Qui blâme la peinture blâme la nature. [ft Alexander] - Jeu 15 Mar - 14:19
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Qui blâme la peinture blâme la nature.
Elle ne savait pas si elle était plus belle encore que cette illustre inconnue, mais au moins, Alexander avait le mérite de la toucher en plein cœur. C’étaient des mots qu’elle n’écoutait pas, préférant être sourde à leur appel. Ne jamais se déconcentrer, rester toujours calme étaient ses règles d’or et elle n’y dérogeait que rarement. Elle aurait pu d’ailleurs s’attarde sur la sensation que ça faisait, de se faire complimenter, ou même sur l’effet que ces mots avaient sur son esprit, mais les scènes s’enchaînaient trop vite pour que son cerveau ne parvienne à lui faire réaliser ce qu’il se passait. Il n’y avait aucun doute que c’était du flirt, c’était impossible de passer à côté. Si son père le savait, il l’aurait sûrement écartée de cet homme qu’il considérerait comme trop dangereux. Il aurait voulu en savoir plus, aurait tout fait pour insuffler à sa fille la haine des vampires. Il en aurait tué sous ses yeux pour la faire réagir de la dangerosité dont ils pouvaient faire preuve. Après tout, il suffisait d’un événement traumatisant pour qu’une seule créature devienne votre pire cauchemar. Heureusement, la chasseuse n’y pensait pas encore, et continuait à profiter de l’instant, de détailler cet homme qui lui faisait la cour. « Ok, on a un deal alors. » conclut-elle en hochant la tête, même si elle ne comptait pas se contenter de poser son arme à l’entrée. Elle choisirait une tenue assez ample pour pouvoir attacher à sa cuisse un revolver qu’elle pourrait saisir en cas de danger. De toute façon, elle n’aurait peut-être pas à s’en servir, il arrivait rarement des choses dangereuse lors d’un bal, n’est-ce pas ? En revanche, ses nouveaux propos firent vaciller son sourire, ne parvenant à se rassurer que lorsque le vampire se retira, la laissant tranquille dans sa bulle d’intimité. Soudainement envahie d’un sentiment de nervosité, elle recommença à faire quelques pas dans la pièce, prétextant s’intéresser soudain à des toiles qu’elle n’avait pas déjà vu. « Valser, ah oui ? » Et voilà, il avait fallu de quelques paroles pour qu’elle retourne s’enfermer dans un monde de froideur, et qu’elle regrette d’avoir accepté cette drôle d’invitation. Forcément, ils n’allaient pas être seuls à cette soirée. Il y aurait des gens, qui poseraient leurs regards sur eux. Des personnes qu’elle ne connaissait pas et qui risquaient d’être aussi vieux jeu qu’Alexander. Elle espérait seulement qu’elle ne serait pas entourée de vampires ne désirant rien d’autre que de la dévorer sans attendre. Rien que de penser qu’elle pourrait foncer tout droit dans un piège lui donnaient envie de tomber dans les pommes. Heureusement, elle avait déjà la peau si pâle qu’elle ne pouvait pas faire pire de ce côté-là. Elle finit d’ailleurs par se retourner, un faux sourire aux lèvres, gênée à l’idée qu’il se décide de lui envoyer de nouveaux compliments à la figure, et de se permettre de la toucher à nouveau. Elle n’était pas sûre de le laisser faire. Elle s’était laissée aveuglée quelques minutes, mais désormais, elle était revenue à la réalité et ne comptait pas plonger à nouveau. « Non, je vais partir. Si tu veux finir ce tableau tu n’as qu’à… Te servir de ta vitesse de vampire, d’accord ? » Elle haussa les épaules et se dirigea déjà vers la porte, trop pressée de quitter ce lieu dans lequel elle se sentait comme une intruse. « Je suis restée trop longtemps ici. J’ai peur que tes compliments