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BOOM BOOM

 :: HABITATIONS
BOOM BOOM - Jeu 22 Mar - 19:25
Giovanni A. Lucca
vampires
vampires


Giovanni A. Lucca
EFFIGIE : Jaco van den hoven
BAFOUILLES : 683
PACTE : 28/02/2018
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OSSATURE : Vingt-et-un ans et quelques mois, une si douce année. Comme un millésime, un âge qui fleure bon la jeunesse et la débauche. On peut renifler la drogue, l'alcool et le sexe d'ici.
CONTRAT : Un courant d’air serait plus facile à fixer que cet esprit libre. Trop bizarre pour vivre, mais trop rare pour mourir. Il est des êtres qui ne s’imaginent pas cesser leurs aventures.
BESOGNE : D’une beauté éthérée, ses cheveux d’ébène tranchant à la perfection avec son corps chétif, il ne rêve que de lumière et de gloire. Les photographes, la notoriété, les tenues de modes à foison… Mais pour le moment, il ne fait que vendre son corps à ceux qui en ont besoin. D’aucun appelleraient ça du service public, mais la police appelle ça du racolage.
ÉCHINE : Vampire
PRESTIGE : Toucher son nez avec sa langue, pour ce qu'il en sait. Mais peut-être qu'un jour, il devra ordonner à quelqu'un. Un homme ou une femme. Et qu'il sera étonné, scié même, de sa nouvelle autorité.
CREDIT : Arminio

Et tu danses comme si ta vie en dépendait.
Seul dans l'énorme salon d'une inconnue

Voilà plusieurs heures que tu es dans cet espèce de palace, ce château incroyable qu'on appelle Loft de la zone Nord. Un étage entier réservé aux appartements d'un couple et leur fille unique, de quoi te faire rêver pendant des années. On peut dire sans trop se tromper que c'était aussi une des raisons pour lesquelles tu appréciais tant cette soirée : tant de richesses et de ressources alors que tu étais amené à vendre ton corps depuis quelques mois à peine.

Couvert d'une marinière qui épouse tes formes de squelette, tu te dandines au milieu d'une grande salle uniquement dirigé par le bourdonnement des basses qui semble guider les battements de ton cœur et les ondulations de tes hanches. Passant les mains dans tes cheveux ondulés, presque bouclés, tu souris de toutes tes dents d'un bonheur en partie feint. En partie parce qu'il n'y a rien de plus sexy qu'un homme qui sourit, alors s'il faut séduire : il faut sourire.

Dirigé par cette stratégie, tu danses comme si ta vie en dépendait. Probablement parce que rencontrer un riche héritier ce soir faisait également partie du tableau. Les cheveux bien rapidement en bataille devant le visage, le torse bombé et le dos légèrement cambré, tu finis par t'éloigner lorsque la musique se calme pour aller te chercher quelque chose à boire. Une coupe de champagne entre les doigts, tu réfléchis à la manière dont tu avais réussis à te retrouver dans une soirée comme celle-ci.

Rien de bien compliquée, quand on y réfléchis. Il suffit d'avoir des contacts. Et quelques modèles que tu connaissais de vue t'avais invités à cette soirée organisée par la fille des propriétaire et qui rassemblait probablement toute la jeunesse dorée de Rome ainsi que leurs invités visant à s'encanailler. A cette époque, ton italien est loin d'être parfait et tu hésites encore beaucoup dans tes phrases lorsque que tu t'exprimes. Persuadé que tu es que ça te donne un côté attachant, sans doute.

La soirée était bien avancée, maintenant. Un bon nombre des gens étaient avachis dans tes sofas couteux, des fauteuils, des lits... Seul quelques irréductibles dansaient encore comme lui sur la piste de danse improvisée. Et tu avais dépensé beaucoup trop de calories d'un coup avec cette danse, il te fallait à manger, maintenant. Alors sans crier gare et faussant compagnie aux quelques gens avec qui tu avais déjà échanger, tu filais dans les couloirs.

La recherche de la cuisine te sembla bien plus complexe qu'il n'était prévu. Quelque chose comme cinq bonnes minutes après avoir quitté la pièce dans laquelle tu dansais à en perdre haleine, et après avoir croisé un dealer et sa fidèle clientèle sans parler d'un groupe de canailles essayant d'ouvrir une boite en bois vernis, tu déboulais enfin dans la cuisine. Débraillé, titubant un peu, mais heureux (ou plutôt soulagé).

Tu lançais déjà un salut général aux personnes de la salle, avec ton accent français à couper au couteau, avant de te mettre en quête de nourriture dans le réfrigérateur (ce réfrigérateur était plus grand que toi) (Tu pouvais entrer dedans et refermer la porte sans problème) (Incroyable). Le pantalon pourpre moulant tes jambes comme une seconde peau ne fit que se resserrer lorsque tu entrepris de te pencher un peu sur le frigo. Position à moitié calculée.

