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Whatever it takes

 :: BARS
Whatever it takes - Ven 20 Oct - 12:35
Anonymous
Invité
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Allez, crache le fric direct, ça ira plus vite…

Je lui donne un coup de poing dans l’épaule, mais je suis la seule à rire… Mon partenaire lui grogne, grommèle et se place pour jouer son coup. Ça fait déjà quelques coups que tout le monde autour de nous sait qu’il a perdu, mais il semble croire encore à sa potentielle victoire. C’en serait presque mignon.
Il se place, semble se concentrer, étudier la table, son regard passant de la boule blanche à une rouge et au panier qu’il vise. Je sais déjà que c’est mort, il n’a pas le bon angle, c’est évident. Je soupire, croisant mes bras sous ma poitrine et m’appuyant contre le mur sans le quitter des yeux. Les secondes passent, il fait des vas et viens avec sa queue sans toucher la boule… son regard passant toujours des boules au trou… ça discute autour, des paris se font encore sur le résultat de ce coup qui se fait attendre… Je baille, accentuant le son exprès pour qu’il m’entende bien puis m’étire en gémissant. Je le vois se crisper, baisser la tête puis gueuler à tout le monde de se taire afin de le laisser se concentrer. Quelques rires discrets s’échappent tandis que moi je récupère ma bouteille de bière pour me désaltérer.

Il joue enfin, frappe la blanche trop fort, lui donnant un effet qui ne donnera jamais le résultat tant attendu. Elle frappe pourtant bien la rouge visée, mais pas au bon endroit, et l’angle qu’elle prend l’entraine irrémédiablement à frapper la bande au lieu d’atteindre son but. Je me mords les lèvres pour ne pas rire, posant ma main sur son épaule en signe de réconfort. Allez… cesse la torture… Il grogne, balance sa queue dans les mains d’un de ses acolytes et farfouille sa poche arrière pour sortir son fric avant de le claquer sur la table. Même pas besoin de finir la partie, c’est merveilleux. La soirée s’annonce particulièrement bonne.

Je ramasse le fric, le range dans la poche intérieure de ma veste que j’enfile pour m’éclipser un moment dehors, le temps d’une pause cigarette. J’étire ma nuque, faisant craquer quelques vertèbres au passage en émettant un petit soupir d’aise. J’ai encore quelques douleurs dans le haut du dos depuis mes derniers combats. Je passe ma main sur ma nuque puis fouille ma poche en quête de mon paquet de clopes. J’en allume une, m’appuyant contre le mur extérieur du bar en regardant autour de moi. L’animation de la soirée, les gens qui passent, s’arrêtent pour discuter. Une engueulade d’un couple au coin de la rue. Un jeune promenant son chien, casque vissé sur les oreilles. Rien de nouveau sous le… non la lune en fait. Je suis sortie avec ma bouteille de bière, et j’alterne latte sur ma clope et gorgée au goulot. L’air est frais, l’automne prend possession des lieux, l’hiver ne tardera pas. Je n’aime pas l’hiver… le verglas quand on roule à deux roues, c’est la misère.

Je jette mon mégot et retourne à l’intérieur, appuyant une fois de plus ma main dans le haut de mon dos en tirant mon cou. Il va falloir penser à voir l’osthéo ou un connard du genre si je veux gagner mon prochain combat. Je m’avance vers le bar, accostant Jimmy derrière son comptoir.

Tu m’en resserre une. je pose ma bouteille vide entre nous. T’as repéré quelqu’un pour moi ? sous entendu, un pigeon pour mes paris, ou au moins, un adversaire intéressant… Je suis pas là pour la bagatelle, bien que parfois, Jimmy me propose un morceau de choix pour finir la soirée en beauté… On a les mêmes gouts lui et moi, il garde les homos, je prends les hétéros… Bon deal…
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Whatever it takes - Mer 25 Oct - 17:45
Edwin Vanhart
embryon
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Edwin Vanhart
EFFIGIE : Adam Gallagher
BAFOUILLES : 31
PACTE : 26/08/2017
OSSATURE : 25 ans
CONTRAT : Célibataire
BESOGNE : Infirmier urgentiste
ÉCHINE : Sorcier wiccan
PRESTIGE : Il garde, contient, condamne. Il retient ces forces que l'on craint, les piège et les scelle pour préserver le monde. Il est un gardien silencieux, invisible, usant de runes et de paroles murmurées à l'encre sibylline.
Connaître les règles pour mieux les outrepasser. Exploiter les failles.

