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Besoin de vie... [PV Edwin]

 :: CIMETIÈRE
Besoin de vie... [PV Edwin] - Lun 25 Sep - 21:40
Anastasia Di Renzo
sorciers
sorciers


Anastasia Di Renzo
EFFIGIE : Olga Kurylenko
BAFOUILLES : 465
PACTE : 11/07/2017
Besoin de vie... [PV Edwin] Tumblr_ocgstmFRsB1u2ragso3_500

OSSATURE : 32 ans
CONTRAT : Divorcée - En couple (avec l'ex-mari...)
BESOGNE : Chasseuse de tête (dans le recrutement) - Informatrice du Vatican
ÉCHINE : Sorcière Wicca
PRESTIGE : Pouvoir de détection des mensonges
GANG : Membre du coven Aconit
CREDIT : Shadow Dancer

 
Edwin & Anastasia // Besoin de vie...

 
Je regarde la tombe, assise en tailleur devant. Le sol est sec, heureusement pour moi. J’ai tout de même prévu une petite couverture pour ne pas risquer de me salir. Je me souviens de cette couverture. On l’utilisait toujours lorsque nous allions pique niquer. Un souvenir en particulier ressort du lot. Ce jour-là, nous étions partis à la mer, mes papas et moi. Nous n’y allions pas souvent, mais c’était toujours des moments magiques. J’adorais y aller, j’adorais nager. J’aime toujours d’ailleurs. Mais ce jour-là… Nous étions partis en fin de matinée, nous avions prévu de pique niquer là bas, sur la plage. Il faisait beau, mais sans plus. Et pas très chaud. Donc la plage était déserte. Nous étions en… Mars ou Avril, il me semble. Enfin, là où les touristes ne vont pas sur la côte. Tant mieux. Nous aimions nous retrouver juste tous les trois. Nous étions bien couverts, et le soleil nous réchauffait tout de même un peu. Je me souviens que même s’il ne faisait pas très chaud, je réclamais ma glace en dessert. Je me souviens l’avoir fait tomber dans le sable cette fois-là… J’ai failli piquer une crise, mais heureusement Agostino avait prévu le coup, et en avait amenée une autre. Glace à la poire. Mes préférées. Je ne sais même plus quel âge j’avais. Cinq ou six ans certainement. J’avais déjà un fort caractère, je l’ai toujours eu. Ils ont toujours été à mes pieds, les pauvres. J’étais adorable, mais je les menais par le bout du nez. Je me souviens, le lendemain de cette journée à la plage. Nous étions tous malades comme des chiens. Une bonne grosse grippe. Mais ça n’enlevait pas le plaisir d’avoir été se baigner, d’avoir vu cette immensité d’eau. En fait, si je n’étais pas sorcière… Je crois que j’aurai pu être sirène. Je l’étais peut-être dans une autre vie. L’eau est mon élément, complètement. J’adore la pluie, j’adore nager. Je passerai des heures dans ma baignoire, ou sous ma douche. Mais non, c’est bien la magie qui coule dans mes veines. Je me souviens encore de la tête de mes papas lors de la découverte de ma nature magique. Agostino a semblé surpris. Il semblait réfléchir. Geremia m’a juste pris dans ses bras, en rigolant. Geremia faisait toujours plus de câlins que Agostino. Il était toujours plus démonstratif. Ils connaissaient tous les deux l’existence du surnaturel. Alors ils savaient ce que j’étais, ce qui m’attendait. Ils m’ont expliquée. Je leur en serai toujours reconnaissante. Ils ne m’ont jamais délaissée, ne m’ont jamais repoussée. Ni quand ils ont appris que j’avais été kidnappée à la naissance, ni quand on a appris que j’étais une sorcière, ni quand je leur ai présenté ce jeune homme, rencontré pendant mes années de fac. Ni quand je leur ai annoncé que j’allais me marier. Pourtant, ils ont eu du mal à accepter Jacopo. Mais ils me voyaient heureuse, et c’était le principal. Au final, ils étaient tristes que mon histoire avec lui se finisse. Enfin… ça c’était avant de savoir qu’il m’avait trompée. Parce qu’à ce moment là, je crois qu’ils avaient vraiment envie de le tuer. Heureusement que je les en ai dissuadé. Bien que j’en avais bien envie moi aussi.

