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We should call the police ? Absolutely not أمل Anastasia

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We should call the police ? Absolutely not أمل Anastasia - Mer 23 Aoû - 21:26
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We should call the police ? Absolutely not  





Il fallait bien avouer qu'elle était rigolote depuis son bureau, la blonde. La tentative de faire bonne impression était presque parfaite : un bureau plutôt bien rangé, un accoutrement qui était correct et qui lui évitait de ressembler à une « stagiaire de 3ème ». Il fallait dire, qu'il avait fallut se battre pour obtenir ce stage annuel, puisque le dossier n'avait rien de forcément classique : faire de la danse, arrêter pour cause de maladie et finalement se tourner vers le journalisme. Cela fut sans doute l'entrain de la demoiselle qui fit pencher la balance. Des notes excellentes, ils en avaient tous dans l'école journalisme qu'elle fréquentait. Il fallait donc avouer, qu'elle était là pour sa motivation et pour sa capacité à offrir de son temps. La blonde était peut-être même « trop » investie dans ce qu'elle faisait en réalité. Installée dans un bureau, la demoiselle passait souvent pour croiser ses collègues, occupant la place de celle qui s'occupait de plusieurs tâches ingrates malgré la réputation « gauchiste » du journal – gauchiste, mais qui appréciait néanmoins de profiter du moindre coût d'une stagiaire pour les tâches merdiques. La blonde pénétra finalement dans un bureau après avoir reçut un sms de son collègue et maître de stage qui lui fila une enveloppe contenant des photos, des détails mais principalement des preuves supposées en possession de la police. Écoutant le journaliste avec attention qui lui demandait avec politesse de déposer ce dossier dans les archives, de par l'enquête qui n'avançait pas, lui précisant que tous les documents étaient déjà informatisés et que la version papier ne contenait que quelques informations banales. La blonde afficha un sourire un coin, venant à observer vaguement le dossier tandis qu'elle prenait la direction des archives. Arrivant finalement face à la porte, pénétrant dans la pièce qui était la seule du journal à ne contenir aucune fenêtre. Le papier avait encore une valeur symbolique, puisque même les anciens dossiers furent informatisés pour s'assurer d'une protection en cas d'attaque sur un ancien titre. La blonde chercha observa le nom « Di Renzo » pour arriver à la lettre correspondante dans l'ordre alphabétique. Ouvrant vaguement le dossier en fredonnant britney spears avant de brutalement cesser toute forme de joie, faisant face à l'impensable : une photo d'une écaille sur une scène de crime ainsi qu'une indication : un cheveux roux, long. La blonde resta de marbre quelques brèves secondes avant de finalement refermer le dossier, le ranger pour prendre la direction de son bureau pour faire ce qu'elle savait le mieux faire au travail : récupérer les dossiers délaissés pour trouver les réponses humainement introuvables. Cela était presque devenu une spécialisation qui méritait son propre badge « Jiji, miss fbi, poubelle de table des affaires magiques ». Cela sonnait plutôt comme un manque de chance, mais la blonde y voyait l'opportunité de trouver des réponses là où tout le monde voyait simplement un détail banal qui trouvait sa solution dans ce qui semblait logique et humain. Le monde n'était pas logique, et il fallait toujours remettre en question la notion d'humanité. Une fois placée face à l'ordinateur, ce fut donc avec vigueur qu'elle brancha ses écouteurs pour lancer une lecture aléatoire de musiques de film pour donner une sensation d'importance et de grandiose à sa recherche qui mériterait un fondu entre ses yeux inondés par des révélations par dessus des articles de presse et des trouvailles merveilleuses – encore mieux qu'Esprit criminel. Cela dura moins d'une heure de par une affaire qui vivait plus pour son drame que pour l'enquête qui vint à suivre. Rien, presque rien. Jiji se retrouva donc face à une affaire qui ne donnait rien et qui ne donnerait jamais rien de par l'abandon du suivit journaliste supposé être reflet de l'opinion du public. Alors, elle se contenta de deux informations : un nom et une adresse. Imprimant une copie de la photo de l'écaille, coupant son ordinateur et récupérant la photo pour s'en aller avec un immense sourire. Jillian ne faisait rien d'illégal, rien de mal, mais elle ne faisait rien de bien non plus.

Prenant direction de l'appartement avec les transports en commun, puisqu'elle savait que se garer dans Rome était proche d'une métaphore de l'enfer qui dans l'esprit de Jillian signifiait manquer de sexe ou de chocolat – un cataclysme donc. La blonde arriva finalement devant l'adresse en marchant durant plusieurs minutes avant d'arriver sur place. L'ouest de la ville, glissé entre calme et religion, chose belle et chiante. La demoiselle se contenta d'inspirer en osant espérer qu'elle ne tomberait pas sur une religion avec un crucifix en guise de godmichet. La sorcière profita d'une sortie pour entrer sans se soucier de la nécessité d'un interphone et grimpa jusqu'à l'étage pour sonner avec son large sourire habituel, qui lui donnait l'allure d'une conne, d'une junkie ou d'une psychopathe – trop de choix dans ce bas monde contre qui Julia Roberts lutte dans la pub « La Vie est belle ».