Edwin était passé maître dans l'art de la tromperie habile, de la malice exacerbée au point d'en devenir le fléau de ceux qui en abusent ; du chaos qu'il aimait innocemment semer par amusement. Tout n'était que jeu, et d'aucune façon il ne pensait à mal ; jamais. Cela n'enlevait pour autant rien aux effets parfois néfastes de son talent. Combien de fois le sorcier s'était-il attiré les foudres d'un adversaire un peu trop mauvais joueur ; combien de fois est-ce que l'on avait eu envie d'effacer ce maudit sourire malicieux de son visage. Il aimait jouer. Jouer avec les autres mais aussi jouer avec ses propre limites. Le frisson du risque.

Ses iris avaient suivi le déroulement des parties dans un silence quasi religieux, affublées de toute la passion candide d'un jeune homme qui, de prime abord, ne semblait connaître de ce jeu que la théorie. Un acteur talentueux et naturel. Mais si elles étaient restée muettes, sa bouche, elle, était partie à la conquête des cœurs avec une agilité toute particulière, car s'il était un piètre dragueur lorsque les choses étaient sérieuse, le sorcier était un beau parleur quand il s'agissait de jouer. Il n'excellait que dans ce domaine ; le jeu. Alors, avec une sincérité pour autant non feintée, il s'était rapproché de la serveuse. Une bière commandée, un sourire qui ne laissait sous-entendre que de la bienveillance, là où la lubricité été souveraine. Une douceur inusitée qui lui était propre. Il apprit rapidement qu'un tel était un mauvais joueur, et qu'une telle était connue pour chercher les embrouilles à qui en voulait, mais son attention se porta sur les informations données à propos de la brûlante jeune femme du billard. Edwin avait vue la flamme du jeu dans son regard, et cela avait suffit à attiser sa curiosité. « Grazie Mélina, souffla-t-il entre ses lèvres fendue en un charmant sourire, vous êtes un ange. Je compte sur vous » l'allemand lui glissa finalement un pourboire conséquent, confiant sur ses gains. Il se leva, ajusta sa veste en cuir, et retourna rôder autours de la table de billard où venaient juste de terminer une partie deux tatoués bedonnant.

Il se saisit alors d'une queue, lançant un regard amical à Mélina pour s'assurer de la mise en place de leur plan tandis qu'elle faisait son compte-rendu au barman, et il se mit à l’œuvre. La candeur plongée dans un ras-de-marais de dureté et de testostérone, un petit chat au milieu des lions. Une couverture parfaite. Edwin replaça les boule par couleur « Tu m’en resserre une. » comme un bon débutant « T’as repéré quelqu’un pour moi ? » et s'amusa à faire passer sa queue de billard d'une main à l'autre avant de finalement, sur les conseils moqueur d'un adversaire qui s'était désigné lui-même, enduire le bout d'un substance bleue qui lui sembla inconnue. « Ah, merci. Tu vas t'en vouloir de m'avoir aidé ! »

Toujours son éternel sourire charmant.
Edwin Vanhart
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Whatever it takes - Ven 27 Oct - 16:13
Anonymous
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Jimmy me sourit. Pendant qu’il va me chercher ma bouteille de bière, je vois sa serveuse, Mélina venir lui murmurer quelque chose à l’oreille tout en montrant d’un geste de menton discret un jeune homme qui s’installe au billard. Je me mords la lèvre inférieure pour ne pas trop sourire lorsque je le vois, hésitant, maladroit, à la table. Novice ? Ou bon comédien qui tente de faire croire à son adversaire qu’il est une proie facile ? J’ai déjà joué ce rôle, j’ai même parfois même pas besoin de le jouer pour qu’on s’imagine pouvoir me manger toute crue. Je suis une petite nana… Deux raisons de me croire inoffensive n’est-ce pas ? On ne se mefie jamais assez des gueules d’ange.

Mélina et Jimmy se reprochent de moi et me parle de lui… Un nouveau, jamais vu ici, bon pourboire, trop généreux même, candide, facile… Je porte la bouteille que Jimmy vient de m’ouvrir à mes lèvres en le détaillant. Propre sur lui, mignon, belle gueule… Il est clair qu’il n’a rien de ceux qui trainent habituellement dans les parages. Trop… blanc.

