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The Sun also rises.

 :: HABITATIONS
The Sun also rises. - Jeu 14 Sep - 23:38
Gabriele di Vezzano
sorciers
sorciers


Gabriele di Vezzano
EFFIGIE : Dom' Sherwood
BAFOUILLES : 300
PACTE : 18/06/2017
OSSATURE : Tu brilles sous ta jouvence. La fontaine coule allègrement. Tes années sont semblables à une plume, virevoltant au gré du vent, porté par une légèreté accommodante.
CONTRAT : Une jolie Dame a volé ton cœur, et il paraît qu'elle refuse de le rendre.
BESOGNE : Ton poignet est ferme. D'un geste épuré, tu deviens une légende. Un artiste. Un Créateur. Tes doigts brillent. Tu deviens un démon. Un critique. Un faiseur de pluie.
ÉCHINE : Diablotin. Divinité. Tu te joues des lois de Dame Nature. Tu es un sorcier.
PRESTIGE : Petit diable aux cornes d'espérance. De tes doigts crépitants, tu fais du sorcier un roi. Sous ton tableau, il devient invincible.
GANG : Douce famille. Nul autre ne mérite ton allégeance.
CREDIT : all-the-poppies

« I look at you and see the rest of my life in front of my eyes. »
The sun also rises.
L'amour est une utopie en laquelle seul un homme malavisé devrait croire. Tu es cet homme malavisé. Tu l'as su à l'instant où ton regard timide s'est posé sur cette personne. Elle avait les cheveux de la couleur d'un feu intense. Ses yeux étaient semblables à une pierre précieuse. Son regard, tu ne pourrais jamais l'oublier tant il avait percé ton cœur. Et quelle blessure avait-elle laissé ! La plaie ne cicatriserait jamais, laissant seulement un trou béant où chacune de ses paroles s'infiltrerait avec facilité. D'aucun dirait qu'elle avait directement touché ton âme, et cela ne pouvait être plus vrai. Chaque caresse -et il y en avait pléthore- était une gorgée de nectar volée dans les calices des Dieux. Et ses baisers.. Sombres pêchers létaux accordés à un prisonnier en peine capitale. Tu te souviens de l'invasion de ton cou nue, vulnérable à chacune de ses offensives. Tu te souviens de ses cheveux mouillés et de l'infâme douceur de sa peau. Tu te souviens de la beauté de son sourire et de la magnificence de son regard. Tu te souviens de la larme chaude qui a coulé avec autant de force qu'une cascade lorsque tu as pensé l'avoir perdu. Et tu te souviens de la chaleureuse lueur que tu as perçu lorsque ton regard s'est à nouveau posé sur elle.

Puis, la peur.
Et enfin, l'espoir.

L'espoir de la voir, celle que tu n'as jamais abandonné, te terrasser le cœur. Prendre ce qu'il reste à prendre. Tu prononces quelques mots hésitants. Pour la première de ta vie, tu ne sais pas quoi faire. Tes verbes haranguent sa beauté lorsqu'elle te regarde, les émotions essayent de ressortir, mais la belle dame détourne le regard. Toi, tu ne le peux. Tu te contentes de sourire, allongé ainsi sur le lit de fortune, menacé de toute part par ton chaotique fouillis. Lorsque ses yeux se posent à nouveau sur toi. Tu sens ton cœur hurler tel un guerrier en furie se préparant au combat. Pourquoi ton cœur réagit-il ainsi quand elle pose son regard sur toi. Tu l'interroges, et sa réponse est un long silence. Tu souris. Pas à ton cœur, à elle. Ta main vient essayer une larme illusoire. Le mouvement de ton doigt se fait lent, profitant de chaque instant pour caresser le visage de la jeune femme. Tu jettes une bouteille à la mer. Tu veux qu'elle vienne t'embrasser.

Et voilà que son front vient rencontrer le tien. Tu fermes les yeux, par réflexe. Tu attends ton baiser, mais il ne vient pas. Tu sens qu'il ne viendra pas. Alors, tu chuchotes. Quelques mots. Guère plus. C'est une demande, directement délivré depuis ton cœur. Jamais tu ne veux la perdre. Jamais. Et, alors que tu attends une réponse, fut-elle simple, tu sens ses mains se glisser sous ton tee-shirt. Tu sursautes légèrement, les yeux toujours fermés, pris par la surprise. Tes mains, par réflexe, viennent saisir les siennes. Elles se posent tendrement sur elles, avec le seul tissu du vêtement léger pour les séparer. Un mur bien léger pour deux peaux qui n'ont cessé, ces dernières semaines, de s'attirer l'une à l'autre. Et les yeux restèrent fermer. Tu n'avais besoin de regarder. Tu voyais. Tu voyais le feu chaleureux qu'elle était, illuminant la noirceur de ton cœur. Ses flammèches s'étaient insinuées à l'intérieur, et la fumée de son âme avait chassé les appréhensions de ton cœur. Quand elle te touchait, tu te sentais vivant. Vivant comme jamais. Tu n'avais jamais ressenti ça, et tu priais soudainement pour ne jamais ressentir autre chose.