Assise devant cette tombe aux deux noms marqués dessus, je me demande ce qu’ils penseraient du fait que leur ex-gendre m’aide à éclaircir leur mort, à les venger. Je me demande s’ils cautionneraient cela. Cette rencontre a été fortuite. J’aurai préféré engager un autre détective, vraiment… Mais je sais que Jacopo est bon dans ce qu’il fait, quand il y met du cœur. C’était un bon flic. Je suis sûre que c’est le meilleur détective. S’il ne joue pas au con… Au moins, je suis sûre que cette fois il ne me trompera pas à nouveau. Lui et moi c’est fini. La guerre n’est pas encore finie par contre. Je compte bien me venger de sa trahison. Peut-être le faire souffrir autant qu’il m’a fait souffrir. Pas physiquement. Je veux juste qu’il pense que j’ai refais ma vie, que je vais merveilleusement bien, mis à part le meurtre de mes parents…, que je l’ai complètement oublié.

Je sursaute. Le tonnerre se fait entendre tout à coup. Je n’avais même pas fait attention qu’il avait commencé à pleuvoir quelques gouttes. Eclair. Je me recroqueville un peu plus. Je déteste l’orage. J’ai toujours détesté ça. Moins que les chiens. Mais tout de même. Je ne suis pas très fière lorsque je suis dehors, sous l’orage. Et lorsque je suis à l’intérieur… Orage rime avec panne d’électricité, qui rime avec noir ambiant, qui rime donc avec phobie. Nouveau coup de tonnerre, je frissonne. Je regarde une dernière fois les deux tombes devant moi. Celle d’Agostino et Geremia d’un côté, et celle d’Enia de l’autre. Je soupire, dépose les fleurs que j’avais amenées, plie la couverture que je range dans mon grand sac à main, et me dépêche de sortir du cimetière. Il pleut bien maintenant. Je suis trempée, mais ça, je m’en fou royalement. Bien que je sois en simple t-shirt et jean. Nouvel éclair. Evidemment, je n’ai pas pris ma voiture. Pourquoi je n’ai pas pris ma voiture déjà, pour venir au cimetière ? Ah oui… Elle ne démarrait plus… Journée poisse, je l’avais oubliée. Voiture en panne, client qui m’envoie chier, toujours pas de nouvelles de Jacopo pour l’enquête, et maintenant orage… Assise sous l’abri bus, je soupire. Nouveau coup de tonnerre, je baisse la tête et ferme les yeux. Bizarrement, le tonnerre me fait plus flipper que les éclairs, alors que le danger vient de ces derniers. Ah le cerveau et les peur irrationnelles… Surtout que je n’ai jamais vraiment été en danger à cause d’un orage… Quelqu’un vient aussi s’abriter à mes côtés, mais je ne fais même pas attention, trop concentrée à ne pas partir en courant, et à ne pas pester sur ce bus en retard ! Je veux être à l’abri putain. Sans coupure d’électricité !
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Anastasia Di Renzo
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Besoin de vie... [PV Edwin] - Mar 10 Oct - 17:01
Edwin Vanhart
embryon
embryon


Edwin Vanhart
EFFIGIE : Adam Gallagher
BAFOUILLES : 31
PACTE : 26/08/2017
OSSATURE : 25 ans
CONTRAT : Célibataire
BESOGNE : Infirmier urgentiste
ÉCHINE : Sorcier wiccan
PRESTIGE : Il garde, contient, condamne. Il retient ces forces que l'on craint, les piège et les scelle pour préserver le monde. Il est un gardien silencieux, invisible, usant de runes et de paroles murmurées à l'encre sibylline.
D'aussi loin qu'il s'en souvienne la musique avait toujours été présente dans sa vie, et les mots un don précieux, une connaissance de toute une vie, à la fois limpides et sibyllins. Parfois il se prenait à envisager de croire au destin, lui qui tissait la poésie en magie et les mots en verrous. Souvent il souriait à cette idée et la balayait de son esprit. Mais jamais, la Morrigan en soit témoin, il n'accepterait de croire qu'il n'est pas le seul maître de ses choix. Pour autant que son cœur nourrissait des certitudes, il donnait aussi naissance à leur antithèse délétère qui aimaient à le tourmenter - en fais-tu assez ? Es-tu capable d'en faire plus ? Des innocents meurent par ton inaction. La plupart du temps il s'y confrontait, et la plupart du temps il finissait par laisser libre court à l'arborescence de son esprit fertile, attrapant sa guitare ou laissant ses doigts caresser son piano pour lier les maux d'une existence qui n'a su, encore, trouver sa véritable voie.