Trop facile non ? Jimmy acquiesce, mais Mélina le coupe Si elle y va pas, moi j’y vais… Je ris doucement. Je sais pertinemment qu’elle n’en fera rien, qu’elle est en couple et que tout va bien pour elle. Elle charrie, me pousse à y aller si jamais j’hésitais. Les proies trop faciles ne m’attirent pas, j’aime l’enjeu. Mais lui, il est plutôt beau mec, et faire d’une pierre deux coups ne serait pas pour me déplaire.  

Je descends du tabouret, la bouteille à la main et me dirige vers les tables de billard délaissées à peine quelques minutes auparavant. Je m’approche de lui, jolie petite oie trop blanche, qui semble avoir trouvé un partenaire de jeu. Lui je le connais, il croit toujours pouvoir m’avoir et fini en colère, à deux doigts de la baston. Un jour, ça pétera… Je le sais, il le sait, Tout le monde le sait ! Il s’imagine peut-être pouvoir se refaire le fric que je lui ai si souvent raflé lors de nos paris. Mon regard se pose sur son adversaire. J’ai du mal à croire qu’il soit aussi blanc qu’il le montre et pourtant, c’est tellement gros que ça en parait presque vrai.

Si tu comptes sur lui pour t’apprendre à jouer, t’es mal barré…Je sens le regard noir du balourd me foudroyer avant que sa voix caverneuse ne se fasse entendre. Ta gueule Farfale… On t’a pas invité. Je n’ai pas lâché des yeux notre petit nouveau, ne portant aucun intérêt à l’autre. Si tu veux vraiment apprendre à mettre dans le mille… C’est avec moi que tu devrais t’amuser. Je le cherche, le titille. Et pour en rajouter une couche, je minaude un peu, le regard par en dessous en souriant discrètement, histoire qu’il comprenne bien le sous-entendu. Oh arrête ton char Farfale, lâche nous la grappe. Si j’avais réussi à l’ignorer jusqu’alors, je tourne mon regard sur l’intru. Mon sourire a disparu et ma mâchoire s’est légèrement crispée. T’as toujours su parler aux femmes Arturo… ça doit être pour ça que t’en as pas. Une femme ? Où ça une femme ? T’en vois une dans le coin toi ? Il se met à rire comme un porc qu’il est en donnant un coup de coude à celui qu’il considère déjà comme son pote, sans doute parce qu’ils possèdent tous les deux des attributs masculins. Du moins, pour le moment, car l’envie de venir me saisir des parties génitales d’Arturo pour en faire de la purée me titille de plus en plus. Mais pas sûre d’avoir assez de matière pour y parvenir, je le soupçonne d’être fait comme un prépubère.

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Whatever it takes - Mer 29 Nov - 15:21
Edwin Vanhart
embryon
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Edwin Vanhart
EFFIGIE : Adam Gallagher
BAFOUILLES : 31
PACTE : 26/08/2017
OSSATURE : 25 ans
CONTRAT : Célibataire
BESOGNE : Infirmier urgentiste
ÉCHINE : Sorcier wiccan
PRESTIGE : Il garde, contient, condamne. Il retient ces forces que l'on craint, les piège et les scelle pour préserver le monde. Il est un gardien silencieux, invisible, usant de runes et de paroles murmurées à l'encre sibylline.
Une virtuose qui avait ses faiblesses.

Si sa satisfaction n'avait pas franchie la barrière disciplinée de ses lèvres, l'agacement avait fait se froncer ses sourcils lorsque le dénommé Arturo s'était adressé à la jeune femme. Il voulait bien être tolérant et lutter contre les codes machiste, mais insulter une femme ou plus largement mal lui parler était pour lui quelque chose d'inacceptable. Alors, silencieusement, il avait observé le lourdaud avec une sérénité écaillée ; il était clair qu'il ne pouvait cautionner pareil comportement, ce qui ne pouvait qu'ajouter au contraste de sa personne sur le reste du bar. « Si tu veux vraiment apprendre à mettre dans le mille… C’est avec moi que tu devrais t’amuser. » et sa candeur manqua de s’effriter elle aussi sous ce trait d'humour et ce regard. Oh non, il n'y était pas insensible, mais c'est un clin d’œil qui sauva les apparences. Le détachement, toujours le détachement.

Le sorcier prit appui de sa hanche contre le billard et observa les deux se chamailler ; surtout elle en réalité, complètement blasé par le comportement du pauvre type et sous le charme de cette beauté méditerranéenne. Pas assez vif pour l'esquiver, l'allemand se prit le petit coup de coude dans les côtes et grimaça, visiblement pas du tout sur la même longueur d'onde que lui. Et puis sa répartie... franchement. Alors, bien qu'agacé, il répondit sur le ton de l'humour ; un humour tranchant, un humour qu'il n'aimait pas vraiment employer, préférant la finesse.

