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Never a lie...

 :: FONTAINE DE TREVI
Never a lie... - Mar 10 Oct - 17:18
Anonymous
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Ces petits riens

Je trinque avec lui, heurtant doucement mon verre de vin au sien, mon regard dans le sien. J’y ai décelé une petite étincelle. Je m’imagine alors que mon célibat le réjouit, à tort. Comment pourrais-je plus me tromper sur mon interlocuteur qu’à présent n’est -ce pas ? Je ne peux imaginer un seul instant qu’il est celui qui m’éloigne de Dumitru.
A mon tour je prends mes couverts et commence à manger, après avoir également retirer la peau de ce poisson. Je réalise alors, sentant mon estomac réagir, que je n’ai presque rien mangé ces derniers jours. J’ai bu, beaucoup d’alcool, tout au long des heures qui m’ont vu éveillée… Grignoter par ci par là… Mais je n’ai pas pris de vrai repas depuis… Je n’ai plus de souvenir récent d’un vrai repas. Umberto avait préparé un repas qui aurait sans doute été digne de ce restaurant, mais mon appétit avait disparu avec les révélations de mon ange noir… Depuis, la nourriture ne me semblait presque nécessaire, avalant par ci par là quelques miettes.

Il reprend la parole, et il n’imagine pas à quel point ses paroles me déplaisent alors même qu’il me fait un compliment. Toujours cet éternel besoin des hommes de faire leur une femme… Je n’appartiens à personne. Je me crispe légèrement, mais souris, tentant de ne rien laisser paraitre. Vittorio est un homme charmant, son sourire est communicatif et le pauvre ignore les tourments qui sont les miens à présent. Il est d’ailleurs si charmant et enthousiaste que j’en oublie presque trop vite cette petite phrase qui aurait pu gâcher ce repas qui s’annonce pourtant si agréable. Vitto est tout sourire, compliment, et je me plais à penser que je lui plais, que toutes ses paroles sont faites pour me faire sourire, et il y parvient, car je souris. Un vrai sourire sincère, me faisant presque oublier le reste, me faisant presque oublier Dumitru, presque. Vittorio me fait l’effet d’être un homme aux plaisirs simples, prenant la vie du bon côté. Il est un soleil, là où j’ai toujours tourné ma vie vers les ténèbres. Il me donnerait presque envie d’aller plonger dans la fontaine, courir dans l’eau, l’éclabousser en donnant des coups de pieds dans l’eau. Il est le genre d’homme que je n’ai jamais suivi, que je n’ai jamais croisé en réalité. Les hommes tels que lui ne viennent pas dans les clubs de striptease, ne s’octroient pas les services d’une professionnelle pour leurs envies sexuelles. Il est de ces hommes qui auraient pu m’éviter de sombrer si je leur avais laissé la chance d’entrer dans ma vie.

La première bouchée me fait beaucoup d’effet, tant par le bonheur des papilles qu’elle m’offre, mais aussi pour le bien qu’elle me fait physiquement. Je réalise à quel point j’avais faim. Je ne peux m’empêcher de lâcher un soupir d’aise alors que le poisson fond sur ma langue, libérant tous ses arômes. Je ferme les yeux une seconde, me sentant fondre avec lui. C’est délicieux…

Je reporte mon attention sur Vitto, le trouvant encore plus agréable à regarder à présent. Peut-être est-ce son rire… Non, c’est un tout. Il me plait car il est tout le contraire de ceux que je fréquente depuis toujours.
Dans un mouvement lent et calculé, je décroise mes jambes sous la table, et les recroisant, je laisse mon pied venir caresser son mollet doucement, l’air de rien, avant de retirer mon pied, plaçant mes jambes sur le côté.

