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Pris au piège d'une vision [Mairead]

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Pris au piège d'une vision [Mairead] - Mer 18 Oct - 20:55
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Pris au piège d'une vision Mairead & Calvin


La foule, la musique, les rires et les regards qui glissent sur moi, ça faisait longtemps que je n’avais plus goûter à tout ça. Un verre de champagne entre les doigts, costume impeccable de marque d’un gris qui met en valeur le bleu de mes yeux d’après celle qui me l’a vendu, j’erre lentement au milieu des invités, illustre inconnu dont le pseudo ici, ne doit rien leur évoquer. Et c’est aussi pour ça que je me suis exilé à l’étranger. Bien qu’il reste cette part en moi, celle qui a toujours apprécié le faste et les soirées animées, celle qui aime voir l’admiration et la curiosité dans les regards de ceux qui me reconnaissent.  N’est-ce pas pour ça que j’ai choisi la voie de la célébrité ?  Mais il y a des blessures qui ont besoin de temps pour être soignées et de discrétion aussi, car mon nom, désormais, n’a plus la même aura qu’autrefois.

C’est pour ça que Vasco a dû lourdement insister pour parvenir à m’attirer à cette soirée, parvenant même à me faire rire avec ses arguments de toutes les divines femelles qu’il y aura à chasser. Mais la chasse est une activité que je lui cède volontiers, lui le dragueur invétéré au charme latin et au sourire carnassier, moi je préfère la discrétion, m’imprégner doucement de cette ambiance survoltée et teintée de strass et de satin. Car oui, j’ai fini par céder. J’ai accepté de sortir un peu, de m’aérer les idées et l’esprit, de cesser de me replier sur moi ou de me morfondre d’après Vasco, même si ce n’est pas mon genre, mais lui a assurément le don de l’exagération.

J’observe un instant les hôtes de la soirée, un couple d’un âge respectable qui fête leur noce de perle. Voilà qui suffit à leur valoir l’admiration de tous dont la mienne, moi qui n’ai pas dépassé le seuil des deux ans. Je les étudie discrètement, observe les gestes et les attitudes, la main qui glisse sous son bras à elle, le jaloux, le propriétaire qui marque sa possession, le sourire, fier, et le sien à elle un peu crispé. Le mariage semble tout de même s’être essoufflé. La fête ne sert que pour la galerie, comme souvent.

Un sourire en coin, je me détourne. Dans mon métier, l’observation est la clef de tout et ma foi, mon don est mon meilleur allié. Mon regard capte alors une chevelure flamboyante qui gagne  aussitôt toute mon attention. Mon intérêt se fait croissant tandis que je l’observe, la créature superbe qui converse avec d’autres invités. Lentement je me dirige vers elle, et au moment où nos regards se croisent, la voix de mon ami se fait entendre. Lui tout sourire me glisse :

- Elle est canon hein ? Alors comme ça, tu aimes les rousses ?

Le ton est moqueur, tentateur, il veut absolument que je profite de ma soirée ! Enfin suivant ses critères, naturellement, ce qui signifie séduire dans l’espoir de finir sa soirée bien accompagné. Je ris et secoue la tête :

- Peu importe la couleur si la femme est jolie.
- Jolie ? Hey tu te fiches de moi ? Regarde là !

Je me tourne vers Vasco, sourire amusé et lui propose :

- C’est ce que je fais, mais le mieux, si tu la connais, ne serait-ce pas de me la présenter ?


Vasco aux anges m’entraîne donc vers la jolie, non superbe créature :

- Mademoiselle Salvatore ? Permettez que je vous présente un ami de longue date, Calvin Johnson. Calvin je te présente Mairead Salvatore. Oh je crois que je viens de voir Isabella. Excusez-moi ! Je vous abandonne !
Et sans autre forme de procès, Vasco s’éclipse dans une feinte évidente pour nous laisser en tête à tête. Je résiste au rire qui me vient et m’incline poliment devant la belle, lui prenant la main pour la saluer, le tout dans un italien parfait seulement teinté d'un léger accent du nord.

- Enchanté, mademoiselle Salvatore. Veuillez pardonner les manières de monsieur De Lucas, j’espère que je n’ai rien interrompu d’important ?

Je jette un coup d’œil à son interlocuteur, regard incisif passant le bonhomme au scanner, le regard ennuyé, la tenue, et l’attitude dans son entier avant de revenir à la jeune femme et à ses yeux absolument magnifiques. Mon attitude à moi, trahit une certaine assurance et celle plus grande encore de se moquer de ce que son interlocuteur peut penser.


©️ Justayne
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Pris au piège d'une vision [Mairead] - Jeu 19 Oct - 15:07
Mairead G. Salvatore
sorciers
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Mairead G. Salvatore
EFFIGIE : Katherine McNamara
BAFOUILLES : 296
PACTE : 02/06/2017
Pris au piège d'une vision [Mairead] 658588maireadmontage