Ses mots sont froides, mais tu imagines son regard chaleureux. Tes yeux restent clos. Tu n'ouvres pas. Tu lui fais entièrement confiance, sans vraiment te l'expliquer. Tes doigts cessent de caresser sa joue, et tes bras s'étalent sur le lit. Tu souris, attendant le supplice qu'elle veut te réserver. Tu pries pour un baiser. Et, tu laisses tes mains s'ouvrir vers elle, les bras allongés sur le lit. Tes gestes lui montrent que désormais, elle n'a pas besoin de partir. Tu es à elle.

Puis, sans l'expliquer, ses mains deviennent chaudes. Une chaleur plaisante. Puissante. Tes yeux restent clos. Tu te laisses porter pour la chaleur d'une douceur exquise. Tu reconnais Maisy en cette chaleur. Tu prends une profonde inspiration, et sans te l'expliquer, tu te vois. Toi. Gabriele. Tu te retournes, cherchant du regard la jeune sorcière. Personne. Tu es assis au volant de cette superbe voiture rouge, le capot recouvrant la carcasse d'autrefois. Tu regardes. Tu n'as jamais réparé ce toit ouvrant. Puis, tu sens une indiscrète sensation. Paniqué, tu observes tes pieds. Ils sont dans l'eau. L'eau monte. Une goutte de sueur traverse ton visage endormi, plongé dans cette magie par la princesse de tes nuits. Tu inspires fortement. Tu regardes à nouveau, l'eau a atteint ta ceinture. Tu te sens coincé, insistant fermement sur les poignées qui refuse de s'ouvrir. Tu forces. Tu te risques à frapper le verre de la vitre. Il ne subit aucun dégât. Toi non plus. Tu as peur. Tu ressens cette crainte, cette peur de disparaître seul. Puis, aussi soudainement que cette voiture est apparu, tu sens une douce chaleur. Au fond de l'eau, tu vois un feu magnifique, attirant. Tu cherches à plonger ta main vers lui, mais tu ne peux l'atteindre. Et pourtant, tu sens la chaleur de ce feu. Rapidement, la fumée s'évacue dans la plus belle brume que tu n'as jamais vu. La sensation d'être mouillé disparaît à mesure que l'eau s'évacue dans cette brume somptueuse. Et tu sens le feu, magnifique incendie réchauffant ton cœur de toute ses forces. Ton corps se cambre. L'inspiration est forte, et ton torse se sur-élève.. pris dans cette vague de sentiment inarrêtable. Le feu est délicieux. Il réchauffe ton âme. Tu ressens ce que tu n'as jamais ressenti. Tu as envie de crier. Peut-être l'a tu fais. Tes poils se hérissent à son contact. Plus tu cherches à t'approcher de lui, plus le sentiment est puissant. L'air y est chaud. La sensation est délicate, agréable. Tu sens le soleil réchauffer ton dos avec une délicatesse que le maître des astres n'a jamais témoigné à personne. Tes yeux t'irritent. Tu as envie de crier. Tu laisses un bruit sortir de ta bouche, un bruit similaire à ceux que tu as laissé sortir dans cette douche.. Tu aimes ce que tu sens, et tu te laisses submerger. L'air chaud te submerge, et plus tu l'observes.. plus il est familier. Douce sensation. Tu as l'impression d'y voir son sourire. Et la simple sensation t'est agréable. Tu caresses le feu quand, soudainement, celui-ci devient une tempête violente, puissante.. Inarrêtable. Tu es repoussé loin de celui-ci. Tu sens le sol arrêter ta chute, et le feu brûler chacun de tes organes. La sensation y est douloureuse, et agréable. Tu sais ce qu'est cette sensation. De la joie, sous sa forme la plus sacrée, celle de l'amour. Alors, tu souris. Alors, tu souris.

Tu ouvres les yeux dans un soupir plaisant. Éveillé de force par ses sentiments. Tu la regardes en premier, l’œil heureux de retrouver son visage. Et voilà que ce magnifique regard tombe dans ton cou. Tu la laisses faire, rassuré par ce que tu viens de sentir. Tu te laisses sur le lit -dont tu t'étais légèrement levé-, l'amenant avec toi. Ta main danse sur son dos, jusqu'à venir caresser l'arrière de sa tête. La paume englobe ce qu'elle peut, et tu la tiens auprès de toi, heureux. Et voilà que ses mots apparaissent hésitants. Elle est nerveuse. Tu en souris, encore légèrement retourné par ce que tu as ressenti. Tu viens caresser son dos, tout en l'enlaçant son corps. Son rire en vient à tes oreilles, avant que tu n'écoutes ces derniers mots. Tes yeux se posent sur elle, avant qu'elle ne termine à nouveau par trouver réconfort dans ton cou. Tes mains viennent à nouveau l'entrelacer. Tu l'enlaces, et tu te surprends alors à ne jamais vouloir desserrer tes bras.

Tu n'oses pas bouger.

Le moment semble unique. Elle est là, l'ange de cette nuit. L'instant est mémorable. Tu ne peux ôter tes bras, alors que tu sens son visage chaleureusement reposer sur ton cou, librement laissé à sa merci. Tu fermes les yeux à nouveau. Puis, tu les ré-ouvres. Le plafond est immaculé. Les légères marques du crépis le rendaient inconstant, et dans ce chaos, tu semblais voir une forme heureuse de vie. La vie de famille semble te correspondre, désormais. Avec elle dans tes bras, rien ne semblait pouvoir t'atteindre. Tu étais invincible. Ton pouce s'était mis à caresser doucement son dos. C'était le signe que tu allais merveilleusement bien, et que tu voulais partager cet état.