« Si t'es pas capable de reconnaître la féminité quand tu la vois mon vieux, ce ne serait pas juste de jouer contre toi. J'ai pour principe de ne jamais abuser des handicapés - en revanche il planta son regard dans celui de l'italienne j'ai un fort penchant pour le risque »

Mais du risque, il n'y en avait pas, malgré le côté sauvage qu'il sentait chez elle. L'allemand refermait petit à petit ses griffes autours de la "pauvre" femme, mais encore devait-il la jouer fine pour qu'elle ne découvre pas le pot aux roses et qu'il parvienne à lui soutirer au moins la moitié de ce qu'elle avait gagné depuis le début de soirée. Et pourquoi pas plus si affinité ? Il ne perdait pas le nord.

« Farfale ? C'est ton surnom ici ? Rapport avec ta grâce ou est-ce que tu réserve le couteau papillon à ceux qui te battent ? C'est juste histoire de savoir, je tiens à mes extrémités. » et il se fendit d'un sourire des plus charmant, amusé, tandis qu'il décollait sa hanche du billard pour se tenir bien droit et prendre un appui sommaire sur sa queue.

Il avait observé la jolie demoiselle depuis le début de la soirée et il connaissait un minimum son jeu, ses techniques et ses attitudes, et il pensait avoir là un avantage certain car elle, elle ne l'avait jamais vu jouer, et si son histoire de débutant avant pris, il y gagnerait sûrement à la surprendre et à feindre la chance du débutant. Mais il ne vendait pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Le sorcier avait remarqué un détail étrange. Parfois, mais seulement parfois, il remarquait que les boules ne se comportaient pas comme elles l'auraient dû, comme si quelqu'un ou quelque chose les poussait dans un sens. Il ne l'avait noté qu'une ou deux fois et se disait simplement qu'il s'agissait de techniques qu'il ne connaissait pas, mais dans tous les cas, il se méfiait de ce savoir que lui ne maîtrisait pas. Cette soirée risquait d'être amusante.
Edwin Vanhart
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Whatever it takes - Mar 5 Déc - 14:33
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J’allais riposter. Il m’avait fallu quelques millisecondes pour trouver une répartie. J’ouvris la bouche, mais avant même qu’un son puisse s’en échapper, celui que j’imaginais être ma proie me coupa l’herbe sous le pied, avec une réponse contenant juste ce qu’il fallait de piquant. Voilà qui était intéressant. J’haussais les sourcils de surprise, puis un large sourire s’afficha sur mes lèvres. Il me plaisait bien ce jeune agneau… moins agneau qu’il n’y paraissait peut-être, ce qui ne lui otait pas de charme, bien au contraire.
Arturo grimaça, l’injuria entre ses dents avant de partir, balayant l’air de sa large main moite. C’est ça, va te faire plumer… abruti va ! dit-il d’une voix presque trop basse en s’éloignant. Capable d’aucune répartie… Il était pathétique. Il quitta notre espace pour rejoindre ses hommes, et s’installant pour jouer à une table plus loin, non sans jeter des coups d’œil dans notre direction de temps à autre. Il ne lui était pas capable de supporter que nous ne nous occupions déjà plus de lui.
Je me mis dos à lui afin de ne plus voir sa sale tronche, et porter mon attention uniquement sur le ‘’gentil’’ jeune homme sur lequel j’avais jeté mon dévolu.

Peut-être un peu des deux. lui répondis-je avec un clin d’œil. Il touchait incroyablement juste en me demandant cela. La chance sûrement, bien que je ne laisse que peu de place à celle-ci dans ma vie. Mais si tu te tiens bien, tu n’as pas à craindre pour tes parties intimes. Je termine ma phrase d’un petit coup de hanche pour le pousser du bord du billard afin de m’installer à sa place. Je replace les boules correctement pour entamer notre partie, puis retire le triangle une fois tout bien mis à sa place, avant de me redresser, reprenant la queue en main et m’y appuyant. Je sentais dans mon dos le regard appuyé d’Arturo qui n’attendait que de voir ce qui allait se passer. Il devait ruminer ce qui venait de se passer, et je me demandais s’il parviendrait à me pas revenir à lla charge pour mettre son gros grain de sel dans notre conversation, ou notre partie.