OSSATURE : Pas plus de 22 ans.
CONTRAT : Il paraît qu'elle est amoureuse... un beau blond, sorcier dans son genre. (Gabriele)
BESOGNE : Avec deux ans d'avance, Maisy est un petit génie dans son genre, l'art est son domaine, elle expertise, restaure et même organise des fouilles archéologiques. Le tout dans l'entreprise de ses parents depuis le mois de mai. Elle a un master en histoire et histoire de l'art spécialité art médiéval et renaissance, bien qu'elle connaisse un peu tout avec sa mémoire absolue. Elle est également une peintre assez connue en Europe, elle vend ses toiles anonymement sous le pseudo de Ginevra ou Ginny.
FABLE : Elle est née dans le paranormal, elle est le paranormal, c'est une sorcière, quoi de plus magique ?
ÉCHINE : Les Sorcières sont-elles des créatures ? Parce que Maisy en est une. Elle est l'héritière d'une longue lignée de sorcière Wicca, sa grand-mère a même été Suprême il y a plusieurs décennies.
PRESTIGE : Maisy est une Suprême, une élue par la Magie pour guider un groupe de sorcier. Cela fait d'elle une sorcière toute puissante. Elle contrôle toutes les formes de magie mais la wicca reste sa branche principale, elle a le don de manipulation des sensations. Tout ce qu'un humain ou une créature peut ressentir elle peut le modifier. C'est comme cela qu'elle peut soulager une migraine ou genre heureuse une personne dépressive.
GANG : Avant c'est une pro famille, une pro Salvatore et O'Hara. Puis vient son Coven, sa deuxième famille... ensuite viendra ses proches.
CREDIT : carole71
Calvin &
Mairead
Pris au piège d'une vision

tenue du soir bonsoir:

     Ce n’est pas vraiment une corvée. C’est simplement que ce n’est pas ce que je préfère. Parfois il faut savoir faire des compromis, il faut savoir se sacrifier. Oh bien entendu, mon sacrifice n’est pas énorme et je sais que plusieurs personnes aimeraient être à ma place. Ce n’est pas non plus la plus difficile des tortures. Il faut savoir être un peu sociable dans la vie, ce n’est pas si dur. Et puis je crois que les gens m’apprécient, sans parler de magie, je parle en général, je crois que j’ai un bon feeling avec les gens, mon don aide peut-être, j’ai cette tendance à déstresser les personnes qui sont nerveuses, je les mets en confiance, je les rassure, pas que je sois impressionnante, mais parfois s’adresser à moi n’est pas facile. Dans le monde magique, depuis le mois de mai, je suis officiellement ce que l’on appelle Suprême, certains me traitent un peu différemment, j’ai l’impression de ne plus être aussi accessible. Pourtant, je m’efforce de garder l’esprit ouvert et d’être chaleureuse. Mon coven ne sera jamais une dictature. Et puis dans mon travail, j’ai une place ambiguë qui ne facilite pas toujours les contacts, la fille unique du grand PDG, je porte le nom de Salvatore, ma famille règne en maître sur l’art dans le monde. Alors il y a toujours cette pression un peu stupide, je ne suis dans l’entreprise qu’une employée et j’aime à le rappeler, j’ai obtenu ma place parce que j’ai bossé et que je le mérite, mon père ne m’aurait jamais donné un travail dans lequel je suis mauvaise, il m’a toujours dit qu’il fallait bosser pour avancer. Je n’ai pas spécialement l’intention de devenir PDG un jour, il y a mon oncle avant moi et cela me convient parfaitement. Et entre temps, j’espère qu’il aurait eu des enfants aussi.

Ce soir, je suis donc de corvée. Oui c’est un peu une corvée pour moi. J’ai dû aller me trouver une belle robe hors de prix (parce qu’il faut apparemment se montrer dans ce genre de soirée) et des chaussures. Ce n’est pas avec mes bottines vintages que je ferais fureur, je crois que j’aurais des regards sur moi mais pas les meilleurs. Il y a un gala de charité, le genre d’endroit où le gratin de Rome se montre et donne de l’argent parce que cela fait bien, cela donne l’effet qu’on est généreux. Mes parents devaient y assister, seulement on a eu besoin d’eux en Angleterre et mon père tenait à ce que j’y aille. Mon oncle étant en France, il m’a demandé à moi. L’idée ne m’a pas emballé, surtout que ce n’est pas comme s’il m’appelait de son Jet privé pour me dire que ce soir, j’étais finalement prise. Je me suis accordée plus de temps, j’ai fini le travail plus tôt et je suis partie à l’assaut de la rue Condotti.

J’arrive à me trouver une robe, noire, un grand classique. Elle est sûrement un peu trop voyante mais je sais que je ne serais pas la seule à me faire voir, et puis mon père compte sur moi pour charmer des clients potentiels, le marché de l’art est un domaine où la séduction fonctionne pas mal. Gabriele aurait pu venir, mais je ne veux pas lui infliger cela et puis je crois que je serais plus performante seule. Il risque de me déconcentrer, bien entendu, déconcentrée dans le très bon sens du terme. Je pourrais toujours passer chez lui à la fin de la soirée, je sens qu’il pourrait vraiment aimer cette robe. Je repars avec les escarpins assortis, j’ai horreur des talons mais il faut sortir les grands moyens. Je passe chez le coiffeur, ma tignasse rousse est difficilement domptable et je préfère laisser gérer une autre personne que moi, cela me permet de profiter un peu et de souffler. Je me laisse aussi maquillée, cela me fait gagner un temps fou. En sortant, je sais que je n’ai plus qu’à enfiler ma tenue. Pour une fois que je profite de la voiture avec chauffeur de mon père… Je ferme la vitre qui nous sépare et je me change à l’arrière. Je lui laisse mes affaires dans la poche du magasin, et je lui demande de tout remonter à mon appartement et de laisser dans l’entrée. Je vérifie dans mon petit miroir mais les stigmates laissées par James sont invisibles, ils ont eu le temps de partir, sans maquillage, on voit encore de vieilles traces d’hématomes mais avec le maquillage, on ne voit rien. La nuit est presque tombée, le soleil décline derrière les collines qui entourent la capitale. Je me parfume un peu, un parfum à l’huile de rose et menthe poivrée, il doit aussi y avoir des notes de vanille sucrée. On arrive à destination, le chauffeur m’ouvre la porte et j’entre dans le grand bain.