Tu embrassas soudainement son épaule, comme pour te rassurer. Tu ne voulais pas la lâcher, mais les choses ne pouvaient rester ainsi. Vous deviez toujours parler. Et tu voulais tout savoir sur elle, sur Maisy.

« Je n'ai pas prévu de me lasser de toi avant, au minimum, une éternité. Peut-être deux. » Le ton avait cette ironie criarde, et il y avait cette voix moqueuse dont tu étais fier.

Tu fis bouger doucement son épaule pour qu'ensemble, vous vous releviez. Tu t'emparas aussitôt de ses mains chaleureuses qui avait pris possession de ton torse, un peu plus tôt. Tu en souriais. Puis, la regardant avec insistance, tu lui demandas.

« Je veux tout savoir. Tout ce que tu ne m'as pas dis, et tout ce que tu m'as dis. Je veux n'avoir aucun secret pour toi. Mairead Salvatore. » Son nom en bouche, tu en souris. Tu aimais prononcer ces mots. [b] « Dis-moi tout. Doli-rousse. » Et ainsi, un surnom persistant était né.

Tes mains invitèrent alors Mairead à venir se blottir à nouveau contre toi, son dos contre ton torse.

(c)wanheda - ne pas reproduire







Gabriele di Vezzano
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The Sun also rises. - Jeu 21 Sep - 15:38
Mairead G. Salvatore
sorciers
sorciers


Mairead G. Salvatore
EFFIGIE : Katherine McNamara
BAFOUILLES : 296
PACTE : 02/06/2017
The Sun also rises. - Page 2 658588maireadmontage

OSSATURE : Pas plus de 22 ans.
CONTRAT : Il paraît qu'elle est amoureuse... un beau blond, sorcier dans son genre. (Gabriele)
BESOGNE : Avec deux ans d'avance, Maisy est un petit génie dans son genre, l'art est son domaine, elle expertise, restaure et même organise des fouilles archéologiques. Le tout dans l'entreprise de ses parents depuis le mois de mai. Elle a un master en histoire et histoire de l'art spécialité art médiéval et renaissance, bien qu'elle connaisse un peu tout avec sa mémoire absolue. Elle est également une peintre assez connue en Europe, elle vend ses toiles anonymement sous le pseudo de Ginevra ou Ginny.
FABLE : Elle est née dans le paranormal, elle est le paranormal, c'est une sorcière, quoi de plus magique ?
ÉCHINE : Les Sorcières sont-elles des créatures ? Parce que Maisy en est une. Elle est l'héritière d'une longue lignée de sorcière Wicca, sa grand-mère a même été Suprême il y a plusieurs décennies.
PRESTIGE : Maisy est une Suprême, une élue par la Magie pour guider un groupe de sorcier. Cela fait d'elle une sorcière toute puissante. Elle contrôle toutes les formes de magie mais la wicca reste sa branche principale, elle a le don de manipulation des sensations. Tout ce qu'un humain ou une créature peut ressentir elle peut le modifier. C'est comme cela qu'elle peut soulager une migraine ou genre heureuse une personne dépressive.
GANG : Avant c'est une pro famille, une pro Salvatore et O'Hara. Puis vient son Coven, sa deuxième famille... ensuite viendra ses proches.
CREDIT : carole71


THE SUN ALSO RISES
ft
GABRIELE


TENUE : ICI

L'événement se déroulant une semaine après l'intrigue, fin juin/début juillet
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Il n’y a pas besoin de mot. L’avantage et la beauté de mon pouvoir. Je n’avais jamais fait cela avant, jamais je n’avais eu à faire ressentir à quelqu’un ce que moi j’éprouve. Ce n’est pas la chose la plus simple que j’ai eu à faire. Je me dévoue totalement à lui, je ne suis pas sûre qu’il ait conscience de tous les efforts que cela représente pour moi. Je suis la fille qui fuit, celle qui ne s’attache pas, la fille que l’on rencontre un soir mais que l’on ne revoit pas au réveil, celle qui sait s’habiller dans le plus grand des silences et partir sur la pointes des pieds. Je crois que j’ai visité un tas de chambre sans avoir rien vu du reste des appartements. Je sais que j’ai peut-être brisé des cœurs, je ne suis pourtant pas le genre de fille qui y prend du plaisir, manipuler les émotions, les sensations c’est un don pratique pour réparer des cœurs abîmés, parfois j’aimerais qu’il puisse s’appliquer à moi et pourtant je suis incapable de faire confiance à un homme et lorsque je me blesse, j’ai mal, comme n’importe qui mais la douleur ne cesse pas. Gabriele est le premier qui me perce de la sorte, il est l’unique, pourquoi ? Je n’ai pas de réponse, je ne comprends pas vraiment ce qui se passe entre nous, cela va vite, cela semble étrange, fort, puissant, c’est un amour qui n’a pas de limite. Je ne suis pas sûre de vouloir savoir la force de celui-ci, je ne suis pas sûre de vouloir me prendre la tête avec le futur, je ne veux pas savoir où cela me mènera, parce que si je sais, il y a des chances que je prenne mes jambes à mon cou et que je fuis. Je ne veux pas être cette fille-là, je ne veux plus l’être, pas avec Gaby, tout est différent. Peut-être qu’il a fallu le penser mort pour que je comprenne qu’il avait tout de l’homme parfait à mes yeux. J’aime le regarder, j’aime sentir son corps contre le mien et c’est presque aussi bon que se délecter d’une drogue. L’amour c’est donc cela ? C’est à ce point ? Chamboulant ? Je n’aurais pas cru, j’ai l’impression de grandir, encore plus, je ne manque pas de maturité, en général je veux dire, mais sentimentalement parlant, j’avais besoin d’éclore.  Pourtant rien n’est fait, rien n’est acquis, tout peut partir encore en fumée, j’ai cette crainte, que d’un coup, à nouveau le destin se la joue taquin et s’amuse à nous faire souffrir. J’ai déjà vécu cette sensation, l’impression qu’on est amoureux, que tout va bien, dans le meilleur des mondes, on est presque aveuglé, on n’écoute pas les recommandations, on fonce et on n’obtient pas réellement le résultat auquel on s’attend.