Giovanni A. Lucca
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BOOM BOOM - Jeu 29 Mar - 21:37
Angela Ward
humains
humains


Angela Ward
EFFIGIE : Sophia Lillis
BAFOUILLES : 19
PACTE : 01/03/2018
OSSATURE : 18 ans
CONTRAT : Célibataire
BESOGNE : Etudiante
CREDIT : Inconnu
« Tu viens à la soirée chez Clara Dalla Costa ce soir. »

Plus qu'une injonction, c'était surtout l'évidence même en ce qui me concernait. Ma vie sociale était un échiquier subtil où je mêlais bains de foule et instants solitaires, et ceci avec un brio assez exemplaire. En cela, ma position se révélait parfois confortable, m'ayant poussé à ciseler finement mon image apparente. On aurait pu m'ignorer. Me mettre de côté, à défaut de ne pouvoir laver cette tache sur l'honneur des Montana. Ma famille ne l'aurait cependant jamais permis, et moi-même encore moins. Sitôt mon deuil dépassée et le désir vengeresse au cœur, j'avais mis un point d'honneur à être de toutes les confidences, donnant sans cesse le meilleur de moi-même dans n'importe quel domaine. J'étais cette bonne copine à l'oreille attentive qui savait redonner le sourire, cette franche camarade de soirée qui raccompagnait tout le monde chez soi, celle qui avait toujours le mot qu'il faut. Rapidement, je me taillai une place de choix parmi eux. En quelque sorte, ils m'aimèrent pour ça. Issue d'une famille trop prestigieuse pour être ignorée, et pourtant enfant conçue par trop hors des draps pour que l'on me considère réellement des leurs. Je nageais dans ce gratin tout en me tenant précautionneusement près du bord. Comme souvent, j'étais cet électron libre qui savait pourtant parfaitement répondre à leurs critères quand il le fallait.

Ma coupe de champagne à la main, je ris dans ma robe taillée par Dior. Mes pensées voguent vers mon entraînement de demain. Quand je m'exercerai à tailler dans la chair à vif, donnant encore et toujours, le meilleur de moi-même.

C'était un petit monde, tu sais, ce monde de chiens pur race, lowchen, rottweiler ou spaniel, mais tous identifiables au premier regard. Les codes s'assimilent plus vite qu'on ne le croit. En un tour de main, sans même plus regarder le clavier, je savais jauger, soupeser et classer. C'est pourquoi ta silhouette fut, pour moi (et pour d'autres aussi, je n'en doute pas), comme un phare dans la nuit. Un appel des sens attisé par ta danse, ton sourire et ta joie. Souvent, on en croisait des comme toi. Ces papillons de nuit ami de celui qui connaît tel et attiré par la lumière factice de ces orgies.Virevoltant, passant de bras en bras jusqu'au plus offrant, et il y en avait pour tous les goûts. Quelques uns, comme toi, portaient encore la trace de l'innocence sur leur visage. Et comment, loup dans cette bergerie, n'aurais-je pu remarquer cela ?

Un enfant. me dis-je, amusée par ton air si pur et ton sourire tellement ravi.
Je passai mon chemin. Mes proies étaient d'une autre sorte, et je n'étais pas en chasse.

L'étreinte de la nuit m'enveloppa. Un instant, je dansai, probablement à quelques pas de toi, et un autre, je bavassais en bonne compagnie. Peut-être me parla-t-on de cet agneau immaculé, victime égarée parmi nous.

« C'est un mannequin. Un model fraîchement livré de l'étranger. »
A l'expression sur son visage, je devinai que cela n'était pas pour déplaire à mon interlocuteur. Marco avait très tôt exhibé ses goûts en matière d'attirance charnelle.

« Un de plus qui vient chercher l'aventure. »

« Quand on aime, on ne compte pas. »


Son clin d’œil suggestif m'avait fait éclater de rire. Ma coupe s'était remplie une nouvelle fois. J'étais repartie dans la ronde. Je dansais, encore, buvais sans jamais voir mon verre vide, buvais encore. Une seconde plus tard, je me retrouvai à débattre de sujets hautement intellectuels. On me tendait un verre. Était-ce le mien ? Il fut rempli, dans le doute. Puis j'étais dans l'immense cuisine des Dalla Costa à l'architecture signée Cesar Arredamenti. Un bijou esthétique dans lequel je m'apprêtais à vomir si je ne trouvais pas rapidement de quoi remplir mon estomac. Je posai mon verre (vide) et m'emparai de quelques tranches de salame quand j'avisai un charmant popotin dépassant de l'espace rafraîchissant du réfrigérateur. La marinière acheva de resituer le personnage. Non loin de toi, des groupes étaient en grande discussion. Certains ne se gênaient pas pour te reluquer franchement en échangeant entre eux des regards plein de sous-entendus. Quelques bribes de conversation me permirent de saisir le mot « français » en plein vol et, comme toujours lorsqu'on me parle de la langue de Molière, cela me fit tourner la tête. Je ne cache pas que l'alcool ne joua sans doute pas un moindre rôle dans cette histoire. Cette histoire qui fut la nôtre.