Je parle à plusieurs personnes. Des hommes et des femmes, je ne compte plus le nombre de mains que je serre. Je crois que je commence à abuser du champagne, peut-être que la soirée va être plus intéressante si je suis légèrement pompette. Je regarde en souriante ma coupe à moitié pleine, cela me rappelle une belle rencontre.

La galerie de ce soir est pleine. En plus de ce gala de bienfaisance, les propriétaires de la galerie fêtent leur anniversaire de mariage. Je n’ai jamais vraiment cru au mariage, je ne sais pas si cela changera un jour, mes parents sont un beau modèle mais je ne suis pas sûre de vouloir être la propriété d’un homme. Parce que trop souvent, les hommes une fois mariés, considèrent tout comme acquis. Pas tous bien sûr, mon père reconquiert dès que possible ma mère mais bien sûr cela s’avère rare. Les toiles présentes sont à vendre, les fonds vont à je ne sais plus quelle organisation. L’une d’entre elle me plait pas mal. Je m’arrête devant pour l’observer. De belles couleurs, un fond abstraits tendres et poétiques, cela m’inspire des beaux rêves, une imagination pure, elle m’inspire. Je note qu’elle n’a pas été encore vendue. J’attrape alors l’employée de la galerie et je lui demande de me la réserver. Je sais déjà où elle aura sa place. Un ami de la famille vient discuter avec moi, je le connais depuis que je suis petite, il pourrait être un vieil oncle. Il m’a vu grandir et évoluer. On discute, pas spécialement d’art mais de tout. Deux hommes viennent nous interrompre.

Je connais le premier. Vasco est un client, j’ai eu l’occasion de lui dénicher une peinture. L’autre m’est familier, ses longs cheveux blonds me font penser à un celte, un nordique. Je souris poliment, je n’ai pas besoin de chercher, on vient à moi. Vasco me présente son ami. Calvin Johnson. Je sais maintenant pourquoi il m’est familier, il est plutôt connu, populaire. Soi-disant médium mais est-il ne serait-ce que vraiment un sorcier ? Je n’ai pas eu que des éloges à son égard. Il est peut-être temps que je me fasse ma propre opinion non ? Les présentations faites, Vasco s’éclipse pour une soi-disant Isabella. Je ne sais pas de qui il parle… mais me voilà seule avec Calvin Johnson. Cela sent le traquenard à plein nez. Je me sens un peu gênée. Je lance un regard à l’ami de la famille, Calvin le dévisage aussi. Il me tapote l’épaule et me dit qu’il doit voir… je ne sais qui et qu’il me laisse en bonne compagnie.
« - Vous avez fait fuir mon interlocuteur, j’avais une conversation très intéressante avec lui »
C’est ironique, je ne me plains pas de la conversation précédente mais elle n’était pas la plus palpitante qu’il soit. Je reprends possession de ma main. J’attrape une nouvelle coupe de champagne et un petit four, cette fois, je pense à manger pour ne pas finir ivre de champagne. Je mange le petit four proprement et je bois une gorgée de bulles dorées.
« - Enchantée donc monsieur Jonhson, on entend beaucoup parler de vous… »
Je souris et je reprends.
« - Les critiques ne sont pas toujours positives, je suppose que vous le savez d’ores et déjà ? »
Je reste distante, méfiante peut-être pas.
« - Vous avez un léger accent… vous êtes américain n’est-ce pas ? Que nous vaut l’honneur de votre présence dans la capitale Italienne ? »
J’avoue que je le snob un peu, je le teste, je suis bien plus familière en générale, je veux voir comment il va réagir, je ne sais pas s’il sait si mon rôle ne s’arrête pas qu’à l’art… enfaîte là, je parle plutôt en tant que Suprême.





(c) AMIANTE
Mairead G. Salvatore
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Pris au piège d'une vision [Mairead] - Jeu 19 Oct - 20:29
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Pris au piège d'une vision Mairead & Calvin


Mon sourire se fait satisfait quand je vois l’autre céder du territoire. Et oui, mon gars, c’est la dure loi de la jungle ! Seul les plus forts survivent dans ce monde si hostile ! La soirée finalement promet d’être plutôt attrayante, autant que l’est le décolleté de la demoiselle face à moi.  Mon sourire s’étire un peu plus et ce n’est pas la remarque de Mairead qui y change quoique ce soit, au contraire. Je suis content de moi et je ne cherche même pas à le cacher, malgré mes excuses :

- Vous m’en voyez navré ! Intéressante vous dites ?
le ton est moqueur. Et en quoi consistait-elle ?

Je ne vais pas non plus me cacher d’être curieux, sûr de moi, laissant mon passé dans un coffre fermé à double tour pour ce soir. Mes yeux se gavent de cette vision enchanteresse qu’elle m’offre et pour une fois je pourrais envisager d’en profiter.

Mais voilà, à peine fantasmée ma vision se brise, éclate au son de ces mots qui piquent telles des épines de cactus. Avez-vous déjà remarqué cette terrible capacité qu’ont les femmes de ruiner vos illusions, vos plus beaux fantasmes ? Il lui a suffi pour sa part d’une seule phrase ! L’effet est immédiat et je me ferme telle une huître, conservant cependant l’apparence affable et charmante du gentilhomme que je suis. Je lui offre l’image que j’ai fabriquée pendant de longues années, riche de cette expérience particulière que possèdent les gens du spectacle. Le sourire demeure, mais l’envie de jouer s’est volatilisée.