L'envie d'écrire ne se choisie pas ; elle prend l'esprit et contrôle les doigts - nous fait saisir stylo et papier pour y déposer à jamais nos pensées.

Si Edwin était un autodidacte, un poète et un libre penseur des plus ingénieux, la maîtrise des instruments était pour lui un art qu'il n'arrivait qu'à frôler du bout de ses pulpes balbutiantes, et cela le frustrait au plus haut point. Longtemps il avait persisté, seul, mû par une fierté bien singulière et une envie de reconnaissance qu'il n'osait reconnaître, mais il dû se rendre à l'évidence ; il aurait besoin d'aide pour progresser. Le sorcier s'était donc payé des cours auprès d'une école de musique située dans le centre-ville. En quelque semaine l'évolution avait été visible, et en deux mois il maîtrisait deux ou trois chansons, mais il ne comptait pas s'arrêter là. Malgré son avancée le sentiment de frustration était toujours là. Il n'allait pas assez vite.

Ce jour-là avait été un peu différent ; pas une ombre au tableau, rien n'était venue entacher sa journée, pas même lorsque la pluie s'était invitée - loin de là. Edwin l'appréciait. Il aimait ce qu'elle lui faisait ressentir, il aimait l'entendre et la respirer - il aimait même l'imprévu de se retrouver trempé en rentrant chez lui l'été, quand l'air est chaud et que le soleil teinte le ciel d'orangé. Il était, en somme, un homme prenant la vie du bon côté et qui savait voir la beauté dans toute chose. Tristes sont ceux qui regardent sans voir, pensait-il. Sortant donc de son cours avec la bonne humeur chevillée au corps Edwin couru sous la pluie jusqu'à l'abri de bus le plus proche, la guitare dans sa housse sur le dos et le sourire aux lèvres, et resta debout dans un coin. Il lança un bonjour amical et sympathique à la jeune femme assise un peu plus loin, élargissant un sourire qui ne sembla pas atteindre sa cible. Le sorcier revint fixer le vague, perdu dans ses pensées, et regarda de temps en temps la brune. Rapidement, il lui parut limpide que quelque chose clochait, sans véritablement faire le lien avec le tonnerre qui grondait à répétition, au diapason avec la foudre. Le flot de ses pensées s'emballa, passant du génie qu'était Tesla à la synthèse des nitrate en haute altitude sous l'effet des éclairs, sans oublier la jeune femme qui semblait tenter de s'apaiser, sur laquelle il fixa toute son attention, soucieux. Ce n'était pas ses affaires mais il était incapable de détourner le regard de ceux qui semblaient avoir un problème, à la différence de beaucoup. Il se souciait réellement des gens qui l'entouraient, sans quoi il n'aurait jamais repris les études dans le seul but de devenir infirmier. Alors, fidèle à lui-même, il décida d'engager la conversation et de juger par lui-même.

Une poignée de seconde s'écoula avant qu'Edwin ne prenne la parole. Sourire sympathique, voix posée, un brin d'espièglerie dans le regard ; rien ne pouvait laisser présager que son initiative relevait moins de l'aisance sociale que d'une inquiétude empathique, voilant toute sa bienveillance pouvant être interprétée comme une invasion derrière une attitude tendrement détachée. L'allemand semblait ne se soucier de rien.

