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Qui blâme la peinture blâme la nature. [ft Alexander]

 :: VIA DEL CORSO :: Hotel Pacifico
Qui blâme la peinture blâme la nature. [ft Alexander] - Sam 27 Jan - 21:36
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Qui blâme la peinture blâme la nature.
Anxieuse, elle observe la façade de l'immeuble, se balance d'un pied sur l'autre. Pensive, elle se demande ce qui a bien pu lui prendre de venir aujourd'hui. Elle l'avait déjà vu il y a une semaine et demie, elle avait été claire quant au fait qu'elle ne voulait pas le revoir, et d'ailleurs, elle avait hésité à ne plus donner signe de vie. Mais dans son regard, elle avait vu quelque chose qui l'avait intrigué. Il se comportait avec elle d'une façon qu'elle ne comprenait pas. Elle avait envie d'en savoir plus sur lui, de savoir aussi pourquoi il lui avait demandé de lui servir de modèle pour la peinture. C'est bon, t'as plus seize ans, soupira-t-elle en resserrant ses doigts sur le tissu de sa robe, qu'elle avait achetée pour l'occasion. Son tissu fluide à motif floraux serré à la taille mettait sa minceur en valeur, mais aussi ses courbes, sans parler de ce léger décolleté où deux ficelles dans le style ethnique pendaient pour attirer l'attention. Elle portait des bottines noires et avait laissé ses cheveux lâchés. Elle n'avait pas pris la peine de se maquiller, juste un peu de mascara oui. Au fond, elle se souciait de ce qu'il pouvait penser d'elle. Et cette fois, elle avait pris le risque de ne pas emmener d'armes, elle était donc sans défenses. Finalement, elle se décida d'avancer vers la porte. Elle la poussa et y entra, gagnant l’accueil d'un pas léger, se mordant les lèvres en voyant la même réceptionniste que la dernière fois. Heureusement, elle venait de manière plus pacifique qu'auparavant et n'avait donc rien à se reprocher. « Bonjour. Je viens voir monsieur Hedvig. » Elle leva la tête pour jeter un coup d'oeil aux caméras, sachant que c'était bien inutile de signaler ainsi sa présence alors qu'il la voyait. Il devait se douter qu'elle ne venait pas pour un séjour à l'hôtel mais pour lui. Elle n'aurait aucun moyen de se défiler. Jared avait du être renvoyé à l'orphelinat en Angleterre, où une enquête avait été ouverte. Liz leur avait avoué la vérité, et leur avait également expliqué qu'elle accepterait de s'occuper de Jared pendant certaines périodes de vacances car son métier lui prenait trop de temps. Ils étaient déjà à la recherche du père de l'enfant, qu'ils allaient poursuivre en justice, et Lizbeth leur avait fait promettre de ne pas l'intégrer dans ce conflit. Elle avait prétexté qu'elle était  trop heureuse pour avoir envie de s'embêter avec de telles sottises. Sa mère avait pris le relais, et ils n'avaient rien dit. Au moins, sa vie retrouvait un semblant de normalité, et aussi étrange que cela puisse paraître, elle se sentait plus sereine que jamais. Elle ne pensa même pas à faire les cent pas dans le hall d'entrée, non, elle était figée sur place, perdue dans ses pensées, attendant avec impatience de revoir le visage du vampire, ce visage si doux et si charmant qui la rassurait en un rien de temps. Elle se demandait même s'il faisait exprès de prendre son temps de venir pour étudier sa réaction, ou s'il était seulement en train de préparer son atelier pour son arrivée. Avait-il choisi un décor ou la peindrait-il simplement sur un sofa ? Elle avait hâte de savoir.

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@Alexander F. Hedvig
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Qui blâme la peinture blâme la nature. [ft Alexander] - Sam 27 Jan - 22:02
Alexander F. Hedvig
vampires
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Alexander F. Hedvig
EFFIGIE : Eddie Redmayne
BAFOUILLES : 24
PACTE : 04/01/2018
OSSATURE : 36 ans physiquement, 1307 réellement.
CONTRAT : Célibataire depuis plusieurs dizaines d'années et veuf d'une époque lointaine.
BESOGNE : Propriétaire d'un hôtel neutre.
ÉCHINE : Nourrit d'un breuvage carmin pour prolonger sa vie.
PRESTIGE : Auspex - Les pensées ressemblent a un fleuve dont on peut ou non interrompre le fil afin de connaître un moment distinct et y verser quelques unes des siennes pour le détourner.
GANG : Clan Molnar
CREDIT : Avatar et signa : Alex - Images : Un peu partout

Une semaine et demi qu'il n'avait pas de nouvelles, mais étrangement, il ne se faisait pas de soucis. Le vampire savait qu'elle reviendrait, ou du moins il le sentait et s'en était presque persuadé. Restant patient et passant même plus souvent dans le hall pour voir si elle ne ferait pas son apparition à l'improviste.