Une claque, légère mais osée, sur tes fesses, constitua notre premier et redoutable contact. Le culot, tu sais, ça a toujours été une de mes cartes maîtresses. D'aucun dirait que ça participe à mon charme. Je dirais simplement que toute inhibition avait été tuée dans l’œuf par ce qui circulait dans mon sang ce soir-là. Quand tes yeux rencontrèrent les miens, ceux-ci se firent aussi rieurs que le coin de ma bouche qui te lança :
« Si tu veux goûter de l'italien, tu m'en diras des nouvelles. »

Le bol rempli de tranches de ce fameux saucisson tendu vers toi, je te laissai te servir, guettant du coin de l’œil ma petite troupe pénétrer dans la pièce, Marco en tête.
Angela Ward
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BOOM BOOM - Mar 3 Avr - 3:34
Giovanni A. Lucca
vampires
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Giovanni A. Lucca
EFFIGIE : Jaco van den hoven
BAFOUILLES : 683
PACTE : 28/02/2018
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OSSATURE : Vingt-et-un ans et quelques mois, une si douce année. Comme un millésime, un âge qui fleure bon la jeunesse et la débauche. On peut renifler la drogue, l'alcool et le sexe d'ici.
CONTRAT : Un courant d’air serait plus facile à fixer que cet esprit libre. Trop bizarre pour vivre, mais trop rare pour mourir. Il est des êtres qui ne s’imaginent pas cesser leurs aventures.
BESOGNE : D’une beauté éthérée, ses cheveux d’ébène tranchant à la perfection avec son corps chétif, il ne rêve que de lumière et de gloire. Les photographes, la notoriété, les tenues de modes à foison… Mais pour le moment, il ne fait que vendre son corps à ceux qui en ont besoin. D’aucun appelleraient ça du service public, mais la police appelle ça du racolage.
ÉCHINE : Vampire
PRESTIGE : Toucher son nez avec sa langue, pour ce qu'il en sait. Mais peut-être qu'un jour, il devra ordonner à quelqu'un. Un homme ou une femme. Et qu'il sera étonné, scié même, de sa nouvelle autorité.
CREDIT : Arminio

Penché dans le réfrigérateur, fredonnant maladroitement l’air de la musique qui vibre dans tout ton corps, tu ne peux que sursauter en sentant la fessée qui mord ton postérieur. Te redressant presque aussitôt, tu fais volteface avec un sourire en coin, déhanchant légèrement du bassin. La déception fut cuisante lorsque le visage d’une jeune femme à la peau pale, t’observant d’un air narquois (ou peut-être était-ce son visage au repos) (parfois les gens ont l’air hautain quand il réfléchissent) (ça t’arrives souvent). Puis un sourire s’étira sur son visage, repliant le coin de ses yeux avec le reste de son visage. Mimétisme naturel, te voilà qui lui montre tes dents avec le même entrain, haussant cependant un sourcil en guise d’accompagnement.

Ton ventre fait un bruit monstrueux, mais personne ne l’entends dans le brouhaha de la musique. C’est comme hurler à l’aide en plein cœur de l’océan. Quand un arbre tombe en pleine forêt amazonienne, est-ce qu’il fait du bruit ? Les vibrations provoquées par ta faim, elles, ne laissent planer aucun doute philosophique sur les logorrhées épiques proférées par ton pauvre estomac. Et dans son militantisme, ton estomac réussit finalement à glisser quelques grognements, profitant d’un silence dans la musique. Tes joues s’empourprèrent presque aussitôt alors qu’on te glissait quelques mots dans le même temps. Peut-être n’avait-elle pas entendu ? Peut-être pensait-elle que c’était partie intégrante de la musique ? Il est vrai qu’un grondement monstrueux au milieu d’un morceau de dubstep, ça peut faire sens.

« Si tu veux goûter de l'italien, tu m'en diras des nouvelles. » qu’elle glisse en haussant le ton. Ton sourire s’étire de plus belle alors que d’autres personnes se joignent à vous. Tu inclines poliment de la tête, cherchant manifestement tes mots, puis dans un italien hésitant et empreint d’un accent français à faire pâlir de honte tes professeurs passés : « J’adorerais goûter italien… » Ton regard s’arrête sur un jeune homme alors que ton sourire se tarit légèrement, prenant quelques accents différents (de la luxure, sans aucun doute). Finalement, tu pioches dans le bol pour porter un morceau du met offert à tes lèvres et mordre dedans avec férocité. C’était comme si de la luxure, la gourmandise avait jaillis en hurlant sur son passage. Toute son attention était désormais rivée sur le bol.

« Je sommes Giovanni. Enchanté. Comment tu appelez tu ? » Ta voix est trainante, ton intonation peu sûre d’elle malgré un timbre doux, même en hurlant pour te faire entendre. Tout hurle, ce soir. Tout hurlera. Même tes professeurs s’il venaient à entendre ta pauvre prestation après quelques verres et quelques rails.
Giovanni A. Lucca
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