marqué. Les doigts n'avaient pas osé cherché la cause de la mort, même les tuer revenait de l'acte sadique. Comme les larmes manquent parfois. Ses gents avaient torturé ses lèvres toute la journée sans trouver de réponse à ses vertiges. Elle voulait prendre la porte et sa vengeance. Vengeance ? Elle devenait pire qu'eux. Mais maintenant ses yeux se fermaient sur des images de corps qui hurlaient ouverts en deux et ses mains pleines de sang. Un syndrome post-traumatique de la guerre ? De cette explosion qui l'avait frôlé ? Ou alors simplement le sentiment encore présent de ne servir à rien. Les chasseurs qui se jetaient sans raison à la guerre. Le message n'était pourtant pas si complique « aimez-vous les uns, les autres. » L'idée commençait à germer, prendre ses racines dans ses synapses. Dieu était grand, mais le bien ?

Sa main passa sur son visage, chassant les essaims de pensées obscures. Et Charlotte Honneger poussa la porte d'un bar, plutôt hipster à première vue. Elle baissa par réflexe les yeux, s'asseyant seule à une table, écoutant un vieil homme déclamait du Pasolini. C'était un bar nouveau avec des photos de ses clients partout, des souvenirs heureux sur papier glacé. L'un des murs était recouvert d'inscription, un mur des lamentations modernes. Partiellement. Et ces lumières fluo. Et la chaleur. C'était sa nature, son élément, c'était inscrit dans son prénom. Mais ici, cela semblait plus pousser les gens à retirer vêtements et inhibition. « Je regarde le soleil /des mortes étés,/je regarde la pluie,/les feuilles, les grillons. » Le regard se perdit dans ce soleil et ses rayons, elle avait toujours aimé la lumière. Même si l'odeur de ce bar la gênait un peu, comme si elle n'avait définitivement rien à faire par ici. La croyante recula encore plus légèrement quand un serveur posa une main sur sa table « Je vous sers quoi ? Un p'tit verre ? » Un sourire gêné effleura ses lèvres, elle voulait simplement écouter et participer comme elle s'était inscrite. « Je vais vous prendre une eau pétillante ». Il lui envoya un regard étonné puis parti la servir et elle put à nouveau savourer les mots qui coulaient dans ses oreilles. « Aujourd’hui te revêtent/la soie et l’amour,/c’est aujourd’hui dimanche,/demain on meurt. » Les yeux brillaient un peu trop, plus la moindre de gris, de cri. C'était pour ses moments de gloire qu'elle ne pouvait pas abandonner ce monde, qu'elle l'aimait triste ou heureux. Pour ces éclats, ses pierres précieuses qui a défaut du ciel étaient dans tous ses yeux. Le tumulte des sentiments, la flamme sacrée qui réchauffe sans brûler pour qui savaient la manipuler. Si l'eau ne nettoyait pas le sang, les mots y aident sans peine.

« C'est à vous je crois » Un sourire, un verre et un micro. Le rouge ne lui monta pas plus aux joues qu'il avait déjà entièrement dévoré. Ses lèvres se posèrent sur le verre, humidifiant la bouche pour ne pas perdre ses mots. La feuille du texte serrait dans sa main. Elle n'avait jamais été à l'aise à l'oral, elle allait déclamer en français. Charlotte monta sur l'estrade, blanchissant ses jointures à défaut de ses joues. La lumière l'éblouissait, la baignait. « Bonsoir. » Un pas. Un léger raclement de gorge et elle commença « Rien n'est jamais acquis à l'homme Ni sa force /Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit /Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix /Et quand il croit serrer son bonheur il le broie /Sa vie est un étrange et douloureux divorce /Il n'y a pas d'amour heureux » Et le silence, sa voix cessait lentement de trembler dans salle. Elle avait toujours aimer ce poème. Elle aimait comme un ange, comme une folle, comme une mère, comme un soldat. Totalement, irrémédiablement et il serait plus simple de se suicider que d'extirper cet amour. « Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes /Qu'on avait habillés pour un autre destin /À quoi peut leur servir de se lever matin /Eux qu'on retrouve au soir désœuvrés incertains /Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes /Il n'y a pas d'amour heureux » Sans jamais tomber, l'eau sortie de ses prunelles pour inonder ses pupilles. Seule la poésie lui faisait abroger sa distance aux gens, elle se donnait sans s'offrir, tendre paradoxe. « Mon bel amour mon cher amour ma déchirure /Je te porte dans moi comme un oiseau blessé /Et ceux-là sans savoir nous regardent passer /Répétant après moi les mots que j'ai tressés /Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent /Il n'y a pas d'amour heureux » Comme la pluie ne manquait plus, pour un temps le soleil brillait sous ce toit qu'elle ne lâchait pas du regard. Ses cheveux avaient été lâchés sans même qu'elle n'hésita. La tension montait, sa voix se faisait plus sourde, parlant à tous sans s'accrocher à aucun regard, ce poème, c'était elle sans hésitation. « Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard /Que pleurent dans la nuit nos cœurs à l'unisson /Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson /Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson /Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare /Il n'y a pas d'amour heureux. » Le regard enfin descendit, folâtrant avec les spectateurs dans un murmure et elle chanta, doucement, amoroso « Il n’y a pas d’amour qui ne soit à douleur/Il n’y a pas d’amour dont on ne soit meurtri/Il n’y a pas d’amour dont on ne soit flétri/Et pas plus que de toi l’amour de la patrie/Il n’y a pas d’amour qui ne vive de pleurs/Il n’y a pas d’amour heureux/Mais c’est notre amour à tous les deux » Les larmes n'avait pas coulé. Elle rougit, mussant son visage derrière ses boucles dorés. «Merci» Ivre de poésie, entourant de discrets applaudissements avant de redescendre et de retourner s'asseoir à sa table, le souffle court, débordée. Euphorique dans ses petits miracles, ce feu venu d'un volcan qu'elle croyait éteint.
(c) DΛNDELION
Charlotte Honneger
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A poème de toi - Ven 2 Fév - 4:19
Willa E. Greene
vampires
vampires