Jusqu'à ce début de soirée, dans la salle de contrôle, faisant lever les rideaux sur les fenêtres pour laisser la nuit être visible et regardant les caméras pour sa vérification habituelle. Elle se trouvait là, si belle dans sa robe qui donnait un goût d'été et ses cheveux lâchés. La jeune femme s'approcha de l'accueil, certainement pour le demander ou pour s'annoncer. Mais, avant que son employée n'est le temps de décrocher le téléphone, il sortit de la pièce et fit quelques pas dans le hall. Son regard parcourant Liz un long moment, dos à lui et ce tissu qui semblait si voluptueux sur son corps. Quelques pas de plus, arrivant derrière elle et soufflant alors d'une voix basse et douce.

-Vous êtes si belle.

Seule la chasseuse pouvait l'entendre et il attendit qu'elle se tourne vers lui pour faire un pas en arrière. Attrapant délicatement sa main pour y déposer un baiser, ses yeux plongeant dans ceux de la demoiselle. Se redressant sans pour autant la lâcher et la mener vers l'ascenseur. Entrant avec elle, c'est à ce moment que ses doigts quittèrent sa main pour pouvoir glisser la clef à l'endroit prévu et ainsi monté dans ses appartements.

Une fois à l'étage, Alexander se rendit dans la cuisine pour préparer un thé à la belle, en ayant acheté plusieurs sortes pour elle. Après une seconde d'hésitation, il choisit un thé blanc fruité et fleuris, lui ramenant sa tasse qui humait délicieusement bon. Lui faisant alors signe d'avancer devant lui, Liz ne devait pas avoir oublié le chemin vers son atelier. Et de toute façon, c'était toujours tout droit le long du couloir.

-J'attendais avec impatience votre visite et je suis ravi de voir que vous ne m'avez pas fait attendre plus longtemps.

Se retenant pour ne pas pénétrer encore une fois dans son esprit, il resta sagement dans le sien et n'entendait donc rien de ses pensées cette fois. Approchant une nouvelle fois lorsqu'ils furent dans la pièce qui sentait la peinture, venant effleurer sa taille marquée par la robe. La contournant, son regard ne put que tomber sur ce décolleté qui attirait l'oeil avec ces deux petites cordelettes de chaque côtés. Il le détourna quelques instants, avant de revenir sur le visage de la rousse, venant caresser ses cheveux avec légèreté et sourit. Ca lui allait si bien qu'ils soient détachés.
Alexander F. Hedvig
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Qui blâme la peinture blâme la nature. [ft Alexander] - Lun 29 Jan - 15:09
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Qui blâme la peinture blâme la nature.
Liz commença à faire taper nerveusement ses ongles sur le comptoir en attendant que la jeune femme en face d'elle ne face son travail, ou bien qu'elle la jette dehors parce qu'on ne voulait plus d'elle ici depuis la dernière fois. Ou enverrait-elle encore son garde du corps pour le lui faire retirer des armes qu'elle n'avait, pour une fois, pas emporté ? Elle s'attendait à toute réaction de sa part, car elle savait très bien qu'elle avait pu dépasser les bornes la dernière fois et trop les effrayer. Elle observe alors la main de la secrétaire voler lentement vers le téléphone, mais le temps sembla s'arrêter quand elle sentit un courant d'air dans son dos, puis une présence donc la voix la fit frémir. Elle commença alors à se retourner, souriant légèrement, ses joues ayant pris une coloration bien plus rosée qu'auparavant au compliment qu'elle venait de recevoir. Ce vampire était aussi surprenant qu'elle l'avait espéré. Elle l'observa aussi longuement qu'elle le put, se demandant comment elle n'avait pas pu le remarquer plus tôt. Elle se demanda même si ses employés étaient ainsi habitués à le voir surgir de l'ombre aussi vite. Lizbeth n'y était tellement pas habituée qu'elle s'imaginait facilement sursauter à chaque fois qu'elle voyait son patron arriver ainsi. Elle sourire davantage quand il eut cette drôle de manière de la saluer, mais elle ne dit rien, à la fois flattée et admirative. Elle avait beau se rappeler que c'était un vampire, aujourd'hui, elle ne ressentait pas une aussi grande crainte que la dernière fois. Peut-être parce qu'elle avait lâché ses barrières, ou parce que quelque chose chez lui lui plaisait fort. Sa manière de se tenir et de se comporter en sa présence comme si elle était une femme extraordinaire alors qu'elle n'était qu'une chasseuse, une potentielle ennemie qui, dans un élan de colère ou bien de justice, serait capable de pointer une arme sur lui. Cependant, elle doutait pouvoir tirer. La dernière fois, si elle ne l'avait pas fait, c'est parce qu'elle n'en avait pas eu l'ordre mais la prochaine fois, elle avait l'intuition qu'elle ne le ferait pas à cause d'autre chose, qu'elle niait par principe. Elle se mit donc à le suivre jusque dans l'ascenseur, jetant des coups d'oeil autour d'elle quand elle se rendit compte qu'il refusait de lui lâcher la main en public. Que penserait sa secrétaire ? Que la petite rousse n'était là que pour servir de dîner à cette créature de la nuit ? Elle se promit de mettre les choses au clair dès que cela lui serait permis. En attendant, elle avait d'autres soucis à se faire. Elle n'avait pas oublié qu'il était capable de lire ses pensées dès qu'il le souhaitait, alors elle tentait de se sentir rassurée et de penser à des sujets qui ne le concernaient pas lui. Mais chaque fois qu'elle faisait cet effort, elle revenait sur l'avis qu'elle se faisait de lui. Une semaine et demie sans le voir lui avait permis de lui remettre les idées en place, et de prendre du recul sur la situation. Elle estimait que cet hôtel était désormais bien plus légal qu'elle n'avait voulu le croire, et comprenait parfaitement l'envie de cet homme de mettre en place un lieu où les bêtes ne seraient pas obligées de s'entre-tuer. Elle s'avança finalement dans le séjour sur lequel ouvrait les portes d'ascenseur et s'y engouffra, observant autour d'elle le lieu, attendant que son hôte ne revienne. Contrairement à la dernière fois, elle parvenait à accepter d'être là, et à apprécier un minimum la pièce qui s'offrait à elle. Elle avança ensuite instinctivement vers la salle d'art, mais patienta avant de véritablement vouloir s'y présenter. « J'ai pensé à ne jamais revenir. Merci pour le thé. » avoua-t-elle en prenant la tasse brûlante dans ses mains. Elle gagna enfin l'atelier qui lui était présenté et se planta au milieu de celui-ci, intrigué de voir comment se débrouillerait le vampire pour la peindre. Seulement, au moment où elle voulut lui poser la question, il était déjà près d'elle. Elle se retint de respirer en sentant sa main venir à la rencontre de sa taille, et elle tourna la tête pour le regarder, le cœur battant. La rousse commençait à s'inquiéter du comportement de con hôte, et pire encore, elle commençait à s'inquiéter de son propre comportement, et du fait qu'elle appréciait le sentir aussi près d'elle que maintenant. Se raclant la gorge bruyamment pour les faire revenir à la réalité, elle parcourut la pièce du regard, gênée du comportement familier qu'il employait avec elle. « Bien, nous pouvons commencer la séance de peinture ? J'ai essayé de prendre une robe correcte pour ce portrait... J'espère que les détails floraux ne vous dérangeront pas pour votre travail. » Elle effaça le sourire qu'elle arborait et fit quelques pas de côté vers les toiles pour s'éloigner de lui et reprendre sa respiration. Autant dire qu'elle n'était pas habituée à ce genre de proximité, et que c'était son instinct qui lui soufflait de fuir rapidement, et à qui elle ne pouvait pas désobéir si facilement.