exagérés ne finissent par me faire regretter de ne pas avoir appuyé plus tôt sur la gâchette. Je crois que je vais même finir par dégouliner si tu continues à en abuser. » lance-t-elle, prise d’une soudaine envie de s’enfuir par la fenêtre. Elle s’arrêta pourtant par politesse pour lui jeter un coup d’œil. Elle ne voulait nullement le vexer. C’était juste que… c’était trop rapide, la façon dont il s’intéressait à elle, et trop idyllique. Quand tout était trop beau, il y avait forcément anguille sous roche. « Tu sais, tu ne devrais pas oublier que je suis une chasseuse. Et crois-moi, les chasseurs ne se laissent pas appâter aussi facilement. » Un petit sourire en coin, elle finit par lui tourner le dos. Elle s’arrêta pourtant en cours de route pour rajouter, d’un ton espiègle : « Ne me raccompagne pas, je trouverais la sortie toute seule, casanova. »
Graphiorum
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Qui blâme la peinture blâme la nature. [ft Alexander] - Jeu 15 Mar - 14:41
vampires
Alexander F. Hedvig
EFFIGIE : Eddie Redmayne BAFOUILLES : 24 PACTE : 04/01/2018 OSSATURE : 36 ans physiquement, 1307 réellement. CONTRAT : Célibataire depuis plusieurs dizaines d'années et veuf d'une époque lointaine. BESOGNE : Propriétaire d'un hôtel neutre. ÉCHINE : Nourrit d'un breuvage carmin pour prolonger sa vie. PRESTIGE : Auspex - Les pensées ressemblent a un fleuve dont on peut ou non interrompre le fil afin de connaître un moment distinct et y verser quelques unes des siennes pour le détourner. GANG : Clan Molnar CREDIT : Avatar et signa : Alex - Images : Un peu partout
Un froid soudain se fait entre eux, comme si elle réalisait quelque chose à ses paroles. Et elle s'éloigne aussi bien de corps que d'esprit. Mince, il n'avait pas fait assez attention et avait certainement fait quelque chose qui ne lui avait pas plu. Comme beaucoup de choses en fait, mais il ne pouvait pas renier totalement ce qu'il était alors qu'il tentait de lui faire la cour. Il lui propose alors soit de poser encore soit de partir et Liz choisit la seconde solution. Semblant bien pressé de quitter l'endroit maintenant. Son invitation était peut être un peu trop tôt finalement.
-Je préfère peindre comme un humain lambda, ça donne un meilleur sentiment de se dire qu'on a prit le temps de le faire.
Ce simple commentaire le braque un peu, n'aimant pas plus que ça cette condition qu'il avait mit un peu de temps à accepter. Ca lui avait fait perdre bien des choses, même si ça lui apportait aussi des avantages bien entendu. Pourtant, il tenait à faire le plus de choses en tant qu'homme et non en tant que vampire. Peut être était ce un peu idiot dans le fond et que c'était une des raisons qu'il se mêlait peu aux siens. Qu'il se mettait sur un même pied avec toutes personnes présentes ici et ce, peu importe sa "race". Pourtant, la rousse semblait appuyer un peu plus sur cette différence entre eux. Il n'oublierait pas qu'elle était une chasseuse, simplement Alexander ne voulait pas s'arrêter seulement à ce rang.
Il resta derrière son chevalet en écoutant ses dernières paroles, fixant les débuts de peinture sur la toile. Sachant bien qu'elle ne pourrait de toute façon pas redescendre sans sa clef. Une soudaine envie de la garder ici le prit, mauvaise idée, il le savait bien. Mais, il détestait l'idée que la jeune femme pense à ce qu'il veuille l'appâter. Pourtant, il la suivit jusqu'à l'ascenseur pour y glisser la clef lorsqu'elle fut dedans. Son regard un peu plus sombre qu'au début de leur rencontre, il regarda les portes se refermer dans un bruit métallique.