Willa E. Greene
EFFIGIE : Karen Gillan.
BAFOUILLES : 106
PACTE : 22/01/2018
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OSSATURE : Trois siècles et cinquante et une années ont tissé la femme qu'elle est aujourd'hui, mais son corps n'a pas vieilli et ses joues toujours rebondies ne portent les traces que de vingt-six années.
CONTRAT : Célibataire endurcie par les décennies passées seule ; friande des relations qui engendrent des calices qu'elle se plaît, malgré elle, à regarder dépérir.
BESOGNE : L'humain est la plus fascinante des bêtes et ses comportements obsèdent la socio-anthropologue. À ses heures perdues, elle manie des mots qu'elle crache sur les scènes des soirées poétiques.
ÉCHINE : Ancienne sorcière condamnée. Noire était la magie qui coulait dans ses veines, mais dont la morsure euphorisante tua la racine. Ses crocs percent les chaires tendres d'hommes et de femmes qui s'offrent à elle, laissant leur sang tiède lui redonner force et vigueur.
PRESTIGE : Sans être invitée, elle s'infiltre dans les têtes et s'empare de parcelles de mémoire ; des moins comme des plus précieuses. Elle les garde jalousement ; ils ne les retrouveront jamais, cachés au creux de sa tête rousse.
GANG : Solitaire.
CREDIT : ava (c) masayume | signa (c) astra | icons (c) vocivus


A poème de toi
Willa & Charlotte

« A beautiful woman delights the eye; a wise woman, the understanding; a pure one, the soul. »
Lentement, comme un pendule horizontal, Willa passa sa main au-dessus de la flamme d’une bougie ; seule compagne de la soirée. Elle se plaisait à la voir danser de droite à gauche, dépendante du mouvement de sa main. La chaleur qui embrassait le creux de sa main n’avait rien d’agréable, mais elle la gardait attentive. Ce n’était pas le meilleur micro-libre auquel elle avait assisté – des étudiants en lettres, cachant leur attitude naïvement hautaine derrière leurs vêtements tout droit sortis des seventies, l’avaient pris d’assaut, mais à quoi s’attendait-elle dans un tel quartier ? –, mais c’était le seul qui se tenait aujourd’hui. Elle en avait besoin ; la conférence qu’elle avait donnée tout à l’heure, terrée dans une grande salle illuminée par des néons déprimants, l’avait épuisée. Les lumières vives du bar n’étaient pas vraiment mieux, mais ce n’était pas pareil. Elle trouvait réconfort dans cette bougie placée là, devant elle. Comme elle au milieu de l’éternité, la bougie n’avait pas réellement de place logique dans ce décor coloré. Ils les avaient certainement sorties pour conférer un aspect plus poétique à la place. La maladresse de l’intention la fit vaguement sourire.  Entre les doigts de sa main gauche, elle triturait un morceau de papier. Aujourd’hui, si elle lisait, ça ne serait pas une de ses compositions ; ce n’était pas le lieu adéquat. Le vieil homme qui s’installa au micro, vent de fraicheur parmi cette jeunesse futile, la poussa à aller inscrire son nom sur la liste d’attente presque vide au moment où il descendit de l’estrade. Ce n’était pas nécessaire, mais elle y tenait. Elle ne retourna pas s’asseoir. Plutôt, elle s’adossa contre le bar, les bras croisés.