Je suis ravie d’avoir suivi vos suggestions Vittorio… Vous êtes un homme de goût.
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Never a lie... - Sam 14 Oct - 0:17
Vittorio Sedara
humains
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Vittorio Sedara
EFFIGIE : Luca Argentero
BAFOUILLES : 1410
PACTE : 19/05/2017
OSSATURE : 35 ans
CONTRAT : Célibataire
BESOGNE : Gérant d'un restaurant
FABLE : La vie n'est pas suffisamment compliquée comme ça, il faut maintenant qu'on nous invente des problèmes aux allures de créatures fantastiques ? Allons bon, ce ne sont que des conneries ! Du moins, c'était ce que je croyais...avant qu'elle n'entre dans ma vie et ne foute tout en l'air.
ÉCHINE : Plus humain, tu meurs.
PRESTIGE : J'ai un sens inné pour...rien en fait ! M'attirer des emmerdes ?
GANG : Je me suffis à moi tout seul, en tant que Roi Suprême de la Maladresse et des Autruches
CREDIT : SHADOW DANCER
Je la regarde découvrir cette première bouchée et imagine ce qui doit se passer dans sa tête. Un feu d'artifices ? Une symphonie colorée ? Ce qu'elle dégage quand elle s'extasie me fait sourire, parce que je sais qu'elle a définitivement craqué pour cette cuisine. Je connais le chef et l'étendue de son talent. La facilité avec laquelle il parvient à nous transporter dans son univers de saveurs, de textures, d'associations qui nous semblent communes mais n'ont jamais eu un tel impact gustatif auparavant. Si je n'étais pas complètement dans ses bonnes grâces, je suis certain d'avoir fait fort avec ce plat. Même si je ne suis pas celui qui l'a cuisiné pour elle ! Je poursuis ma propre dégustation, non sans remarquer son regard insistant qui me toise. J'interromps subitement ma mastication, surpris par son contact. Je relève les yeux dans sa direction, rencontre les siens et suis ses mouvements. Sa façon de me parler, de maintenir ses iris plantés dans les miens en signe de défi...il n'y a pas de doutes, c'est un fait exprès. Mais un fait exprès qui pourrait ne pas en être un ! M'induit-elle en erreur ? Cherche-t-elle à me provoquer ? A me faire dire ce que je crois comprendre pour ensuite s'en servir contre moi ? Maline...

" Et vous êtes une femme pleine de sagesse...d'avoir bien voulu m'écouter. " Je prends une gorgée de vin et demande. " Alors dites-moi, que faites-vous dans la vie ? Vos mains ne sont pas celles d'une travailleuse de la terre, ou peut être seulement de l'argile ? Je vous verrais bien dans un métier intellectuel, médical, scientifique...pourquoi pas conductrice de ligne ? "

Le monde de l'emploi est aussi vaste que la galaxie, alors pourquoi s'arrêter aux jobs que l'on connaît, sans émettre de curieuses hypothèses ou d'improbables possibilités ? J'espérais qu'en en apprenant plus sur elle, j'arriverais à connaître le lien qui l'unit à Dumitru. Je continuerais à jouer le type un peu déluré mais sympathique si cela pouvait m'assurer une réponse convenable ! Pas sûr qu'elle se laisse aller avant d'avoir entamé une autre bouteille de vin ! Si je devais la saouler -au sens premier du terme- pour obtenir ce que je voulais, parviendrais-je à me regarder dans une glace sans éprouver le moindre remord ensuite ? Je n'étais pas ce genre de personne. Je ne l'avais jamais été et je ne le deviendrais jamais...pour qui que ce soit. Ce qui se passait entre lui et moi, ce que je ressentais pour lui...cela serait amené à disparaître, un jour, peut-être ? Cela ne devait pas aller à l'encontre de ce que j'étais. De qui j'étais. Ni du respect que j'avais envers autrui. Pourvu qu'elle morde à l'hameçon, qu'elle s'y accroche fermement sans se douter de ma réelle motivation et n'en sache jamais rien.

Vittorio Sedara
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Never a lie... - Mar 17 Oct - 9:56
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Je sens son regard sur moi, venir se planter dans le mien. Il a senti, il hésite… Fait exprès, ou geste maladroit de ma part? Il ne répond pas à mon geste, l’esquive par la parole. Il s’intéresse à ce que je suis, mais je sais aussi qu’il il le ferait avec quiconque. J’ai de l’importance à ses yeux, dans le sens où je suis en lien avec LE Vulpesco. Comme pour le lui rappeler, dans un geste non calculé cette fois ci, je fais tourner le vin dans mon verre, avant de le porter à mes lèvres. Son gout se lie parfaitement à celui du plat. Vitto n’a effectivement pas cherché à me flatter en optant pour ce cru, mais c’est un choix particulièrement bien pensé. Les arômes dansent dans ma bouche, jouant une musique qui s’accorde avec merveille. Une fois encore je ferme mes yeux pour en savourer toute la subtilité, avant de les reporter sur lui tout en reposant mon verre.

