Zach - Don't you hear me howling, baby?

Cynique • Bon vivant • Violent • Impitoyable • Charmeur • Sanguinaire • Patient • Intelligent • Nostalgique • Sauvage • Baratineur • Possessif • Volage • Hypocrite • Lettré • Clébard • Fumeur • Épicurien • Railleur • Débrouillard • Monstrueux • Hanté.

▬ Mordu tardivement, un peu sur le tas ▬ A traîné sa blonde à Rome, il y a quelques mois ▬ Barman pour l'officiel, Assassin pour la Sacra Corona pour l'officieux ▬ Voyou jusqu'à la moelle ▬ Cabot dans un corps de chiot, ou chiot dans une carcasse de clébard ▬ Aventurier jusquauboutiste et totalitaire, dictateur chaotique, pantin amouraché ▬ " Baby " c'est son idée à lui.

Sa vie tient dans une valise, qu'il trimbale partout depuis 30 ans ▬ Nouvellement transformé, le chien fou s'est soumis bien malgré lui à son Alpha mais crève d'envie de trouver un groupe, une meute, un clan. Un sentiment d'appartenance ▬ Zach relève d'un humour aussi assassin que douteux, toujours noir, parfois nul. Toutes les occasions sont bonnes pour rire ▬ Amoureux de sa liberté comme aucun homme n'aura su aimer une femme, il n'en demeure pas moins farouchement accroché à Baby, incapable de l'abandonner, encore moins de la partager ▬ Monsieur est féru de littérature, il passe son temps dans les bibliothèques, les librairies, entassant le papier dans sa chambre jusqu'à en faire une table de nuit qui se module au fil de ses lectures ▬ Nourri à l'indifférence depuis le berceau, Zach est un connard constant dans ses cruautés et ses froideurs ▬ Il clope, il boit, il bute, il grille les feux rouges, collectionne les vices, sème les emmerdes et récolte les tempêtes ▬ Quoi qu'il en fasse, quoi qu'il en dise, quoi qu'il s'en défende, il n'y a qu'une femme - en dehors de sa mère - qui aura su compter pour lui. Baby ▬ Débarqué à Rome avec de nouveaux crocs, une nouvelle vie, une nouvelle femme qu'il torture au quotidien dans leur appartement, traînant ses conquêtes et son rire tonitruant pour l'obliger à dévorer la vie à son tour.  

◈ 1970  ‹ La naissance du marmot. Le Bayou, au sud de la Louisiane, dans une famille de propriétaire terrien. Papa est shérif, il bat Maman, qui ne sait plus comment faire pour réchauffer un peu la grande maison froide. Quatre ans plus tard, le gosse se casse la gueule dans un ravin, il est récupéré par une louve blonde qui le hantera pour le reste de son existence.
◈ 1985  ‹ L'adolescence ingrate. Toujours dans le Bayou, toujours dans le sud de la Louisiane. Il brise le cœur de sa mère et les couilles de son père, l'adolescent turbulent, revenant toujours aux épis blonds de Joe, dans le fond de ses terres, à rêver de voyage et d'ailleurs. Surtout d'ailleurs.
◈ 1990  ‹ La mort de l'âme. L'ingrat est devenu homme, et délinquant avec ça. Il enterre sa mère, cette année-là, et comprend que la Louisiane ne lui suffira pas, ne lui suffira plus. C'est le début de la déchéance, de celle qu'on embrasse avec trop de passion pour oublier qu'on est con.
◈ 2002  ‹ Le retour du chien fou. Il aura fait dix ans de taule, rien que ça, pour un braquage qui aura mal tourné. L'homme revient définitivement brisé, abîmé d'avoir trop rêvé de liberté. Il reste chez le paternel, un temps, quelques mois, histoire de se refaire une santé et de réapprendre à le détester avant de quitter le domaine familial, les cyprès et Baby.
◈ 2010  ‹ La bestialisation. Une période plus qu'une date, une promenade davantage qu'une borne. Monsieur se perd à travers les états-unis et le globe, à l'affût d'aventures et de mauvaises idées à rendre prolifiques. Il enchaîne les actes criminels, les conquêtes et les voyages, sa putain de vie rangée dans une unique valise dont il ne se sépare jamais. Il revient dans le Bayou, souvent, se perdre les yeux de Baby. Sauf quand il oublie.
◈ 2017  ‹ La fin de tout. La vie qui achève de se casser la gueule, quand le paternel violent finit par passer l'arme à gauche, faisant du vieux briscard un orphelin à la tonsure poivre et sel. Il revient, il revient mais il ne restera pas. Il le sait. L'ancien a été tué, il le devine plus qu'il ne peut le prouver. Et bientôt il comprend pourquoi, quand il annonce vouloir vendre le domaine familial à son tour. Qu'on l'attaque, qu'il se venge, qu'il assassine un Loup pour la vie duquel il devra payer. C'est là que ça dégénère, c'est là que ça vrille, qu'il y perd la vie.
◈ 2018  ‹ Lupo. Transformé hâtivement par la femme qui a hanté sa vie, le clébard se retrouve sur les crocs. Il les balance à Rome, pour se reconstruire un cocon, intégrant les rangs de la Sacra Corona pour ne pas perdre la main, prenant un job dans un bar pour avoir accès à la sécurité sociale, s'installant dans un appartement à retaper avec la Louve de sa vie, la blonde qui l'a maudit.