Celle qui succéda à l’homme attira son attention. Elle semblait jeune, mais non pas comme les autres. C’était une jeunesse douce qui semblait camoufler peut-être plus d’années qu’elle en laissait paraître. Et que dire de la voix qui s’exclama dans une langue qui ne lui était pas étrangère. La bouche entrouverte, la rousse regardait attentivement. La beauté délicate, ce presque banal pourtant si particulier, ne la laissait jamais insensible. Ces coups de foudre étranges, parfois furtifs parfois persistants, ne l’épargnaient jamais. Elle déglutit.  Ce poème semblait lui coller à la peau.  Il n’y a pas d’amour heureux. Ce vers tomba dans ses oreilles comme une vérité absolue. Pour elle, la joie et l’amour n’avaient jamais marché main dans la main. L’amour lui avait sauvé la vie, mais elle l’avait négligé. Ses prunelles glissaient sur la jeune femme, alors que son souffle se coupa lorsqu’elle l’entendit chanter doucement. Cette femme était un ange. Willa applaudit. Peut-être un peu plus fort que les autres.

Son tour, maintenant. Greene monta sur l’estrade et ajusta le micro à sa convenance. Elle balaya la foule du regard, portant une attention particulière sur la blonde qui la fascinait. Sa voix portait les traces de celle qui avait parlé trop longtemps dans un amphithéâtre au micro défectueux. « Never try to trick me with a kiss, de Sylvia Plath. » Annonça-t’elle d’une voix calme. C’était bientôt l’anniversaire de la mort de la poète, mais elle n’aurait pas l’occasion de lui rendre hommage, comme elle aimait le penser, avant un certain moment. Willa avait appris par cœur. Son regard, alors, s’offrait à la maigre foule.  « Never try to trick me with a kiss / Pretending that the birds are here to stay; / The dying man will scoff and scorn at this. / A stone can masquerade where no heart is / And virgins rise where lustful Venus lay: / Never try to trick me with a kiss. » La jeune femme avait connu la poète. Non pas aussi bien qu’une amie, mais comme une connaissance avec qui elle avait gardé un contact irrégulier. C’était à New York, qu’elle l’avait rencontrée. Quelques jours après l’évènement qui supposément déclencha son état tragique, mais treize ans avant son suicide. Elle en avait entendu un peu parler, avant. Une très bonne élève qui avait gagné la possibilité d’écrire dans une revue, mais qui se sentit profondément blessée de ne pas être invitée à une rencontre avec son auteur préféré. Les gens comme elle, trop intelligents pour leur bien, lui avaient dès lors semblés bien trop sensibles pour ce monde. « Our noble doctor claims the pain is his, / While stricken patients let him have his say; / The dying man will scoff and scorn at this. / Each virile bachelor dreads paralysis, / The old maid in the gable cries all day; / Never try to trick me with a kiss. » Sa voix résonnait d’un certain tragisme ; elle ne venait pas du cœur, mais de l’estomac. Elle avait, après cette rencontre, échangé quelques lettres avec la poète. Des lettres dégoulinantes de la substance sombre qu’on appelait dépression. Elle aurait voulu, dans ces instants-là, voyager en Angleterre et voler à la jeune femme tous les souvenirs qui nourrissaient son état, mais sa capacité ne réglait pas les maladresses du cerveau. Lorsqu’elle apprit, dans le journal, qu’on avait retrouvé la poète la tête dans le four, elle n’avait pas été surprise. Triste, certes, mais c’était tout. Trente ans, c’était jeune. Et dès lors, elle se mis à se questionner sur le pourquoi du comment les artistes se suicidaient souvent. C’était déprimant. « The suave eternal serpents promise bliss / To mortal children longing to be gay; / The dying man will scoff and scorn at this / Sooner or later something goes amiss; / The singing birds pack up and fly away; / So never try to trick me with a kiss: / The dying man will scoff and scorn at this. » La voix de Willa mourut lentement dans un silence presque religieux que les quelques applaudissements fendirent rapidement. Elle remercia son public avant de descendre de l’estrade.

Un grand type, le nez en l’air, prit sa place, mais Willa n’avait pas l’intention d’écouter. Elle se rendit au bar et commanda deux gin tonic ; la boisson la plus basique à laquelle elle pouvaait penser. Elle prit les verres qu’on lui donna et alla envahir l’espace personnel de la blonde qu’elle gardait à l’œil depuis qu’elle l’avait remarquée. L’eau pétillante qui trônait devant la femme la fit un peu froncer des sourcils, mais elle déposa tout de même un des verres devant elle. « Tu bois ? », demanda-t-elle sans vraiment s’en soucier ; dans le pire des cas, ça en ferait plus pour elle. Willa tira une chaise et s’assied face à Charlotte.  Elle croisa les jambes. « J’espère que je ne dérange pas. », Elle se pencha au-dessus de la table sur laquelle elle appuya un coude. Elle appuya sa joue couverte de taches de rousseur contre sa main. « Je t’écoutais lire tout à l’heure. Ta voix est magnifique. », affirma-t-elle en toute honnêteté, la voix riante. Ses yeux, dont les paupières ne clignaient pas beaucoup, détaillaient le visage qui se présentait à elle.  Elle ne s’attendait pas à une telle rencontre aujourd’hui, à vrai dire. Seul le physique, pour l’instant, lui avait fait bonne impression, alors elle espérait ne pas être déçue. « Tu récites souvent en public ? »
(c) DΛNDELION
Willa E. Greene
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