Je t’ai encore jamais vu dans les parages… Tu n’es pas du coin n’est-ce pas ? Rien de plus évident… La blondeur de ses cheveux contrastant avec le presque noir de miens, le bleu de ses yeux, face au marron sombre ancré dans les miens. Et sans compter sur cet accent qui n’a rien du chant du sud. Rome attirait tellement d’étrangers de tout pays que je n’étais plus capable de reconnaître d’où il venait. Pourtant, il me rappelait quelqu’un dans sa façon de parler italien… Tu es à Rome depuis longtemps ? Je lui fis signe que je lui laissais la faveur de commencer la partie. Je n’avais rien parié, peut-être étais-je prise dans une autre sorte de jeu, visant peut-être autre chose que simplement du fric. S’il voulait tenter la chance, rien ne l’empêcherait de me proposer de miser quelques billets. Je n’en manquais pas, loin de là… La soirée avait été plutôt prolifique.

Tu bois quelque chose ? C’est pour moi… A sa réponse, je fis signe à notre petite serveuse afin de lui passer commande, lui glissant un billet couvrant les boissons, et un joli pourboire pour le bon tuyau.
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Whatever it takes - Ven 22 Déc - 2:16
Edwin Vanhart
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Edwin Vanhart
EFFIGIE : Adam Gallagher
BAFOUILLES : 31
PACTE : 26/08/2017
OSSATURE : 25 ans
CONTRAT : Célibataire
BESOGNE : Infirmier urgentiste
ÉCHINE : Sorcier wiccan
PRESTIGE : Il garde, contient, condamne. Il retient ces forces que l'on craint, les piège et les scelle pour préserver le monde. Il est un gardien silencieux, invisible, usant de runes et de paroles murmurées à l'encre sibylline.
Et un contact ce qu'il faut de provocant, suffisant pour éveiller en lui l'envie d'autres contact. Et un sourire, un fin sourire à la commissures de ses lèvres qui laissait passer tout le plaisir qu'il prenait à l'aube de leur rencontre, comme s'il avait trouvé une partenaire de jeu à la hauteur de ses espérances. Malgré les apparences quelque chose lui disait que cette femme était dangereuse, et ce n'était pas pour lui déplaire ; bien au contraire. Il aimait le risque, il aimait jouer avec le feu, et l'Italienne lui semblait être faite de ces flammes qui peuvent tout autant brûler que galvaniser. Elle lui plaisait déjà. Aussi peut-être partait-il avec un handicap. « J'ai parfois du mal à bien me tenir. »

Le sorcier lui glissa une œillade mutine tout en se poussant légèrement de la table de billard. Puis, d'un pas léger, il la contourna et la frôla pour se retrouver de l'autre côté, sa queue toujours en main et prête à faire transpirer la belle Italienne. « Sept ans. J'ai mes petites habitudes en terme de bar, mais j'essaye de changer de temps en temps. C'est la première fois que je viens ici. » Edwin ne perdait pas le nord, il se posa la question de pourquoi elle n'avait rien misé et en vint à la conclusion que, peut-être, elle avait un brin pitié de lui. Il se montrerait par conséquent moins manche que prévu pour balayer toute gentillesse. Il n'était pas là pour ça. Ni pour l'argent en réalité, mais d'un autre côté s'il pouvait gagner plus que ce pour quoi il était venu, c'était du bonus. « Une bière brune. Je leur trouve un caractère plus fort. » et une autre œillade pas si furtive avant de se mettre en place.

Il coinça le bout de sa queue de billard entre ses doigts et planta son regard sur la boule blanche. Il savait déjà comment la frapper et avec quelle puissance, mais ce n'est qu'une poignée de secondes plus tard qu'il daigna jouer son coup. « Et toi, tu viens souvent ici ? Les gars ont l'air de t'apprécier vu comment ils te donnent tout leur fric. un petit sourire amusé. Tu veux parier quelque chose d'ailleurs, peut-être ? Je me sens obligé de racheter l'honneur de toute la gente masculine ici présente. » lança-t-il avec un doux rire.

