What have we become ? | PV Jac' - Dim 8 Oct - 21:10
sorciers
Anastasia Di Renzo
EFFIGIE : Olga Kurylenko BAFOUILLES : 465 PACTE : 11/07/2017
OSSATURE : 32 ans CONTRAT : Divorcée - En couple (avec l'ex-mari...) BESOGNE : Chasseuse de tête (dans le recrutement) - Informatrice du Vatican ÉCHINE : Sorcière Wicca PRESTIGE : Pouvoir de détection des mensonges GANG : Membre du coven Aconit CREDIT : Shadow Dancer
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Anastasia Di Renzo
What have we become ? | PV Jac' - Mer 11 Oct - 19:19
hybrides
Jacopo Scaglione
EFFIGIE : Charlie Cox BAFOUILLES : 941 PACTE : 05/08/2017
OSSATURE : 37 ans CONTRAT : Célibataire. Enfin... Divorcé. Evitons ce sujet, per favore. BESOGNE : Détective privé. Ex-inspecteur de police qui s'est fait virer quelques mois après son divorce, ayant complètement déraillé. La véritable raison : sa cheffe corrompue, qui trempait dans la Mafia depuis des années, démon déguisé en ange. Suivant des pistes, Jacopo et son meilleur ami Luigi, lui aussi inspecteur, avaient mené leur enquête pendant des mois, réunissant des preuves contre leur supérieure. Ils se croyaient capables de la faire tomber. Sauf que non ; Luigi fut tué par la Mafia à la demande de sa ténébreuse cheffe, tandis que Scaglione devint l'amant de sa supérieure, dans une tentative désespérée de la coincer enfin. En vain, parce qu'elle était parfaitemnent au courant pour son enquête secrète. Il ne devint que son jouet, pendant des mois. Puis un jour, tout fut mis au clair : soit il oubliait cette histoire, soit il subissait le même sort que son ami. Alors Jacopo fit son choix. Il préférait s'éloigner, d'elle, de la Police, de toute cette corruption, complètement brisé et dégoûté. FABLE : Au courant pour le surnaturel depuis pas mal de temps déjà. En tant qu'ancien inspecteur, Jacopo a eu affaire à bien des créatures lors de ses enquêtes, il est tombé sur des massacres sans nom. Il ne pouvait donc que finir par découvrir la vérité. Néanmoins, il garde le secret sur ce qu'il sait, il fait semblant que les monstres n'existent pas. Pas envie de passer pour un cinglé, tout simplement. Mais, secrètement, le brun travaille régulièrement pour le Vatican, qui ne le prend pas pour un fou : en effet, il est souvent chargé de retrouver des créatures sur lesquelles le Vatican veut mettre la main. ÉCHINE : Humain, vous dirait-il. En réalité, Jacopo est une demi-sirène qui s'ignore. PRESTIGE : Retenir sous souffle sous l'eau pendant cinq minutes, comme si de rien n'était. Mais ce n'est pas un super-pouvoir, ça ? Si ?! GANG : Il n'appartient officiellement à aucun groupe, mais il bosse souvent pour le Vatican, ce que presque tout le monde ignore. Ils payent bien, alors pourquoi refuserait-il leurs missions ? Et puis, pas sûr que ce soit une bonne idée de leur dire non, voilà tout. CREDIT : Shadow Dancer (avatar), Tumblr (gifs) & Astra (signa)
❝What have we become ?❞ Anastasia & Jacopo
Fin septembre
Putain de sale gueule. Vraiment. La filature de l'autre jour, qui s'est mal terminée, a laissé des traces. Sur ma gueule, bien entendu. Ce connard de trafiquant n'y est pas allé de main morte, vraiment pas. Bon, je peux dire que j'ai eu de la chance, vu que je n'ai rien de cassé, pas même le nez, mais quand même. Les marques semblent refuser de passer et pourtant, ce serait cool. Pas envie de devoir expliquer ce qui m'est arrivé ou encore de sortir cette bonne vieille excuse de la porte que j'aurais percutée sans trop savoir comment. Surtout qu'Ana' m'a envoyé un mail hier, me disant de venir à son appartement. L'appartement où nous avons vécu ensemble pendant des années... Déjà que rien que ce simple fait avait déjà tout pour me mettre de mauvaise humeur... Mais ajoutez à ça le fait que j'aie cette sale gueule. Me regardant dans la glace, je pousse un lourd soupir. Je n'ai pas le choix, je lui ai répondu que je viendrais. Si elle a quelque chose à me dire, il faut que j'y aille, tout simplement. Pour le bien de l'enquête, bien entendu. Et tant pis pour ma gueule de boxeur. Je m'en vais alors prendre une bonne douche, puis, quelques minutes plus tard, j'enfile un jeans et... Non, il vaut mieux ne pas mettre ce T-shirt blanc qui a ce petit smiley et la célèbre citation "Fuck you", ça risquerait d'envenimer les choses. Finalement, je choisis un autre T-shirt, noir cette fois-ci, et affichant l'une de mes plus grandes qualités : I'm fluent in sarcasm. Puis j'enfile ma veste en cuir, prends la clé de ma voiture, mon portefeuille et je referme la porte. Porte que je rouvre aussitôt pour aller chercher cette bouteille de vin que j'avais mis au frais tout à l'heure. Je ne sais pas pourquoi j'ai eu cette idée, mais... boh, pourquoi pas. Après tout, Ana' a toujours aimé ce genre de vins blancs, un peu sucrés. Moi pas tant que ça, mais puisqu'une cliente me l'a offerte il y a quelques jours... Bref, je referme la porte pour descendre ensuite les escaliers en vitesse vers l'appartement de mon ex-femme. Comme si la situation n'était pas déjà assez ridicule, je porte une casquette, comme si ça pouvait masquer ma sale gueule. Sauf que ni ça, ni les lunettes de soleil n'y peuvent rien.
Et pourtant je les porte toujours alors que sonne à l'interphone. Je soupire. Tout au fond de moi, je me sens plus nerveux que je ne le devrais. Le cœur serré, hésitant à l'idée de retrouver un endroit où j'ai été heureux avec Ana'... Avant que tout ne s'effondre. Avant que je ne gâche tout, pour rien. Des regrets, j'en ai beaucoup, mais à présent, je ne pourrais nier que c'est mon plus grand regret. Avoir blessé Ana', avoir détruit ce que nous avions. Ressaisis-toi, Scaglione. Oui, voilà. T'as raison. Le passé est le passé, et c'est fini. Je ne peux pas remonter le temps et changer le passé. Faut vivre avec, aller de l'avant. C'est ce que j'ai fait. Et ce qu'elle a fait aussi, apparemment. Tant mieux pour elle, hein. Ce n'est pas comme si j'avais mon mot à dire maintenant. Et puis enfin... Je suis là pour parler de l'enquête, et c'est tout. Elle me dira ce qu'elle a à me dire, et je m'en irais retrouver la tranquillité de mon chez moi. Ce qui ne sera pas plus mal, puisque je me sens comme une merde. Physiquement, bien entendu. Moralement, je vais très bien, merci. Imperturbable. Après tout, je sais gérer ce genre de situations, j'ai été flic pendant plus de douze ans. Quelques secondes plus tard, la porte s'ouvre et je rentre dans le bâtiment. Montant ses escaliers que je connais par cœur, j'arrive enfin au deuxième étage, le cœur battant un peu plus vite que d'habitude. Parce que je viens de monter les escaliers. Hé, je n'ai pas à me justifier toutes les deux minutes, hein ! Je jette un coup d'œil à ma montre. Je suis arrivé un peu en avance... Bah, et alors ? Pourquoi perdre du temps ? Je ne suis pas arrivé deux heures plus tôt non plus.
La porte s'ouvre devant moi. Anastasia me fait signe de rentrer, alors que j'étire un maigre sourire, tout en hochant légèrement la tête. Mais c'est inutile, parce qu'elle finira forcément par remarquer que quelque chose cloche. Déjà, je porte une casquette et des lunettes de soleil, alors que ce dernier s'est déjà couché depuis au moins deux heures. Alors bon... Bah, j'aurai essayé, au moins. J'entre, ma bouteille de vin blanc à la main, que je lui tends.
« Ce n'est pas empoisonné, rassure-toi... Et pas besoin de me remercier, c'est cadeau. »
Sourire de connard, le meilleur moyen pour détourner son attention de mon visage. Ou pas. Mais c'était le premier qui me soit venu en tête, du moins. Malheureusement, je crois que... Bon, vu sa tête, elle a déjà remarqué que j'ai les lèvres un peu plus gonflées que d'habitude. Et que j'ai des bleus sur mon visage. Et que... Bah bordel, qu'elle apprécie le chef-d'œuvre alors, ce n'est pas comme si je pouvais réellement le cacher, de toute manière ! Je retire mes lunettes de soleil et ma casquette, puis je passe une main dans mes cheveux, tout en faisant une moue contrariée. Rah !
« Bonsoir Ana', comment vas-tu ? Oui, j'ai une sale gueule, quelqu'un m'a foutu cette bonne raclée que tu rêvais secrètement de me donner un jour... Dommage, je suis toujours en vie ! »
Je relève mon regard, tout en soupirant. Faut que je me calme, c'est pas la peine de faire ma Drama Queen. Je regarde autour de moi. A peine si je reconnais cet appartement. Les couleurs des murs ont changé, la décoration aussi. Et il y a plus de plantes. Par contre, elle a toujours ce chat... Comment s'appelait-il déjà ? Ça commençait par un P... J'étire un tout petit sourire, un sourire triste, avant de me retourner vers Ana'. Rester froid, analytique, professionnel, voilà la clé.
« Paraît que tu as quelque chose à me dire ? »
Dis-je, d'une voix plus calme cette fois-ci. Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée d'être ici. De rouvrir de vieilles blessures mal guéries. Peut-être que je devrais simplement faire demi-tour... Sauf que non. Je finis plutôt par m'installer confortablement dans un fauteuil, tout lâchant un nouveau soupir. Je suis fatigué, et pas que physiquement à vrai dire.
Pando
Jacopo Scaglione
What have we become ? | PV Jac' - Mer 11 Oct - 21:28
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Anastasia Di Renzo
EFFIGIE : Olga Kurylenko BAFOUILLES : 465 PACTE : 11/07/2017
OSSATURE : 32 ans CONTRAT : Divorcée - En couple (avec l'ex-mari...) BESOGNE : Chasseuse de tête (dans le recrutement) - Informatrice du Vatican ÉCHINE : Sorcière Wicca PRESTIGE : Pouvoir de détection des mensonges GANG : Membre du coven Aconit CREDIT : Shadow Dancer
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Anastasia Di Renzo
What have we become ? | PV Jac' - Jeu 12 Oct - 22:36
hybrides
Jacopo Scaglione
EFFIGIE : Charlie Cox BAFOUILLES : 941 PACTE : 05/08/2017
OSSATURE : 37 ans CONTRAT : Célibataire. Enfin... Divorcé. Evitons ce sujet, per favore. BESOGNE : Détective privé. Ex-inspecteur de police qui s'est fait virer quelques mois après son divorce, ayant complètement déraillé. La véritable raison : sa cheffe corrompue, qui trempait dans la Mafia depuis des années, démon déguisé en ange. Suivant des pistes, Jacopo et son meilleur ami Luigi, lui aussi inspecteur, avaient mené leur enquête pendant des mois, réunissant des preuves contre leur supérieure. Ils se croyaient capables de la faire tomber. Sauf que non ; Luigi fut tué par la Mafia à la demande de sa ténébreuse cheffe, tandis que Scaglione devint l'amant de sa supérieure, dans une tentative désespérée de la coincer enfin. En vain, parce qu'elle était parfaitemnent au courant pour son enquête secrète. Il ne devint que son jouet, pendant des mois. Puis un jour, tout fut mis au clair : soit il oubliait cette histoire, soit il subissait le même sort que son ami. Alors Jacopo fit son choix. Il préférait s'éloigner, d'elle, de la Police, de toute cette corruption, complètement brisé et dégoûté. FABLE : Au courant pour le surnaturel depuis pas mal de temps déjà. En tant qu'ancien inspecteur, Jacopo a eu affaire à bien des créatures lors de ses enquêtes, il est tombé sur des massacres sans nom. Il ne pouvait donc que finir par découvrir la vérité. Néanmoins, il garde le secret sur ce qu'il sait, il fait semblant que les monstres n'existent pas. Pas envie de passer pour un cinglé, tout simplement. Mais, secrètement, le brun travaille régulièrement pour le Vatican, qui ne le prend pas pour un fou : en effet, il est souvent chargé de retrouver des créatures sur lesquelles le Vatican veut mettre la main. ÉCHINE : Humain, vous dirait-il. En réalité, Jacopo est une demi-sirène qui s'ignore. PRESTIGE : Retenir sous souffle sous l'eau pendant cinq minutes, comme si de rien n'était. Mais ce n'est pas un super-pouvoir, ça ? Si ?! GANG : Il n'appartient officiellement à aucun groupe, mais il bosse souvent pour le Vatican, ce que presque tout le monde ignore. Ils payent bien, alors pourquoi refuserait-il leurs missions ? Et puis, pas sûr que ce soit une bonne idée de leur dire non, voilà tout. CREDIT : Shadow Dancer (avatar), Tumblr (gifs) & Astra (signa)
❝What have we become ?❞ Anastasia & Jacopo
Malgré son air légèrement méfiant, Ana' finit par accepter ma bouteille. J'ai même droit à un petit rire de sa part suite à mon sourire culotté et à un remerciement poli. Quelque part, ça me fait sourire intérieurement. Même si ça ne devrait rien me faire, à vrai dire... Néanmoins, un certain agacement m'anime aussi en ce moment. Je ne voulais pas qu'elle me voie dans cet état. Pas envie de ressentir sa pitié. Ou, pire encore, son indifférence. Enfin, pire... Bah... Oui, je ne pense pas que ce serait mieux, en fait. En tout cas, je me rends compte que la brune a déjà remarqué que j'essaie de cacher quelque chose avec mes lunettes de soleil et ma casquette, sans grande réussite. Alors bon, c'est pas la peine de continuer à cacher bêtement les marques de cette agression que j'ai subie il y a quelques jours alors que je suivais le mari mafioso d'une cliente qui m'avait embauché. Mon regard croise alors celui d'Anastasia, qui ouvre légèrement la bouche sans pour autant prononcer le moindre mot. Puis je reprends la parole, comme si de rien n'était. Ce silence, ces quelques secondes pendant lesquelles le temps semblait s'être arrêté avaient été... gênantes, voire angoissantes. Non, vraiment, autant parler, briser le silence. Ne serait-ce que pour dire des conneries ou pour lui rappeler que ce n'est pas elle qui a eu la chance de me mettre dans cet état. Mon ex-femme s'approche alors un peu de moi, avant de prendre mon menton dans sa main pour tourner légèrement mon visage, observant mes blessures. Je détourne malgré moi le regard. C'est la première fois qu'elle me touche, après toutes ces années... Ça me fait bizarre. Enfin, première fois si l'on oublie cette gifle monumentale quand nous étions coincés dans cet ascenseur, en août. Et encore, monumentale est un doux euphémisme, hein. J'étire un sourire narquois face à ses commentaires.
« Bah... Ça marche. Je finis cette enquête normalement, puis après tu me foutras cette fameuse raclée... »
Dis-je d'un air amusé. Je laisse ensuite mon regard vaguer dans l'appartement, observer les changements. Les pièces restent les mêmes, mais ne correspondent plus vraiment à mes souvenirs, preuve que plus de cinq ans se sont écoulés depuis qu'on a divorcé. Par contre, le chat est toujours là. Pooka. Et ledit Pooka me toise brièvement d'un air hautain, typiquement félin avant de m'ignorer royalement. Bah d'accord, hein. Content de te revoir toi aussi. Bon, de toute façon, je ne suis pas là pour le chat, mais bien parce qu'Ana m'a demandé de venir, puisqu'elle avait quelque chose à me dire. Ou pas. Finalement, elle veut surtout des nouvelles sur l'avancée de l'enquête, vu que cela fait un moment que je ne lui en plus donné.
« Ouais... Désolé pour ça. J'ai beaucoup d'enquêtes en cours en ce moment, et cette raclée ne m'a pas du tout aidé non plus. Mais rassure-toi, je compte toujours tenir ma parole. Notre enquête est toujours d'actualité et est même prioritaire à mes yeux. »
Tandis que mon ex-femme débouchonne la bouteille que je lui ai apportée et qu'elle va chercher deux verres, je m'avance vers le salon, allant m'installer dans un canapé, mes yeux posés sur Ana'. C'est tellement plus facile d'être un connard, de la provoquer, de la narguer... Là, j'ai l'impression que je me noie dans ses yeux, que sa présence m'attire tel un aimant. Eh, j'ai dit aimant, pas amant ! Et je vais même très bien, merci. Je me racle la gorge, avant de reprendre la parole.
« Il va falloir qu'on mette la main sur ces preuves que Jillian a remarquées, histoire qu'on fasse des tests d'ADN pour pouvoir remonter jusqu'à l'assassin. J'ai appelé certains de mes contacts dans la police, mais il paraît que leur loyauté envers moi n'est pas plus forte que leur sens du devoir. Quelque part, ça me fait presque plaisir, à vrai dire. »
Je reprends assez rapidement, voulant éviter qu'elle n'interprète pas correctement ma dernière phrase.
« Enfin, dans la mesure où ça veut dire qu'il y a encore des policiers intègres et professionnels, hein. Pour notre enquête, c'est vrai que ça ne nous aide pas... Donc voilà, va falloir que je trouve un moyen d'obtenir ces preuves et de les envoyer dans un labo qui puisse nous apporter des réponses. »
Trouver un moyen illégal, nuance. Courir des risques, mettre ma carrière de détective en danger. Mais la vérité est que, dans le fond, ma décision est déjà prise. Je vais le faire, je le sais. Quoi que je puisse me dire à moi-même pour essayer de me raisonner. C'est juste une question de temps. J'attrape le verre que me tend la brune, puis je le lève.
« La vérité approche à grands pas, Ana'. Ce qui veut dire que ma prochaine raclée aussi... ô joie ! »
Dis-je en éclatant de rire. Comme si rien n'avait changé entre nous... Peut-être que je devrais faire demi-tour, ne pas rester plus longtemps, tout simplement. Mais je me sens bien en ce moment. J'ai mal quand je souris, mais à part ça, j'avoue que, malgré tout, je n'ai pas envie d'être ailleurs. Et ça me fait peur. Il faudrait qu'elle m'agresse, qu'elle me repousse, qu'elle me dise d'y aller. Mais pour une fois, il semblerait qu'elle n'avait pas envie de me faire mal, que nous pourrions parler sans nous engueuler. Serions-nous devenus des personnes civilisées ? Eh bah, l'Humanité n'est peut-être pas encore complètement perdue, finalement !
Pando
Jacopo Scaglione
What have we become ? | PV Jac' - Ven 13 Oct - 22:22
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Anastasia Di Renzo
EFFIGIE : Olga Kurylenko BAFOUILLES : 465 PACTE : 11/07/2017
OSSATURE : 32 ans CONTRAT : Divorcée - En couple (avec l'ex-mari...) BESOGNE : Chasseuse de tête (dans le recrutement) - Informatrice du Vatican ÉCHINE : Sorcière Wicca PRESTIGE : Pouvoir de détection des mensonges GANG : Membre du coven Aconit CREDIT : Shadow Dancer
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Anastasia Di Renzo
What have we become ? | PV Jac' - Sam 14 Oct - 14:35
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Jacopo Scaglione
EFFIGIE : Charlie Cox BAFOUILLES : 941 PACTE : 05/08/2017
OSSATURE : 37 ans CONTRAT : Célibataire. Enfin... Divorcé. Evitons ce sujet, per favore. BESOGNE : Détective privé. Ex-inspecteur de police qui s'est fait virer quelques mois après son divorce, ayant complètement déraillé. La véritable raison : sa cheffe corrompue, qui trempait dans la Mafia depuis des années, démon déguisé en ange. Suivant des pistes, Jacopo et son meilleur ami Luigi, lui aussi inspecteur, avaient mené leur enquête pendant des mois, réunissant des preuves contre leur supérieure. Ils se croyaient capables de la faire tomber. Sauf que non ; Luigi fut tué par la Mafia à la demande de sa ténébreuse cheffe, tandis que Scaglione devint l'amant de sa supérieure, dans une tentative désespérée de la coincer enfin. En vain, parce qu'elle était parfaitemnent au courant pour son enquête secrète. Il ne devint que son jouet, pendant des mois. Puis un jour, tout fut mis au clair : soit il oubliait cette histoire, soit il subissait le même sort que son ami. Alors Jacopo fit son choix. Il préférait s'éloigner, d'elle, de la Police, de toute cette corruption, complètement brisé et dégoûté. FABLE : Au courant pour le surnaturel depuis pas mal de temps déjà. En tant qu'ancien inspecteur, Jacopo a eu affaire à bien des créatures lors de ses enquêtes, il est tombé sur des massacres sans nom. Il ne pouvait donc que finir par découvrir la vérité. Néanmoins, il garde le secret sur ce qu'il sait, il fait semblant que les monstres n'existent pas. Pas envie de passer pour un cinglé, tout simplement. Mais, secrètement, le brun travaille régulièrement pour le Vatican, qui ne le prend pas pour un fou : en effet, il est souvent chargé de retrouver des créatures sur lesquelles le Vatican veut mettre la main. ÉCHINE : Humain, vous dirait-il. En réalité, Jacopo est une demi-sirène qui s'ignore. PRESTIGE : Retenir sous souffle sous l'eau pendant cinq minutes, comme si de rien n'était. Mais ce n'est pas un super-pouvoir, ça ? Si ?! GANG : Il n'appartient officiellement à aucun groupe, mais il bosse souvent pour le Vatican, ce que presque tout le monde ignore. Ils payent bien, alors pourquoi refuserait-il leurs missions ? Et puis, pas sûr que ce soit une bonne idée de leur dire non, voilà tout. CREDIT : Shadow Dancer (avatar), Tumblr (gifs) & Astra (signa)
❝What have we become ?❞ Anastasia & Jacopo
La vie peut être bizarre parfois. Bizarre, ironique, une vraie bitch... Ou alors, simplement surprenante. Après tout ce temps éloignés l'un de l'autre, nous sommes là, en train de boire un verre dans cet appartement où nous avons vécu ensemble pendant des années. Où nous avons été heureux. Où nous nous sommes aimés. Une certaine nostalgie m'envahit. Pourquoi je pense à tout ça ? Je ne devrais pas, bordel. Je devrais plutôt rester froid, un véritable caillou sans sentiments. Je suis là pour l'enquête, après tout. Parlons-en alors, plutôt que de penser à un passé qui n'est plus. J'explique alors à Ana' où j'en suis et ce qu'il faut faire pour pouvoir enfin découvrir l'identité du tueur. Des tests ADN, voilà la clé. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire, effectivement. Déjà que ça ne va pas être facile de mettre la main sur ces preuves cruciales pour notre enquête, puisque mes contacts dans la police, ces anciens collègues sur qui je savais que je pourrais avoir confiance, ne semblent pas emballés à l'idée de m'aider à obtenir ce cheveux et cette écaille. Quelque part, ça me fait presque plaisir de voir qu'ils restent professionnels, intègres. Après, c'est vrai que ça ne nous aide pas, ce que je ne manque pas de souligner, histoire que mon ex-femme ne prenne pas mal mes dernières paroles. Je sais bien que ça nous nous facilite pas l'enquête, malheureusement. Alors bon, va falloir que je prenne cette enquête en mains, que je trouve un moyen de me saisir de ces preuves. On n'a pas le choix. La brune me demande alors comment je compte m'y prendre. Je bois un verre de vin, avant d'étirer un léger sourire en coin.
« En effet. Mais il se peut aussi qu'il y ait des empreintes digitales de l'assassin sur cette écaille. Ne seraient-ce que des empreintes partielles... Ça pourrait aider, à moins que le tueur n'ait carrément pas d'identité, ni fausse ni vraie. Mais ça m'étonnerait quand même. Après, si jamais il n'y a pas d'empreintes, j'ai des contacts avec des labos plus... modernes. Mais voilà, faudra tout d'abord qu'on obtienne ces preuves, et après on verra. »
Des labos plus modernes... Qui appartiennent au Vatican. Je sais qu'ils ont des labos secrets, des chercheurs, des scientistes, des gens qui pourraient m'aider à découvrir l'identité de cet assassin qui a tué les parents d'Anastasia. J'imagine qu'il sont au courant pour le surnaturel. Je ne vois pas d'autre raison pour qu'il y ait des chercheurs et des scientistes travaillant pour le Vatican, qui est, lui, au courant pour l'existence des diverses créatures, vu qu'ils viennent souvent m'appeler pour que je retrouve des créatures pour eux. Informations données, et après je ne veux plus rien savoir. Missions que certains pourraient qualifier comme indignes, mais qui me permettent de gagner un peu plus d'argent. C'est comme ça, le malheur des uns fait le bonheur des autres, désolé. Je lève mon verre, annonçant à Ana' que la vérité approche à grand pas... Et que cette raclée qu'elle m'a promise aussi. Je la regarde en rigolant, tandis qu'elle aussi pousse un petit rire, avant de me dire que je ne ferai pas le poids. J'étire un sourire amusé.
« Bien sûr que non. Je n'y peux rien face à Godzilla. »
Mon regard croise celui d'Ana'. Les secondes s'écoulent lentement, le temps semble s'arrêter. Je me perds dans ces yeux que je connais si bien. Soudainement, la brune soupire, puis elle pose son verre. Tu me fais chier, Jac’... Puis elle se lève et me tourne le dos, sans un mot. Immobile, pris de court, j'ouvre la bouche, ne comprenant pas trop sa réaction. Qu'est-ce que j'ai fait cette fois-ci ?! Elle m'en veut pour l'avoir appelée Godzilla ? Roh allez, je rigolais, quoi ! Depuis le temps qu'elle me connaît, elle devrait savoir que ce n'était pas méchant... Je soupire à mon tour, tout en buvant une nouvelle gorgée de vin, un brin frustré. Je commençais à trouver ça bizarre que l'ambiance n'ait toujours pas dégénéré depuis que je suis entré ici il y a quelques minutes, hein. Bordel de merde. Une minute plus tard, mon ex-femme me rejoint à nouveau dans le salon, un pot en mains. Je fronce légèrement les sourcils. Alors, elle est fâchée ou pas ? J'y comprends rien, là ! Elle vient s'asseoir à mes côtés, ouvrant ce pot, prenant un peu d'onguent. Je crois avoir compris ce qu'elle fait maintenant. Là encore, je ne m'y attendais pas, mais je ne dis rien. Je me contente de la regarder, agréablement surpris. La hache de guerre serait-elle enterrée ? Ne serait-ce que pour ce soir ? Je m'en réjouis intérieurement. Ça fait du bien, à vrai dire. Je lâche un léger rire lorsqu'Anastasia dit que la personne qui m'a soigné n'a pas fait du très bon boulot. Je repense à cette soirée, où Calypso m'a sauvé et soigné. J'aurais pu mourir ce soir-là et pourtant...
« J'ai refusé d'aller à l'hosto, alors il a fallu faire avec les moyens du bord. Mais je n'ai rien de cassé, c'est ça qui compte. »
Volontairement, je ne parle pas de la belle métisse, pas sûr que ce soit une bonne idée. Mais je ne mens pas pour autant, pas la peine. Et effectivement, je n'ai rien de cassé, alors ça va, faut pas en faire tout à plat. Bon, si j'avais pu éviter toutes ces marques et ces bleus sur mon visage, ça aurait été cool aussi, mais passons. Je regarde Ana', alors que ses doigts délicats viennent appliquer l'onguent sur mes boursoufflures, avec douceur. Contact agréable, qui ne fait pas mal, bien au contraire. Je ferme brièvement les yeux, ça donne presque envie de savourer le moment. Bordel, ressaisis-toi, Scaglione. La brune me dit alors qu'elle veut que je la mette souvent au courant pour l'enquête, même si c'est juste pour dire que je n'ai pas avancé. Eh bah, aurait-elle envie que je l'appelle juste pour entendre ma voix ? J'ai presque envie d'étirer mon fameux sourire de connard. Mais je n'en fais rien. Pas le temps. Parce qu'elle souligne le fait qu'il n'y a rien de pire que l'ignorance... Je vois de quoi elle parle. Je le vois parfaitement dans son regard. Elle ne parle pas que de l'enquête, elle parle... de nous. De ce que je lui ai fait subir. Mal à l'aise, je baisse le regard, poussant un discret soupir. Culpabilité, honte. J'ai envie de lui dire que je suis terriblement désolé. J'ai envie de caresser son visage, de la prendre dans mes bras et de lui dire que je n'ai jamais voulu la blesser. Et que je ne veux plus que ça se répète. Plus jamais. Sauf que je ne dis rien. Je n'ai pas le courage pour prendre la parole et lui dire quoi que ce soit. Son regard croise le mien finalement, et me brûle. Je ne peux m'empêcher de détourner le regard, de me gratter le menton, nerveusement. Anastasia se racle alors la gorge, puis retourne s'asseoir là où elle était tout à l'heure. Je vois qu'elle est gênée. Que parler de ce qui s'est passé lui fait mal. J'en suis désolé, et je ne sais pas comment réagir. La brune me lance alors le pot de crème, que j'attrape, et me dit que ça m'aidera à cicatriser plus vite. Apparemment, ça l'a aidée pour sa main. Oh oui, je m'en souviens. La dernière fois, dans cet ascenseur. Retrouvailles pour le moins intenses. Ma joue s'en souvient aussi. J'étire un sourire narquois, façon habituelle de briser la glace, ou de me sortir d'une situation qui me met mal à l'aise. Je bois une nouvelle gorgée de vin, un peu plus longue. Il faut que je me calme, que je reprenne le contrôle de la situation, et de la conversation.
« Et pas que ? Mais combien d'ascenseurs as-tu frappés ces derniers temps, Godzilla ? Je les plains ! »
Je fais une pause, avant de soupirer. Je n'ai pas envie de jouer le connard. Pas envie de porter ce masque.
« Merci... C'est gentil de ta part. »
Je me lève, dans un élan que je ne peux arrêter. Je pose mon verre sur la table basse, puis je m'approche d'Ana', m'accroupissant devant elle. Mes yeux cherchent les siens. Il faut que je parle. Il faut que je dise quelque chose... Que je ne la laisse pas dans l'ignorance. Bordel de merde, je ne sais pas pourquoi, mais il le faut. Ma main attrape la sienne, sans même que je m'en rende compte. Je me sens tellement dépassé, bon sang.
« Je suis désolé, Ana'. Je suis... tellement désolé. Pour tout. »
Je ne sais pas quoi dire d'autre. Je me contente de la regarder dans les yeux, sincèrement désolé. Je sais que ça ne sert à rien, que les excuses arrivent trop tard. Mais je les lui dois. Je ne pourrai jamais effacer cette période noire qu'elle a dû traverser à cause de moi, ni ce que j'ai fait, mais m'excuser, c'est la moindre des choses. C'est dur, ça fait mal, mais ma conscience me le demande. Et mon cœur me l'ordonne.
Putain de bordel de merde.
Pando
Jacopo Scaglione
What have we become ? | PV Jac' - Dim 15 Oct - 0:41
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Anastasia Di Renzo
EFFIGIE : Olga Kurylenko BAFOUILLES : 465 PACTE : 11/07/2017
OSSATURE : 32 ans CONTRAT : Divorcée - En couple (avec l'ex-mari...) BESOGNE : Chasseuse de tête (dans le recrutement) - Informatrice du Vatican ÉCHINE : Sorcière Wicca PRESTIGE : Pouvoir de détection des mensonges GANG : Membre du coven Aconit CREDIT : Shadow Dancer
⇜ code by bat'phanie ⇝
Anastasia Di Renzo
What have we become ? | PV Jac' - Dim 15 Oct - 21:40
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Jacopo Scaglione
EFFIGIE : Charlie Cox BAFOUILLES : 941 PACTE : 05/08/2017
OSSATURE : 37 ans CONTRAT : Célibataire. Enfin... Divorcé. Evitons ce sujet, per favore. BESOGNE : Détective privé. Ex-inspecteur de police qui s'est fait virer quelques mois après son divorce, ayant complètement déraillé. La véritable raison : sa cheffe corrompue, qui trempait dans la Mafia depuis des années, démon déguisé en ange. Suivant des pistes, Jacopo et son meilleur ami Luigi, lui aussi inspecteur, avaient mené leur enquête pendant des mois, réunissant des preuves contre leur supérieure. Ils se croyaient capables de la faire tomber. Sauf que non ; Luigi fut tué par la Mafia à la demande de sa ténébreuse cheffe, tandis que Scaglione devint l'amant de sa supérieure, dans une tentative désespérée de la coincer enfin. En vain, parce qu'elle était parfaitemnent au courant pour son enquête secrète. Il ne devint que son jouet, pendant des mois. Puis un jour, tout fut mis au clair : soit il oubliait cette histoire, soit il subissait le même sort que son ami. Alors Jacopo fit son choix. Il préférait s'éloigner, d'elle, de la Police, de toute cette corruption, complètement brisé et dégoûté. FABLE : Au courant pour le surnaturel depuis pas mal de temps déjà. En tant qu'ancien inspecteur, Jacopo a eu affaire à bien des créatures lors de ses enquêtes, il est tombé sur des massacres sans nom. Il ne pouvait donc que finir par découvrir la vérité. Néanmoins, il garde le secret sur ce qu'il sait, il fait semblant que les monstres n'existent pas. Pas envie de passer pour un cinglé, tout simplement. Mais, secrètement, le brun travaille régulièrement pour le Vatican, qui ne le prend pas pour un fou : en effet, il est souvent chargé de retrouver des créatures sur lesquelles le Vatican veut mettre la main. ÉCHINE : Humain, vous dirait-il. En réalité, Jacopo est une demi-sirène qui s'ignore. PRESTIGE : Retenir sous souffle sous l'eau pendant cinq minutes, comme si de rien n'était. Mais ce n'est pas un super-pouvoir, ça ? Si ?! GANG : Il n'appartient officiellement à aucun groupe, mais il bosse souvent pour le Vatican, ce que presque tout le monde ignore. Ils payent bien, alors pourquoi refuserait-il leurs missions ? Et puis, pas sûr que ce soit une bonne idée de leur dire non, voilà tout. CREDIT : Shadow Dancer (avatar), Tumblr (gifs) & Astra (signa)
❝What have we become ?❞ Anastasia & Jacopo
Je ne m'y attendais pas. Je ne m'attendais pas à cette ambiance plutôt détendue, à ces rires partagés entre deux gorgées de vin, bouteille qu'elle avait d’ailleurs ouverte ce soir alors que je n'y croyais pas vraiment en la ramenant, surtout parce que ça venait de ma part, son ex-mari qu'elle détestait de toutes ses forces. Bref, je ne m'attendais pas à ce qu'Anastasia soit gentille avec moi, et encore moins à ce qu'elle ne vienne soigner mes blessures. Non, je m'attendais à une conversation tendue ce soir. Froide, strictement professionnelle, avec peut-être quelques provocations, quelques piques par-ci par-là. Pas à... ça. Le contact de sa main douce sur ma peau était tellement agréable. Sensation difficile à décrire, sentiments qui remontent à la surface, sournois et dangereux. Je ne devrais pas les ressentir. Pour mon bien. Ça me saoule de voir que je ne peux pas vraiment rester indifférent face à ce contact, face à cette proximité inattendue. Mais c'est Ana ; comment pourrais-je rester indifférent ? Ça n'a jamais été possible, sauf quand nous étions séparés, éloignés loin de l'autre pendant des années. Et encore... J'essaie alors de me ressaisir, de reprendre le contrôle. Reprendre mon air détendu, rigolo, voire carrément connard - tout dépend du point de vue. Je blague suite à ce que mon ex-femme me dise que cette pommade l'a aidée, pour sa main blessée, mais pas que. Je la regarde, souriante. Cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vue sourire. Ça me perturbe tellement, bordel... Mais ça fait du bien, quelque part. Ça apaise la culpabilité que je porte sur mes épaules depuis des années.
Plus sérieux cette fois-ci, je remercie Anastasia pour l'onguent. Je tâcherai d'en mettre souvent alors, surtout si cela peut me permettre de ne pas avoir cette sale tronche pleine de bleus. Mais, à vrai dire, ce n'est pas à cela que je pense en ce moment. J'aimerais bien pouvoir me concentrer seulement sur ce pot de crème, mais je ne peux pas. Ana' attire toute mon attention. Mon cœur bat plus vite que d'habitude, mes pensées partent dans tous les sens. Je ressens comme un besoin de... De m'approcher d'elle, de lui dire à quel point je suis désolé. Ses paroles, qu'elle a prononcées alors qu'elle appliquait l'onguent sur mon visage, résonnent encore dans ma tête. Je sais que je l'ai blessée, que je l'ai déçue, humiliée. Alors que je n'étais pas censé le faire. Alors que je ne voulais même pas le faire. Notre histoire, cet amour que nous partagions, c'était réel. C'était vrai. Des deux côtés. Ça, je le sens, j'y crois dur comme fer, de toutes mes forces. J'ai tout gâché, je l'ai trahie, alors je lui dois des excuses, et qu'importe si c'est trop et que ça ne changera rien... Il le faut. Ainsi, je me laisse porter un élan sorti de nulle part, me levant pour aller ensuite m'accroupir devant Ana'. Ma main cherche la sienne, mes yeux se plongent dans les siens. J'ai honte, j'ai mal, j'ai mal à l'âme, je ne sais pas quoi dire. Juste que je suis désolé. Profondément et sincèrement désolé pour tout ce que je lui ai fait. Je ne suis pas ce connard que je veux lui faire croire. Non, quelque part, ce jeune homme qui est tombé amoureux d'elle un jour, tête à claques parfois, têtu comme une mule, Strombolien dans tous les sens du terme, mais sincère et fidèle malgré tout... Il est toujours là, vivant. Et il a honte de ce que je suis devenu.
Mon ex-femme me regarde. Le silence est assourdissant, une véritable torture. Je ne baisse pas les yeux cette fois-ci, attendant désespérément une réaction. Si elle me haït, qu'elle me le dise. Si elle me pardonne... qu'elle me le dise aussi, bon sang. Ou alors... Qu'elle dise quelque chose, tout simplement. Quelques secondes interminables plus tard, la brune dégage sa main, se recule, puis se lève, me tournant le dos. Je me relève à mon tour, les bras ballants, le regard plus humide que je ne voudrais. Je soupire, tout en passant une main dans mes cheveux, puis je vais aller chercher mon verre. C'est que j'en bien besoin, bordel. J'en bois une gorgée, tandis qu'Anastasia attrape une cigarette qu'elle allume ensuite, avant de se retourner vers moi et de s'avancer vers la fenêtre. Je ne dis rien, me contentant d'observer l'Italienne aux origines russes, en train de fumer. Ça me donne envie de m'en griller une aussi, mais je reste immobile, telle une statue. Puis, enfin, elle me regarde et reprend la parole. Elle me dit qu'elle apprécie mes excuses, m'en remercie même. Pas d'insultes, pas de reproches, pas de mots blessants. Juste un remerciement. Je ne m'en sens que plus minable. Je déglutis. Je suis muet à présent, incapable de prononcer le moindre mot. Jacopo Scaglione muet... Le monde à l'envers, hein ? Comment je fais maintenant pour te détester autant ? Je ne saurais répondre à cette question qu'elle se pose plus à elle-même qu'à moi... J'ai envie de lui dire "ne me déteste pas, pardonne-moi." Parce que, dans le fond, je sais que ça me blesserait si elle me disait que m'haïra pour toujours. Bordel, fait chier, foutus sentiments de merde ! Fort heureusement, Anastasia tente d'alléger un peu l'ambiance en me taquinant à propos de cette fameuse raclée qu'elle m'avait promise. J'étire un sourire en coin. Cette fois-ci, c'est elle qui se la joue rigolo pour éloigner un sujet qui la met mal à l'aise. Comme moi. Mine de rien, on se ressemble pas mal sur certains points. Je prends un air faussement effrayé.
« Bon, j'avoue... J'étais terrorisé à l'idée de... Bah... non, en fait, pas du tout, désolé. »
Dis-je, avant de lâcher un petit rire. Je regarde Ana'. Encore une fois, j'ai la sensation qu'on perd notre temps à se taquiner, plutôt qu'à parler de ce qui importe réellement. Il y a tellement de non-dits entre nous. Tellement de secrets, de mensonges, de rancœurs... Tellement de choses que je voudrais lui dire. Mais c'est si dur... A moins que je ne vide cette bouteille. Et encore, pas sûr que ce soit suffisant. Anastasia finit sa cigarette, avant de revenir devant la table pour terminer son verre à son tour. Je reste toujours aussi silencieux, toujours aussi mal à l'aise. Lorsqu'elle s'assoit sur le canapé, la belle humaine évoque notre première rencontre. Mais pourquoi... Pourquoi fallait-il qu'elle en parle ? Qu'elle réveille tous ces souvenirs, et surtout les sentiments qui viennent avec ? Le cœur serré, je déglutis. Bon sang, qu'est-ce que je fous là à la regarder ? Soit je m'en vais, soit je lui dis ce que je ressens au fond de mon âme. Posant mon verre vide sur la table basse, je vais m'asseoir aux côtés de la brune. Peut-être que je ne devrais pas, que je devrais plutôt écouter cette voix dans ma tête qui me hurle de m'en aller, de partir d'ici en vitesse. Mais je refuse. Mon pouce se glisse sur le menton de la jeune femme, afin qu'elle relève son regard vers moi.
« Ana'... »
Mes doigts se glissent sur sa joue, tendrement. Je ne peux m'en empêcher. Mon cœur bat à tout rompre, ma main tremble. Je me sens comme un adolescent... Je déteste ça. Ou j'adore. Je ne sais pas. Je sais juste que je ne peux plus faire demi-tour. Mes lèvres cherchent les siennes, doucement au départ, puis plus passionnément, ignorant la douleur. Ignorant cette voix qui me dit que je joue avec le feu. Je m'en fous. Parce que, justement, elle est ce feu qui réchauffe mon cœur, qui me fait sentir vivant... comme personne d'autre. Je romps le baiser, collant mon front contre le sien, les yeux fermés.
« Sans toi, je suis devenu une épave... Voilà ce que je suis devenu. Tu me manques... tellement... »
Pando
Jacopo Scaglione
What have we become ? | PV Jac' - Lun 16 Oct - 13:28
sorciers
Anastasia Di Renzo
EFFIGIE : Olga Kurylenko BAFOUILLES : 465 PACTE : 11/07/2017
OSSATURE : 32 ans CONTRAT : Divorcée - En couple (avec l'ex-mari...) BESOGNE : Chasseuse de tête (dans le recrutement) - Informatrice du Vatican ÉCHINE : Sorcière Wicca PRESTIGE : Pouvoir de détection des mensonges GANG : Membre du coven Aconit CREDIT : Shadow Dancer
⇜ code by bat'phanie ⇝
Anastasia Di Renzo
What have we become ? | PV Jac' - Mar 17 Oct - 19:22
hybrides
Jacopo Scaglione
EFFIGIE : Charlie Cox BAFOUILLES : 941 PACTE : 05/08/2017
OSSATURE : 37 ans CONTRAT : Célibataire. Enfin... Divorcé. Evitons ce sujet, per favore. BESOGNE : Détective privé. Ex-inspecteur de police qui s'est fait virer quelques mois après son divorce, ayant complètement déraillé. La véritable raison : sa cheffe corrompue, qui trempait dans la Mafia depuis des années, démon déguisé en ange. Suivant des pistes, Jacopo et son meilleur ami Luigi, lui aussi inspecteur, avaient mené leur enquête pendant des mois, réunissant des preuves contre leur supérieure. Ils se croyaient capables de la faire tomber. Sauf que non ; Luigi fut tué par la Mafia à la demande de sa ténébreuse cheffe, tandis que Scaglione devint l'amant de sa supérieure, dans une tentative désespérée de la coincer enfin. En vain, parce qu'elle était parfaitemnent au courant pour son enquête secrète. Il ne devint que son jouet, pendant des mois. Puis un jour, tout fut mis au clair : soit il oubliait cette histoire, soit il subissait le même sort que son ami. Alors Jacopo fit son choix. Il préférait s'éloigner, d'elle, de la Police, de toute cette corruption, complètement brisé et dégoûté. FABLE : Au courant pour le surnaturel depuis pas mal de temps déjà. En tant qu'ancien inspecteur, Jacopo a eu affaire à bien des créatures lors de ses enquêtes, il est tombé sur des massacres sans nom. Il ne pouvait donc que finir par découvrir la vérité. Néanmoins, il garde le secret sur ce qu'il sait, il fait semblant que les monstres n'existent pas. Pas envie de passer pour un cinglé, tout simplement. Mais, secrètement, le brun travaille régulièrement pour le Vatican, qui ne le prend pas pour un fou : en effet, il est souvent chargé de retrouver des créatures sur lesquelles le Vatican veut mettre la main. ÉCHINE : Humain, vous dirait-il. En réalité, Jacopo est une demi-sirène qui s'ignore. PRESTIGE : Retenir sous souffle sous l'eau pendant cinq minutes, comme si de rien n'était. Mais ce n'est pas un super-pouvoir, ça ? Si ?! GANG : Il n'appartient officiellement à aucun groupe, mais il bosse souvent pour le Vatican, ce que presque tout le monde ignore. Ils payent bien, alors pourquoi refuserait-il leurs missions ? Et puis, pas sûr que ce soit une bonne idée de leur dire non, voilà tout. CREDIT : Shadow Dancer (avatar), Tumblr (gifs) & Astra (signa)
❝What have we become ?❞ Anastasia & Jacopo
J'ai perdu le contrôle. Les souvenirs ont refait surface, les sentiments aussi. Je me suis rendu compte qu'Ana' me manque. Enfin... si je ne le savais pas déjà. A vrai dire, là n'est pas la question. Elle me manque, elle m'a toujours manqué depuis notre divorce... Depuis ma trahison. Trahison pas tout à fait volontaire au départ, mais je sais que c'est bel et bien de ma faute si notre histoire s'est mal terminée. Je le regrette. Je regrette profondément de l'avoir trompée, de l'avoir blessée ainsi. Je l'aimais, et pourtant, je l'ai blessée, j'ai détruit ce que nous avions. Comment pourrais-je ne pas m'en vouloir ? Cependant, ce soir la culpabilité avait cédé sa place à la bonne humeur. Nous parlions, sans nous agresser mutuellement, sans nous provoquer. Comme avant. Peut-être que le vin a aidé aussi, qui sait... Mais je sais que ce n'est pas le vin qui m'a fait l'embrasser. Je le sais, tout au fond de moi, que c'est parce que je ne l'ai jamais oubliée. Que sommes-nous devenus ? Voilà la question que je me pose moi aussi. Moi, je ne suis pas devenu grand-chose. Je ne suis pas heureux, même si je fais sans doute un effort inconscient pour me convaincre que le fait que ma vie professionnelle se passe plutôt bien ces derniers temps est suffisant pour que je sois un homme heureux. Sauf que voilà, c'est pas la peine de se mentir. Je ne me suis jamais senti aussi vivant qu'en cet instant, alors qu'elle est si près de moi, ses lèvres collées aux miennes.
« Pourquoi ? Pourquoi tu m’as trompée, Jac’ ? »
Sa question me laisse sans voix. Comme un lourd coup de poing en plein ventre. Il faut... Il faut que je lui dise. Il faut que je lui raconte ce qui s'est passé, que je lui dise que la mort de Luigi n'était pas un accident, que mon amante était en réalité ma cheffe corrompue que je voulais à tout prix envoyer en prison. Ce n'est pas un sujet facile pour moi. J'ai honte de ce que j'ai fait. Surtout que ça n'a apporté aucun résultat. Mon ancienne supérieure a gagné, la mort de Luigi n'a jamais été vengée et moi... j'ai tout perdu. J'ai perdu Ana', j'ai perdu mon travail, j'ai perdu ma réputation. Après, le travail et la réputation, c'était des détails. Mais Ana', elle était tout pour moi et je sais que jamais elle ne pourrait me pardonner... Si ? Rien que l'idée qu'elle puisse me pardonner me fait frémir de soulagement... Ou non, de bonheur, plutôt. Je déteste cette emprise qu'elle a toujours sur moi. Comme si je n'avais fait aucun progrès tout au long de ces cinq dernières années, pour l'oublier, pour me détacher de cet amour perdu.
Alors que je m'apprête à répondre à la brune, à lui ouvrir mon cœur comme jamais je ne l'avais fait auparavant, elle m'interrompt. Mon regard croise le sien, larmoyant, alors que ma main se glisse sur la sienne. Je la regarde, le souffle court, le cœur battant la chamade. Elle a quelque chose à me dire, je suis prêt à l'écouter. Comme si tout le reste ne comptait pas. Il n'y a que nous deux... Ana' et moi. Comme ça aurait pu être le cas si je n'avais pas tout gâché. Sa voix douce caresse mes oreilles. Je ne suis pas une simple humaine. Je hoche la tête, comme si elle venait de dire un truc absolument normal. Puis le mot sorcière me fait tilter. Je retire ma main, choqué. Ouais, non... Attendez, elle est sérieuse, là ?! Et elle a le pouvoir de détecter les mensonges ?! Mes sourcils se froncent, mes yeux s'écarquillent malgré moi. Ma bouche s'ouvre sans que je ne puisse prononcer le moindre mot. Alors c'est comme ça qu'elle a su ? En fait... Je n'ai jamais rien pu lui cacher ! Que je le veuille ou pas ! Je laisse un léger rire franchir mes lèvres, tandis que je pose ma main sur ces dernières. J'ignore la douleur, j'ignore... tout. Je sens la colère monter au fond de moi. Je me sens trahi moi aussi. Moi qui la croyais si... parfaite. Irréprochable. Moi qui la voyais comme une sainte tout en me martyrisant pour ce que je lui avais fait. Elle était l'ange et moi le démon. Alors qu'en réalité, elle m'avait menti pendant toutes ces années ! Comme si c'était juste un petit détail insignifiant !
Tremblant, je me lève. Je me recule, jusqu'à trouver un mur derrière moi. Je rigole, sans pouvoir plus rien contrôler. Ce n'est pas drôle, malheureusement. Mais je n'y peux rien. C'est... soit rire, soit pleurer. Et tant qu'à faire, je préfère rire à gorge déployée comme le connard que je suis. Jusqu'à en pleurer. Maintenant elle veut que parle de moi ? Parce que ce qu'elle vient de me raconter, bah... Ce n'est rien à côté de ce que je lui ai fait ? Sans déconner, Ana'... Finalement, j'arrive à contrôler mon rire, difficilement.
« Alors... Attends, histoire d'être sûr que j'ai bien compris ! Tu es non seulement une sorcière... mais aussi un détecteur de mensonges sur pattes ? Et tu m'as menti pendant toutes ces années ? Tu m'en veux pour t'avoir menti pendant des mois, mais t'as réussi à faire encore pire ! La vérité, c'est que... que tu ne m'as jamais fait confiance ! Je m'en suis voulu pendant des années, j'ai culpabilisé comme une merde, j'ai tout perdu, et pourtant, tu n'étais pas blanche comme neige... Je me disais que tu étais différente de moi, que tu étais meilleure que moi. Une meilleure menteuse, oui ! »
Une larme coule le long de mon visage. Je l'essuie rageusement. Je déteste pleurer. Surtout devant elle. Surtout... quand je viens d'apprendre qu'elle aussi m'a trahi. Je suis tellement en colère ! J'ai envie de tout casser, jusqu'à ne plus avoir de forces.
« Tu veux savoir pourquoi je t'ai trahi ? Parce que Luigi est mort. Tu t'souviens de Luigi, mon meilleur ami, mon partenaire ? Il n'est pas mort par accident. C'est la Mafia qui l'a tué, oui, mais à la demande de ma cheffe. Oui, ma supérieure, cette blonde ambitieuse, cette pétasse qui trempait dans la mafia jusqu'au cou. »
Les larmes se multiplient. Je n'y peux rien, j'ai l'âme à vif, j'ai mal, je me sens exploser.
« On voulait trouver les preuves pour la faire tomber, pour l'envoyer en prison. Du coup, on a enquêté sur elle, pendant des mois, on a rassemblé des preuves. Puis un jour, elle l'a fait tuer ! Comme si de rien n'était ! Un simple... avertissement pour ceux qui voulaient se mêler de ce qui ne les regardait pas. Mais j'ai pas arrêté, parce que je ne voulais pas qu'il soit mort en vain. Alors un soir je me suis infiltré chez elle. J'ai même réussi à ouvrir son coffre, j'avais des preuves, des documents qui pourraient la détruire... Sauf qu'elle a débarqué tout à coup. Et... Je ne m'y attendais pas. J'ai dû justifier ma présence chez elle, sinon elle me tuait aussi. Alors je n'ai trouvé rien de mieux à faire... que de la baiser ! Et pas qu'une fois ! Crois-moi, je me suis bien défoulé... »
J'éclate de rire, je pleure, je ne sais pas ce que je fais. Je pose une main sur ma bouche. La tristesse l'emporte sous la colère. Ma voix se brise, volcan qui arrête de cracher de la lave en fusion, brûlante, coulée de mots blessants. Je me laisse glisser le long du mur, la tête entre les mains.
« Putain... Même maintenant que je sais que tu m'as menti, que tu n'es pas qui tu disais être... je me sens toujours aussi... aussi immonde... »