OSSATURE : (52). à défaut des camarades entretenant la jouvence falsifiée. sillons d'un âge, de (six siècles) aux flots cabossés. CONTRAT : (noces noires) alliance d'un amour déchu. pantomime valsant à ses côtés. homme se réclamant d'un mariage aux souvenirs dispersés. BESOGNE : (créateur) de chiffons. habiles paluches crayonnant les improbables étoffes. maison des moratoires noirs. il habille l'underground, dresse de merveilles onyx les corps torturés. ÉCHINE : (poulpe) appendices voraces. race ignorée. maladie qu'il s'invente, se calfeutre à quelques croyances, aux oeillères d'une humanité proclamée. PRESTIGE : (sang venin) le carmin dégueule d'une facétie douteuse. poison. CREDIT : thinkky, anaëlle.
Torment me. In detail.
« but if you become involved with me, you will be throwing yourself into the abyss »
Sépulcre des âmes. Corps mortifères. Il s’avance à ce que certains nomment caveau de la débauche, cercle d’un enfer où ils se condamnent. Ce n’est que l’antichambre du vice, la première porte d’un décorum à consommer de billes avides. Première venue en l’établissement pourtant réputé de décennies passées. Egon arpente. Note. Cartographie de la luxure. Corps alanguis, enchevêtrés. Du bleu minuit qui couvre son échine, il semble ombre, pernicieux personnage s’inscrivant à l’orée d’une histoire simplement observée. La main gauche s’enroule autour d’un pommeau. Cane de sa défaite. Lourdeur carbonique qu’il ne parvient plus à supporter à la nuit ricanant d’une journée étirée. Les billes agrippent l’endroit, se font scanner des teintures, et progressivement d’une peuplade offerte. Jeunesse en abondance. Perfection qu’il cherche à ces éclopés viciées. Certaines balafrées, d’autres tailladées. Il devine le malaise sous les tissus. Les opulentes sont chassées de son oeil. Regard pour les osseuses, les creusées, décharnées. D’elles, il n’en a pas l’appétit du Loup. Juste la curiosité d’un Barbe-Bleue, la quête sans finalité d’une perfection jamais atteinte. Filles en floraisons de maladies, de touchés étrangers. Observer. Quelques unes s’approchent, promettent merveilles auxquelles il semble étranger. Mais le voyeur n’est pas autorisé. Renvoyé aux entrailles de la ville.
Garçon qu’il agrippe d’une poigne. On fait semblant, on se prétend à la normalité. Couloirs et pièces qu’ils traversent. Pandémonium crachant le stupre d’un couple à ses ébats déjà entamés. Egon s’assoit au fauteuil disponible, laisse le petit s’approcher, grimper, sussurer son métier. Une main se faufile aux cheveux, empoigne, relâche. Il mime l'intérêt. Les orbes n’ont de curiosité que pour les gémissants d’à côté. La femme s’ignore de son regard. Juste l’homme. Homme. Il lui semblait que seule la jeunesse était préconisée. De plus anciennes autorisées chez les féminines mais les masculins toujours débarrassés après un cap. Qu’importe. Il borde le corps de rêveries, se surprend à des fantaisies. Pourrait-il ?
Chance que l’époux soit absent. Toujours cette même rengaine d’une fidélité bafouée de libertinage.
Azur en ricoche du bronze. “Ne... l’épuisez pas entièrement. Je serai intéressé.” Incompréhension du destinataire. Méprise malheureuse. Homme qu’il croit être la vente.
(c) DΛNDELION
Egon Lugosi
torment me. in detail. (ft. cain) - Lun 5 Mar - 0:38
OSSATURE : quarante-sept ans. vétuste canevas, paré de sillons foliaires. châssis devenu branlant sous le poids des décennies de chasse. CONTRAT : noces conjuguées au passé. alliance encore présente à son annulaire, dissuasion des cœurs esseulés alors que la gorge se délecte de bourbon. BESOGNE : horloger drapé dans un anonymat qui lui colle à la peau. je suis personne, clame le déchu, photographe dont la compagne a dérobé la gloire. soldat de dieu poussé dans la tanière des bêtes. ÉCHINE : hati galopant à la poursuite de la lune. fou du ragnarök lâché aux côtés de sköll, gueule béante grondant sa haine. oméga malaimé des siens, lupin blâmé par son ordre à cause de son mollet couronné. GANG : opus dei. éden bâti sur un fleuve nacarat. prison dorée que ses œillères dissimulent à sa conscience, déguisent en champs élysées. CREDIT : faust (ava), anagapesis (aes), old money (signa).
torment me. in detail.
caïn & egon
I held your name against my teeth like the sort of secret you can only whisper to a storm — and in the taste of it, only a hurricane would find sympathy.
Âme abandonnée au pandémonium des péchés. Le bas-ventre brûle des envies nées des bas instincts, pousse à la nouveauté des déboires sous les assauts du mal qui rampe sous le derme, soulève les tissus abîmés. Châssis soutenant la toile de la géhenne creusée à même la panse, il tangue aux remous de ses passions libidineuses. Loup lâché dans la bergerie, maison close où galopent des agneaux tâchés de foutre, il renâcle aux relents dégueulés des pores de ses semblables, déglutit à la bile qui envahit sa gueule sèche malgré la douce écume qui lui souille les babines à la vue des opales dénudées. Dégoût qui lui soulève le cœur. caïn dérive au gré du stupre lupin qui le pousse dans les dédales, goûte à la saveur nauséabonde des bouches accueillantes. Mélange de cendres et de sucres macérés sous les langues des amantes éphémères.