« La mairie devrait faire quelque chose pour les marquages sur la route. J'ai faillis glisser dessus en venant. Genre en vol plané qui se termine sur une mauvaise note au Sol. Pour peu que je sois tombé sur le Do ma guitare aurait rendu l'âme, mais les politiques s'en fichent bien, eux ne jouent que du pipeau. »
Spoiler:
Edwin Vanhart
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Besoin de vie... [PV Edwin] - Mer 25 Oct - 14:07
Anastasia Di Renzo
sorciers
sorciers


Anastasia Di Renzo
EFFIGIE : Olga Kurylenko
BAFOUILLES : 465
PACTE : 11/07/2017
Besoin de vie... [PV Edwin] Tumblr_ocgstmFRsB1u2ragso3_500

OSSATURE : 32 ans
CONTRAT : Divorcée - En couple (avec l'ex-mari...)
BESOGNE : Chasseuse de tête (dans le recrutement) - Informatrice du Vatican
ÉCHINE : Sorcière Wicca
PRESTIGE : Pouvoir de détection des mensonges
GANG : Membre du coven Aconit
CREDIT : Shadow Dancer

 
Edwin & Anastasia // Besoin de vie...

 
Assise devant ces deux tombes, je me perds dans mes pensées. Et je me sens seule. Qui me reste-t-il, de ma famille ? Personne… Mes parents biologiques, que je n’ai jamais connus, sont morts. Mes parents adoptifs sont morts. Je n’ai personne avec qui partager ma vie. Aucune descendance. J’aurai pu en avoir une. Je l’ai voulu. Mais le destin en avait décidé autrement apparemment. Ma seule famille proche se trouve sous ses tombes. Je dois me battre pour eux, pour venger leur mort. Je leur doit bien ça, même si c’est dur. Même si je commence à perdre espoir de retrouver cette créature un jour. Il faut que je continue de chercher, il faut que je mette tout en œuvre pour élucider leur mort. J’aurai du être là, avec eux. J’aurai peut-être pu faire quelque chose pour eux. Mais j’avais un peu de retard ce jour-là. Je me souviens, tout ça à cause de cet accident sur la route. Des kilomètres de bouchons. J’ai essayé de les éviter en empruntant un autre chemin. N’empêche que j’étais quand même en retard, et qu’ils étaient étendus par terre, vidés de leur sang, lorsque j’ai poussé la porte d’entrée…

Je sors de mes pensées à cause de la pluie qui commence à tomber. En soi, la pluie ne me dérange pas du tout. J’aime l’eau. J’adore l’eau. Je pourrai rester ici, même sous la pluie. Mais ce qui m’embête plus c’est l’orage. Et celui-ci a décidé apparemment d’accompagner mon amie la pluie aujourd’hui… Je soupire, me dépêchant de ranger toutes mes affaires dans mon sac. Je dépose les fleurs apportées au niveau des deux tombes. Je jette un dernier regard aux noms écrits dessus, et décide de faire demi-tour. Je sursaute au moindre coup de tonnerre. Je ne sais même pas pourquoi j’ai peur de l’orage. Mais depuis aussi loin que je me souvienne, j’ai cette peur. Je ne l’explique pas. Comme la peur du noir, que je n’explique pas vraiment non plus… Je me dépêche de rejoindre l’arrêt de bus le plus près, et de m’y abriter. Je remarque un jeune homme, guitare sur le dos, qui vient m’y rejoindre. Je crois qu’il me sourit, mais le bruit du tonnerre en même temps me fait oublier de lui répondre, par politesse. Je serre les dents, maudissant intérieurement le bus en retard. Ou peut-être est-ce juste moi qui m’impatiente à cause de la peur ? Peut-être n’est-il pas du tout en retard… Je n’ai pas envie de regarder l’heure. Le jeune homme arrivé un peu plus tôt m’adresse soudainement la parole. Je le regarde. Il a l’air détendu, l’orage n’a l’air de lui faire ni chaud, ni froid. Il en a de la chance. Il arrive à m’arracher un léger sourire avec ses propos. Je ne vois pas très bien où il veut en venir, mais je dois avouer que son jeu de mot est bien trouvé.