Ah Vasco cher Vasco, tes arguments viennent de fondre comme neige au soleil. Qui me reconnaîtrait ici ? Au cœur de cette Italie dorée de soleil et parfumée de cette délicieuse cuisine ? Et combien même, le scandale qui a entaché ma réputation ne sera pas parvenu jusqu’ici ! Mademoiselle Salvatore vient brillamment de démontrer ton erreur, et la mienne. Je n’en veux même pas à mon ami, il a voulu se montrer charitable, m’encourager à sortir à nouveau, reprendre espoir, profiter de la vie, des jolies filles. De cette femme face à moi qui n’en a pas terminé. Elle parle de critique, le choix des mots est délicat mais le fond reste incisif. Entre la critique et le scandale, il n’y a qu’un pas à faire.

Pendant un instant, mon regard parcourt la foule à la recherche du visage de mon ami. Vais-je l’appeler à la rescousse ? Non, il me faut faire courageusement face à ma si délicieuse interlocutrice aux paroles doucereuses.

- Ma foi, je suis obligé de le reconnaître…. Je vois qu’on vous a bien informée.

Il y a dans ma voix, une once de reproche que je ne parviens pas complètement à déguiser. Oui Mademoiselle, vous venez de gâcher ma soirée. Elle relève alors mon accent et ose me demander si je suis d’origine américaine.

- Et en effet, je suis bel et bien américain. Et si je suis venu en Italie, je suppose que vous devez vous doutez de la raison.

A mon tour de me détourner d’elle pour aller pêcher un de ces petits fours que j’avale rapidement et qui risque fort de me rester sur l’estomac. Je regarde autour de moi, prêtant une fausse attention distraite à la foule qui nous entoure mais à vrai dire, j’étudie déjà une possibilité de sortie, ou réfléchis au prétexte qui me permettra de quitter la petite fête la tête haute. Quoique de ce côté, je n’ai plus beaucoup d’espoir si elle sait déjà pour moi et cet affreux scandale qui a donc décidé de me poursuivre jusqu’en Italie. Je pourrais la faire taire à jamais pour éviter que la rumeur ne se propage et me force une fois de plus à fuir. Mais franchement ? Je n’ai rien d’un assassin.

Mairead est toujours là avec sa curiosité, alors pour éviter de nouvelles questions et en attendant de trouver mon prétexte, je lui retourne quelques questions, pour détourner son attention.

- Et vous ?

Je fais  un geste du menton en direction de son verre de champagne. Elle m’a l’air d’en avoir un peu abusé me dit mon œil averti.

- Est-ce que vous vous amusez bien en Italie ? Et à cette soirée ? Vous avez l’air de savoir pas mal de choses à mon sujet et moi pourtant …. Je ne sais rien de vous !

Pas encore, mais ça pourrait venir, si je forçais un peu mon don pour lire en elle, mais est-ce que ça en vaut la peine ?


©️ Justayne
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Pris au piège d'une vision [Mairead] - Mer 1 Nov - 11:46
Mairead G. Salvatore
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Mairead G. Salvatore
EFFIGIE : Katherine McNamara
BAFOUILLES : 296
PACTE : 02/06/2017
Pris au piège d'une vision [Mairead] 658588maireadmontage

OSSATURE : Pas plus de 22 ans.
CONTRAT : Il paraît qu'elle est amoureuse... un beau blond, sorcier dans son genre. (Gabriele)
BESOGNE : Avec deux ans d'avance, Maisy est un petit génie dans son genre, l'art est son domaine, elle expertise, restaure et même organise des fouilles archéologiques. Le tout dans l'entreprise de ses parents depuis le mois de mai. Elle a un master en histoire et histoire de l'art spécialité art médiéval et renaissance, bien qu'elle connaisse un peu tout avec sa mémoire absolue. Elle est également une peintre assez connue en Europe, elle vend ses toiles anonymement sous le pseudo de Ginevra ou Ginny.
FABLE : Elle est née dans le paranormal, elle est le paranormal, c'est une sorcière, quoi de plus magique ?
ÉCHINE : Les Sorcières sont-elles des créatures ? Parce que Maisy en est une. Elle est l'héritière d'une longue lignée de sorcière Wicca, sa grand-mère a même été Suprême il y a plusieurs décennies.
PRESTIGE : Maisy est une Suprême, une élue par la Magie pour guider un groupe de sorcier. Cela fait d'elle une sorcière toute puissante. Elle contrôle toutes les formes de magie mais la wicca reste sa branche principale, elle a le don de manipulation des sensations. Tout ce qu'un humain ou une créature peut ressentir elle peut le modifier. C'est comme cela qu'elle peut soulager une migraine ou genre heureuse une personne dépressive.
GANG : Avant c'est une pro famille, une pro Salvatore et O'Hara. Puis vient son Coven, sa deuxième famille... ensuite viendra ses proches.
CREDIT : carole71
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tenue du soir bonsoir:

   
Je me regarde dans le miroir. Pendant que la coiffure s’évertue à rendre mes boucles belles, je me regarde. On voit encore les stigmates de mon agression. Le bleu sur ma joue n’est pas entièrement parti. Les marques dans mon cou, elles ne se soient presque plus. Les soins que l’on m’a prodigués ont aidé à la guérison mais les marques semblent être longues à partir. Je ferme les yeux, je tente de ne pas y repenser, James chez moi, James voulant simplement me voir souffrir. J’ai un peu de mal à comprendre ces personnes-là, celle qui aime la souffrance, qui semble se complaire à faire le mal. Je n’ai pas cette philosophie de vie, je ne supporte pas l’idée de faire du mal à un animal, alors maintenant à un humain ? Pour moi c’est tout bonnement impensable, il faudrait vraiment que cette personne l’ait mérité et que je n’ai pas eu d’autres choix. Parfois la vie nous pousse à nous dépasser et c’est ce qui s’est passé avec James. J’ai bien cru que je perdrais cette petite vie qui évolue dans mon ventre, j’ai cru que je ne m’en remettrais pas alors que pourtant quelques heures avant l’agression, je ne savais même pas si j’étais bien décidé à le garder. Il faut parfois que l’on vous bouscule dans votre petit confort pour comprendre que l’on est prêt, même si cela fait peur. Je ne suis pas seule. Gabriele semble trouver la nouvelle plutôt bonne, même si je ne l’ai jamais vu aussi inquiet après l’agression. Ana aussi et Cat… mes parents ne sont pas encore au courant, je ne sais même pas comment leur annoncer, ils n’ont jamais rencontré Gabriele et je ne veux pas qu’il pense que c’est une histoire peu sérieuse entre nous, Gabriele est différent.

Ma main se pose discrètement sur mon ventre, il n’est même pas arrondi, rien, il ne semble même pas avoir grossi, je ne me sens pas ballonnée. Les nausées se résument au matin et après la journée je suis un peu plus tranquille. La fatigue se ressent plus vite, on consomme de l’énergie pour deux maintenant. Je refuse cependant que l’on me surprotège, je vais bien. Très bien. Je suis bien plus forte que ce qu’on peut imaginer. Je tente maintenant de ne plus penser aux horreurs qui ont pu se produire récemment dans ma vie. Je me détends, je me laisse chouchouter, c’est assez rare que j’accepte de laisser mes cheveux entre les mains d’un coiffeur alors autant que j’en profite pour me détendre. Une maquilleuse gomme les petits défauts, les marques restantes, elle me rend jolie, la fatigue ne se lit plus sur mon visage, j’ai presque l’impression d’être une actrice qui se rend à une première d’un film. Elles terminent synchro, je n’ai plus qu’à mettre ma robe, mes chaussures et je suis prête. Pour une fois, je profite du chauffeur de mon père et je me rends à la soirée dans une berlingue noire à vitres teintées.

Lorsque j’arrive, les lieux sont pleins, apparemment la petite sauterie a attiré pas mal de monde. Je me retrouve à discuter avec des gens que je ne connais pas mais qui ont tous entendu parler de moi, apparemment mon père vante mes mérites et parle pas mal de moi, je suis flattée. Je retrouve un vieil ami de la famille, la conversation pourrait être plus intéressante mais je commence à saturer des rencontres, je n’aime pas spécialement devoir parler comme ça, me vendre pour faire du business. C’est un concept qui ne fonctionne pas toujours avec ma personnalité. Disons que je suis naturelle et franche, parfois un peu trop direct, j’apprends à tourner ma langue sept fois avant de parler, mais… il arrive que je gaffe. Certains aiment mon audace et d’autres lui tournent le dos. Alors que je suis en pleine discutions, je vois deux hommes arriver vers nous, j’en connais un. Je souris, je reste polie, le deuxième me dit vaguement quelque chose mais ce n’est qu’une fois les présentations faites que je le remets vraiment. Calvin Johnsson. Il fallait que cela tombe sur moi ? Est-ce que je dois lui dire ce que je pense de ces agissements ? Je décide de rester poli, surtout que je me retrouve seule avec lui, autant tenter d’en savoir plus.

Je lui fais part des rumeurs à son sujet, qu’il n’est pas toujours très bien vu dans notre milieu. La magie, la sorcellerie est un art et j’ai du mal à concevoir que l’on puisse jouer avec les gens. La magie est faite pour aider pas pour faire rêver. Le rêve n’est pas toujours positif.
« - C’est mon rôle d’être relativement bien informée… » Je lui fais un léger sourire.
Je bois du champagne, dans ma tête je ne percute pas que l’alcool n’est pas une très bonne chose pour une grossesse. Mais je suis sûre qu’une ou deux coupes de pétillants ne peut pas faire de mal, si cela détend la mère, j’imagine que cela ne tuera pas l’enfant. En tout cas j’obtiens d’une réponse qui fait me poser davantage de questions. Je pense légèrement la tête sur le côté et je fronce les sourcils.
« - Non, j’avoue que je serais curieuse de savoir la véritable raison, je préfère connaître l’histoire direction auprès de l’intéressé. »
Je fais tourner mon verre entre mes doigts. Il retourne mes questions contre moi, je ne sais pas si j’ai envie d’être précise au sujet de ma vie, elle est privée et j’aime qu’elle le reste.
« - Je suis Italienne, j’ai grandi à Rome, c’est une ville pleine de surprises. Alors est-ce que je m’y amuse ? Probablement, mais pas dans ce genre de soirée. J’ai horreur de ça, mais parfois on ne fait pas toujours ce que l’on aime. »
Je marque une pause. Je me pince la lèvre, pas de la même manière qu’avec Gabriele quand je suis gênée, c’est plus un petit agacement.
« - Je n’ai pas l’habitude d’étaler ma vie à un inconnu, votre réputation ne m’aidera pas à le faire. Mais peut-être que l’on ne m’a pas bien renseigné sur vous, peut-être que vous n’êtes pas comme on le prétend ? A vous de voir, à vous de me dire ? Êtes-vous l’homme des rumeurs ? Avez-vous plusieurs visages ? Je dois dire que j’ai du mal à vous cerner, et pourtant, ça c’est ma spécialité. »
Mon don me permet de voir de la curiosité, de l’amusement peut-être, j’aimerais pouvoir pousser un peu plus sans qu’il s’en rende compte mais je vais avoir l’air légèrement absente si je cherche à voir ses intentions dans ses émotions.





(c) AMIANTE
Mairead G. Salvatore
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Pris au piège d'une vision [Mairead] - Jeu 2 Nov - 14:02
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Pris au piège d'une vision Mairead & Calvin

Son rôle ? J’hausse un sourcil intrigué. Quel peut-il donc être ? Je devine, non, …je pressens qu’il n’est pas celui qui paraît…qu’il est celui qui se cache derrière un sourire angélique qui n’est en fait qu’une surface. Son rôle est d’importance comme l’aura qu’elle dégage, mais je ne saurai deviner lequel. Elle est si sûre d’elle, même  si le « relativement » qu’elle vient d’avouer, me perturbe. Ou est-elle juste une adroite manipulatrice ? Ma méfiance grandit et se défait de cette attirance éprouvée au premier regard. Je dois encore apprendre à me méfier des beaux oiseaux que je peux rencontrer, leurs magnifiques parures sont rarement le reflet d’une beauté intérieur. Rarement mais pas impossible.

Le doute demeure et elle l’entretient d’une requête qui me laisse plus méfiant encore. Elle veut connaître la véritable raison, l’histoire telle que je pourrai la conter. Mais vais-je seulement le faire ? Je ne suis guère, voir pas du tout enclin aux confidences, surtout quand celles-ci sont des blessures encore à vif. Cependant si elle souhaite m’accorder le bénéfice du doute, dois-je laisser passer cette chance ? Je l’observe, scrutant la moindre fissure dans ce sourire, le moindre frémissement dans ce regard si vert, si clair. Je ne dois pas retomber dans leurs pièges.

- Tout le monde aimerait savoir la vérité, tout le monde est curieux de nature, et c’est pour ça qu’ils viennent me voir, pour « savoir »…..ou pour que je les aide. Ce que je fais dans la mesure de mes moyens. Parfois ça ne suffit pas, il ne suffit pas de vouloir, parfois on peut se tromper et les conséquences alors nous dépassent, nous submergent, et il devient impossible de revenir à la surface. J’ai payé cher mon erreur, mais les gens ne sont jamais satisfaits, ils en veulent toujours plus, toujours davantage, ils veulent ce que je ne suis plus capable de donner. Alors ils accusent à tords et à travers, leur curiosité non satisfaite, ils improvisent, inventent leur propre histoire, façonnant un portrait déformé. C’est sans doute celui qu’on vous a dépeint de moi.

Voilà, je n’en dirai pas plus. Qu’elle se fasse sa propre opinion, qu’elle me juge comme ils l’ont tous fait, ça ne changera rien à ce qui s’est passé et ça ne ramènera pas cette petite fille. Je préfère donc parler d’elle, découvrir qui se cache sous ces traits si charmants. Je découvre ainsi une femme qui s’ennuie, ce que j’avais déjà deviné à la voir vaquer d’un petit four à un verre. Elle est donc là par obligation, mais vu son rôle, vu son rang qui a pu réussir à l’obliger de participer à une réception qu’elle méprise ? Est-ce à cause de l’enfant qu’elle porte en elle ?  Ou celui qui en est le père ?

Mais elle riposte, s’oppose à ma curiosité, plus aiguisée que pour le commun des mortels et me renvoie à ma « réputation », le mot est plein de fiel, devient soudain détestable alors qu’il fut si appréciable fut un temps.

- Parfois il est plus facile de se confier à un inconnu. Je sais déjà que vous aimeriez être ailleurs qu’ici, sans doute avec le père de votre enfant, n’est-ce pas ?

Je soupire, me ressert d’un autre verre que je prends le temps de boire.

- Comme je vous l’ai dit, il faut se méfier de la rumeur, une partie dit sans doute vrai, mais encore faut-il savoir laquelle. Quant à ma réputation. Si elle vous intéresse tant, il suffit de lire la presse à scandale de l’année passée. Mais vu votre capacité à cerner les gens, peut-être sauriez-vous vous en passer ? Tout comme moi je vais me passer de ce que vous pouvez penser de ma… « réputation ».


Et je m’incline galamment, restant dans le parfaitement politiquement correct pour tempérer cette estocade. J’ignore ce qu’on lui a dit d’autre à mon sujet, ou ce qu’elle a pu lire ou ne pas lire. Il me suffit de voir et d’entendre ce qui perce dans ses mots et dans son regard. Je n’ai pas besoin de plus. Surtout que la belle a le cœur et le corps déjà pris ! J’affiche désormais un sourire aimable, poli, le regard franchement plongé dans le sien.

- D’ordinaire pour ma part, j’adore ce genre de réception. Les gens font des efforts parfois inimaginables pour le « paraître ». Mon sourire se fait légèrement moqueur. Et j’aime voir au-delà des apparences, ce qui se cache sous le masque. Sauf que ma réputation, ce soir encore, m’a semble-t-il précédé. Mon ami, Vasco m’a assuré que je passerai une bonne soirée, Hélas, il s’est trompé. Et comme contrairement à vous je n’ai aucune obligation de rester, me pardonnerez-vous de vous abandonner ?

J’ajoute à cette déclaration, un petit four que je lui tends, petit présent pour elle ou celui qu’elle nourrit en son sein.


©️ Justayne
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Pris au piège d'une vision [Mairead] - Dim 14 Jan - 12:16
Mairead G. Salvatore
sorciers
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Mairead G. Salvatore
EFFIGIE : Katherine McNamara
BAFOUILLES : 296
PACTE : 02/06/2017
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OSSATURE : Pas plus de 22 ans.
CONTRAT : Il paraît qu'elle est amoureuse... un beau blond, sorcier dans son genre. (Gabriele)
BESOGNE : Avec deux ans d'avance, Maisy est un petit génie dans son genre, l'art est son domaine, elle expertise, restaure et même organise des fouilles archéologiques. Le tout dans l'entreprise de ses parents depuis le mois de mai. Elle a un master en histoire et histoire de l'art spécialité art médiéval et renaissance, bien qu'elle connaisse un peu tout avec sa mémoire absolue. Elle est également une peintre assez connue en Europe, elle vend ses toiles anonymement sous le pseudo de Ginevra ou Ginny.
FABLE : Elle est née dans le paranormal, elle est le paranormal, c'est une sorcière, quoi de plus magique ?
ÉCHINE : Les Sorcières sont-elles des créatures ? Parce que Maisy en est une. Elle est l'héritière d'une longue lignée de sorcière Wicca, sa grand-mère a même été Suprême il y a plusieurs décennies.
PRESTIGE : Maisy est une Suprême, une élue par la Magie pour guider un groupe de sorcier. Cela fait d'elle une sorcière toute puissante. Elle contrôle toutes les formes de magie mais la wicca reste sa branche principale, elle a le don de manipulation des sensations. Tout ce qu'un humain ou une créature peut ressentir elle peut le modifier. C'est comme cela qu'elle peut soulager une migraine ou genre heureuse une personne dépressive.
GANG : Avant c'est une pro famille, une pro Salvatore et O'Hara. Puis vient son Coven, sa deuxième famille... ensuite viendra ses proches.
CREDIT : carole71
Calvin &
Mairead
Pris au piège d'une vision

tenue du soir bonsoir:

Je ne peux m’empêcher de rire. Je lâche un léger rire, je pouffe, stupidement. Il part loin, ce petit monologue sur la vérité, sur ce que les gens peuvent ou non savoir. Ce n’est pas tellement ce à quoi je m’attendais comme réponse. Je connais la réputation qu’il a, peut-être effectivement que ce que l’on raconte sur lui est faux, on doit bien en dire des choses sur moi qui ne sont pas vraies et pourtant je suis toujours debout comme lui. Ce sorcier se prétend médium, je sais que cela peut être vrai, on peut voir les esprits, c’est possible de communiquer avec les morts, je ne le fais pas et je ne souhaite vraiment pas avoir cette charge, c’est lourd de devoir être le pont entre la vie et la mort. Mais j’ai comme un doute, j’ai l’impression qu’il n’est pas tout à fait ce qu’il prétend. Mon don m’aide, je sens ce qu’il ressent, c’est assez simple à vrai dire, s’il ment, je le saurais et je pourrais en jouer. Je sens que cette soirée peut être intéressante.  Je le regarde avec un peu légèrement supérieure, ce n’est pas vraiment que je me sens supérieure mais ma fierté reprend le dessus.
« - Vous savez, je ne vous connais pas, alors qui me dit que votre vérité est aussi une vérité ? On tourne en rond vous en êtes conscient ?  Alors que faisons-nous ? »
La suite de ses propos de dérange. J’ai effectivement la main sur mon ventre. Je ne porte pourtant plus l’enfant qui y vit. Je l’ai perdu, il est mort et c’est un sujet relativement sensible. Je suis sûre qu’il ne l’avait pas vu venir cela. Je me demande vraiment ce que je dois faire, lui dire ou pas ? Il n’est pas spécialement concerné mais mon sourire vient de s’envoler et s’il n’est pas bête, il va savoir que quelque chose ne va pas. Je prends une gorgée de champagne. Je ne peux pas me saouler, cela serait très mal vu et mon père ne me pardonnerait pas ce comportement enfantin, je dois faire attention avec le champagne, les bulles me montent vite à la tête. Je reprends finalement une deuxième gorgée avant de me lancer. Je déteste lui donner raison mais se confier à un inconnu c’est parfois plus simple, je crois qu’il n’a pas tort.
« - La situation n’est pas si simple. Je ne suis plus enceinte… j’ai enfin je ne suis plus enceinte et c’est un sujet complexe entre moi et le père… alors oui j’aimerais être avec lui mais la situation est compliquée, passons, je ne vais pas vous raconter ma vie, ce n’est pas très professionnel, sachant que je viens en savoir plus sur vous ! Ne retournez pas la situation ! Je n’aime pas spécialement parler de moi »
En tout cas ce que je peux dire de ce Calvin c’est qu’il semble bien éloigné de l’image qu’on m’en a donné. Il semble bien plus malin aussi, peut-être que je dois tout de même rester méfiante. J’avoue que je ne sens rien qui devrait m’inquiéter. Il semble sincère, pas de mensonge, pas de manipulation. Je peux parfaitement cerner le personnage si je me concentre mais je suis encore faible et cela me demande pas mal d’énergie, saigner du nez ici serait plutôt mal vue, alors je vais quand même éviter. Je finis de l’écouter et je souris. Il aime ce genre d’endroit. Je crois que je pourrais être plus à l’aise si je n’avais pas vécu quelque chose de tragique il y a peu. J’inspire. Il a raison, les gens font beaucoup d’effort pour paraître dans ce genre de soirée, je sais que je me suis déjà amusée à imaginer des vies à des invités de soirée de ce genre. Il semble vouloir s’en aller et c’est peut-être mon ticket de sortie à moi aussi. Après tout, j’ai serré la main de plusieurs personnes, j’ai représenté mon père et je pense que c’est suffisant, je trouverais une excuse pour mon départ tôt s’il le demande.
« - Vous souhaitez partir ? Peut-être que l’on pourrait finir cette conversation ailleurs, j’avoue que cette soirée ne m’intéresse pas… et j’ai besoin d’apprendre à vous connaitre comme vous l’aviez déjà deviné. Un nouveau sorcier en ville avec votre réputation, j’aimerais vraiment vous connaître un peu mieux, ne pas avoir cette fausse image de vous. Vous acceptez ? Il y a un bon restaurant, je suis sûre que l’on peut avoir une table, ce n’est pas aussi guindé qu’ici mais je vous promets qu’on y mange bien, alors qu’en dites-vous ? Avec un peu de chance, vous pourrez en apprendre davantage sur l’une des suprêmes de Rome »
Je lui propose mon bras et je dépose ma coupe à demi vide sur un plateau de l’un des serveurs de la soirée et j’attends de voir si ma proposition l’intéresse, ou pas.


[HS : oui, Maisy a finalement perdu le bébé, elle devait le garder mais on a changé d’avis donc tqt pas du changement ♥️ ]

   




(c) AMIANTE
Mairead G. Salvatore
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Pris au piège d'une vision [Mairead] - Mer 17 Jan - 11:59
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Pris au piège d'une vision Mairead & Calvin

Je la dévisage sans ciller. J’ignore à quoi elle veut jouer avec moi, mais je réponds impassiblement :

- Certes à chacun sa vérité, et je n’éprouve pas, pour ma part, le besoin de faire valoir ma vérité à vos yeux. Je vous laisse donc méditer sur ce sujet.

Dès cet instant je cherche Vasco du regard. Il faut au moins que je le prévienne de mon départ. Il pourrait s’inquiéter ou …imaginer que j’ai quitté cet endroit en charmante compagnie, mais la femme à mes côtés est loin d’être libre, et même si ça me chagrine, un peu, je ne suis pas homme à dévoyer une femme mariée.

C’est alors qu’elle me fait des aveux qui semblent la mettre très mal à l’aise. De fait je n’insiste pas et …on va oublier cette vision d’un enfant qui grandissait dans son sein. Peut-être une réminiscence de la place qu’il a prise. Bref. J’évite donc d’appuyer sur un sujet douloureux, même si mon empathie naturelle me porterait à le faire, sachant que parfois un confident aide à soulager la peine, mais la jeune femme face à moi m’accuse à présent de retourner la situation. Ok…j’ai compris le message.

- Je ne le ferai plus, promis !

J’y ajoute un sourire, mais mon attention vole à travers les invités. Cette soirée tourne au fiasco et je ressens à nouveau le besoin de m’isoler. Je lui fais donc comprendre que je souhaite quitter la soirée, mais je crois qu’elle n’a pas bien perçu mon message. Elle me propose de nous éloigner tous les deux, aller manger quelque chose ailleurs. Manger ? Je n’ai plus guère d’appétit. Du moins pas pour le moment et cette tentative d’approche de sa personne ce soir m’a repoussé dans mes retranchements. C’était un échec, et surtout ça m’a fait comprendre que ma fuite vers Rome n’a en rien résolu mes problèmes. Mon moral vient de chuter de quelques degrés.

Aussi j’essaie malgré tout de mettre les formes dans mon refus à son invitation.

- Je crains de ne pouvoir accepter.

Mon visage sourit, mais mon regard reste grave, fatigué…Mais soudain je percute sur ce qu’elle vient de dire, et nul doute qu’à cet instant, je dois changer de couleur. Elle n’a pas dit médium, elle a bien dit sorcier ? Ok, je viens de comprendre quelque chose. Ce n’était pas à ma réputation de médium à laquelle elle faisait référence mais à celle de ma sorcellerie. Je sais que le Coven auquel je suis sensé appartenir me reproche cette couverture que j’ai choisie, plus qu’une couverture, une passion, l’intérêt des autres menant à ce que j’ai préféré me mettre en lumière plutôt que rester discrètement dans l’ombre. Et quand elle ajoute qu’avec un peu de chance, je pourrai faire la connaissance d’une des suprêmes de Rome, j’éclate brusquement de rire.

- Je viens de comprendre qu’il y a eu une légère confusion. Je croyais que vous faisiez référence à ma réputation de médium et non à celle dont peu de gens sont au courant.

Ma voix devient un murmure discret. Inutile de crier sur tous les toits ma véritable nature n’est-ce pas ? Je me suis donné assez de mal pour la cacher, enfin je croyais. Ce qui peut me consoler finalement c’est de comprendre que j’ai affaire à un suprême, ce qui fait qu’il n’est guère étonnant qu’elle m’ait « repéré ». Le titre pompeux me fait sourire, et c’est la façon dont elle a tourné sa phrase qui a déclenché mon hilarité.

- Quant à la chance de faire la connaissance de…. D’un suprême, j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur de passer mon tour ? Et si vraiment cette soirée vous ennuie, je vous suggère de faire comme moi et de rentrer chez vous.

Poliment je m’incline, signe de tête, avec la déférence qu’elle doit espérer vis-à-vis de son rang, je lui souhaite une bonne fin de soirée et je m’en vais. Tant pis pour Vasco. Ou alors je lui enverrai un message quand je serai à la villa. Je quitte avec soulagement cette soirée qui était pourtant prometteuse, mais désormais je n’aspire plus qu’à la tranquillité du palace de mon ami.

©️ Justayne
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