Tandis qu'il disait ses mots il cassa le jeu, faisant se disperser les boules sur une grande partie de la table et en rentrer une dans le coin supérieur droit. La chance du débutant simulée qui lui tira un sourire satisfait. Il jouerait les rayées pour cette partie. Sans attendre il fit de nouveau le tour de la table, passant une fois encore proche de l'Italienne en la frôlant, respirant son odeur au passage. C'était l'une des choses qui lui plaisaient le plus chez les femmes. Leur parfum. Et puis ce que voulaient dire leurs yeux, juste devant ce que leur bouche se refusait à dire, tout en le disant pourtant à l'encre sibylline derrière la teinte d'un rouge à lèvre enivrant. Il aimait la beauté ; il aimait les secrets, tout comme il aimait mettre à nue les femmes avec lesquelles il jouait, sans pour autant leur ôter ce qui les rendaient intéressante ; leur mystère, ce qu'elles ne disaient pas par les mots. Et il sentait une beauté particulière chez l'Italienne. Il n'aurait seulement su dire pourquoi. Le sorcier se plaça finalement pour jouer et manqua son coup, plaçant une rayée à l'orée d'un trou entourée de deux pleine, les autres étant dans des positions trop complexe pour qu'il ne puisse le atteindre, désirant attendre un peu avant de véritablement jouer.
Edwin Vanhart
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Whatever it takes - Mar 13 Mar - 14:24
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Mignon le petit agneau… Il me fait sourire, et ça, c’est vraiment un bon point pour lui. Il a de la répartie, et il est loin des hommes avec qui je fricote habituellement. Plus d’esprit et moins de muscles. Ce n’est définitivement pas pour me déplaire en réalité. Il a ce petit truc que je n’ai trouvé jusqu’alors qu’auprès de ceux qui possèdent des pouvoirs… Les sorciers… Et bien que j’ignore tout de lui en cet instant, je ne peux m’empêcher de me poser la question. Non… C’est sans doute son accent, sa façon d’être qui n’a rien de celle très macho des ritals bien ancrés dans leur machisme profond. Un charme étranger tout autant qu’il est étrange. Oui, j’imagine que ce n’est que ça, de l’esprit, du charme et une belle gueule.

Je m’éloigne lentement alors qu’il m’annonce sa commande, qui ne manque pas encore de me faire sourire, m’arrêtant même une seconde pour lui jeter un coup d’œil entendu. Et encore, il ne sait pas à quel point je peux en avoir, du caractère. Je ne peux ignorer son petit regard, et je ne redémarre pas avant qu’il n’ait joué son coup. Il parle, et ça empêcherait n’importe quel débutant, comme je l’imaginais être, de faire un beau coup.
Entrée de jeu tout à fait correcte… Mais c’est surtout son attitude, le voir enchainer direct, sachant pertinemment ce qu’il avait à faire par la suite. Je croise les bras sous ma poitrine, m’appuyant sur un pied plus que l’autre, offrant un petit jeu de hanche naturel sans y penser. Pas si blanc que ça l’agneau… frôlement de hanche alors qu’il s’installe pour rejouer.

« Hum… » petit ricanement sans mépris, juste amusé. « Presque hein… « Presque… oui, j’y croirais presque. Mais je suis incapable de faire disparaitre ce foutu sourire de mes lèvres. Soit c’est un débutant presque chanceux, soit un pro qui s’amuse à jouer un rôle… Je crois que je préfère la seconde option. J’aime le jeu, et cela le rend tellement plus intéressant.

« J’arrive… » je me détourne et file au comptoir, commander deux bières brunes en bouteille. Ce n’est pas l’envie qui me manque de débriefer avec mon barman préféré, mais, tournant la tête vers l’étranger, je préfère mener moi-même l’enquête.

« Tiens » lui dis-je simplement en lui tendant sa bière avant de venir la frapper du cul de la mienne pour trinquer. Sans le quitter des yeux, je laisse la bière couler dans ma gorge, ne pouvant ignorer les légers bruits derrière moi… Macho Man tourne comme un lion en cage. Jaloux peut-être de me voir pactiser avec un agneau quand j’ignore totalement ce gros chat qu’il est ?

Je repose ma bière sur le bord de la table, puis prend place pour jouer à mon tour. J’observe la table, étudie les possibilités tout en gardant un œil sur mon partenaire de jeu. Que cache t’il vraiment… ?
La boule blanche frappe une de couleur avec force, l’envoyant directement se loger au fond d’une des poches. Je ne détourne pas mes yeux du jeu, esquivant cette fois ci les siens, puis me réinstalle pour jouer mon second coup avec la même qualité de jeu, ne manquant pas mon coup cette fois non plus. Je ne le ménagerais pas, je veux voir ce qu’il a dans le ventre et donc je ferais tout pour le provoquer.
Je passe à coté de lui et le repousse d’un coup de hanche pour m’installer juste devant lui, puis me penche et frappe une dernière fois la blanche, qui frôle la boule visée, juste un millimètre trop loin pour parvenir à la faire rentrer dans le trou.
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