« Ça aurait été dommage d’abîmer votre guitare… Elle risquerait de faire un son bien moins joli après. »

Je ne me sens pas très à l’aise, je ne sais pas vraiment quoi dire. Nouveau coup de tonnerre qui me fait frissonner. Je soupire.

« La météo n’avait pas annoncé d’orage pour aujourd’hui normalement… Si j’avais su, je serai restée chez moi… La météo se plante toujours… »


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Anastasia Di Renzo
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Besoin de vie... [PV Edwin] - Lun 4 Déc - 16:06
Edwin Vanhart
embryon
embryon


Edwin Vanhart
EFFIGIE : Adam Gallagher
BAFOUILLES : 31
PACTE : 26/08/2017
OSSATURE : 25 ans
CONTRAT : Célibataire
BESOGNE : Infirmier urgentiste
ÉCHINE : Sorcier wiccan
PRESTIGE : Il garde, contient, condamne. Il retient ces forces que l'on craint, les piège et les scelle pour préserver le monde. Il est un gardien silencieux, invisible, usant de runes et de paroles murmurées à l'encre sibylline.
Elle avait sourit, au moins. C'était le signe qu'elle n'était pas si stressée, ou bien peut-être avait-elle simulé un sourire seulement par politesse car, il fallait se l'avouer, sa blague n'avait pas été la meilleure de toute sa vie ; loin de là. Le sorcier détacha la guitare de son dos pour pouvoir s'asseoir et il la posa juste à côté de lui sur le banc, les yeux toujours vissés sur la jeune femme.

« Oui. Ce n'est pas une guitare qui vaut très cher mais ça m'aurait embêté de la ruiner si bêtement, d'autant qu'elle produit un très bon son, et... Ouais. Mais c'est pas un drame non plus, ça aurait pu être une tempête ! En plus je suis sûr que le bus va bientôt arriver. Vous attendez depuis longtemps ? Je sais même pas quelle heure il est. »

Et il afficha un sourire, gentiment. Et il se mit à battre le rythme avec son pied, discrètement. Il ne savait pas réellement quoi lui dire sans se montrer envahissant, il fallait qu'elle fasse un pas vers lui mais, dans son hypothèse initiale, elle serait bien trop préoccupée pour avoir envie de discuter avec un inconnu. Alors, détachant son regard d'elle, il ouvrit la housse de son instrument. Au moins, se disait-il, la musique était appréciée par tout un chacun ; qu'ils aient envie de parler ou non. C'était un langage universel qui ralliait les Hommes, un moyen de communication qui parfois pouvait remplacer les mots, ou bien les embellir pour faire passer un sentiment, une émotion. Edwin posa alors la caisse contre sa cuisse et se mit en place.

« Est-ce que ça va dérange ? »

La dernière chose qu'il voulait était l'importuner, soucieux des autres qu'il était. Trop soucieux d'ailleurs, et c'est souvent ce qui lui portait préjudice.

La guitare en place il commença à jouer quelques notes, d'abord doucement puis un peu plus fort pour se faire entendre par dessus le tonnerre. L'abri de bus offrait d'ailleurs une caisse de résonance particulièrement pratique, il parvenait à produire un sort important sans devoir gratter ses cordes comme un fou furieux. Son pied continue de battre la mesure, et bientôt les premières notes de Rose tattoo se firent entendre, faisant chaudement vibrer sa poitrine. Au rythme de son pied s'ajouta celui de sa tête, doucement, et un sourire vint éclairer ce visage plus qu'amical, serein. Puis il commença à chanter, et sa voix vibra elle aussi dans l'espace "confiné" où ils attendaient. Une voix puissante au demeurant légère, masculine sans être très grave ; suave, apaisante. Plus loin quelques passant le regardèrent mais ne s'arrêtèrent pas, la pluie les en dissuadant. Il n'y avait qu'eux. Que cette jeune femme préoccupée et ce musicien envahissant, avec pour seule compagnie le bruit de tonnerre, encore et toujours, et les notes irlandaise qui vibraient dans l'air par dessus l'électricité et l'air humide.
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Edwin Vanhart
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Besoin de vie... [PV Edwin] -
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