J’avais à peine 16 ans. L’amour, je le découvrais pour la première fois, j’avais l’impression de vivre un petit rêve personnel, d’être l’une de ses filles que l’on voit dans les séries TV américaines, je me sentais pousser des ailes, le lycée se terminait, j’entrais à l’université avec deux ans d’avance et pour moi c’était une consécration. Je faisais la fierté de ma famille, de tout le monde, j’étais heureuse et amoureuse. Le garçon en question était populaire, intelligent et plutôt beau garçon, j’étais subjuguée.  Aveugle, j’évoluais dans le noir avec lui, je ne me suis rendue compte de rien, son petit manège a été parfait, ses amis et lui ont bien dû se marrer, se moquer. Avant les grandes vacances, le lycée avait organisé une soirée thème USA, avec l’équivalent de notre bal de promo, j’ai eu un cavalier, celui tant convoité. Naïvement je me suis laissée aller, on a un peu bu, une chambre d’hôtel et je me suis laissée prendre. Littéralement d’ailleurs, j’ai fait l’amour pour la première fois avec un homme, un garçon, ce n’était pas aussi parfait mais j’étais heureuse. Je me suis endormie dans ses bras, sur le moment c’était le meilleur endroit pour fermer les yeux, dans les bras d’un homme, de cet homme. Je me suis assoupie jusqu’au lendemain matin. C’est là que le rêve devient plutôt un cauchemar. La chaleur du lit avait disparu, même la chambre semblait froide. J’ai tendu le bras, personne, je me suis retournée, personne. Je me suis assise pour observer la pièce, elle était vide, il ne restait que mes affaires qui jonchaient le sol de la veille. Mon cœur s’est doucement brisé, cette nuit-là, j’ai su ce que cela faisait de n’être qu’un corps et non une âme, j’ai su la douleur que l’on pouvait ressentir lorsqu’on a le cœur en miette. Je pensais passer le meilleur été de ma vie à la place, j’allais passer l’un des plus difficiles de ma vie jusqu’alors. Ce garçon avait fait un pari, coucher non, dépuceler la petite intello de la classe, il a eu ce qu’il voulait, il a gagné. Impossible pour moi de passer l’été à Rome, je me suis éloignée. Enfaite je me suis littéralement exilée en Irlande dans la famille de ma mère. C’est la première image que j’ai des hommes, ils sont tous vils, tous pervers. C’est l’image que j’ai et elle est difficile à effacer de ma mémoire, une mémoire qui ne filtre rien et qui retient la moindre chose que je vois ou j’entends. C’est presque devenu handicapant et je n’imagine pas lorsque j’aurais pris de l’âge, tous les souvenirs, toutes les conneries que j’aurais amassé.

Gabriele n’est pas ce garçon, j’en ai bien conscience mais je ne peux pas m’empêcher de douter, de moi principalement, et si je fais quelque chose de mal, si je ne réagis pas comme il le veut ? J’ai peur. Je m’offre à lui, a-t-il conscience qu’il a un sacré pouvoir sur moi ? Un ascendant trop fort qui m’effraie ? Je lui livre mes craintes, je me lance dans une tirade pleine de niaiserie, pleine de sentiments, pourquoi ? Pour le rassurer aussi peut-être, j’imagine que je ne suis pas la seule dans la crainte de perdre l’autre, je peux le comprendre. Il semble ne pas vouloir me perdre, sait-il alors que c’est presque impossible maintenant ? C’est comme séparé un tout en deux, il manquera forcément quelque chose chez lui ou chez moi. Je souris, ses baisers, ses caresses, cette passion. J’ai très envie de sentir à nouveau son corps contre le mieux, la chaleur aussi. Je me mords la lèvre, je souris, je profite. Je suis fatiguée, épuisée, pourtant j’ai un regain de force, je suppose qu’il ne durera pas longtemps, je dois songer à me reposer, de plus faire des petits tours de passe-passe n’est pas une très bonne idée, pourtant il devait savoir quels sont mes sentiments et comme les mots ne semblent pas assez précis, les sensations semblaient être une bonne idée.

