here is the repeated image of the lover destroyed | silas

Ça me va ! Silas est quelqu'un d'extrêmement social et d'imprudent, du genre à finir dans des emmerdes sans même le faire exprès. Il a un côté assez espiègle aussi qui fait qu'en général, finir dans des emmerdes le dérange peu. Vu que le temps qu'il ne passe pas à s'occuper de sa famille, il le passe à sortir et chercher des moyens de s'attirer des problèmes, on peut aisément trouver un moyen de les faire se rencontrer. Surtout si cette rencontre intervient post-Marius, parce qu'en ce cas-là il aura déjà conscience du monde surnaturel et en sera encore davantage intéressé. Au fond il se sent un peu inutile et bête en tant qu'humain alors il se fascine pour tout ce qui le dépasse, et se désole un peu d'être aussi petit et impuissant. Il verrait sans doute dans la nécromancie de quoi compenser sa faiblesse humaine par du savoir, quelque chose comme ça, même s'il ne peut pas en pratiquer. Et le fait d'avoir la sensation d'être le seul humain au courant, ce qui n'est pas le cas bien sûr, sauf dans son entourage.

La seule chose qui pourrait rebuter Silas c'est l'aspect inhumain des choses, dans le sens, tuer pour tuer, tout ça. Et pourtant il porte en lui je pense une prédisposition assez morbide pour tout ce qui est macabre, ce qui ressortirait si mes projets de le transformer en créature un peu plus tard portent leurs fruits. Donc il risque de le tanner, en effet, et de ne pas réaliser l'ampleur et le danger de la chose avant que ça ne "tourne mal" de x manière. De son côté Silas acquerrait du savoir, de l'autre Lazz pourrait tirer un intérêt quelconque de sa présence, le manipuler ou lui demander de faire des choses pas forcément très recommandables parce que Silas est assez tête en l'air pour ne pas réaliser l'impact/les conséquences des choses. Ça pourrait aussi tourner très mal, il a une tendance à provoquer des désastres.

@SILAS BENEDETTI
ton personnage est si beau
embaumeur, médecin des rues, y a moyen de se trouver un petit quelque chose
des morts entre ses pattes, elle aurait pu confier quelques cadavres à silas. Qu'ils les rendent beaux dans leur dernier voyage. Collaboration régulière entre les deux amants de la mort?
je ne sais pas trop si cette ébauche d'idée t'inspire? je ne m'avance pas plus en attendant de savoir quoi

Ce serait avec plaisir oui.
Je n'ai pas du tout de lien de ce type même aucun lié de près ou de loin à son activité en tant qu'embaumeur, qui est pourtant très significative pour lui vu sa passion pour les choses macabres. Il y aurait tout à fait moyen qu'ils coopèrent de la sorte. Tu penses à un lien strictement professionnel ou bien quelque chose qui éventuellement finirait par tirer vers le personnel ? (À force de se côtoyer peut-être, en plus du facteur assez intime et inhabituel de la mort étant leur seul point commun.)
Je vais lire ta fiche dès que possible.

@SILAS BENEDETTI
Oh? J'aurai cru ne pas faire dans l'original, j'en suis donc heureuse
Alors bien sûr, je pensais à une relation fort personnelle. Une valse intime où s'enlacent leur commune relation avec la mort. Cela ne fait que 3 ans que Basile est venue à Rome, mais elle a déjà établie sa réputation. Médecin des naufragés, crapules aux mutilés, au vieux cabinet logé dans les bas fond de Rome. Refuge où grésille du vieux jazz, éclabousse les nuées de nicotine et de bourbon, et foudroie l'éclat d'un épisode d'albator. J'imagine l'un voguant vers l'abri professionnel de l'autre, dans une danse intermittente. Dans un réconfort lénifiant. Il est jeune, elle pourrait être sa mère. Peut-être ressent-elle aussi un instinct maternel à celui qui aurait pu être en âge d'être son fils. Fragilité et vulnérabilité qu'elle espère préserver du monde, des monstres. Jeunot qu'elle souhaite revoir intact à chaque rencontre. Intimité familiale, confidentielle, entre les deux bohémiens à la mort?

Tout à fait oui. Je vois bien Silas se planquer, traîner dans son vieux cabinet en y trouvant une sorte d'étrange familiarité, comme un second chez soi ou bien un endroit qui réconforte. Sa présence, l'atmosphère qui y règne feraient office de remontant. Il voguerait dans les parages avec plaisir même sans but. Pour ce qui est du lien instinct maternel, c'est tout à fait le genre d'affection dont il a besoin. Il verrait elle une sorte d'exemple, admiratif et tendre -- de plus quand il se fera mordre par un wendigo il aura besoin d'une oreille, faute de pouvoir/vouloir le dire à ses véritables parents ainsi qu'à sa fratrie. En traînant par là il la prendrait pour un doc du cœur et tenterait d'y déposer ses tracas, chose qu'il ne fait jamais. En retour il agirait comme un fils, prenant ses aises et apportant un jugement qu'une simple inconnue n'aurait ni demandé ni apprécié. Une tendresse vieille comme le monde et protectrice aussi. Une sorte d'appartenance comme celle des loups mais bel et bien humaine pour sa part. Il est comme un petit chaton égaré alors elle est tout ce dont il aurait besoin pour être suffisamment sain d'esprit. En plus des ennuis inoffensifs qu'il apporterait à Basile (c'est le prix pour le fréquenter hélas), et pour lesquels il s'excuserait avec un demi sourire mesquin et bienveillant. Une mère de substitution dont il aimerait chaque détail et à qui il chercherait à ressembler, surtout une fois devenu créature. Aussi, elle la comprendrait dans l'amour de ce qui n'est plus, le macabre et le terrible, fréquenter les morts plus que les vivants et s'en occuper comme des trésors. Il se sentirait bien moins outsider auprès d'elle qu'auprès de sa famille ou en société.

Ecoute, tout cela me semble parfait
J'adore l'esquisse qui se dépeint de leur relation
Adorable garnement
Quand Silas sera transformé, Basile sera d'autant plus auprès de lui