Elle ne savait pas si elle était plus belle encore que cette illustre inconnue, mais au moins, Alexander avait le mérite de la toucher en plein cœur. C’étaient des mots qu’elle n’écoutait pas, préférant être sourde à leur appel. Ne jamais se déconcentrer, rester toujours calme étaient ses règles d’or et elle n’y dérogeait que rarement. Elle aurait pu d’ailleurs s’attarde sur la sensation que ça faisait, de se faire complimenter, ou même sur l’effet que ces mots avaient sur son esprit, mais les scènes s’enchaînaient trop vite pour que son cerveau ne parvienne à lui faire réaliser ce qu’il se passait. Il n’y avait aucun doute que c’était du flirt, c’était impossible de passer à côté. Si son père le savait, il l’aurait sûrement écartée de cet homme qu’il considérerait comme trop dangereux. Il aurait voulu en savoir plus, aurait tout fait pour insuffler à sa fille la haine des vampires. Il en aurait tué sous ses yeux pour la faire réagir de la dangerosité dont ils pouvaient faire preuve. Après tout, il suffisait d’un événement traumatisant pour qu’une seule créature devienne votre pire cauchemar. Heureusement, la chasseuse n’y pensait pas encore, et continuait à profiter de l’instant, de détailler cet homme qui lui faisait la cour. « Ok, on a un deal alors. » conclut-elle en hochant la tête, même si elle ne comptait pas se contenter de poser son arme à l’entrée. Elle choisirait une tenue assez ample pour pouvoir attacher à sa cuisse un revolver qu’elle pourrait saisir en cas de danger. De toute façon, elle n’aurait peut-être pas à s’en servir, il arrivait rarement des choses dangereuse lors d’un bal, n’est-ce pas ? En revanche, ses nouveaux propos firent vaciller son sourire, ne parvenant à se rassurer que lorsque le vampire se retira, la laissant tranquille dans sa bulle d’intimité. Soudainement envahie d’un sentiment de nervosité, elle recommença à faire quelques pas dans la pièce, prétextant s’intéresser soudain à des toiles qu’elle n’avait pas déjà vu. « Valser, ah oui ? » Et voilà, il avait fallu de quelques paroles pour qu’elle retourne s’enfermer dans un monde de froideur, et qu’elle regrette d’avoir accepté cette drôle d’invitation. Forcément, ils n’allaient pas être seuls à cette soirée. Il y aurait des gens, qui poseraient leurs regards sur eux. Des personnes qu’elle ne connaissait pas et qui risquaient d’être aussi vieux jeu qu’Alexander. Elle espérait seulement qu’elle ne serait pas entourée de vampires ne désirant rien d’autre que de la dévorer sans attendre. Rien que de penser qu’elle pourrait foncer tout droit dans un piège lui donnaient envie de tomber dans les pommes. Heureusement, elle avait déjà la peau si pâle qu’elle ne pouvait pas faire pire de ce côté-là. Elle finit d’ailleurs par se retourner, un faux sourire aux lèvres, gênée à l’idée qu’il se décide de lui envoyer de nouveaux compliments à la figure, et de se permettre de la toucher à nouveau. Elle n’était pas sûre de le laisser faire. Elle s’était laissée aveuglée quelques minutes, mais désormais, elle était revenue à la réalité et ne comptait pas plonger à nouveau. « Non, je vais partir. Si tu veux finir ce tableau tu n’as qu’à… Te servir de ta vitesse de vampire, d’accord ? » Elle haussa les épaules et se dirigea déjà vers la porte, trop pressée de quitter ce lieu dans lequel elle se sentait comme une intruse. « Je suis restée trop longtemps ici. J’ai peur que tes compliments exagérés ne finissent par me faire regretter de ne pas avoir appuyé plus tôt sur la gâchette. Je crois que je vais même finir par dégouliner si tu continues à en abuser. » lance-t-elle, prise d’une soudaine envie de s’enfuir par la fenêtre. Elle s’arrêta pourtant par politesse pour lui jeter un coup d’œil. Elle ne voulait nullement le vexer. C’était juste que… c’était trop rapide, la façon dont il s’intéressait à elle, et trop idyllique. Quand tout était trop beau, il y avait forcément anguille sous roche. « Tu sais, tu ne devrais pas oublier que je suis une chasseuse. Et crois-moi, les chasseurs ne se laissent pas appâter aussi facilement. » Un petit sourire en coin, elle finit par lui tourner le dos. Elle s’arrêta pourtant en cours de route pour rajouter, d’un ton espiègle : « Ne me raccompagne pas, je trouverais la sortie toute seule, casanova. »