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We should call the police ? Absolutely not أمل Anastasia - Jeu 7 Sep - 22:12
Anastasia Di Renzo
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Anastasia Di Renzo
EFFIGIE : Olga Kurylenko
BAFOUILLES : 465
PACTE : 11/07/2017
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OSSATURE : 32 ans
CONTRAT : Divorcée - En couple (avec l'ex-mari...)
BESOGNE : Chasseuse de tête (dans le recrutement) - Informatrice du Vatican
ÉCHINE : Sorcière Wicca
PRESTIGE : Pouvoir de détection des mensonges
GANG : Membre du coven Aconit
CREDIT : Shadow Dancer

 
Jillian & Anastasia // We should call the police ? Absolutely not

 
Je pousse la porte de mon appartement, crevée. La nuit blanche passée à la villa ajoutée à cette journée… Je referme la porte d’un coup de pied, pose mes affaires sur la table de la cuisine, et vais m’affaler un instant sur le petit rebord de la fenêtre. Un coussin dans le dos, un contre moi dans mes bras, je regarde la pluie tomber dehors. Je suis trempée, mais je n’y fais pas attention, ça ne me dérange pas. Je repense à cette journée. Cette nuit blanche à relire encore une fois les dossiers dans mon bureau de la villa. Jacopo ne m’a pas encore recontacté pour me donner des nouvelles. Quand je repense à cette rencontre improbable… Je ne pensais vraiment pas me retrouver coincée dans un ascenseur avec mon ex-mari, cinq ans après la prononciation de notre divorce… Et je pensais encore moins apprendre qu’il n’était plus flic, mais qu’il était devenu détective. Nouvelle difficile à apprendre, je ne pensais pas que c’était lui avec qui j’avais pris rendez-vous. Je ne l’aurai évidemment pas fait sinon. Plus loin je suis de lui, mieux je me porte. Quoique je dois avouer qu’il m’a surprise sur la fin. J’ai presque eu l’impression de retrouver le Jacopo du début de notre relation. A l’écoute. Enfin j’espère qu’il ne s’est pas moqué de moi encore une fois… Je n’ai toujours pas de ses nouvelles… Est-ce que c’est vraiment le meilleur ? Je l’espère… Il pourrait être ma seule solution pour avancer. Nuit inutile, journée inutile. J’ai cherché le bon candidat pour cette boite, toute la journée. Sans succès. Le poste est tellement spécial… Je me demande bien qui pourrait accepter ça. Il va falloir pourtant que je trouve. J’ai accepté l’offre, je ne peux pas abandonner.

Je regarde un instant les gens qui courent sous la pluie qui tombe de plus en plus fort. Je souris intérieurement. L’eau ne m’a jamais dérangée, bien au contraire. Je crois que si je n’avais pas été une sorcière, je me serai demandé si je n’étais pas un peu sirène… Mais je sais que c’est impossible, donc… C’est juste une lubie que j’ai apparemment. Je me lève, ouvre la fenêtre et va me chercher une cigarette. Je fume rarement. Mais j’en ressens le besoin de temps en temps. Heureusement, la pluie tombe droite et ne vient pas éteindre ma clope. Une douleur à l’épaule me rappelle qu’il faut que je change mon pansement. Je finis tranquillement ma cigarette, j’irai m’en occuper plus tard. Ou pas, c’est bon j’ai compris. La douleur lancinante m’intime l’ordre d’aller m’occuper de ça. J’éteins ce qu’il reste de cigarette et la dépose sur le cendrier, sur la table, après avoir fermé la fenêtre. Je me dirige vers la salle de bain, et enlève mes vêtements mouillés. Je regarde ma blessure au niveau du flanc. Presque guérie. J’en garderai tout de même une belle cicatrice… J’enlève le pansement de ma blessure au niveau de l’épaule. Elle va mettre un peu plus de temps à guérir elle. Plus profonde. Heureusement qu’Elijah était là, quand j’y repense… Les chasseurs… Je me demande encore pourquoi ils m’ont attaquée, comment ils m’ont trouvée… Je crains qu’ils recommencent, mais je ne peux pas me terrer dans la peur. Je sors de la douche, appose un peu d’onguent spécial cicatrisation sur ma blessure  l’épaule, y remet un pansement, et vais m’habiller. Un truc simple, je ne sors pas ce soir. Un jean, et un chemisier. Je suis tout juste prête lorsque ça frappe à ma porte. Je renvoie mes cheveux en arrière d’un geste de la main, me demandant qui cela peut être. Je soupire, et vais ouvrir. Une jeune femme, blonde, se tient devant moi. Elle arbore un grand sourire. Je hausse un sourcil, me demandant qui elle est et ce qu’elle me veut. Et comment elle est rentrée sans passer par l’interphone. Je ne suis pas vraiment d’humeur en plus. Sale journée.

« … Bonjour ? »

Je n’en dis pas plus, attendant qu’elle se présente, qu’elle me dise ce qu’elle fait là. Je reste devant l’ouverture de la porte, bloquant le passage. Je ne vais pas laisser entrer n’importe qui après ce qui m’est arrivée à la villa… J’en ai encore de bonnes douleurs, j’aimerai bien pouvoir soigner complètement avant un nouvel éventuel combat…
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Anastasia Di Renzo
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We should call the police ? Absolutely not أمل Anastasia - Sam 9 Sep - 22:29
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Derrière une action, se terrait une motivation. Ce besoin éternel d'aider les autres, ne pouvait nullement se dire innocent. L'innocence, la vraie, n'était réelle que lorsqu'elle était parfaite inconsciente. La blonde, avait conscience de ce qu'elle faisait et de pourquoi elle le faisait. Il y avait bien des raisons à l'agissement d'une personne qui s'intéressait à l'enfant innocent, la veuve et l'assassin. Elle ne jugeait rarement à l'apparence, se méfiant des vertueux autant que des véreux. Il n'existait des réalités d'une existe, que les actes devenus mémoires. On ne retiendrait jamais Jillian comme une adepte de l'enquête dans le dos de son journal, jamais elle ne serait cette fille qui venait offrir sa contribution à une tranche de vie pour mieux s'en éloigner et guérir du pire. Le monde médical se souviendrait d'elle comme un cas unique en Italie, et ses parents viendraient pleurer une fille qui s'était « battue », tandis que ses amies seraient les seuls à venir lui rendre hommage : elle voulait devenir Beyonce, et c'était pas gagné. Aujourd'hui pourtant, elle venait à offrir ce qu'elle savait si bien faire : suivre ses idées, son instinct, et voler des trucs à son bureau en venant se barrer en vitesse. Elle n'était pas bat-girl, mais il semblait parfois difficile de passer outre le fait que la vie offrait des occasions d'offrir son aide. Les justes causes, étaient nombreuses, mais rares étaient celles qui se résumaient à un seul individu. Pourtant, elle savait que ce soir, encore une fois elle passerait pour une folle, une fille qui n'avait rien à faire là et qui ferait mieux de remballer son sourire de conne et de retourner tourner sur sa chaise de bureau. 26 ans, et pourtant elle avait cette innocence qui lui offrait des années en moins quand elle se refusait à faire un effort. La blonde ne prétendait pas être la fille la plus crédible au monde, mais elle avait le mérite d'agir avec le coeur – et la connerie. Voilà pourquoi, encore une fois, elle s'armait de son sourire, son humour et sa bonne foi pour fracasser la vie d'une personne dont elle ne connaissait que le nom. La sorcière jouait toujours avec le feu, parce qu'elle devait offrir des réponses sans révéler le surnaturel. Une chose dont elle était maîtresse depuis ces années à tenter d'offrir des réponses, à ceux qui n'en voulaient pas toujours. La chance, elle y croyait, et elle savait que cette dernière tournait et qu'un jour, tout cela se retournerait contre elle.


Elle vint à se faire entendre et une jeune femme ouvrit la porte : bonne nouvelle, elle était à la bonne adresse et pas chez une folle aux chats. La blonde vint alors à se vêtir de son plus large sourire, avec la simplicité qui la caractérisait. La femme en face se nommait Anastasia, et elle était brune, ne semblait pas forcément heureuse de se trouver face à l'inconnue, mais elle ne lui claqua pas la porte au nez. Cela pouvait surprendre, mais cela était déjà une grande étape. Jillian n'était pas folle et n'allait pas camper devant l'appartement de la demoiselle, mais elle insistait toujours une deuxième fois lorsque la porte lui était fermée au nez. Cela ne fut pas le cas, et Anastasia lança d'ailleurs en première la formule de politesse.   « Bonjour, vous ne me connaissez pas, et pardon pour l'intrusion dans l'immeuble ». Elle avait le mérite de s'excuser du geste avec un petit rictus.   « Mon nom est Jillian Gioconda et je bosse pour le journal La Repubblica et avant de me faire fermer la porte au nez, je ne suis pas là pour agresser ni même harceler. » La blonde vint alors à glisser sa main dans son sac sans quitter la brune du regard. « Le dossier sur vos parents, allait être archivé, parce que la presse se lasse plus vite qu'elle ne devrait. Mon journal avait réussi à obtenir des photos, alors j'espérais pouvoir vous aidez, juste un peu. »  La demoiselle vint alors à sortir les deux photos zoomées : celle de l'écaille sur le sol ainsi que le cheveux roux. La blonde allait donc se fier à une chose : la réaction de l'interlocutrice.




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We should call the police ? Absolutely not أمل Anastasia - Mar 26 Sep - 21:54
Anastasia Di Renzo
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Soignant ma blessure à l’épaule, je repense à cette journée, où tout a failli déraper. Je ne serai certainement pas ici, chez moi, si Elijah n’avait pas été là. Je sais pourtant me battre, j’aurai du pouvoir me défendre plus que ça. Mais ils m’ont prise de surprise, et il faut dire que les chasseurs de l’Opus Dei sont bien entrainés… De vrais petits soldats capables de combattre des vampires, des lycans ou autre créature aux réflexes surhumains. Que suis-je finalement à côté d’eux ? Juste un petit amuse-bouche, un amusement de dernière minute. Une sorcière wicca… Je ne peux pas leur sauter à la gorge et leur arracher la jugulaire. Je pourrais peut-être en fait… Mais pas tellement envie quoi. Le sang, ce n’est pas ma tasse de thé. J’ai passé assez de temps à nettoyer ma villa après le passage d’Elijah… Il m’a sauvé, certes, je l’admets, je ne le remercierai jamais assez. Mais faut avouer que son côté cabot baveux en met partout quand il bouffe… Je revois encore le sang gicler sur le carrelage, sur les murs blancs, sur le comptoir du bar, sur le frigo… Partout. La peinture a du être refaite, finalement. Le sang, c’est légèrement chiant à enlever. Alors non merci, je n’ai pas envie d’être à l’origine d’une telle boucherie. En parlant d’Elijah…

