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« into the deep end » ❉ Nerino

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« into the deep end » ❉ Nerino - Dim 28 Jan - 18:11
Marius L. Vitale
sirènes
sirènes


Marius L. Vitale
EFFIGIE : Brendon Urie
BAFOUILLES : 3437
PACTE : 09/04/2017
« into the deep end » ❉ Nerino - Page 2 703626aesmar

OSSATURE : Trentaine apposée sur la paperasse factice. Belle gueule juvénile mensongère, bête aux six-cent-quatre-vingt-sept années pesant sur la carcasse.
CONTRAT : De trop nombreuses conquêtes éphémères qui se sont fanées, myocarde sel qui fuit l'attachement, âme jouissant de sa pleine liberté.
BESOGNE : Précieuses qui étincèlent de leurs éclats délétères, joaillier aux phalanges habiles ornant les nuques de gemmes. Murmures et secrets glanés ou soufflés, informations échangées, babines fourbes crapahutant à la cité sainte une fois le crépuscule tombé.
ÉCHINE : Fils de l'ondine et des abysses dévorant les souffles. Piranha aux écailles d'un bleu nuit et aux éclats lazuli qui scintillent dans les flots à la manière d'une voûte nocturne.
PRESTIGE : Douce cristalline qui joue entre les doigts, domptée à merveille, branchies striant les flancs peu importe la forme. Doux murmure inné pour séduire les âmes par la fourberie, ainsi qu'une carne qui se referme sous les maux.
GANG : Opportuniste solitaire, grimaçant alors que celle qui se dit reine est évoquée, désolation d'un poisson avisé maître de son échine, détournant le regard des bas fonds dégueulasses.
CREDIT : faust (ava)
into the deep end
Nerino & Marius

« Time is running out. Ghost keeping me alive. I get what it means. You have to survive. »
Bagatelle lancée, les échines se séparent, dénichent, lancent une traque au sein même d'un brouhaha sans nom, sens aux aguets, piranha tournant, mirettes cherchant l'ébauche d'un quelconque chasseur qui tentait de se dissimuler. Prudence de mise en ces temps obscurs, bien que l'avantage irait aux écailles compères capables d'envoûter les lieux en cas de friction, bien qu'il ne valut mieux pas compter à cent pour cent sur l'autre présence. Cadet oublié, lorgnant sur la belle esseulée qui fut choisie en une approche qui se voulut intentionnellement pataude et gênée. Bête connaissant les jeux, l'air hébété à adopter au même titre qu'un rictus ravageur. Elle en ronronnerait presque, la rouquine, pauvre mioche ne guettant pas le piège se fermer, esquissant l'ébauche d'un rire conquit avant d'enchainer quelques phrases d'une banalité affligeante.

Grimace dédaigneuse ravalée de justesse tandis que l'autre pavane sa prise intentionnellement, s'extirpant en premier. Agacement. A trop vouloir bien faire, il aurait peut-être mieux valu la trainer dehors après un fredonnement pernicieux. C'est ce qu'il fit, poisson glissant les doigts dans les flammes de ses mèches pour mieux se pencher, capturer le fil de ses pensées, saisir son myocarde de façon radicale, plier aux exigences. Elle se perd, mirettes hébétées cherchant l'attention de son ravisseur, désignant d'elle-même la porte de sortie non sans une certaine excitation.

Abords du fleuves avoisinants. Stratégique. Eaux troublées et dégueulasses du Tibre qui eut perdu de sa splendeur, désormais ramassis de crasses qui y dégueulent. La belle y est attirée, venant d'elle même jusqu'aux crocs, se perdent en un baiser sulfureux éveillant l'ivresse d'un appétit redoutable, odieuse sensation d'assèchement enserrant les tripes, fanant l'épiderme. Les babines dévient, embrassent son col au teint délicieusement laiteux, porcelaine immaculée, préférence marquée par rapport aux nuances mates de la méditerranée. Les aiguisées s'esquissent, effleurent, provoquent un râle bienfaiteur aux lippes de l'offerte. Elles se plantent, vicieuses, déchirent sa carne d'un velours blafard, l'entravent. Vermeil ferreux qui s'échappe, récolté méticuleusement en une ébriété exquise. La dévorée s'égare, gestes devenant imprécis, palpitant faiblissant au fil d'une étreinte d'où finit par s'échapper quelques souvenirs vaporeux, rejetés. Elle s'éteint, le souffle dérobé, ne laissant qu'une carcasse désarticulée au creux d'un bras, babines ôtées de leur méfait d'un revers de main. Les preuves sont jetées à la flotte, aidant l'écume à engloutir les restes dans l'obscurité abyssale d'une maitrise méticuleuse. Simple. Rapide. Efficace.

Il fallut retrouver Halzarëss, égaré en solitaire sur les pavés de la ville antique. Agacement de devoir faire un jeu de piste à la manière de chercher un mioche paumé. Les phalanges se perdent dans les poches, échine arpentant les ruelles entre les ombres, nonchalamment. Avantage d'avoir du flair, dénicher l'hémoglobine malgré l'estomac repus. Constat détestable que de voir le vermeil dégueuler, parant un brin trop la ruelle au delà d'une carcasse gisante trop visible. « Fais chier ! J'te pensais assez futé pour faire ça proprement ! » A croire qu'il voulut attirer les cabots maintenus en laisse par l'Opus Dei, traquant la poiscaille et autres sangsues avec leurs flair. Amateurisme détestable. Le pire fut probablement son expression, à la manière d'un jeune poisson ayant planté les crocs dans son premier repas. « M'dis pas que tu nous fais une crise de culpabilité. » Comme si ce fut le moment, ne saisissant définitivement pas ce qu'il y eut à culpabiliser après un repas, aux antipodes de jeunes sirènes qui voulurent se fondre un peu trop dans la masse humaine au point d'en oublier qu'ils ne furent originellement que proies au delà de monstruosités entravant les eaux maternelles, originaire du déclin de toute une peuplade. « Ressaisis-toi. Ou on dégage ou on planque ça, mais j'ai pas envie d'me faire canarder par le premier con armé jusqu'aux dents. » Attente d'une décision, prêt à le tirer de force s'il le fallait.
(c) DΛNDELION
Marius L. Vitale
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« into the deep end » ❉ Nerino - Jeu 22 Fév - 7:31
Nerino Vitale
sirènes
sirènes


Nerino Vitale
EFFIGIE : Andrew Scott © DΛNDELION
BAFOUILLES : 1155
PACTE : 26/10/2017
OSSATURE : Une fin de trentaine éternelle...
CONTRAT : Coeur qui se complait dans le plaisir d'une carne différente nuit après nuit...
BESOGNE : Maquereau aux nageoires scellées...
ÉCHINE : Fils l'ondée d'écailles bleues nuit aux reflets dorés
PRESTIGE : Régénération + Hypnose + Respirer sous l'eau + Maîtrise de l'ondée & Maîtrise des trois formes de sa nature...
GANG : Cuore Nero

Rythme respiratoire régulier perdu. Tentative consciencieuse de le retrouver. Voix trop familière qui le dérobe à sa concentration, sur le ton d’une accusation trop violente pour la situation… Relevant à peine l’échine vers Maëlhàn, le regard flou passant rapidement sur sa personne, pour regarder le ciel, puis le vide, puis les pavés, puis le vide… Yeux cherchant un point de repos. Une cible visible dans l’environnement rendu flou par les battements de son cœur, repus d’un repas qui ne semble pas assez satisfaire l’instinct primaire de cette poiscaille prisonnière d’un appétit ravageur et devenu incontrôlable… Que cherchait-il à se prouver au juste ? Conscient de savoir que le goût développé pour le sang, appel le sang, encore et encore plus !
Essoufflé, il pose ses mains sur ses cuisses en guise de piliers. Se penche en avant. L’équilibre lui fait défaut. Appuyé contre le mur froid et humide, ça ne se voit pas trop…

Mots assassins ressurgissant de la gueule de son soi-disant frère : « M'dis pas que tu nous fais une crise de culpabilité. » Esprit aux pensées qui font échos dans sa boite crânienne sans trouver le souffle pour sortir de ses lippes vermeilles : * T’étais pas sensé voir ça… pas tout de suite... Vas-y, moque-toi ! T’attends quoi au juste ?! Des excuses ?!! … Tu crois que je ne le sais pas que je suis dans la merde ?! Tu crois que je ne le sais pas que je fais pitié à voir ?! … Crois-tu que je suis aveugle ou inconscient à ce point ?! Tu crois que c’est facile de se nourrir après avoir été affamé ?! Tu crois que c’est si simple de boire cette merde et d’en ressentir le manque alors que ton bide est plein ?! … Va t’faire foutre va… * Les accusations glissent… comme si Nerino n’en tenait pas compte. Encore une fois…

« Ressaisis-toi. Ou on dégage ou on planque ça, mais j'ai pas envie d'me faire canarder par le premier con armé jusqu'aux dents. » Par ces mots, il avait l’air de comprendre que son frère n’était pas dans son état normal… Enfin ! Revers de la main, parfois effaçant parfois étalant ce qu’il restait de liquide précieux sur son visage… Redressement. Regard captant l’autre. Puis glissant sur le cadavre gisant à côté de ses pieds… Force manquante, mais raison présente. Dans sa tête, il aurait voulu prendre ce qu’il restait de son repas pour le plonger dans l’eau… Sauf qu’un corps assassiné hors de la source, ne peut y couler définitivement. Poumons emplis d’air. Humanoïde mal conçu pour couler… Un repas immergé aurait été plus prometteur… Mais l’appétit était trop présent que pour laisser les pensées logiques programmer les conditions de la pitance.

Décision prise. « On bouge… » Lança-t-il en posant une main propre sur le bras de Marius, le poussant légèrement, donnant l’impulsion du départ… Pas le temps de lancer le cadavre à l’eau. Pas le temps de ‘nettoyer’ sa table, ni même de ranger la vaisselle…

Toujours un peu essoufflé… le palpitant reprenant doucement son rythme originel, la course et la marche rapide lui auront permis de pomper et de permettre aux pensées névrosées de s’évaporer…

Yeux curieux et innocents inexistants. Personne n’avait vu ni entendu ce qu’il venait de se passer. Heureusement. Distance prise suffisante, le maquereau se permis de se prendre une cigarette… Fermant son veston pour cacher les preuves de son délit, il prit le temps de savourer cet instant enfumé… Prétexte pour diminuer le rythme. Prétexte pour poser son esprit. Prétexte pour entamer la vérité… Iris noires. Regard vide. Nerino reprend petit à petit le contrôle sur son appétit et son envie sanguine… Il ne s’excusera pas pour ce qu’il s’est passé… Quoi qu’en dise son vis-à-vis. Silence capturé. Silence gardé.

Nerino Vitale
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« into the deep end » ❉ Nerino - Jeu 1 Mar - 22:38
Marius L. Vitale
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Marius L. Vitale
EFFIGIE : Brendon Urie
BAFOUILLES : 3437
PACTE : 09/04/2017
« into the deep end » ❉ Nerino - Page 2 703626aesmar

OSSATURE : Trentaine apposée sur la paperasse factice. Belle gueule juvénile mensongère, bête aux six-cent-quatre-vingt-sept années pesant sur la carcasse.
CONTRAT : De trop nombreuses conquêtes éphémères qui se sont fanées, myocarde sel qui fuit l'attachement, âme jouissant de sa pleine liberté.
BESOGNE : Précieuses qui étincèlent de leurs éclats délétères, joaillier aux phalanges habiles ornant les nuques de gemmes. Murmures et secrets glanés ou soufflés, informations échangées, babines fourbes crapahutant à la cité sainte une fois le crépuscule tombé.
ÉCHINE : Fils de l'ondine et des abysses dévorant les souffles. Piranha aux écailles d'un bleu nuit et aux éclats lazuli qui scintillent dans les flots à la manière d'une voûte nocturne.
PRESTIGE : Douce cristalline qui joue entre les doigts, domptée à merveille, branchies striant les flancs peu importe la forme. Doux murmure inné pour séduire les âmes par la fourberie, ainsi qu'une carne qui se referme sous les maux.
GANG : Opportuniste solitaire, grimaçant alors que celle qui se dit reine est évoquée, désolation d'un poisson avisé maître de son échine, détournant le regard des bas fonds dégueulasses.
CREDIT : faust (ava)
into the deep end
Nerino & Marius

« Time is running out. Ghost keeping me alive. I get what it means. You have to survive. »
Ombres nocturnes égarées dans les artères d’un coupe gorge. Gang aux tenailles aiguisées lorgnant autour d’une carcasse au myocarde blanchi, vidée. Ils eurent des airs d’hommes de main d’une mafia quelconque, les Piranhas, voyous adulant le sinistre et l’hémoglobine, les ongles coupables de crimes qui furent trop nombreux, échines s’amassant sous les gorges affamées. Ivresse sanguine, alors que le grenat pare encore le cadet égaré dans ce qui semble être un relent cotonneux, peinant à saisir ce qu’il lui prit. L’ébriété fut  pourtant coutumière à l’espèce, aux nattereri carnassiers, excités par les fragrances ferreuses s’immisçant dans l’écume, encrée dans les écailles nocturnes et la mâchoire ferme. Bas instincts ravalés au mieux, domptés, tandis que l’autre eut visiblement plus de mal.

Sage décision, peinant à imaginer un quelconque périple des plus ridicule pour dissimuler l'objet du crime. Sens aux aguets traquant la moindre anomalie, connaissant les penchants de l’Opus Dei pour tirer à vue, peinant à envisager de demeurer statue ornementale de sel dans le salon d’un quelconque quidam. Œuvre macabre qui trouverait amateur en une pseudo-sculpture qui serait trop réaliste. Silence. Il commence à peser, prenant conscience de la distance claire, nette et précise qu’il y eut, intérêts aux antipodes bien que fourberies jumelles. Fratrie aux trop nombreuses années de séparation et aux existences qui eurent prit deux branches divergentes. Conter le bon vieux temps et quelques aventures ne furent pas le genre, surtout lorsque le mot « parias » fut imprimé sur le faciès, poisson déserteur qui prit soin de se dissimuler du courroux de la tentaculaire couronnée, inexistant, mort, invisible.  

Les paluches se glissent dans les poches, s’y perdent sous le rythme de pas éloignant les méfaits. L’impatience s’immisce, demeure, au même titre qu’une appréhension rongeant les tripes, voyant d’ici venir les propositions de duos infernal au sein même d’un temple de débauche et de crasse, y apposant un nom commun pour mieux dominer quelques donzelles qui y furent otages. Malheureuse engeance. Bête qui y serait tout aussi piteux, entravé de chaines détestables et invisibles annihilant sa liberté factice et illusoire qu'il se fut un tant soi peu imaginé, tout aussi piégé sur le parvis des terres hostiles et loin de sa saline aimante.  

« Reprenons. Dis-moi donc pourquoi toute cette mise en scène. Qu'est-ce que t'as à quémander ? » Le ton se fait ferme, marque l'impatience, alors que le jeu de l'esquive eut assez duré. La mâchoire se crispe, accompagne les bras qui se croisent avec fermeté, se plantant pile devant le faciès encore ravagé par la faim d'Halzarëss. « Au diable les éloges perfides pour tenter de m'amadouer, n'oublie pas d'inclure le taux de risques et autres emmerdes à la clefs qui m'importe d'avantage. » Ajout amer, pointant d'un sarcasme qu'il dut être convainquant pour espérer avoir mieux qu'une esquive accompagnée d'un rire au nez.
(c) DΛNDELION
Marius L. Vitale
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« into the deep end » ❉ Nerino - Dim 11 Mar - 23:46
Nerino Vitale
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Nerino Vitale
EFFIGIE : Andrew Scott © DΛNDELION
BAFOUILLES : 1155
PACTE : 26/10/2017
OSSATURE : Une fin de trentaine éternelle...
CONTRAT : Coeur qui se complait dans le plaisir d'une carne différente nuit après nuit...
BESOGNE : Maquereau aux nageoires scellées...
ÉCHINE : Fils l'ondée d'écailles bleues nuit aux reflets dorés
PRESTIGE : Régénération + Hypnose + Respirer sous l'eau + Maîtrise de l'ondée & Maîtrise des trois formes de sa nature...
GANG : Cuore Nero
Mais silence mis à l’épreuve, lorsqu’il lui fit face, lui. Le misérable ! Ce tentateur ! Celui qui l’a poussé à lui montrer la cheville de cette vérité tentaculaire qui l’enlace depuis des décennies maintenant… Vérité bousculée et prié de mettre un terme à ce silence qui est devenu trop long pour son frère, Maëlhàn, impatient de connaître la raison originelle de cette invitation plus que douteuse…

Inspiration prise, bouffée de fumée rejetée et regards soutenus. Il est ferme le piranha. Il veut connaître le pourquoi. Et non seulement ça, mais aussi tous les risques qu’il encourt… Au vue de ses paroles, cela voudrait-il dire qu’il s’engage sans savoir, l’inconscient ? Peut-être… Mais le cadet le sait. Il ne s’engagera que si c’est faisable ou s’il en tire quelconque profit… C’est comme ça. Cela a toujours été ainsi…


« Reprenons. Dis-moi donc pourquoi toute cette mise en scène. Qu'est-ce que t'as à quémander ?  Au diable les éloges perfides pour tenter de m'amadouer, n'oublie pas d'inclure le taux de risques et autres emmerdes à la clef qui m'importe d'avantage. »   Face à face, il n’avait plus le choix le chien… Mots cinglants poignardant. Mettant la cible au pied du mur. Les choses sérieuses allaient commencer.

Un regard aux alentours et une oreille tendue, firent état des lieux. Pour parler, ils étaient libres… Alors, le débat allait pouvoir commencer. Encore un peu saisi par ce qu’il venait de se passer, le maquereau, sous l’émotion encore, répondis spontanément, comme s’il accusait son frère de sang d’avoir fait partie de l’équation. Réponse spontanée, mais le ton reste bas et la voix de ne hausse pas pour ne pas faire plus de bruit que nécessaire :

« T’as vu ma gueule ?! …  Est-ce que tu t’es seulement posé la question de comment j’ai pu devenir plus vieux que toi physiquement ?! … Est-ce que t’as pensé une seule seconde à la véritable raison qui m’a poussée à attirer ton attention en venant me noyer dans la fange de cette capitale crasseuse ?!! … As-tu au moins essayé d’imaginer la gravité de la situation pour que j’en soi réduis à faire ça … ? En sachant très bien que tu avais fait ton choix de chemin et moi le mien… T’as décidé de t’effacer et je n’ai pas essayé de te raisonner… On a suivis des chemins différents même si je croyais que nous allions rester ensemble à la surface, j’me suis brossé… J’ai tiré un trait définitif sur la ‘’famille’’ mais là, je n’ai plus le choix…»

Dit-il, avec une animosité qui se dégradait au fil de ses mots…
Une bouffée de cigarette pour ponctuer sa réplique et il poursuivit :

« J’ai besoin que tu m’aide à me sortir de la merde dans laquelle je me suis fourré, je le reconnais… Et c’est ta peau que tu risques de mettre en jeu. Pas autant que la mienne, certes, mais tu pourrais y laisser des écailles… »

Ajouta-t-il à l’attention de sa dernière demande… * Tu veux connaitre les risques ?! Bha les voilà. Tu risques d’y laisser ta peau mon vieux… *


Peut-être était-ce des paroles désespérées. Peut-être était-ce des paroles d’un gars désespéré, qui n’a que son lointain fretin pour se sortir de la merde dans laquelle il s’est enfoncé. Frère avec qui il n’avait qui il n’avait pas partagé grand-chose ou alors, il les avait oubliées… Quoi qu’il en soit, il en réduit à quémander de l’aide là où il peut. Origines de ces problèmes non révélées, il avait surtout besoin de savoir si Maëlhàn était prêt à l’aider ou pas, en connaissant les risques… Ou alors, peut-être aurait du-t-il commencer par exposer les faits … ?
Sous l’adrénaline, le sang et cette situation dont il n’avait pas le contrôle, il se perdait dans un flux. Flux épouvantable qui ne lui permettait pas d’avoir les idées claires et qui ne lui permettait pas d’être fin stratège… !

Nerino Vitale
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« into the deep end » ❉ Nerino - Ven 23 Mar - 11:11
Marius L. Vitale
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Marius L. Vitale
EFFIGIE : Brendon Urie
BAFOUILLES : 3437
PACTE : 09/04/2017
« into the deep end » ❉ Nerino - Page 2 703626aesmar

OSSATURE : Trentaine apposée sur la paperasse factice. Belle gueule juvénile mensongère, bête aux six-cent-quatre-vingt-sept années pesant sur la carcasse.
CONTRAT : De trop nombreuses conquêtes éphémères qui se sont fanées, myocarde sel qui fuit l'attachement, âme jouissant de sa pleine liberté.
BESOGNE : Précieuses qui étincèlent de leurs éclats délétères, joaillier aux phalanges habiles ornant les nuques de gemmes. Murmures et secrets glanés ou soufflés, informations échangées, babines fourbes crapahutant à la cité sainte une fois le crépuscule tombé.
ÉCHINE : Fils de l'ondine et des abysses dévorant les souffles. Piranha aux écailles d'un bleu nuit et aux éclats lazuli qui scintillent dans les flots à la manière d'une voûte nocturne.
PRESTIGE : Douce cristalline qui joue entre les doigts, domptée à merveille, branchies striant les flancs peu importe la forme. Doux murmure inné pour séduire les âmes par la fourberie, ainsi qu'une carne qui se referme sous les maux.
GANG : Opportuniste solitaire, grimaçant alors que celle qui se dit reine est évoquée, désolation d'un poisson avisé maître de son échine, détournant le regard des bas fonds dégueulasses.
CREDIT : faust (ava)
into the deep end
Nerino & Marius

« Time is running out. Ghost keeping me alive. I get what it means. You have to survive. »
Sourcil qui se dresse, les bras croisés tout en demeurant pilier de marbre. Avant même qu’il n’appose les syllabes la tension fut risible, sentant l’embrouille transpirer de sa carne dans cette façon qu’il eut de s’assurer qu’il furent bel et bien seuls dans les artères crasseuses de la ville. Et puis ils s’échappent, les sifflements agaçants, portés par une hostilité et une rancune profonde. Il eut presque envie d’en rire, le Piranha, comme si ses gémissements néfastes purent convaincre de quoi que ce soit, peinant à saisir ce qu’Halzarëss cherchait à faire en apposant de tels propos.

« Qu’est-ce que tu croyais ? » Sifflement tout aussi pernicieux qui s’extirpe, fait guise de réplique. « Que les retrouvailles seraient idylliques après quatre siècles ? Que je n’ai pas saisis à quel point ton orgueil et désirs de devenir un requin t’aveugle au point d’être tombé bien bas ? Tu as fais tes choix en demeurant à terre. Me pavaner hors de la flotte pour errer au milieu d’un troupeau de couennes éphémères bonnes à être dévorées au delà de perdre ma dignité dans les bas-fond de la déchéance de notre peuple n’était pas le mien. » Pourtant y être bel et bien, dégueulé sur le parvis de Rome pour ne pas crever de faim dans les abysses alors que les temps eurent changés, apposant une scission trouble entre qui fut prédateur ou proie. Le jeûne fut moins marqué, plus court, n’y perdant que quelques maigres bougies imperceptibles au change, bien que la dignité fut toute autant anéantie lorsqu’il eut fini pêché sur un rafiot. Expérience qui ne serait certainement pas vantée.

Et il rit lorsqu’il se mit à quémander, le Piranha, comme si son discourt ne tint pas la route, comme s’il eut usé de l’hostilité pour mieux attirer la pitié. Ça ne prit pas. « Dis-moi que c’est une plaisanterie ? » Amertume, le rictus s'efface aussitôt. Ignorant s’il voulut s’extraire des bas-fonds où il semblait pourtant avoir une place de choix, jouant une comédie en se planquant derrière des carnes vendues aux plus offrants, derrières d’odieuses marchandises. Il eut probablement un nom au sein de la Cuore Nero, prince d'un royaume où la luxure fut dominante, probablement qu'il risquait d'y perdre son confort suite à une quelconque magouille. « Tu parles comme si j'étais responsable de tes malheurs, qu'espères-tu avec de tels propos ? » Les bras se croisent avec fermeté, continuant d'observer l'autre comme s'il fut trop prévisible, ne cédant guère à la pitié, jugeant d'avance qu'il fut unique et seul responsable de ses propres maux.  

Au moins il fut clair et concis, apposant les risques d'emblée, grimaçant d'avance. « Et tu penses sérieusement que je vais plonger la tête la première dans je ne sais quelle magouille au risque d'y laisser ma couenne ? » Être pourtant coutumier des risques, parias hébergeant quelques égarées en fuite, recueillie dans les coupes-gorges tout en essayant d'oublier leur appartenance à la crasse, tête qui tomberait certainement s'il fut trouvé. « Et je présume que tu n'as pas de contrepartie. » Il y eut un prix, un échange, loin de vouloir encourir la chose pour quelques broutilles et l'unique confort d'Halzarëss. Le sauvetage de bêtes égarées et autres chiens errants eut le mérite d'apporter son lot d'alliés de choix, fourberie dominante, prêt à se tapir derrière les carnes qui furent redevables en cas de complications. « Viens en aux faits que je sache à quel point t'es embourbé. » Sensation de perdre son temps, attendant qu'il expose la problématique sans y aller par des chemins tumultueux, impatience dominante.  
(c) DΛNDELION
Marius L. Vitale
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