Mes doigts se plient, laissant mes pouces jouer avec la pulpe de mes autres doigts, caressant mes index, alors qu’il parle de mes mains. L’argile… ? J’arque un sourcil amusée, puis continue de l’écouter, m’amusant de ce qu’il s’imagine à mon sujet. Je suis flattée que vous m’imaginiez en scientifique... Peut-être qu’en d’autres circonstances j’aurai pu partir vers cette voie… Mais la vie m’a ouvert un tout autre chemin. Je marque un temps de pause, mes doigts jouant sur le pied sur verre de vin. Mon verre vide ne le reste pas, et déjà Vittorio l’a rempli, en bon professionnel. Je n’imagine pas un seul instant qu’il cherche autre chose en agissant de la sorte. Je porte à nouveau le verre à mes lèvres, boit une gorgée, puis le repose, non sans laisser ma langue venir recueillir une goutte sur mes lèvres.   Je suis une artiste. lui dis-je sans cesser de le regarder, un petit sourire aux lèvres comme pour le féliciter d’avoir eu l’image de l’artiste en premier lieu. C’est dans la peinture que je m’épanouie. Mais l’argile… la poterie a quelque chose de sensuel très attirant. Me regard se fait plus explicite, je le dévore tout entier. Son regard qui en dit long sur ce qu’il est, son sourire plus que charmant. Et ce corps que je devine… Fort.

Je reprends la dégustation de mon plat, me détachant de lui sans coup de semonce, portant tout à coup mon intérêt à  la salle qui nous entoure.. La décoration y est plutôt bien pensée… Elégante, simple tout en étant efficace.

Peut-être vous proposerais-je quelques unes de mes toiles… Je rattrape son regard. Vous arrive t’il d’exposer des artistes locaux ? Locaux… Je suis une Irlandaise de Londres habitant aujourd’hui à Rome…Suis-je seulement une artiste locale ? Mon style est particulier… Très personnel et trouve son inspiration parfois dans les plus profond abysses de mon âme… Mais on ne peut plus sincère. Mon pied revient le caresser, sans que mon regard ne le lâche. Vittorio me plait. Peut-être ai-je ce besoin de sortir des abysses, ne serait-ce pour une nuit. Tout comme moi. Je termine dans un sourire explicite, ne me doutant aucunement que ses pensées sont toute tournée vers l’homme que moi j’essaie d’oublier ce soir, le temps d’un repas – et plus si affinités…[/b][/b]
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Never a lie... - Mer 18 Oct - 0:09
Vittorio Sedara
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Vittorio Sedara
EFFIGIE : Luca Argentero
BAFOUILLES : 1410
PACTE : 19/05/2017
OSSATURE : 35 ans
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BESOGNE : Gérant d'un restaurant
FABLE : La vie n'est pas suffisamment compliquée comme ça, il faut maintenant qu'on nous invente des problèmes aux allures de créatures fantastiques ? Allons bon, ce ne sont que des conneries ! Du moins, c'était ce que je croyais...avant qu'elle n'entre dans ma vie et ne foute tout en l'air.
ÉCHINE : Plus humain, tu meurs.
PRESTIGE : J'ai un sens inné pour...rien en fait ! M'attirer des emmerdes ?
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CREDIT : SHADOW DANCER
Elle me veut attentif. Concentré. Focalisé sur elle et sur elle uniquement. Sa gestuelle, les mots qu'elle emploie, rien n'est laissé au hasard. Il me faut attendre. Patienter jusqu'à ce qu'elle daigne reprendre la parole, poursuivre ce qu'elle a entrepris de m'avouer. J'ai tout mon temps et elle le sait. Aussi termine-t-elle son verre de vin, que j'alimente presqu'aussitôt, avant de continuer. J'incline légèrement la tête en découvrant son métier, agréablement surpris. La suite déclenche un rictus amusé et mal à l'aise, probablement à cause de ses yeux insistants. Les termes renvoient à des situations, des images, des mains qui pétrissent, sculptent, façonnent la matière avec envie. Elle transpire l'insinuation grivoise et je ne peux pas faire comme si je ne l'avais pas compris. En un instant cependant, tout redevient normal. La belle se recentre sur son assiette et apprécie tandis que je me désaltère. Elle enchaîne sans difficulté et retrouve une conversation plus conventionnelle. Je ne vais pas m'en priver et saute sur l'occasion pour lui répondre.