Déchaînement des émois. Le canevas dérobé de son alcôve est épinglé à la bâtisse, adoré dans une pénombre mensongère. Imago de la femme délaissée, chimère imaginée pour être le réceptacle des pulsions irées. Allées-et-venues pernicieuses remuant un Éden ravagé sous des assauts déistes. La main borde la corolle brûlante renfermant le bouton grivois, effleure le lingam plongé dans les ressacs gourmands. Émois joués à la vue de tous, d’un homme et d’un gamin ignorés de son attention. Tragédie livrée au théâtre des coïts infâmes. Confusion des sens en guise d’entracte, à la soudaine interruption.
« Ne... l’épuisez pas entièrement. Je serai intéressé. »
Œillade jetée au faciès étranger. La lèvre supérieure se relève et la gorge gronde sa possessivité. Bestialité dissimulée au cou de la femme-canevas, assassinée sous la tonalité de son rire avant que la soudaine compréhension ne crève les céruléennes. « Je... Je ne suis pas une pute... » Il vocifère sous le poids concupiscent des ambres. Sensation désagréable qui lui écrase la cage thoracique, creuse la douleur perçue dans son bas-ventre. Luxure bâtarde naissant de mœurs nouvelles.
Ébats abrégés avant les pleurs de la masculinité. Il se détache du châssis usé, remonte son pantalon sous le regard du plus âgé. Gêne dissimulée sous la hâte des mouvements, il simule la rage, évite les globes déchirées de nuances grenat. Présence écrasée sous les éclats de désir impudiques. Caïn se soustrait de sa vue, s’éloigne du corridor des soupirs exhalés.
Made by Neon Demon
Caïn Bosco
torment me. in detail. (ft. cain) - Mar 6 Mar - 17:17
OSSATURE : (52). à défaut des camarades entretenant la jouvence falsifiée. sillons d'un âge, de (six siècles) aux flots cabossés. CONTRAT : (noces noires) alliance d'un amour déchu. pantomime valsant à ses côtés. homme se réclamant d'un mariage aux souvenirs dispersés. BESOGNE : (créateur) de chiffons. habiles paluches crayonnant les improbables étoffes. maison des moratoires noirs. il habille l'underground, dresse de merveilles onyx les corps torturés. ÉCHINE : (poulpe) appendices voraces. race ignorée. maladie qu'il s'invente, se calfeutre à quelques croyances, aux oeillères d'une humanité proclamée. PRESTIGE : (sang venin) le carmin dégueule d'une facétie douteuse. poison. CREDIT : thinkky, anaëlle.
Torment me. In detail.
« but if you become involved with me, you will be throwing yourself into the abyss »
Couple composite. Déchéance des âmes. L’enclos d’un vice martelé à la face des égarés. Egon ne peut nier l’atrocité, remous pernicieux, ressacs de stupre égosillant les clients. Putes. Bordel. Chiennes. Corps à lapider. Il n’est pas de ceux… ne saurait pas. Garçon à sa paumes, ses cuisses qu’il laisse s’émouvoir de torsions éros. L’éveil est mort. Le gosse s’étonne, se croit glorieux à la capacité de tous les émouvoir, de tous les traîner à sa danse cannibale. Pas Egon. Trop détaché du physique, trop absent d’un émois provoqué aux touchers. C’est à l’esprit que se façonne la curiosité, que se tissent quelques élans mystiques. Fantasmagories. Les globes raclent à la silhouette masculine, à tribord, niché dans une alcôve. Voyeurisme. La partie s’achève à la prononciation de son erreur. Pourtant. Les ambres continuent d’élaguer le détail, de déconstruire, mémoriser. Toujours cette infâme particularité de les scalper au visuel. Le brun n’est pas catin. Client d’Aphrodite. A l’égalité de lui-même. Venu se repaitre des offrandes. Propos qu’il saisit être maladresse. “Curieux. Si vous avez payé… pourquoi vous en allez maintenant.” Oeillade au sexe triomphant ramené à sa prison tissu. L’étranger s’absente à la scène.
Le garçon est écarté. Protestations de celui qui n’aura pas le paiement en totalité. “Sois heureux que je ne t’ai pas touché.” Non marqué. C’est le pacte entretenu entre les époux. Observer, mais ne pas s’abandonner à l’adoration du derme. Sinon. Il s’arme de rouge, baigne à leurs tripes. Jalousie devenue maladie.
La paume appuie sur le pommeau. Béquille de ses malheurs. Tragédie de son corps. Ordurière composition de chairs. Se relever est toujours complexe. Appui négligé sur le carbone. Le châssis tremble, une seconde, c’est déjà de trop. L’assurance en éclats. Il s’engage au corridor, retrace le chemin. Labyrinthe des vices. Aux salles trop noires. L’élégance en absence. Surgissent quelques offrandes, masculin, féminins, mélanges. Mains harpies à sa veste. Sirènes luisant de leurs artifices. Il s’écarte, chuchote ses malédictions.
Les billes bleues sont retrouvées au bar. Enchâssé à un tabouret.
La luminosité en faible intensité atténue les stries. Borde les corps. Soulage les fissures. Jeu de dupes. C’est un clair-obscur. Pile uniquement se dévoile, quand la face se dérobe sous d’autres artifices. Egon s’approche, passe à la gauche, reste droit. “Je préfère savoir que vous n’êtes pas… à vendre.” La recherche des mots se fait entendre. Dialecte lent. C’est peut-être un soulagement d’entendre que le corps repéré n’est pas encagé. A offrir. A séduire. Rengaine de ses adorations passagères. “Je peux vous dédommager pour mon interruption...”
(c) DΛNDELION
Egon Lugosi
torment me. in detail. (ft. cain) -
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum