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(roue du rp) blink and you're dead

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(roue du rp) blink and you're dead - Jeu 11 Jan - 14:24
Memento Mori
maître du jeu
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Memento Mori
BAFOUILLES : 438
PACTE : 19/11/2016
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OSSATURE : carcasse millénaire, vieille branche trainant sa cuirasse à travers les âges.
CONTRAT : âme voyageuse, baluchon de vie.
BESOGNE : oeil vagabond, curieux des fourmis cavalant sous son regard moqueur.
FABLE : il nargue les diablotins de pacotille, observe leur lutte depuis un olympe ressuscité. querelles dont il se moque.
CREDIT : lazare.
roue du rp
blink and you're dead
(galerie d’art de Tisiphone, début de matinée) Ce n’est qu’un chuchotement au sein de l’Opus, quelques échanges sans ordre de mission. Sculpteur de pierre. Créateur d’anges vivants. Statues se déplaçant à la nuit encre. Des oreilles trainent, écoutent aux portes et décident de mener leur enquête. Galeries d’art qu’écume la silhouette, cherche un tailleur de pierre, racle les tréfonds de Rome jusqu’à peut-être trouver l’enfant de mephisto.

TISIPHONE # tu as transformé une boutique en atelier temporaire. Une pancarte indique que la galerie est close, mais faute à toi, la porte n’était pas fermée. Entre une jeune femme à laquelle tu ne peux cacher ton art.

LIZBETH # ce n’est pas une mission, tu te l’aies appropriée. Te voila (après des semaines de recherches) dans la boutique d’un homme supposé être un sorcier, en capacité de faire bouger ses créations. Interrogatoire verbal ou physique ?
RIGOR MORTIS
Memento Mori
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(roue du rp) blink and you're dead - Mer 17 Jan - 22:00
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La lumière du cruel Soleil de Rome entait à flot dans la galerie, perçant le dôme de verre et traversant les rideaux blancs qui cachaient l’endroit des yeux curieux des badauds. C’était un risque que Tisiphone avait pris, que d’établir un atelier temporaire ici, en pleine ville, mais il n’avait pas eu le choix. Le projet artistique qu’il avait en tête demandait des préparations spécifiques et exceptionnelles. Il avait eu l’idée de faire de cette galerie, le théâtre d’une scène, d’une véritable fresque en trois dimensions. Un tableau cauchemardesque et magnifique, peuplé des créatures qui hantaient la nuit, des humains qui étaient à leur merci depuis des temps millénaires. Plus encore, il s’agirait d’œuvres qu’il aurait lui-même confectionné !



Cela faisait des années qu’il n’avait rien exposé de sa propre création, préférant vendre ses êtres de marbre, de sel et de sang à des connaisseurs, des particuliers, dans le secret de son véritable atelier, près du fleuve et à l’écart de la ville. Une folie qu’il se permettait et qui l’emplissait d’une excitation peu commune, presque semblable à celle qui l’éprouvait quand il délivrait encore la justice de sa dague. Semblable mais tellement différente.



Alors Tisiphone s’était mis au travail, amenant les œuvres qui existaient déjà, cherchant et trouvant les sujets des prochaines, ses mains caressantes sur les matières premières. Ainsi, une sirène mâle finissait d’achever son état final dans un coin, son corps de sel figé dans une semi métamorphose. Il ne restait de sa queue que la nageoire et un liseré, menant jusqu’au torse, le reste des écailles citrines méticuleusement arraché par ses soins, comme autant d’éclat de soleil. Il n’y restait plus qu’un soupçon de vie, qui s’éteindrait bien assez tôt à l’instar de ses quelques sœurs, présentes dans la pièce. Il y avait un vampire aussi, à l’abri dans l’ombre, un jeune mais il en était fier. Ce n’était pas souvent qu’il parvenait à en acquérir. Pour se faire, Tisiphone s’était laissé devenir proie, l’espace d’un moment, la verveine avait fait le reste. Cela faisait des mois qu’il le sculptait, l’abreuvant, le noyant sous l’essence carmine, sacrifice de vagabonds. Celui-là était complétement figé, hideux sous son apparence originelle. Un sort au prix d’or qui serait bientôt rentable. Et comble du bonheur, Tisiphone avait même réussi à trouver un wendigo ! Cela n’avait été qu’une rencontre fortuite, le jeune homme ne s’attendant pas à tomber sur cette femme, se repaissant du cœur d’un homme, mais il savait saisir les opportunités qui lui était présentées. Elle n’avait pas été difficile à sculpter. Il n’avait eu qu’à l’affamer pour découvrir son apparence impie. Un peu de sauge purificatrice et le monstre s’était éteint. Il se souvenait encore de sa tentative avec de l’argent, seulement pour découvrir, horrifié, son effet désastreux, affreux. Beauté inexistante qu’il se refusait à donner vie. La créature reposait à présent sur une gangue de cristal, grimpant sur les jambes comme un bloc de glace. Plus qu’approprié pour ses créatures au cœur froid.



Oui, Tisiphone était plus que satisfait de ses chefs d’œuvres, qui seraient le centre de son exposition. Peut-être y ajouterait-il un loup ? Mais ces derniers étaient plus difficiles à traquer, rares étaient les solitaires et il ne désirait pas l’ire d’une meute de chiens à son encontre. Enfin, les Moires lui serait peut-être encore charitables ? En attendant, il lui restait donc à enfanter ses créatures de marbre et s’était exactement ce qu’il faisait. Le marteau et le burin s’activaient sur la pierre, devenue malléable sous ses mains délicates. Un sourire éclairait le visage de Tisiphone alors qu’il chantait pour lui-même en même temps que Brindisi qui passait à la radio. Cela serait un succès.
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(roue du rp) blink and you're dead - Jeu 18 Jan - 10:15
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Blink and you're dead
Elle observe les balles d'argent sous toutes ses coutures, les range une à une dans le sac à munitions qu'elle emmène partout avec elle. Sur son pantalon de cuir brun, elle sangle à sa cuisse cette sacoche de cuir avant d'y insérer son premier revolver. Sous son haut au tissu léger, juste sous la manche de son poignet gauche, elle insère une lame d'argent, prête à dégainer rien qu'en levant le bras. Elle fait un test, sourit en voyant que son équipement est prêt. Elle attrape sa longue veste et l'enfile, attache ses cheveux en une queue de cheval haute qui ne la gênera pas. L'excitation est telle, qu'elle ne remarque pas cette silhouette descendue à la cave, qui l'observe en croisant les bras sur son torse musclé. Lorsqu'elle se retourne, la demoiselle sursaute à sa vue, et lâche un sourire timide. L'homme refuse de faire de même, jauge la rousse comme si elle était devenue complètement folle, et ne tarde pas à le lui faire savoir. « Combien de missions demandes-tu par mois ? » Elle hausse les épaules, enfile enfin ses bottes et se redresse, prête à se rendre à la destination espérée. « Je ne compte pas. Et je n'ai pas de mission, je vais juste faire un tour. » rétorque-t-elle, épuisée de devoir se battre à chaque fois pour quitter le domicile avec l'accord de son père. « Tu sors de plus en plus avec tes armes. Je croyais pourtant avoir été clair : tu les emportes uniquement sous mission. Si les flics t'attrapent avec ça, tu perds ton job. » Elle pousse un soupir, fait mine de se moquer des ordres mais au fond, elle sait qu'il a raison. Pourtant, elle ne pouvait pas s'imaginer sortir sans, pas aujourd'hui. Depuis des mois, elle faisait le tour de la ville à la recherche d'un être particulier, dont elle avait entendu parler une fois. Elle avait été interroger autant de civils que possible, faisant mine d'être intéressée par l'art alors qu'elle n'y connaissait rien. En vérité, ce qui l'avait intrigué, c'étaient les pouvoirs de ce-dit sorcier. Enfin, elle ne savait pas vraiment si c'était sa nature, mais elle avait entendu de ce don qui faisait qu'on le comparait à Meduse. Tous les artistes semblaient excentriques, mais celui-ci devait l'être bien plus que les autres pour avoir hérité d'un tel surnom. Forcément, elle voulait s'y rendre, mais avait peur des conséquences que ses gestes auraient. « Promis, je ne tuerais pas aujourd'hui. Je vais visiter un quartier qui craint, c'est tout. Tu diras bonjour à Van et belle-maman de ma part. » Elle le contourne enfin, se précipite hors de la demeure pour ne pas être tentée de s'arrêter en cours de route. Et elle se met en route, se jetant sur son vélo. L'avantage à cette sortie est qu'elle ne serait jamais loin de chez elle, si quelque chose tournait mal. Elle avait aussi le programme sur son téléphone, si jamais elle courait véritablement un danger, pouvant avertir toute personne de l'opus pour venir à sa recherche. Elle espérait seulement ne pas en avoir besoin.
Elle arrive finalement dans la rue tant espérée dont le nom était noté sur papier, et laissa son vélo dans un coin, cherchant désespéramment la porte de cette galerie. Un sentiment de soulagement conquis son cœur lorsqu'elle en observa la façade, touchant de près son but. Un dernier coup d'oeil aux alentours, et elle avance sur le perron, pousse la porte malgré l'inscription indiquant que la boutique était close. Elle ne fait pas attention au grincement car à peine eut-elle passé la porte qu'elle fut plongée dans univers des plus terrifiants. Bouche grande ouverte, béate de découvrir autour d'elle autant de statues si bien sculptées, elle se fige, observe. Une musique lui parvient aux oreilles, un sifflement léger également, mais elle se refuse d'y aller tout de suite. Elle avance vers la première statue sur sa droite, qui a attiré son attention par ses traits si familiers. Avait-elle fini à Wonderland, finalement ? Ou pire, avait-elle fait un bond dans le temps pour se retrouver au temps où les mythologies régnaient sur le monde ? Ses mains trembles, sont moites alors qu'elle lève prudemment ses doigts vers la pierre, qu'elle frôle, détaille avec stupeur. Cette figure de pierre avait bel et bien le visage d'une de ces créatures qu'elle avait longtemps traqué, avant de finalement disparaître du jour au lendemain sans laisser de trace, l'obligeant à écourter la mission qui lui avait été attribuée. L'opus avait bien évidemment gardé le secret sur les détails de cette mission, et la jeune femme s'était sentie frustrée de ne pas avoir pu aller au bout des choses pour montrer tout le courage dont elle savait faire preuve. Effrayée, elle continue d'avancer vers le bruit en jetant des coups d'oeil nerveux autour d'elle. Quelle idée de visiter une galerie si terrible dans une rue où presque personne n'osait passer. Finalement, elle voit une autre silhouette, plus humaine que les autres au fond de la pièce, et elle sort discrètement son revolver pour le serrer contre elle, prête à se défendre. Elle se sentait épiée de toute part, malgré qu'elle tente de se convaincre que de simples créations artistiques ne pourraient lui faire du mal. Elle s'arrête à quelques mètres de l'artiste, l'observe en pleine création et baisse sa main, remettant le revolver à l'endroit où il se trouvait initialement, rabattant sa veste dessus pour de nouveau le cacher. Enfin, elle se décide à parler, effrayée de réveiller ici un esprit malsain qui voudrait sa peau. « Excusez-moi ? » commença-t-elle, ignorant pour le moment la manière dont elle se chargerait de lui pour obtenir réponse à ses questions. « Navrée de vous déranger dans votre travail. La curiosité m'a emportée en passant devant votre galerie, alors je suis entrée. »

Codage par Libella sur Graphiorum
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