" Bien sûr, avec plaisir. "

La bouche ouverte pour ajouter quelque chose, je suis stoppé par sa caresse. Si je pensais pouvoir y échapper, c'était sans compter son appétit... Impossible de faire abstraction de son pied qui remonte le long de ma jambe alors qu'elle guette ma réaction. Mes lèvres se referment lentement et je romps notre lien visuel. D'habitude, ce n'est pas moi qui éconduit l'autre et me retrouver dans cette position est affreusement gênant. Je crains d'être maladroit, d'aggraver mon cas, de provoquer je ne sais quelle déception. D'en accroître une récente ? Il y a le paramètre Vulpesco à ne pas oublier : celui qui pourrait ternir mon image auprès de l'homme que je...fréquente. Devrait-elle le savoir ? Au nom de quoi ? De qui ? N'est-ce pas précisément ce qui risquerait de mettre Dumitru dans l'embarras ?

" La franchise est une qualité rare de nos jours. Permettez-moi de vous l'emprunter pour vous dire ceci : il y a quelqu'un dans ma vie. Quelqu'un...qui occupe mes pensées et dont je ne suis pas prêt de me défaire. "

Je ne savais pas quelle expression adopter dans de telles circonstances. Pas de grimace désappointée ni de sourire forcé mais un sérieux qui en disait long sur l'implication qui relevait de cette...relation. En vérité, elle pouvait se définir de l'extérieur comme une expérience charnelle passionnée, mais je ne la voyais plus de cette façon. J'en voulais tellement plus, même si c'était...incroyablement bouleversant. Flippant. Parce que j'étais transi, capable de passer d'un sentiment à l'autre rien qu'en le regardant. Qu'au contact de sa peau, j'oubliais tout le reste. Qu'il aurait pu me faire croire n'importe quoi, j'étais prêt à l'entendre. Je n'avais jamais fait les choses à moitié et c'était valable pour tout ce qui régissait ma vie. Mais lui, c'était autrement plus fort. Décuplé. Et pas uniquement parce qu'il était mon premier...
Vittorio Sedara
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Never a lie... - Jeu 19 Oct - 14:42
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La sincérité… Elle ne m’était pas si coutumière dans mes échanges avec le commun des mortels. Ma vie n’avait toujours été que mensonges et secrets. Aujourd’hui, j’apprenais des vérités brutes, de celles qui vous bouleversent complètement. Peut-être était-il temps de changer tout effectivement.
Cette franchise… ce n’était pas ma qualité, et je ne m’attendais pas à celle de Vitto. La fidélité… encore cette fidélité qui se dresse devant moi, m’empêchant d’obtenir ce que je désire. Vitto n’est pas le premier à me mettre face à sa relation, à ce besoin d’être fidèle à l’être aimé. Je ne peux m’imaginer que les deux hommes sont liés par ce même vœu de chasteté… Ne le rompant qu’entre eux. Comment pourrais-je seulement l’envisager ? Aucun des deux n’avait dévoilé pour le moment qui était l’autre, et je ne pouvais qu’imaginer.
A aucun moment je n’avais pu envisager que Dumitru aime les hommes… Son regard sur mes lèvres, sa façon de me regarder parfois me laissait penser qu’il aimait les femmes. Je pouvais cependant bien croire qu’il puisse aimer les deux. Il a l’éternité devant lui, et j’imaginais bien que celle-ci offrait beaucoup d’opportunités et d’expériences diverses et variées.
Quant à l’homme qui me fait face, Tout dans son attitude m’avait laissé penser qu’il était hétéro, que seules les femmes pouvaient réveiller ses envies. A tort…

Ah l’amour… je soupire en souriant. S’il y a bien quelque chose que je trouve ridicule, c’est cet entichement… cette douce illusion dont tous se bercent, s’imaginant qu’une seule personne peut faire leur bonheur. Certes, mon cœur s’est mis à battre pour Dumitru, d’un amour qui me dévore de l’intérieur. Peut-être ne pourrais-je aimer personne d’autre que lui, car il est le premier, l’unique, celui qui l’a volé une nuit de massacre sanglant pour mieux le torturer des années plus tard. Cependant, je ne pourrais comprendre cette fidélité… Ce besoin de ne s’offrir qu’à une seule et unique personne, quand tant de plaisirs différents s’ouvrent à nous. Ce n’est pas vraiment ce que je cherche ce soir… Cette franchise, toujours… Celle-ci par contre, elle est mienne depuis toujours. Le meilleur moyen d’obtenir ce que l’on veut est de le demander. A quoi bon faire des ronds de jambe, tourner autour du pot. Vittorio a saisi mon message, je n’ai plus qu’à développer.

Vous êtes un homme charmant Vittorio, et celle dont votre cœur s’est épris doit sans aucun doute être comblée. Je joue avec mon verre, sans le lâcher des yeux. Sait-elle seulement la chance qu’elle a ? Je lui souris. Le compliment est sincère lui aussi. Mais vos regards sur moi ne savent mentir… Ce n’est pas pour rien que vous avez accepté de me tenir compagnie. Je vous attire, vous ne pouvez le nier. Ma langue glisse entre mes lèvres pour les humidifier, dans un geste inconscient et pourtant sensuel à l’excès. La réciproque est vrai… Vous me plaisez, et j’espérais voir cette soirée se prolonger… Que nous aurions pu partager le dessert… Je ne parle évidemment pas de gâteau, mais d’un délice plus… charnel. Une façon de profiter de la… Dolce Vita !
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Never a lie... - Dim 22 Oct - 16:33
Vittorio Sedara
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Vittorio Sedara
EFFIGIE : Luca Argentero
BAFOUILLES : 1410
PACTE : 19/05/2017
OSSATURE : 35 ans
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FABLE : La vie n'est pas suffisamment compliquée comme ça, il faut maintenant qu'on nous invente des problèmes aux allures de créatures fantastiques ? Allons bon, ce ne sont que des conneries ! Du moins, c'était ce que je croyais...avant qu'elle n'entre dans ma vie et ne foute tout en l'air.
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CREDIT : SHADOW DANCER
L’information est passée, transmise, assimilée…mais le discours ne change pas pour autant. Son regard se fait toujours aussi insistant, ses gestes sensuels. Elle s’imagine peut-être que malgré cet aveu, je saurai mettre ces sentiments entre parenthèses, le temps d’une soirée ? Faire comme s’ils n’existaient pas afin de la satisfaire -de nous satisfaire ?- et de profiter pleinement de la nuit. A son tour, elle me couve, me complimente, reprend mes propres conseils concernant la vie qu’elle devrait croquer à pleines dents. C’est bien moi qui le lui ai suggéré et maintenant qu’elle veut se lancer, je me défile ? Je passe lentement une main sur ma nuque, réfléchissant à ce que je pourrais dire…à ce que je pourrais faire.

" N’importe qui serait sensible à vos charmes. Vous êtes exquise…et j’aurais sans doute accepté votre proposition si je n’étais pas indisponible. " Je baisse un instant les yeux sur le contenu de mon assiette avant de poursuivre. " Il vous faudra trouver un autre Casanova pour connaître toutes les saveurs de l’existence*. " Car je n’ai pas l’intention de me donner ni de partager le mien, songeai-je.

Je repensais à ce qu’elle avait dit concernant le dîner. Le fait que je la rejoigne sans hésiter. Devais-je confesser qu’elle se fourvoyait encore ? Que mes intentions étaient bien égoïstes, mais qu’elle n’était pas ma motivation première ?

" Rome regorge d’esprits libertins, de séducteurs…il y a de quoi faire votre marché ! Et ce quelles que soient vos préférences… ", souris-je.

Il suffisait qu’elle s’installe au bar et je mettais ma main à couper que les invitations ne tarderaient pas à pleuvoir. Qu’avais-je de plus par rapport à ces autres amants potentiels ? Ni le physique, ni la tchatche !  Les italiens sont réputés pour leurs belles paroles, leurs flatteries incessantes. Elle y semblait réceptive et je comprenais surtout qu’elle avait besoin d’attention.

" Mais si vous souhaitez autre chose. Disons…vous changer les idées sans forcément passer par la case "dessert", ma porte vous est grande ouverte. "

Je saisis la bouteille de vin et nous servis à nouveau, complétant le breuvage déjà présent dans nos verres. Une façon de sceller ce "je n’irai pas plus loin". Sans Dumitru, elle aurait pu être une autre Micaela. Une femme avec laquelle j’aurais passé du bon temps, sans me poser de questions ni envisager une prochaine fois. Sauf qu’il y avait eu une suite à l’épisode de la cuisine… et c’était bien assez. Micaela…il me faudrait entrer en contact avec elle sous peu pour rompre notre contrat. Lui expliquer…quoi ? Avais-je des comptes à lui rendre ? Connaissant le franc parler de la belle brune, elle serait capable de m’envoyer en pleine tête bon nombre de remarques incisives. Certaines seraient purement clichées. D’autres…plausibles ? J’allais devoir prendre sur moi afin de ne pas les entendre, de ne pas les laisser s’insinuer dans mon esprit et me causer des tourments inutiles. En vérité, j’étais bien plus perméable que je ne le laissais croire. Surtout lorsqu’il s’agissait de lui, d’un nous n’existant qu’à l’état de chrysalide et que je voulais voir éclore.