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Qui blâme la peinture blâme la nature. [ft Alexander] - Dim 4 Fév - 16:46
Alexander F. Hedvig
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Alexander F. Hedvig
EFFIGIE : Eddie Redmayne
BAFOUILLES : 24
PACTE : 04/01/2018
OSSATURE : 36 ans physiquement, 1307 réellement.
CONTRAT : Célibataire depuis plusieurs dizaines d'années et veuf d'une époque lointaine.
BESOGNE : Propriétaire d'un hôtel neutre.
ÉCHINE : Nourrit d'un breuvage carmin pour prolonger sa vie.
PRESTIGE : Auspex - Les pensées ressemblent a un fleuve dont on peut ou non interrompre le fil afin de connaître un moment distinct et y verser quelques unes des siennes pour le détourner.
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Elle semblait pensive, mais il résista à l'envie de venir écouter ce qui se passait dans son esprit, voulant sa confiance et donc il devait se tenir bien sur ce point. D'ailleurs, pendant qu'il préparait le thé de la demoiselle, il vida deux verres de sang pour ne pas avoir ce besoin de se nourrir sur la belle. Pas question de craquer et de lui donner raison ! Il garde son sourire, bien que ça le remue un peu d'entendre qu'elle avait pensé à ne jamais revenir, pourtant pas besoin de lui dire qu'il serait venu la voir jusque chez elle s'il le fallait.

Le trajet jusqu'à l'atelier se fit en silence, mais il s'approcha un peu plus une fois arrivé. Une main caressant sa taille, l'autre ses cheveux, plongeant dans son regard. Mais, elle se racla la gorge pour les ramener sur terre et elle tenta de lui échapper en faisant quelques pas de côté. Alexander rattrapa sa main avec une certaine douceur, ne la quittant pas des yeux et écoutant simplement sa voix, avant de répondre.

-Laissez moi m'imprégner de votre personne justement, nous allons commencer. Une préférence pour la posture ? Debout ou assise, cela me va parfaitement pour ma part.

Ses doigts glissent dans la paume de Liz, la portant à ses lèvres pour y déposer un baiser tout en inspirant doucement son odeur. Puis, il la lâche et retire sa veste, remontant ses manches et place une toile vierge sur un chevalet. Les peintures sont juste à côté, la palette près des pinceaux sur la petite table qu'il garde non loin de lui. Le vampire se permet alors une petite liberté envers la rousse, chose qu'il saura bien vite si elle n'apprécie pas qu'il la tutoie.

-Tu peux t'installer comme tu le souhaites, je suis prêt.