Je regarde cette blessure qu’il m’a recousu d’un air absent. Je soupire. J’ai l’impression de sentir encore ses mains sur ma peau. Sa douceur contrastant avec la douleur ressentie.  Pourquoi je sens mon cœur qui s’accélère, lorsque je pense à lui ? Qui s’accélère, et qui se serre… Qu’est-ce que je suis en train de faire, bordel ? Non, il ne faut pas. Je secoue la tête, reprenant mes esprits. Je m’applique un onguent cicatrisant, et me remets un pansement sur l’épaule. Je m’habille. J’essaie de me changer les idées. La sonnette de la porte d’entrée me fait sursauter. Je n’attends personne pourtant. Et je ne suis pas d’humeur à recevoir quelqu’un après la journée que je viens de passer. Mais en même temps, ça me permet de me changer les idées. Je referme la porte de la salle de bain, et ouvre la porte d’entrée. Une blonde se tient devant moi. Je me poste devant elle, dans l’encadrement de la porte à moitié ouverte. Je la salue, d’un ton interrogatif, comme pour lui demander ce qu’elle me veut. Je ne parais certainement pas la plus aimable qu’il soit, mais je m’en fou. J’attends sa réponse, qui ne tarde pas. Contrairement à moi, elle est tout sourire, et semble déborder de joie de vivre. Elle me rappelle moi, il y a encore quelques mois. J’admets apprécier l’excuse prononcée pour l’intrusion dans l’immeuble, sans être passé par l’interphone. Je hoche la tête doucement, sans rien dire. Jillian Gioconda… Journaliste ? J’ai envie de refermer la porte, mais elle me devance par ses paroles. Tout de même intriguée, je décide de ne pas fermer la porte, et de l’écouter. Je ne frissonne pas, elle dit la vérité. Elle n’est pas ici pour m’agresser. J’attends tout de même un peu plus d’explications… Je la regarde glisser la main dans son sac. Ma main droite est sur la poignée intérieure de la porte, prête à la refermer d’un coup sec si le besoin se fait. Mais ce n’en sera pas la peine. Le dossier sur mes parents ? Je lâche la poignée de la porte, passe ma main dans mes cheveux, la laissant sur ma tête, réfléchissant. Ma bouche s’ouvre, et se referme. Je ne sais pas quoi dire, je ne m’y attendais pas. Je dois paraitre idiote mais… Je m’attendais vraiment à tout, sauf à ça. Finalement, l’aide vient toujours au moment où s’y attend le moins. Jacopo d’abord. Et maintenant, cette inconnue. Cette Jillian. Je la regarde sortir deux photos. J’avance ma main, lentement et tremblante, pour les prendre. Je les regarde attentivement. Un cheveu roux. Une écaille. J’avais raison. Une créature surnaturelle. Une sirène d’après cette écaille… Une femme vu la longueur du cheveu… Je regarde la jeune femme devant moi, l’air béat.

« Je… Pourquoi ?... » Pourquoi avoir voulu m’aider ? Pourquoi me donner ces informations ? Elle aurait très bien pu les regarder, sans se préoccuper de la seule personne de la famille restant encore en vie. Elle aurait pu juste aller les donner aux flics, qui ne m’auraient certainement pas mise au courant… « Pardon, je veux dire… Merci. Mais… Pourquoi vouloir m’aider ? » Je fais une pause, regardant encore ces photos. Puis je regarde à nouveau la blonde. « Je m’excuse pour mon accueil froid… » J’ouvre la porte et lui fait signe. « Vous voulez entrer ? » Je n’en reviens toujours pas, et j’ai encore du mal à réagir comme il le faudrait. Enfin une avancée dans mes recherches. Depuis tout ce temps, l’enquête mène enfin quelque part. Il va falloir que je le dise à Jac’…

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Anastasia Di Renzo
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We should call the police ? Absolutely not أمل Anastasia - Mer 27 Sep - 21:24
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Que restait-il de la « belle presse » ? De ces grands auteurs, de ces « j'accuse » dont il n'était même pas envisageable d'ignorer le nom. La demoiselle était une adepte de la littérature, de ces élans lyriques, de ces révolutionnaires qui joués sur de nombreux domaines sans jamais s'enfermer dans une case. Jillian n'était pas une révolutionnaire, ne possédait pas la plume de Voltaire et n'avait en rien l'âme d'une grande femme qui pourrait devenir un modèle humanitaire. Pourtant, elle était de ces gens du quotidien, de ces pseudo-héros qui venaient à s'envoler vers l'autre pour lui offrir une main tendue même si ce dernier n'en voulait pas. Nombreux furent ceux à subir le besoin de générosité de la blonde, qui prenait un malin plaisir à abuser de ses ressources pour toujours parvenir à n'en faire qu'à sa tête. Virée ? Le risque n'était pas nul, mais elle savait que son dossier scolaire malgré un parcours. Ce ne fut jamais l'occasion qui manqua à Jiji, mais simplement le manque de temps ou l'incapacité physique de le faire. Aujourd'hui, ce qu'elle faisait, elle le faisait pour répondre à un besoin maladif d'altruisme. Idiot, sans doute. La blonde se faisait plus souvent insulter ou fermer la porte au nez qu'autre chose. La sorcière ne se présentait pas comme une héroïne, mais pour autrui, elle accomplirait bien plus que 12 travaux. La sorcière se retrouvait donc plantée devant cette porte à se justifier à cette femme qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam. Une situation délicate devenue habituelle, son discours était presque toujours le même tant cela était devenu commun. Son petit exposé fut donc terminé et comme une élève douce et délicate elle vint à sourire dans l'espoir d'obtenir une réaction qui viendrait soulager ce stress inutile. La blonde jouait avec la vie des gens, elle offrait des espoirs, mais elle luttait pour offrir des réponses et ne comptait pas abandonner en chemin. La première réaction de la brune fut doucement rassurante, laissant place à un doute bienvenu. L'inconnue ne la rejetait pas, laissant supposer que ces photos parlaient à la sorcière et que Jiji venait donc d'offrir tout ce qu'elle avait, simplement avec deux photos.   « Parce que c'était la meilleure chose à faire ».  Une réponse presque enfantine tandis qu'un sourire venait à bercer le visage de la demoiselle. Elle n'allait pas exploser de joie, mais elle pouvait lire que cette rencontre ne serait pas vaine.