Je soupire, je suis bien dans ses bras, je ferme les yeux, ses mots m’apaisent. Dans la position que l’on prend, Lui me serra, mon dos contre son torse, je peux sentir son cœur battre, j’aime cette sensation, ce tambourinement doux. Je souris à son ironie, pourtant l’idée ne semble pas si horrible. J’entrelace nos doigts ensemble, j’embrasse le dos de sa main, je les serre contre ma poitrine, comme pour prendre en otage des mains, pour qu’il ne parte pas, enfin techniquement, on est chez lui, il ne risque pas d’aller bien loin.
« - Tu sais ce que l’on dit, jamais deux sans trois… tu risques d’être condamnée à au moins trois éternités en ma compagnie, est-il prêt à cette épreuve ? Il paraît qu’il faut pas mal de courage pour me supporter… »
Je continue son petit jeu. Je reste taquine moi aussi et la suite arrive. Je ne sais jamais quoi répondre. Je suis toujours mal à l’aise, je ne sais pas parler de moi, je ne suis pas le genre de fille qui peut se décrire avec des mots, il faut juste vivre avec moi pour me connaître. Je bloque un petit moment. Je choisis ma méthode préférée, l’esquive. Je sais qu’elle ne fonctionnera pas, pas sur le long terme mais en tout cas je peux toujours tenter.
« - Doli-rousse ? Alors c’est comme ça que tu me vois ? » Je ris, je prends un ton un peu malin. Je le cherche gentiment. « Cela pourrait être pire, tant que je suis quelque chose qui te fait du bien… je dois dire que ça me va… »
Je me tourne vers lui, mes lèvres frôlent les siennes, je me mords la lèvre, mes yeux oscillent entre sa bouche et son regard. Mon corps se colle à lui, deux aimants. Je le cherche vraiment… Une de mes jambes s’enroulent dans les siennes.
« - Je ne suis pas le genre de fille que tu peux décrire avec deux mots, je ne peux pas tout te dire comme ça, d’un coup, mon histoire est longue, pleine de bordel… tu devras faire comme tout le monde, apprendre à me connaître sur le long terme et devenir totalement accroc… »
Je ne le laisse pour le moment pas vraiment le temps de répondre, je l’embrasse. La tentation est un bon moyen d’esquiver mais je ne pense pas qu’elle soit efficace… oh allez savoir.
« - Toi tu sembles avoir bien plus de mystère… »
Je continue de l’embrasser et je tente de continuer entre des baisers passionnés.
« - Je crois d’ailleurs que ta sœur ne m’aime pas… j’ai cru que tu étais mort… j’étais venue lui rendre tes affaires… et elle n’a aucunement fait opposition à cette idée… J’aurais pu simplement partir et te louper… hm, je n’aime pas cette idée… »
Je roule sur lui, je l’embrasse, mes cheveux lui caressent le visage, je les mets en arrière pour ne pas qu’ils gênent.
« - Hm, tes baisers m’avaient vraiment manqué… »




© Frimelda, sur une proposition de © Blork
Mairead G. Salvatore
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The Sun also rises. - Mar 17 Oct - 2:31
Gabriele di Vezzano
sorciers
sorciers


Gabriele di Vezzano
EFFIGIE : Dom' Sherwood
BAFOUILLES : 300
PACTE : 18/06/2017
OSSATURE : Tu brilles sous ta jouvence. La fontaine coule allègrement. Tes années sont semblables à une plume, virevoltant au gré du vent, porté par une légèreté accommodante.
CONTRAT : Une jolie Dame a volé ton cœur, et il paraît qu'elle refuse de le rendre.
BESOGNE : Ton poignet est ferme. D'un geste épuré, tu deviens une légende. Un artiste. Un Créateur. Tes doigts brillent. Tu deviens un démon. Un critique. Un faiseur de pluie.
ÉCHINE : Diablotin. Divinité. Tu te joues des lois de Dame Nature. Tu es un sorcier.
PRESTIGE : Petit diable aux cornes d'espérance. De tes doigts crépitants, tu fais du sorcier un roi. Sous ton tableau, il devient invincible.
GANG : Douce famille. Nul autre ne mérite ton allégeance.
CREDIT : all-the-poppies

 
« I look at you and see the rest of my life in front of my eyes. »
The sun also rises.
Un sentiment puissant. A chaque fois que sa peau venait caresser la tienne, tu te sentais invulnérable. L'horloge cessait de tourner, et tu t'enfermais dans ces sensations si délicieuses que nuls maux n'auraient pu te ronger. Son dos vient étreindre ton torse, sous ton impulsion. Le sentiment est délicat, et puissant. Ses doigts s'amusent avec tes mains, les amenant à s'entrelacer. Ces derniers jours, tu n'as pu que rêver de cette scène. Tes jambes bougent d'elles même pour venir se blottir contre les siennes. A nouveau, vous ne faîtes qu'un. C'est la seule vérité que tu connais. Cette fille est une princesse, la princesse que tout homme rêve d'épouser. Elle est la reine d'un univers rose, empli de fantaisie. Elle est l'impératrice de ton univers. En tant que personne, elle semble être devenue une femme si importante. Et pourtant, tu ne la connais depuis peu de temps. Mais, l'amour n'attends pas la sagesse des années. Et, tu le sens cet amour.