Un geste vers le canapé, sans vouloir l'y obliger ou l'y ordonner, simplement une idée. Un fauteuil suspendu avait été installé sous le velux depuis la dernière fois et il la verrait bien sur ce coussin confortable, dans cet oeuf qui se balancerait sous son poids léger. Les pieds un peu dans le vide et sa robe se mouvant avec fluidité contre sa peau soyeuse. Il arrêta là ses pensées pour ne pas s'égarer trop loin, observant alors une nouvelle fois la belle demoiselle.
Alexander F. Hedvig
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Qui blâme la peinture blâme la nature. [ft Alexander] - Lun 5 Fév - 13:57
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Qui blâme la peinture blâme la nature.
Il semblait agir avec elle comme s'il la connaissait. Le problème, c'est que ce n'était pas le cas. Elle ne savait rien de lui, et lui, en savait déjà beaucoup trop après avoir lu dans ses pensées. Elle n'avait d'ailleurs pas la certitude qu'il avait arrêté et ça l'effrayait. Au fond, elle s'en voulait de ne pas être aussi libre de ses mouvements qu'espéré. Mais elle le voyait agir avec elle comme il agirait avec un être aimé. Était-ce un psychopathe, un coup de foudre ou simplement de la folie ? Elle ne saurait le dire. Alors elle s'éloigne, revivant en boucle dans sa tête les sensations qu'elle avait ressenties lorsqu'il s'était approprié le contact de son corps. Elle ne s'échappe pourtant pas totalement, il la rattrape, tente d'être doux avec elle alors qu'elle prend ses gestes comme une agression potentielle. Elle savait qu'il n'avait rien demandé de tout cela, et qu'il essayait d'être aussi respectueux que possible, et ça se voyait par les gestes suspendus et sa main qui ne quittait pas la sienne. Un frisson parcourut alors l'échine de la jeune femme, qui se retourna vers le peintre, le regard presque interrogateur en l'entendant parler ainsi. S'imprégner d'elle ? Il n'y avait pas à dire, Lizbeth était dans le flou total quant à ce qu'il était en train de dire. Mais ne devrait-elle pas être flattée ? Quand elle faisait le point sur leur précédente rencontre, elle se rendait vite compte qu'il avait un comportement presque flatteur à son égard. Il la complimentait, la dévorait des yeux. Pourtant, elle ne semblait pas en prendre véritablement conscience, comme s'il lui fallait un déclic pour que ce soit le cas. « Je préférerais m'asseoir. » répondit-elle finalement, ses joues rosissant légèrement quand il lui fit un baisemain. Elle ne dit rien, l'observant juste, se demandant toujours pourquoi elle se bloquait quand elle était avec les hommes. Depuis que cet événement était arrivé, un seul homme avait pu entrer dans son cœur et pourtant, elle l'avait lâchement quitté. Elle n'avait plus confiance, et la volonté de former un couple avec qui que ce soit semblait avoir définitivement quitté son esprit. Une chose toujours plus délicate à l'approche de la saint-valentin trois semaines plus tard, et qu'elle  passerait enfermée dans sa chambre pour s'isoler de toute cette dose d'amour flottant dans l'air. Elle détestait même cette odeur, bien que la vérité soit qu'elle se sentait triste de ne pas pouvoir y goûter non plus. Elle hocha finalement la tête et se tourna pour regarder le fauteuil dans lequel elle s'enfoncerait pendant les prochaines heures. Elle s'y dirigea et s'y installa, croisant les jambes, tentant de se détendre dans les coussins. Elle n'avait même pas remarqué qu'il l'avait tutoyé. Elle posa ensuite son regard sur lui, esquissant un petit sourire afin de le rassurer. Il était vrai qu'ici, elle se sentait mieux. Il était loin, et ne pourrait pas mettre un peu de désordre dans ses profondes pensées. Elle pourrait également essayer d'en savoir plus sur lui et ses intentions. « Pourquoi ai-je l'impression que je vous fascine autant ? » demande-t-elle en fronçant les sourcils, soupirant également. « Je suis quelqu'un de terriblement ennuyant. » Elle se rappela alors la conversation avec Florian. Il lui avait assuré qu'elle n'avait rie d'ennuyant et qu'il était plaisant de parler avec elle. Cependant, elle n'en croyait toujours pas un seul mot. De toute façon, elle ne croyait pas en toutes les qualités que lui donnaient ses amis, la modestie n'étant pas son point fort. « Et... Oh ! Je vais inventer un jeu pour la journée. Je ne répondrais à vos questions que si vous répondez aux miennes. Avec vos petites intrusions d'esprit, vous en savez plus sur moi que moi sur vous. Je déteste ça. » Elle comptait bien partir à la chasse aux informations, oh que oui.

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Qui blâme la peinture blâme la nature. [ft Alexander] - Mar 27 Fév - 11:51
Alexander F. Hedvig
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BAFOUILLES : 24
PACTE : 04/01/2018
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Elle préféra s'asseoir, ce qui ne l'étonna pas. Rare était les personnes qui aimaient poser debout, cela finissait toujours par être inconfortable. La belle choisit donc le fauteuil suspendu et y croisa les jambes. Sa robe plissant délicatement sur sa peau et dessinant la forme de ses cuisses. Sa douceur était d'autant plus visible avec ce petit sourire qui semblait vouloir le rassurer. Eclatante jeune femme sous la lumière tombant du vélux, il avait envie de s'approcher à nouveau. De toucher sa peau et d'y laisser quelques baisers. Non, il ne devait surtout pas se précipiter ou il la ferait fuir.