La demoiselle vint à poser une seconde question. La même que la première, laissant supposer une surprise, sans doute pas nécessairement très agréable. La sorcière se contenta de légèrement rigoler sans oser venir répéter sa réponse tant cela serait la prendre pour une idiote. Elle alla jusqu'à s'excuser pour l'accueil froid, ce qui vint à surprendre la blonde, n'osant pas lui dire qu'elle avait l'habitude de se faire envoyer chier et qu'il ne fallait pas surtout qu'elle se sente coupable de cela. Une invitation à entrer fut donc proposée, et la sorcière afficha un sourire en coin en hochant la tête. « Avec plaisir ».  Pénétrant dans l'appartement avec un sourire en attendant que l'inconnue referme la porte pour pouvoir entamer un dialogue sincère et venir mettre à plat le sujet pour lui éviter une souffrance inutile. « Les photos de ce genre, ne sont pas faciles à obtenir, mon journal n'aurait jamais renoncé à une exclusivité, même si cela était seulement pour la ressortir dans 2 ans. 2 ans sans réponses, j'crois que c'est long, c'est comme attendre 2 bébés et demi ». La sorcière tenta l'humour pour tenter d'offrir une atmosphère plus reposante, plus calme et venir ouvrir un dialogue serein – et qu'elle était incapable de fermer sa gueule. « Et pas de soucis pour l'accueil froid, j'préfère un accueil froid qu'une attaque à la la casserole ». Jillian en aurait des belles à raconter sur les réactions des populations : la colère, le chagrin et parfois le déni. Le pire n'était pas les pleures d'un nouvel espoir, mais l'air blasé d'un individu ayant renoncé à force de se  battre. Voilà, pourquoi elle jouait autant avec le feu : pour  offrir de l'espoir et cela, parce que rien n'était pire que le silence. « Je n'viens en aucun cas jouer à James Blonde, simplement offrir des informations, promis je ne suis pas là pour jouer à la détective ».







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We should call the police ? Absolutely not أمل Anastasia - Sam 7 Oct - 15:30
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Journée plus que pitoyable, qui donne envie d’aller se réfugier dans son lit et de n’en sortir que le lendemain. Pensées dérangeants, oscillantes entre des sentiments naissants mais que je ne m’autorise pas, et des sentiments de colère, de haine, de désespoirs, de ne toujours rien trouvé sur cette enquête. J’en arrive presque à me demander si mes recherches ne sont pas vaines, si je pourrai un jour trouver la paix. Abandonner ? Est-ce que je trouverai la paix en abandonnant ? Je ne crois pas. Les cauchemars continueront, je crois même qu’ils seraient pires, car le sentiment de culpabilité de ne pas avoir continué, de ne pas avoir réussi, viendront s’ajouter à ceux déjà en place pour ne pas avoir été là au moment du meurtre. Je ne dois pas abandonner, jamais. Mais j’avoue que je commence légèrement à perdre espoir. Je n’ai rien. Pas un seul indice, rien depuis des mois. J’espère que l’aide de Jacopo fera avancer les choses… Mais va-t-il vraiment trouver quelque chose ? Y’a-t-il vraiment quelque chose à trouver ? Je sais que c’est une créature surnaturelle, vampire ou sirène. En général, elles ne laissent pas de preuves. Enfin je pense…

Journée plus que pitoyable, qui finalement va se finir avec une note d’espoir, venant d’une parfaite inconnue. Un coup sur la porte, comme l’espoir qui se fait entendre. Une jeune blonde, journaliste d’après ses dires, venue m’apporter deux photos. Je ne sais pas comment réagir en apercevant ces deux images, ne m’y attendant plus le moins du monde. Je perdais espoir, mais je ne voulais pas abandonner. Le destin a mis cette demoiselle blonde sur la route de ces photos. Je prends cela comme un signe, un nouvel espoir. Je ne dois pas abandonner, rien n’est fini. Enfin des indices, enfin de l’avancement. J’ai presque envie de prendre cette jeune femme dans mes bras, mais la surprise, l’étonnement, prennent plutôt le dessus. Je reste comme bloquée, lui demandant pourquoi ce geste. Pourquoi elle a jugé utile de m’apporter ces deux photos, plutôt que de simplement les classer, les oublier, comme semble le faire la police. Je la regarde dubitative. La meilleure chose à faire. Cette jeune femme me parait si… Pure. Alors il existe encore des gens qui pensent d’abord aux autres, avant de penser à eux ? Il existe des gens qui font des actes comme cela, sans rien attendre en retour ? Peut-être attend-elle quelque chose en retour, d’ailleurs ? Mais je n’en ai pas l’impression. Son sourire illumine immédiatement une pièce. Ce sourire que j’arborais aussi, dans n’importe quelle circonstance, il y a encore quelques mois de ça. Ce sourire qui s’est de plus en plus effacé de mon visage, revenant qu’en de rares occasions, souvent en présence d’Elijah ou de Mairead. Ce sourire, qui a laissé place aux cernes, témoins des nuits blanches causées par ces cauchemars, ou l’enquête.

Je m’excuse de mon comportement froid, et l’invite à entrer. Invitation qu’elle accepte avec plaisir. Je la laisse donc avancer, et ferme doucement la porte derrière elle, les photos toujours en main. J’ai l’impression de rêver en fait. Même si je touche ces photos, qu’elles sont bel et bien réelles, je n’en reviens pas. Mais dans un sens, je sais que je ne rêve pas. Parce que c’est impossible. Parce que, dès que je dors, ce sont les cauchemars qui m’assaillent, pas les rêves. Alors je sais que cette situation est réelle. Je les pose doucement sur la table à côté de nous, tandis que la journaliste reprend la parole. Je hoche doucement la tête, avec un léger sourire. « Chaque journée semble interminable, lorsqu’on attend, qu’on cherche des réponses. Deux ans… Cela parait être l’éternité effectivement. Merci encore. » Je parviens finalement à rigoler d’un rire léger suite à l’évocation de l’attaque à la casserole. « D’après une princesse aux longs cheveux blonds, la poêle fait une arme parfaite… Mais elles sont rangées, et j’avoue qu’elles ne sortent que très rarement des placards alors… » Je me tais, regardant à nouveau les photos sur la table, écoutant à nouveau la blonde. Ses paroles reflètent sa joie de vivre. Toujours des paroles pleines d’ironie, même évoquant un sujet sensible. Un rayon de soleil, cette blonde. « Pas de souci, un détective est déjà sur le coup de toute façon… » Enfin normalement… J’espère vraiment que Jacopo ne s’est pas foutu de moi, qu’il ne m’a pas donné de faux espoirs seulement pour m’emmerder, ou pouvoir me revoir. Mais je ne pense pas, il a vraiment été touché lorsque je lui ai avoué la mort d’Agostino, Geremia et Enia. Je fais signe à la journaliste qu’elle peut s’asseoir, si elle le souhaite, à la table devant nous, et lui demande si elle veut boire quelque chose. Attendant sa réponse, je reprends la photo montrant le cheveu. « Vous savez si des tests ADN ont été fait ? » Et regardant la photo avec l’écaille, j’en viens à me demander si cette jeune femme est au courant du surnaturel. En même temps… Si elle ne l’était pas… Elle ne m’aurait peut-être pas apporté cette photo ? Quel intérêt, une simple écaille, lorsqu’on ne connait en rien l’existence des sirènes ? Ils auraient pu… Aller à la pêche avant de se faire tuer ? Pas du tout dans les habitudes de mes pères, mais lorsqu’on ne les connait pas… On peut tout imaginer. Surtout si l’on n’est pas au courant, l’esprit humain peut s’inventer bien des excuses tangibles pour se protéger.