Rapidement, tes mains sont captives. En guise de menotte, tu as droit à ses doigts doux. Tu laisses la jeune femme blottir tes mains contre sa poitrine, et tu fermes les yeux. Son visage souriant apparaît dans ton esprit. Tu n'as besoin de l'imaginer, tu l'as vu pétiller de joie en te regardant. Tu sais au fond de toi qu'elle n'est qu'un miroir de ta propre joie. Tu en souris. C'est une bien belle vie qui te semble promise. Tu sens alors ses lèvres déposer sur le dos de ta main un délicieux baiser dont tu ne peux que profiter. Tu veux alors tout connaître d'elle, et tu ne te prives pas pour lui dire. Mais tu sais être patient. Les éternités promises peuvent attendre. Ta main libre vient alors doucement caresser sa hanche. Les extrémités de tes doigts jouent  avec l'épais tissus de son vêtement. Tu as décidé de ne pas la presser, mais ton corps semble avoir choisi une autre voie. Ta main remonte doucement le long de sa hanche pour venir caresser son cou. Tu écartes ses cheveux d'un geste assuré, et tu laisses un baiser délicat sur son cou tant aimé.

Ses paroles ont un côté taquin qui te fait plaisir. Tu retrouves la jeune femme qui a bondit sur ton cœur au milieu des péripéties Romaines. L'espace d'un instant, tu te souviens de cette soirée que tu chéris. Le souvenir est agréable. Son charme a opéré, et rapidement tu as succombé à son corps, à son esprit, à elle. Tu respires doucement son parfum. Tu t'imprègnes d'elle, chérissant ce nouveau souvenir. A nouveau, tu déposes un baiser . D'où tu es, collé à son corps, la main prisonnière de son enchantement, tu peux voir les légers poils qui s'hérissent dans son encolure. Tu te prosternes devant ce cou si agréable. Puis, devant ses mots élégants, tu relèves légèrement la tête pour murmurer à son oreille.

« Oh, je suis déjà accroc. » Tu dis vrai. Tu ne pourrais être épris de cette douce personne. A ses côtés, tu as l'impression de ne faire qu'un, d'avoir enfin trouvé la parcelle d'âme qui semblait avoir disparu.

Puis, soudainement, Maisy se retourne. Tu vois son regard. Tu lui souris en réponse. Tu te perds dans ton sourire. Il t'évoque la beauté du moment, et tu te laisses lire tel un livre ouvert. Tu t'abandonnes à elle, caressant sa joue avec la douceur et la lenteur qu'il faut. Tu essayes vainement de résister à son corps, à ses lèvres. Ton regard fixe ses yeux. Tu sais que fixer n'importe quel autre partie de son corps t'attirera à elle. Tu évites ses lèvres. Trop tard. Tu te mordilles légèrement tes lèvres, volant son tic. Tu en rigolerais presque si tu n'étais pas occuper à contempler la beauté du moment. Puis, tu sens sa jambe s'enrouler autour de tes jambes. L'effet est immédiat. Pris par une légère -mais agréable- surprise, tu en fermes l'espace d'une seconde les yeux. Tu sais immédiatement que cela ne lui a pas échappé, et tu t'en moques. Tu n'as besoin de simuler une force que tu n'as pas quand tu es avec elle, tu peux être vulnérable. Et au fond, cela est l'aveu de ton amour inconditionnel pour elle.

Sa jambe vient jouer avec tes propres jambes. Par réflexe, tu viens replacer celle-ci pour son confort optimal. Son corps se rapproche. Tu ne bouges pas, refusant de céder à une tentation. Tu l'as laisse venir provoquer tes sentiments. Ta main vient se poser sur sa hanche, comme pour essayer de la tenter à son tour. Ton front s'approche doucement de son propre front. Vous êtes extrêmement près l'un de l'autre, d'humeur taquine. Vous attendez de voir qui craquera en premier. Tu te sais perdant. Tu ne penses qu'à retrouver ses lèvres si délicieuses. Le souvenir est omniprésent, et pour l'instant présence efface cette nostalgie. Ton esprit se donne à elle, à mesure que ta main vient recoiffer la jolie jeune femme.




Tu craques. Tu viens pour l'embrasser. Et ces mots te repoussent subitement, comme une ultime épreuve avant le fameux césame.

Tu en souris.

Le sourire est de courte durée. Voilà ses lèvres qui se blottissent contre les tiennes. La sensation est plus qu'agréable, elle est orgasmique. Tu jubiles intérieurement. Tes doigts crépitent sur sa hanche. D'un mouvement enjôleur, ils jouent leur séduisante partition. Tu apprécies ce baiser. Et tu sens, entre les mots qu'elle chuchote à tes lèvres qu'elle ne souhaite pas de réponse. Elle ne te laisse point répondre. Tu sens ses lèvres plus démonstratives que n'importe quel mot, et rapidement tu te laisses emporter par cet océan amoureux. Une vague irrésistible, empli d'une passion suave, voilà ce qu'était Mairead Salvatore. Tes doigts remontent, cajolant ce corps de rêve. Ils viennent se poser avec délicatesse sur sa joue, tentant de contrôler le rythme de ses baisers.

Mais on ne contrôle pas Mairead. On subit. Toujours.

Sa langue joue avec toi, emportant ton cœur dans une mélodie toujours plus douce. Tu respires, contractant des muscles. Tu ressens alors la pression de son corps, blotti contre toi. Elle s'emporte comme une tempête, ses seins séduisant ton torse. Le contact des tissus t'es agréable, mais ce sont ses baisers qui emportent ton esprit dans un monde où il n'y a qu'elle. Les baisers gagnent en passion. Tu pousses légèrement ses lèvres. Tu te laisses pousser en retour. Tu penses sentir ses mains se balader sur ton corps. Tu laisses faire, accompagnant seulement chaque sensation par un plaisir soupçonné et loin d'être surprenant.

Et Maisy, dans une passion débordante, prend possession de toi. Roulant littéralement sur ton corps, tu roules avec elle jusqu'à une position rêvée. Son corps blotti contre le tien, ton dos au sol, son dos au contact de l'air. Vos lèvres ne se sont pas détachés. Tes mains viennent verrouiller ses hanches, pour t'assurer qu'elle ne bouge point. Ce baiser t'amène dans un monde de bien-être, et c'est bien malgré toi que tu ouvres les yeux lorsque la voix de la jeune femme vient t'éveiller de ce paradis.

Tu entends les mots sur ta sœur. Tu la regardes dans les yeux, et tu en viens à caresser sa joue alors que ton regard se perd dans ses yeux. Tu repenses à tes chères sœurs. Deux sœurs. La première l'aînée a toujours été surprotectrice. Et tu n'es pas étonnée d'entendre les actions froides de ton aîné. Et malgré tout, tu penses qu'elle est tombée sur la bonne sœur, celle qui a un respect des conventions sociales et qui connaît la définition du mot gentillesse. L'idée d'une rencontre avec ton autre sœur te réjouit peu, et tu te laisses tenter par le douceur de la situation.

« Et finalement, tu m'as trouvé. » Tu ne peux t'empêcher de penser à ce fameux destin qui semble jouer avec vous comme un enfant joue avec un château de carte. Et le destin vous est favorable, pour l'instant.

Tu embrasses la jeune femme une dernière fois d'un baiser court mais concupiscent. Puis, tu l'aides à se redresser. Tu glisses lentement, attrapant sa main au passage, pour t'adosser au mur. Tu es pensif. Ton visage se perd un moment dans l'immense vide du garage imposant. Tu déposes un baiser sur la main prisonnière avant t'amener avec délicatesse la jeune femme à monter sur tes genoux. Tu souris, écartant ses cheveux de la zone à embrasser. Le baiser se veut long, mêlant délice et euphorie. Puis, à mesure que tes lèvres adoptent les siennes, une impudicité naît.

« A cause de mon don, mes sœurs sont très protectrices. » Tu l'embrasses avant qu'elle ne puisse répondre. Tu te décides alors à expliciter ces mots mystérieux.

D'un geste assuré, tu invites la jeune femme à se retourner, tout en restant sur tes genoux. Tes mains viennent sécuriser cette position en massant délicatement son ventre. Tu lèves le regard, puis tu décides d'embrasser son cou avec volupté.

« N'aie pas peur ». Tes mains glissent le long de ses hanches pour remonter jusqu'à son épaule. Doucement, elles descendent en caresse le long de ses bras, pour fatalement venir caresser le dos de ses mains. Tes doigts s'entrelacent aux siens, avant que tu déposes un nouveau baiser dans son cou. Susurrant alors à son oreille, tu viens donner tes ultimes consignes. « Peu importe le sort, ne pense pas à te contrôler.  »

Tu fermes alors les yeux, laissant Maisy pratiquer une forme de magie. Tu pratiques la tienne, cette magie noire tant désirée qui te permet d'augmenter à loisir les pouvoirs des autres sorciers. Tu profites d'une certaine connexion pour mener à bien une démonstration de confiance. Tu ne pouvais donner une meilleure -et plus grande- preuve de confiance à Mairead, et au fond de toi tu espérais qu'elle puisse le sentir.

 
 
(c)wanheda - ne pas reproduire
[/b]
Gabriele di Vezzano
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The Sun also rises. - Jeu 2 Nov - 0:01
Mairead G. Salvatore
sorciers
sorciers


Mairead G. Salvatore
EFFIGIE : Katherine McNamara
BAFOUILLES : 296
PACTE : 02/06/2017
The Sun also rises. - Page 2 658588maireadmontage

OSSATURE : Pas plus de 22 ans.
CONTRAT : Il paraît qu'elle est amoureuse... un beau blond, sorcier dans son genre. (Gabriele)
BESOGNE : Avec deux ans d'avance, Maisy est un petit génie dans son genre, l'art est son domaine, elle expertise, restaure et même organise des fouilles archéologiques. Le tout dans l'entreprise de ses parents depuis le mois de mai. Elle a un master en histoire et histoire de l'art spécialité art médiéval et renaissance, bien qu'elle connaisse un peu tout avec sa mémoire absolue. Elle est également une peintre assez connue en Europe, elle vend ses toiles anonymement sous le pseudo de Ginevra ou Ginny.
FABLE : Elle est née dans le paranormal, elle est le paranormal, c'est une sorcière, quoi de plus magique ?
ÉCHINE : Les Sorcières sont-elles des créatures ? Parce que Maisy en est une. Elle est l'héritière d'une longue lignée de sorcière Wicca, sa grand-mère a même été Suprême il y a plusieurs décennies.
PRESTIGE : Maisy est une Suprême, une élue par la Magie pour guider un groupe de sorcier. Cela fait d'elle une sorcière toute puissante. Elle contrôle toutes les formes de magie mais la wicca reste sa branche principale, elle a le don de manipulation des sensations. Tout ce qu'un humain ou une créature peut ressentir elle peut le modifier. C'est comme cela qu'elle peut soulager une migraine ou genre heureuse une personne dépressive.
GANG : Avant c'est une pro famille, une pro Salvatore et O'Hara. Puis vient son Coven, sa deuxième famille... ensuite viendra ses proches.
CREDIT : carole71