Alexander tourne le chevalet et se place derrière, attrapant un crayon pour commencer par un croquis sans trop appuyer. Simplement pour se donner une base avant de passer à la peinture. Sa question ne le fait pas arrêter, mais il sourit un peu en cherchant ce qu'il pourrait bien lui répondre. Cette fascination venait certainement de sa beauté autant que son caractère impulsif, mais aussi un peu de la ressemblance entre cette jeune femme et son ancienne épouse. Impétueuse demoiselle au coeur meurtrit, poupée de chair à la vie trop courte. Son intérêt n'était même pas porté sur son sang, mais bien sur ce qu'elle était. De son vécu douloureux et de sa méfiance pour les hommes. Tout autant que cet enfant dont il avait eut une brève image dans ses pensées à leur rencontre.

-Tu n'as rien d'ennuyant, au contraire. Ta méfiance envers moi, me donne envie de te faire découvrir que nous ne sommes pas seulement des monstres assoiffés. Que ce soit en tant qu'homme ou en tant que vampire.

Il arrête les mouvements de sa main à la suite, esquissant un sourire amusé en voyant qu'elle tentait d'avoir des informations sur sa personne. Cela ne le dérangeait pas, après tout, il fallait bien en apprendre plus sur l'autre pour donner sa confiance et avancer dans une relation. Alex accèderait à ses demandes sans contraintes. Du moins, tant que cela restait dans le possible et le raisonnable.

-Je n'ai pas pénétré ton esprit une seule fois depuis ton arrivée, mais je répondrais à tes questions.

L'homme s'approche doucement et vient dégager un peu son visage d'un côté, ramenant les cheveux de la demoiselle vers l'arrière pour les coincer derrière son oreille. Les laissant libre de l'autre côté. Ses doigts en avaient profité pour effleurer sa joue avec une grande douceur, puis il était retourné derrière son tableau pour reprendre le dessin. L'esquisse presque terminée.

Après encore quelques minutes, il posa le crayon afin d'attraper sa palette et d'y mélanger quelques couleurs, l'odeur de peinture se répandant un peu plus dans la pièce. Plus tenace que les restes qui persistaient, cela prouvait en quelque sorte qu'il n'avait pas peint depuis un moment. Peut être quelques semaines, il ne savait plus trop. Occupé avec son hôtel et quelques autres petites choses, dont Lizbeth faisait partie désormais. Elle se glissait dans ses pensées de temps à autre depuis leur première rencontre. Mais nul besoin de lui en faire part, pour le moment du moins. Il aviserait de ce qu'il devait dire ou faire, selon ce que sa jolie modèle déciderait de lui demander.
Alexander F. Hedvig
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Qui blâme la peinture blâme la nature. [ft Alexander] - Lun 5 Mar - 12:45
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Elle hocha la tête, comprenant parfaitement son point de vue. Elle aussi, elle avait envie de montrer au monde que les chasseurs étaient là pour faire le bien, et pas seulement le mal. Éliminer des créatures, oui, mais pas n’importe comment. Seulement les tueurs, ceux qui ne parvenaient pas à garder le monde sûr à cause de leurs pulsions sanguines. Dans un sens, c’était assez paradoxal pour elle de les tuer. Si elle l’avait voulu, elle aurait laissé le premier vampire venu la mordre pour que sa vie n’en soit que rallongé, mais elle ne l’avait pas fait. Parce qu’elle savait qu’aucun d’entre eux ne seraient se tenir, et qu’elle ne voulait pas se tenir à la merci d’un monstre dont elle ne connaissait rien. Un jour peut-être changerait-elle d’avis, si elle rencontrait un immortel capable de faire chavirer son cœur, capable d’aimer son fils autant qu’elle. Elle était peut-être jeune, mais elle espérait tant pour l’avenir. Être une famille et rattraper le temps perdu. Un court instant, elle s’imagina Alexander être cet homme. Probablement parce qu’elle était surprise de ses gestes, de la manière dont il lui dégageait doucement les cheveux du visage pour mieux l’observer. Retenant son souffle, elle ne contempla, et pour une fois, elle le croyait quand il disait ne pas avoir lu dans ses pensées. Elle commençait à lui faire confiance, et peut-être aussi à l’apprécier. Après tout, il ne l’avait pas encore vidée de son sang, et il avait un regard trop sincère pour ne pas se rendre compte de son honnêteté. Elle reprit enfin son souffle lorsqu’il s’en retourna derrière son chevalet, et la jeune femme se permit de se perdre quelques instants dans ses pensées lointaines. Quand elle y prêtait un peu plus d’attention, elle se rendait compte que, dans un certain sens, elle venait voir Alex parce qu’il comblait un vide dans son cœur qu’elle préférait ignorer depuis bien des années. Mais si elle se laissait prendre à ce piège, elle risquait de le regretter amèrement. Peut-être que Dom, son oncle, pourrait comprendre mais son père ? Non, il piquerait une crise, car il savait combien aimer une personne pouvait interférer dans le travail. Non seulement Lizbeth avait retrouvé son fils perdu, mais si en plus de cela elle s’abandonnait à des pulsions amoureuses, elle pourrait ne plus être assez concentrée pour devenir meilleure chasseuse. «  Pourquoi vous avez recouvert certaines toiles, vous n’en êtes pas fier ? » demande-t-elle subitement, ne supportant plus le silence qui s’était installé entre eux. Elle avait en elle cette douce curiosité qui la rongeait, et elle préférait la montrer plutôt que de l’enfouir à jamais au fond d’elle. Qui sait, elle pourrait découvrir bien des choses intéressantes à son égard. Elle avait d’ailleurs des milliers de questions qui traversaient son esprit, que celles-ci soient intimes ou non. L’une d’entre elle s’échappa d’ailleurs timidement de ses lèvres, alors qu’elle se redressait pour mieux observer la réaction du jeune homme. «  Vous vivez seul ici ? Vous ne vous ennuyez pas ? C’est tellement grand... » Elle, elle serait bien incapable de s’occuper d’un appartement aussi grand et luxueux. Elle avait déjà du mal à aider pour les tâches ménagères au domicile familial, alors ici, ça ne risquait pas de fonctionner. Elle trouverait toujours un moyen de laisser cette tâche à ses colocataires, si elle pouvait en avoir. Son métier était déjà compliqué à gérer avec sa propre famille.