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We should call the police ? Absolutely not أمل Anastasia - Mar 10 Oct - 15:49
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Un seul mot et tout est gagné, un seul mot, et tout est perdu. Elle n'était pas un ange porteur de bonnes nouvelles, ni même la mort qui venait toquer pour sommer les cadavres de venir se lever et d'embrasser la souffrance qui ne serait que trop longue.  Elle était un messager, inopportun qui viendrait nourrir le chagrin ou guider l'espoir vers une nouvelle étape de la vie. Jillian s'accordait une place, qui n'aurait jamais réellement de nom. Elle n'était pas une sauveuse, pas un flic, pas une journaliste et encore moins une bonne âme. Le mal qu'elle pouvait faire, était réel et indéniable : qui voulait admirer une étrangère débouler pour venir parler d'un drame dont elle ne connaissait que la surface ? La blonde avait du culot, et c'est sans doute cela que tout le monde venait universellement lui accorder, que cela soit en bien ou en mal la sorcière avait le mérite de n'avoir pour elle que son audace. Parfois méprisée, d'autre fois simplement remerciée, il fallait faire le choix de ne jamais briser et de toujours venir aider sans se soucier de la nécessité ou de la facilité de venir taire son aide. Une bonne action, peut-être, mais elle était contestable et la sorcière acceptait de se faire envoyer chier par les autres. La blonde se demandait souvent ce qui viendrait à se passer si quelqu'un venait à la mettre en face à face avec son agresseur, envoyé en prison pour tentative de meurtre et agression. La sorcière présentait toujours cela comme une agression, diminuant cet acte, et l'ayant oublié. Aujourd'hui encore, il faisait appel dans l'espoir de ne pas mourir en taule. Il y avait toujours le passé qui hantait, la compréhension de Jillian venait du fait qu'elle avait fait acte de pardon et qu'il était désormais pour elle d'avancer : cela datait de nombreuses années, et il était naturel d'aider autrui à trouver une paix qu'il méritait autant qu'elle. Elle se rappelait de ces longs jours écoulés, à espérer que tout cela vienne à cesser. Ce qui se retrouvait dans les mots d'Anastasia.  La colère chez Jillian vint à rapidement s'évaporer, et cela fut trop long à l'époque. Elle ne venait pas prétendre qu'elle pouvait saisir la souffrance d'Anastasia, mais elle avait conscience du mal qu'un seul événement pouvait causer dans une vie parfois simple. Fort heureusement, l'humour fit sa place dans la conversation avec une référence légère à un Disney qui avait le mérite d'apaiser la situation. « La bonne nouvelle c'est qu'une attaque avec des poêles propres c'est mieux que des poêles usées ». Parce que se prendre un coup et de la graisse, cela venait vite à retirer toute forme de sexe-attitude à quelqu'un.


Ce fut donc une surprise que d'apprendre qu'un détective était déjà sur le coup. La sorcière afficha un sourire en coin en venant hocher la tête avec assurance et confiance dans le regard. « Alors ça l'aidera, puis s'il est payé à l'heure ça fait un indice gratuit. » La blonde ne comptait pas venir critiquer la fonction de détective : tout le monde était libre de choisir de faire le métier qu'il souhaitait, mais la sorcière serait inapte à se faire payer pour enquêter. Son investissement émotionnel deviendrait trop grand et alors le rôle viendrait à se perdre et la rendrait inapte à venir procurer l'aide attendue. La sorcière apportait une aide, elle occultait la suite qui ne concernait que la famille. Toutes ces histoires furent sans suite, puisque Jillian apportait les informations et elle repartait comme-ci elle n'était une vague qui venait ramener la vérité plus proche de l'individu blessé. La sorcière s'installa alors à table en venant refuser la boisson avec un rictus en coin. La blonde ne devait pas et ne pouvait pas s'imposer, et simplement apporter une contribution pour ensuite mieux s'en retourner et laisser les autres réfléchir. La blonde écouta la seconde question de son interlocutrice alors qu'elle savait pertinemment qu'elle n'avait pas les réponses à toutes les questions d'Anastasia et qu'il fallait pourtant faire du mieux qu'elle pouvait désormais : elle était là, il fallait assumer. « J'crois que la procédure oblige les analyses, après je présume que si la personne n'était pas fichée, difficile de trouver un suspect. Mon journal n'avait pas du tout de sources à ce niveau-là ». La sorcière soupira vaguement avant d'observer son interlocutrice. « L'écaille est sans doute ce qui fera le plus avancer ton enquêteur, s'il à conscience de ce que cela signifie. Ce n'est pas un poisson géant qui se promenait par là, le barracuda n'a pas un sens de l'orientation aussi précis si tu veux mon avis ». Jillian n'osa pas parler de pendule, qui était une pratique magique et qui nécessitait donc les cheveux ou l'écaille. Cela serait pourtant la meilleure solution, mais difficile de venir balancer le sujet et Jiji n'était pas là pour offrir un plan pour cambrioler un commissariat.   « Tu avais déjà des doutes sur la nature de l'individu ? J'vais te tutoyer, parce que je déteste vouvoyer j'ai l'impression d'être mémé ménopausée ».











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We should call the police ? Absolutely not أمل Anastasia - Mer 18 Oct - 13:08
Anastasia Di Renzo
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Anastasia Di Renzo
EFFIGIE : Olga Kurylenko
BAFOUILLES : 465
PACTE : 11/07/2017
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OSSATURE : 32 ans
CONTRAT : Divorcée - En couple (avec l'ex-mari...)
BESOGNE : Chasseuse de tête (dans le recrutement) - Informatrice du Vatican
ÉCHINE : Sorcière Wicca
PRESTIGE : Pouvoir de détection des mensonges
GANG : Membre du coven Aconit
CREDIT : Shadow Dancer

 
Jillian & Anastasia // We should call the police ? Absolutely not

 
Décidément, cette journaliste trouve toujours le mot pour rire, ou pour détendre l’atmosphère apparemment. Alors qu’elle vient m’apporter des preuves sur un sujet grave, le meurtre de mes parents, on se trouve à sourire, en parlant Disney. Je ne sais pas comment elle fait, mais même en ces circonstances, elle parvient à m’étirer un sourire, et une remarque tout aussi légère que les siennes. Je croyais qu’Elijah et Mairead étaient les seuls à pouvoir me faire sourire. Apparemment, elle aussi. Et pourtant, je ne la connais en rien. Je l’invite à s’asseoir autour de la table de la cuisine-salle à manger, tout en l’informant qu’un détective était déjà sur le coup. Jacopo… Est-ce vraiment une bonne idée de prendre son ex-mari comme détective ? Seul l’avenir nous le dira. Mais je sais qu’il est le meilleur, s’il se donne vraiment la peine de chercher. J’espère juste qu’il ne me laissera pas tomber. Sa nouvelle remarque me fait à nouveau sourire doucement. Un indice gratuit pour le détective. En fait, pas vraiment vu que je ne le paie pas. J’aurai préféré, comme ça je ne lui serai redevable de rien. Mais il n’a rien voulu savoir, et deux fortes têtes… Il en fallait bien un qui cède… Et étant donné que je ne peux pas mettre l’argent sur son compte, sans son accord, j’ai bien été obligée d’être celle qui cède. Dommage. La blonde s’installa finalement à la table. Je lui demande si elle veut boire quelque chose, proposition qu’elle refuse. Je m’assois alors à mon tour autour de la table, et prend la photo avec le cheveu en main. Je lui demande si elle est au courant si des tests ADN ou été fait ou non. Je pense que c’est le premier truc à faire, quand on retrouve un cheveu roux sur une scène de crime où il n’y aucun roux, non ? Je hoche la tête à sa réponse. Oui, je comprends évidemment. Je ne sais pas tellement comment fonctionne les recherches, même si j’ai vécu sept ans avec un flic. Mais je suppose qu’il faut que la personne soit effectivement déjà fichée pour qu’ils puissent avoir une concordance… Peut-être que Jacopo arrivera à en tirer quelque chose… La blonde soupire légèrement avant de reprendre la parole. Ses paroles me surprennent, et me font finalement sourire à la fin. Elle est donc au courant, elle aussi… Est-elle une simple humaine au courant, ou fait-elle partie de ce monde surnaturel aussi ? Je hoche doucement la tête, mais elle reprend la parole avant que je ne puisse lui répondre. Elle me demande si j’avais déjà une idée de la nature de l’agresseur, et m’indique qu’elle préfère me tutoyer. Je souris.

« Aucun souci pour le tutoiement. Nous savons ce que cela signifie, effectivement, cette écaille sur les lieux… A vrai dire… Vu la nature des… Faits… Je savais que ça ne pouvait être qu’un buveur de sang… Vampire ou sirène donc… Mais je n’en savais pas plus. Me voilà donc fixée, grâce à ces indices. »

Je positionne les deux photos devant moi, et sort mon téléphone portable de la poche arrière de mon jean. Je les prends en photo, et l’envoie directement à Jacopo, indiquant que je lui expliquerais comment je les ai eues un peu plus tard.

« Tu aides souvent les inconnus, comme ça ? Tu n’as pas peur de te faire renvoyer ? » Je rigole doucement « Merci encore en tout cas. »

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Anastasia Di Renzo
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We should call the police ? Absolutely not أمل Anastasia - Lun 30 Oct - 17:14
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Pour tous les maux, il semblait exister un remède. Pour toutes les blessures, la sorcière parvenait à s'armer d'une douce attention pour la diminuer un bref instant. Une âme qui abusait de la vie, des vices sans doute et qui ne semblait jamais s'écrouler sous le poids des douleurs supposées de la vie quotidienne. Rien ne la terrassait, rien ne parvenait à la briser plus de deux minutes – ou presque. Tout le monde avait ses souffrances, son passé était un poids à porter qu'elle ne pouvait malheureusement pas renier. Il fallait relativiser sur sa vie, prendre en compte le passé, mais toujours se demander « ma vie est-elle si dramatique que je le pense ». Bien souvent, la réponse était non. Le chagrin d'une perte, d'une rupture ou d'une maladie : cela était terriblement banal et la sorcière ne pouvait en aucun cas venir se plaindre de sa propre vie. En revanche, elle parvenait toujours à saisir la souffrance des autres. Chose ridicule sans doute, mais elle parviendrait toujours à éprouver de l'empathie pour les maux d'autrui, en rejetant les siens sans même le remarquer. Venir jouer aux devinettes sur la vie la plus fade ou venir porter ses malheurs jusqu'à la surenchère semblait la dépasser. Jillian avait sa vision de la société, et elle était de nature à s'enfermer chez elle, à mentir sur son état, plutôt que d'imposer son désarroi d'un instant. Elle était facile à vivre, et il était inné chez elle de venir porter ce sourire idiot vers les autres. Chose, qui ne fut pas futile : elle était face à quelqu'un qui avait une connaissance du monde surnaturel. Cela lui évitait une situation désagréable où elle devait inventer un mensonge du type « peut-être que l'assassin portait un costume ». Cela ne serait pas la première fois, mais inutile de s'enfoncer dans le mensonge pathétique cette fois-ci. « J'suis contente, grâce à moi tu vas arrêter de te demander si ton voisin est un tueur psychopathe, peut-être ». Oui, elle n'avait que ça à répondre. Et alors ? George Clooney buvait du café avec Dieu et tout le monde trouvait ça normal.


Laissant Ana user des photos à sa guise. La blonde pensait que le sujet allait finalement se clore, mais une question fut posée. Cela pouvait surprendre, mais elle était rarement posée. La surprise des indices de la blonde prenait le pas sur « pourquoi elle le faisait ». Souvent, il était demandé qui elle était, de façon totale avec des détails parfois étranges. Il n'était pas fréquent, qu'une personne vienne lui demander des détails sur la fréquence de ces aides. La sorcière pencha son regard vers les photos en se remémorant toutes ces fois où elle fut rejetée, acceptée et parfois où ce fut un être dénué d'espoir qui était inapte à l'écouter ou la croire. Redressant son regard vers Anastasia avec un sourire en coin. « J'fais pas ça pour moi, mais pour eux donc si je me fais envoyer chier, j'perds rien hormis un peu d'honneur – et ça ne m'empêche pas de dormir ». La sorcière avait des histoires drôles à raconter – au moins. « Disons que j'fais ça depuis plusieurs années, j'commence à maîtriser le sujet, un peu. ». Un soupir s'échappa accompagné d'un rictus. « En fait non, j'crois que chaque réaction est tellement différente, disons que je sais capter l'attention ». Parce que oui, elle ne pouvait pas prétendre que cela était devenu plus évident d'admirer des femmes s'écrouler en apprenant la raison de la mort d'un enfant, ou l'amour d'un homme face à la perte de son mari. Personne n'était prêt à ça, et elle ne pourrait jamais s'y habituer. « Merci de ? De régler un problème pour en proposer un nouveau à base de cambriolage de commissariat ? C'est relatif comme cadeau ».
















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We should call the police ? Absolutely not أمل Anastasia - Mer 29 Nov - 18:24
Anastasia Di Renzo
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OSSATURE : 32 ans
CONTRAT : Divorcée - En couple (avec l'ex-mari...)
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Apparemment, je me trouve face à une jeune femme qui est au courant pour l’existence du monde surnaturel. Un humain lambda, ignorant, n’aurait peut-être pas compris son allusion au barracuda, mais personnellement, il ne m’a pas fallu longtemps pour faire le lien entre le poisson, l’écaille, les sirènes, et le fait qu’elle soit au courant donc. Comment est-elle au courant ? Fait-elle partie de ce monde, elle aussi ? Qu’est-elle, dans ce cas-là ? Je lui demanderai bien, mais je n’ai pas tellement envie qu’elle me retourne la question. Si je peux éviter de dire que je suis une sorcière, croyez-moi, j’évite. Et puis, pas sûre qu’elle m’avoue elle aussi ce qu’elle est. Après tout… Et si j’étais une chasseuse de l’Opus ? Je ne rétorque donc pas sur cette révélation, mais plutôt sur le fait de savoir que c’est une sirène, et non un vampire, donc. Je souris à ses paroles sur mon voisin tueur psychopathe.

« Sait-on jamais… Peut-être que mon voisin est tout de même un tueur psychopathe… A vrai dire, je n’y avais jamais pensé, mais je vais peut-être mener l’enquête de ce côté-là aussi… Quand j’aurai du temps à perdre… C'est-à-dire, pas tout de suite ! »

Je souris, et reporte mon attention sur les photos apportées par la jeune femme. Ce cheveu roux… Et cette écaille… Je ne sais pas encore comment on va faire pour en apprendre plus, mais il va falloir se débrouiller… Jacopo peut peut-être avoir accès à certains fichiers, via son statut d’ex-flic ? Je l’espère… Je lui envoie vite fait les photos des photos via mon portable, et reporte mon attention sur la jeune femme. Je lui demande si cela lui arrive souvent d’aider des inconnus comme ça, et la remercie en tout cas pour son aide. Je l’écoute me raconter qu’elle fait ça pour les autres, et non pour elle, et que donc elle n’en tient pas tellement rigueur quand elle se fait fermer la porte au nez. Depuis plusieurs années ?! Ah oui quand même… Je hoche la tête, à l’évocation des différentes réactions suivant les personnes.

« C’est noble de ta part en tout cas, de faire ça depuis tant de temps, pour aider les gens. » Sa dernière phrase me fait rigoler. « Qui a dit que j’allais cambrioler le commissariat ? Il existe des moyens bien plus discrets d’obtenir des informations… Mais au moins, ma recherche est un peu plus centrée, je sais ce que je recherche maintenant. » Je fais une légère pause, avant de reprendre la parole, un peu hésitante. « Je peux te demander… Depuis combien de temps es-tu au courant de l’existence du surnaturel ? » Question légèrement détournée, tout en sachant que je saurai parfaitement si elle me ment ou pas.
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Anastasia Di Renzo
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We should call the police ? Absolutely not أمل Anastasia -
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