THE SUN ALSO RISES
ft
GABRIELE



« - Oui, finalement, je t’ai trouvé, maintenant, je ne te lâche plus »
Je souris. Le destin nous fait de drôle de découverte. N’est-ce pas beau ? Si je crois que l’on peut considérer cela comme tel. La magie, le karma, le destin, appelez cela comme vous voulez, j’ai envie de croire que pour une fois la vie me sourit et c’est assez plaisant. Je profite. Je ne lui cache pas que ses sœurs ne m’apprécient pas, surtout celle qui m’a accueillie. A en voir sa réaction lorsque j’ai compris que Gabriele était encore en vie, elle ne semblait pas des plus ravies. Pourquoi ? Si cela rend son frère heureux ? Ne devrait-elle pas l’être elle aussi ? J’avoue être un peu perplexe par cette relation. Je n’ai pas de frère, ni de sœur, mes amis ont ce rôle mais ils ne sont pas aussi protecteurs, ils me laissent assez de liberté, ils me laissent faire mes propres erreurs. Parfois on a besoin de cela pour avancer, pour mûrir, grandir, peut-être que Gabriele est un peu trop couvé, trop protégé. Je ne sais pas encore, j’ai bien l’intention de le découvrir, d’apprendre à le découvrir lui. Du coup, je me moque un peu, j’avoue que je ne prends pas trop en compte cette idée de pouvoir. On a tous un don fort, tous un pouvoir qui pourrait faire envier les autres. Aujourd’hui je suis même devenue Suprême et je sais d’ores et déjà que mon nom est blacklisté, que plusieurs personnes désirent mon coven et que ma mort sera inévitable. Elle arrivera plus vite, plus tôt, elle sera là bien avant que je ne sois prête. Pourtant je vis, personne n’est là à me protéger, comment vivre dans la peur ? J’ai décidé de ne pas avoir peur, d’avancer, Gabriele en est la preuve. Jamais avant je n’aurais laissé mes sentiments prendre le contrôle.
« - Ce pouvoir ? Tes sœurs en font juste trop… c’est malsain »
Gabriele joue avec moi, ses lèvres, ses mains, c’est agréable, on se taquine. Je me sens bien avec lui, c’est plaisant, cela semble trop simple, trop beau. Peu importe, je me sens bien et je vais profiter. Enfin… rapidement il me demande de ne pas avoir peur, je fronce un peu les sourcils, je me penche la tête sur le côté, je tente de comprendre… je ne sais pas pourquoi je mets autant de temps à percuter ses intentions. Il veut me faire entrevoir de quoi il est capable. Je commence à repenser alors à la scène dans le métro, lors des attentats, lorsqu’il m’a accidentellement boosté, la sensation désagrément, il ne se rend pas compte que s’il me booste, j’entrevois les émotions de trop de monde à la fois, c’est émotionnellement et physiquement trop difficile à gérer, d’autres personnes en subissent les conséquences, généralement le contre coup, je me l’inflige mais si c’est trop dur la magie prend ailleurs, là où elle peut faire payer son tribut. Je tente de me laisser aller, peut-être que la première fois, cela ne s’est passé dérouler comme il faut, alors je veux lui faire plaisir et je l’écoute. Je ne cherche pas un sort, je laisse voir ce qui peut m’envahir. Pourtant, rapidement je reprends mes mains et j’ouvre les yeux. J’ai peur, je ne veux pas connaitre son pouvoir, je ne veux pas qu’il me fasse connaître l’effet de ce pouvoir, je n’ai pas besoin de savoir ce que cela fait d’être puissante.
« - Arrête ! »
Je me redresse, je me remets sur mes deux pieds. Je tremble un peu, c’est la soif de pouvoir qui aurait eu raison de l’ancienne suprême, je ne veux pas être la suivante, je ne veux pas être ce genre de sorcière.
« - J’ai testé ton don, une fois dans le métro, je ne peux pas supporter cette dose de pouvoir, je ne veux pas… Ton pouvoir pourrait me corrompre, ne refais jamais cela… »
Je souris, timidement, je n’aime pas cela. Je n’aime pas qu’il puisse faire cela, ce pouvoir est noir, trop sombre.
« - Tu es un sorcier noir, ta magie et la mienne ne sont pas faîtes pour être compatible… »
Je tourne un peu autour du lit. Puis je m’installe à nouveau à côté de lui, rapidement, je reprends ma place sur ses genoux. Je souris.
« - Je ne veux pas parler de magie, je ne veux pas parler de pouvoir, juste profiter de nos retrouvailles. Je suis sûre que c’est tout à fait possible ».
Je ris un peu, mes lèvres se collent aux siennes, je le renverse sur le lit et le temps passe très vite lorsqu’on est bien occupé.




© Frimelda, sur une proposition de © Blork
Mairead G. Salvatore
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