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Qui blâme la peinture blâme la nature. [ft Alexander] - Dim 11 Mar - 14:32
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Il avait bien remarqué que la jeune femme avait retenu sa respiration et même s'il mourrait d'envie de connaitre ses pensées, Alexander restait un gentleman et ne trompait donc pas sa parole. N'ayant pas lu une seule fois dedans depuis son arrivée, il s'y tenait. Le but était qu'elle lui fasse confiance et qu'elle se laisse aller, non qu'elle se méfie encore plus et le fuit comme la peste. Lorsqu'il retourne terminer son dessin derrière le chevalet, il la sent partir bien loin de lui un moment. Mais, ne la dérange pas et prend plutôt sa palette de peinture.

Son regard se pose à nouveau sur la belle demoiselle et un sourire vient ourler ses lèvres alors qu'une douceur est palpable dans ses yeux. Alors qu'il commençait à peindre, son geste fut arrêté par une question de Lizbeth. Venant alors poser ses iris sur les toiles recouvertes du drap blanc et restant silencieux un long moment. Devait il être sincère jusque là avec elle ? Ou devait il simplement éluder la question ? Mais, pas le temps de répondre que la suite arrive déjà.

Un petit air amusé revient sur son visage et il pose sa palette sur le côté pour quitter sa place, s'approchant lentement et venant tendre une main vers elle. L'homme attend sagement qu'elle veuille bien y glisser la sienne pour la faire descendre du fauteuil suspendu et la conduire lentement vers les tableaux couverts. L'un d'eux se trouve d'ailleurs sur un chevalet et ses doigts se resserrent un peu sur ceux de la demoiselle avant qu'il ne retire le drap pour dévoiler une magnifique jeune femme dans une robe datant d'un âge lointain. Le regard fier et tendre, ses longs cheveux châtains tombant dans son dos et une bague brillant à son doigt. La même qu'au doigt d'Alexander, mais qu'il avait changé de main afin que cela ne se remarque pas.

-Je vis seul en effet et je n'ai pas le temps de m'ennuyer avec l'hôtel.

Le vampire lâche la main de Lizbeth et passe derrière elle, glissant ses paumes sur sa taille en fixant toujours le tableau qui gardait sa beauté malgré le temps qui passait depuis qu'il avait été peint.

-Voici ma défunte épouse, Eliana. C'était une femme si douce, mais si méfiante aussi parfois. Vous vous ressemblez beaucoup, cependant, je ne veux pas que tu crois que je veux faire de toi un substitut de cette femme. Tu m'as fais pensé à elle lorsque je t'ai vu, c'est vrai. Mais, tu es une personne à part entière et non une pâle copie.

Alexander la fait doucement tourner vers lui, plongeant un instant dans son regard alors que ses doigts viennent effleurer sa joue, voulant lui faire passer sa sincérité. Puis, lentement, il s'abaisse et vient poser un genou sur le sol, prenant la main de la rousse pour la porter à ses lèvres. Ses yeux ne lâchant pas les siens une seule seconde pendant ce court baise main, gardant une seconde de silence avant de faire sa proposition.

-J'organise un bal pour la saint Valentin, la semaine prochaine. Je sais bien que nous ne sommes pas un couple, mais j'aimerai t'inviter à venir partager une danse avec moi.

Cela faisait des années, qu'il ne s'était pas sentit nerveux à une simple demande comme celle ci. Son assurance semblait s'envoler alors qu'il venait de lui dévoiler une part de son passé. Mais aussi, un désir de futur, bien que ce soit incertain. Alex ne la brusquerait pas, il prendrait tout le temps qu'il faudrait. Après tout, ça, il en avait..
Alexander F. Hedvig
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Qui blâme la peinture blâme la nature. [ft Alexander] - Mer 14 Mar - 19:45
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Qui blâme la peinture blâme la nature.
Elle pensait sincèrement qu’il allait passer à autre chose, lui renvoyer dans les dents les mêmes répliques cinglantes qu’elle lui lançait au départ. Il faut dire qu’elle avait commencé par le menacer de le tuer, alors elle aurait très bien compris qu’il fasse de même avec elle. Pourtant, peu importe ce qu’elle disait, cela ne semblait pas l’atteindre, ou du moins, il ne le montrait pas. Lizbeth n’arrivait pas à déchiffrer autre chose que les sourires amusés qu’il lançait, et elle se demandait bien pourquoi. Il insistait toujours et semblait être un homme très têtu. Malheureusement, elle l’était aussi, et ne comptait pas baisser sa garde. Bien qu’il tente de la mettre en confiance, elle essayait de se souvenir qu’il était un vampire, l’un de ceux qu’elle serait probablement obligée de chasser jusqu’à la mort si l’opus le lui demandait. En outre, elle protégeait plutôt son cœur qu’autre chose. Malgré tout, il avait réussi à y créer une brèche rapidement, peut-être trop pour la rousse, habituée à ce que les gens se tiennent loin d’elle lorsqu’elle le leur ordonne. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle accepte de prendre sa main dès qu’il fut près d’elle, et qu’elle le suivit dans la pièce, légèrement gêné par le contact physique qu’il avait établi entre eux par politesse. Elle est curieuse de voir ce qu’il se cache sous le drap, et ne cherche pas à masquer la lueur de curiosité qui s’est installée dans son regard. En revanche, celle-ci disparaît bien vite et Liz tente de dégager sa paume de celle d’Alexander lorsque le portrait est découvert. Ses yeux s’arrondissent de surprise mais sa bouche se tord presque par dégoût, alors que son regard se fait plus sombre. La sensation qu’elle ressent est étrange. Cette femme, une parfait inconnue, lui donne tout de même l’impression de s’être dédoublée, ou d’avoir une sœur. Serrant la mâchoire, elle est pourtant incapable de détourner le regard de ce visage. Elle n’en veut pas à cette fille d’être si jolie, elle s’en voulait juste de ne pas apprécier assez son propre visage pour apprécier un tableau qui portait presque les mêmes traits qu’elle. Elle tenta de se rassurer et de faire comprendre à son cerveau que ce n’était qu’une image, mais celui-ci se mit un peu plus à disjoncter lorsque le vampire quitta ses côtés pour se glisser dans son dos, au plus près d’elle. Elle jeta un rapide coup d’œil à ses mains qui s’étaient emparées de ses hanches, mais resta plutôt raide à son contact. Elle aurait voulu apprécier plus que cela ce genre de gestes, mais elle ne pouvait pas. Elle ne lui avait pas encore parlé du traumatisme qu’elle avait eu à l’époque, et aurait bien eu envie de se confier sur un coup de tête pour briser la glace. Cependant, il eut plus de réaction qu’elle et plus vite puisqu’il se mit à parler sans attendre. Étrangement, ses mots parvinrent à la rassurer un minimum, sur le fait qu’elle était une personne unique et non pas la réincarnation d’une épouse. Elle comprenait maintenant pourquoi il s’était tant acharné à la convaincre de lui faire confiance, et elle s’en voulait soudainement d’avoir été si terrible. Fermant les yeux un court instant pour reprendre ses esprits et ne pas se laisser trop aller, elle songea alors à son propre fils, qu’elle avait laissé pour mort dans sa mémoire alors qu’il était bel et bien en vie, l’attendant. Petit à petit, l’idée de l’adopter officiellement lui venait à l’esprit. «  C’était une très belle femme. » dit-elle alors en rouvrant les yeux, se laisser guider avec moins de retenu par les pas de la créature. Elle se surprit même à frissonner quand sa main frôla sa joue, mais elle ne dit rien, se contentant de l’observer. En revanche, son cœur manqua au moins trois bonds quand il posa un genou à terre. S’il me demande en mariage, je cours me tirer une balle dans le crâne. pensa-t-elle en ayant le réflexe de reculer, prête à fuir si besoin. Là, c’était définitivement foutu, elle n’avait plus aucune notion de tout ce qui était raisonnable ou non. Des câbles avaient sûrement sauté dans son cerveau. Ce fut presque pire quand il révéla ses véritables intentions. Et contrairement à ce qu’elle aurait voulu, Lizbeth se mit à rire, plus nerveusement qu’autre chose, incapable de reprendre son sérieux. C’était sûrement la chose la plus horrible qu’il soit, de se faire rire au nez après avoir invité une femme à un bal, mais elle n’y pensait pas une seule seconde. Finalement, c’est après avoir chassé ce rire et ces larmes de panique ayant pointé leur nez au coin de ses yeux qu’elle trouva le courage de le regarder à nouveau, se demandant s’il était sérieux ou s’il lui faisait une mauvaise blague. Il ne mentait pas sur le fait qu’il était un vampire d’un âge plutôt avancé. «  Excuses-moi... » souffla-t-elle finalement, le rouge aux joues, honteuse. Elle détourna même le regard et s’humecta les lèvres, cherchant dans sa mémoire l’emploi du temps qu’elle s’était forgé pour la semaine d’après. Elle avait envie de refuser, ce serait la chose la plus raisonnable qu’il soit, mais une autre partie d’elle tentait de la convaincre qu’un bal n’était pas si horrible que ça, et qu’elle pourrait probablement en profiter pour s’aérer l’esprit une dernière fois avant que son fils n’engloutisse définitivement sa vie. «  C’est d’accord. Mais je te préviens, j’emmène une arme avec moi. Et si l’opus me contacte, je pars. Je ne peux pas leur désobéir. » Lui lançant un petit sourire désolé, elle espérait tout de même qu’il apprécie l’effort qu’elle faisait en acceptant de venir. Ce serait une bonne occasion d’apprendre à se connaître, après tout.

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Qui blâme la peinture blâme la nature. [ft Alexander] - Mer 14 Mar - 23:45
Alexander F. Hedvig
vampires
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Alexander F. Hedvig
EFFIGIE : Eddie Redmayne
BAFOUILLES : 24
PACTE : 04/01/2018
OSSATURE : 36 ans physiquement, 1307 réellement.
CONTRAT : Célibataire depuis plusieurs dizaines d'années et veuf d'une époque lointaine.
BESOGNE : Propriétaire d'un hôtel neutre.
ÉCHINE : Nourrit d'un breuvage carmin pour prolonger sa vie.
PRESTIGE : Auspex - Les pensées ressemblent a un fleuve dont on peut ou non interrompre le fil afin de connaître un moment distinct et y verser quelques unes des siennes pour le détourner.
GANG : Clan Molnar
CREDIT : Avatar et signa : Alex - Images : Un peu partout

Il l'avait senti se tendre sous ses mains posées sur la taille de la belle. Une envie plus grande encore de venir espionner ses pensées pour savoir ce qui pouvait tant la tourmenter. Se doutant bien que cela devait avoir un lien avec ce tableau découvert sous leur yeux. Pourtant, Alexander avait précisé que Lizbeth n'était en rien un substitut de sa défunte épouse. Certes, c'est ce qui lui avait donné envie de l'approcher, mais c'était tout. Parce que la rousse se différenciait bien d'Eliana, femme qu'il avait enterrer avec une partie de son passé. Ne voulant plus y retourner et se morfondre, il voulait pouvoir avancer. Le vampire se détend un peu lorsqu'elle lui dit que c'était une très belle femme. Oui, elle l'avait été.

-Tu l'es plus encore.

Un souffle, un murmure, glissant vers le creux de son oreille non loin des lèvres d'Alex. Le désir alors de la voir dans une robe de bal, d'observer la sublime jeune femme qu'elle était dans un tout autre décor, de la serrer contre lui devant témoins. C'est sans doute en grande partie ces pensées là, qui le poussèrent à poser un genoux au sol. Encore vieux jeu et un peu romantique, il aimait courtiser dans les formes.

Le rire nerveux qui échappa à la demoiselle après son invitation, ne le vexa pas et il se contenta de lui sourire avec douceur. Acceptant ses excuses en silence, attendant patiemment sa réponse, toujours près du sol. Un éclat ravit vient briller dans ses prunelles, avant de se rendre compte de quelque chose.. Elle l'avait tutoyé. Peut être sans vraiment faire attention, mais elle l'avait fait. Un nouveau pas se franchissait doucement. Il se relève alors lentement et sans lâcher sa main de la sienne, revient près d'elle.

-Je te demanderais de la poser dans la pièce de contrôle alors et tu pourras la récupérer à tout moment. Et je comprend tout à fait que tu ais le devoir de leur répondre par ta présence.

Un pas supplémentaire le rapproche de la rousse et il vient glisser ses doigts dans les cheveux de sa belle, déposant un baiser sur son front. Inspirant doucement et avec discrétion son odeur. Fermant les yeux un dixième de seconde pour simplement profiter de l'instant. Avant de rompre cette proximité afin de ne pas la gêner trop longtemps.

-Je suis ravi que tu acceptes, Lizbeth. Ce soir là, je te ferais valser au milieu de tous et ils seront certainement absorbé par ta beauté.

Un contentement, une promesse, un compliment. Certains diraient certainement qu'il en faisait de trop, que ça ne paraissait pas sincère. Et pourtant, il l'était plus que jamais. Doucement, petit à petit, il tenterait de se faire une place dans la vie de la demoiselle. Même une petite lui suffirait. La voir encore sourire ou rougir, s'énerver ou se mettre sur ses gardes. Elle avait tant d'expressions à offrir et tant de visions à donner. Rien que celle de son arrivée à l'accueil dans cette robe par exemple.

-Veux tu continuer de poser ? Je ne sais pas le temps que tu peux m'accorder, alors n'hésite pas à me dire si jamais tu dois partir.

Il ne voulait pas la restreindre ou l'enfermer, Liz était un peu comme un bel oiseau au chant magnifique. On voudrait pouvoir le garder près de soi, mais on sait bien qu'il ne peut chanter magnifiquement que lorsqu'il a toute sa liberté.

Peut on parler d'amour ? Non, peut être pas encore. Mais, un fil venait lentement se nouer entre eux. Et pour sur, Alexander ferait tout pour qu'il s'installe bien et ne vienne jamais se casser.

La reconduisant doucement vers le fauteuil suspendu, il lui laisse donc le choix de s'installer à nouveau si elle en avait le temps. Peut être même avait elle d'autres questions qui lui viendraient ? De son côté, il retournait derrière son chevalet pour reprendre la peinture commencée.
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