*Guy Dammann, « Enlightenment on Casanova's sexual preferences », The Guardian, 27 juin 2008
Vittorio Sedara
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Never a lie... - Lun 23 Oct - 11:25
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Quelque chose me dit que même si j’ai raison en grande partie de croire que je lui plais, il ne se passera rien entre nous… J’en avais presque oublié mon mensonge, ce nom… Usurpé sans vraiment l’être… emprunté, prêté si l’on veut. Vulpesco… Voilà la vérité, une vérité que je ne suis pas prête à entendre et qui pourtant, va devoir être levée. J’écoute Vittorio m’éconduire avec délicatesse et politesse. Mais, m’éconduire tout de même.
Il tente de m’ouvrir les yeux sur d’autres possibilités, s’imaginant peut-être que je ne cherche qu’à mettre un homme – ou une femme – dans mon lit. M’imagine t’il seulement libertine, mo moquant de qui vient me satisfaire… ? J’en suis déçue… Il y a un temps, oui, j’étais cette femme, mais aujourd’hui, tout avait changé. J’étais venue ici seule, souhaitant le rester. Vitto avait su réveiller des envies. Je suis déçue qu’il ne l’ait pas compris dans ce sens, déçue de voir que l’image que j’avais à Londres ne s’est pas détachée finalement. Je soupire, pourtant toujours souriante.

Je ne cherche pas à combler un vide, ou à remplir mon lit à tout prix… Vous vous sous estimer si vous pensez que vous n’êtes qu’un parmi tous. Vous avez su me donner l’envie de ne pas passer cette soirée en solitaire comme je le souhaitais. Si ce n’est vous, ce ne sera personne.

Je m’étonne moi-même de penser cela. Pourtant ce n’est que la stricte vérité. Je ne chercherais pas à trouver un amant… du moins, je n’en ai à ce moment là aucune envie. Malgré le refus que vient d’émettre Vittorio, j’ai plaisir à partager ce diner, à le découvrir. Peut-être que le peu qu’il m’offre parvient à apaiser la tristesse qui est mienne.

Celle qui partage votre vie est bien chanceuse Vittorio… Peu d’hommes aurait dit non à une telle proposition… Je n’en ai d’ailleurs jamais connu. Malgré moi, ma mâchoire se serre, car là est le premier mensonge… Dumitru s’est refusé à moi… Et c’est d’ailleurs cette raison qui me poussait à vouloir rester seule… puis à chercher la lumière auprès de cet inconnu au sourire si solaire. Je n’étais finalement peut-être pas faite pour la lumière. Parlez-moi d’elle…. De cette personne qui a su voler votre cœur.

Je prends le verre de vin, en boit une bonne gorgée, comme pour me donner le courage d’en apprendre plus sur celle qui m’empêchait d’atteindre la lumière. Je ne peux imaginer un seul instant qu’il s’agit du même homme qui m’a rejeté… que tous deux sont lié… Que je suis face à celui qui servait d’excuse à Dumitru pour me refuser l’amour que je lui demandais. Comment pourrais-je seulement l’imaginer ?

J’imagine que ce doit être quelqu’un d’extraordinaire… Je lui souris, l’encourageant à venir me parler, à se confier…
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Never a lie... - Mer 25 Oct - 23:02
Vittorio Sedara
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PACTE : 19/05/2017
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ÉCHINE : Plus humain, tu meurs.
PRESTIGE : J'ai un sens inné pour...rien en fait ! M'attirer des emmerdes ?
GANG : Je me suffis à moi tout seul, en tant que Roi Suprême de la Maladresse et des Autruches
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Moi qui pensais connaître les fauves, cette lionne-là s'amuse à me prouver le contraire. Lorsque ses semblables préfèrent attendre le moment opportun pour saisir leur proie, elle fonce. Rugit. Plus fort. Impose son autorité. Je ne vais plus la contredire, mais j'ai du mal à croire que ce pouvoir d'attraction, c'est moi qui le détient. Pourtant, ses mots sont clairs et la finalité de cette soirée aussi.

Sa première remarque me fait tiquer : elle doit sûrement penser que je la prends pour une fille facile. Je me suis certainement mal exprimé mais revenir dessus, maintenant, ne ferait qu'empirer la situation. Je n'ai jamais jugé qui que ce soit de ce côté-là et ce n'est pas ce soir que cela va commencer. Chacun recherche l'attention de l'autre, de quelque façon que ce soit. Certains se contenteront d'une discussion et d'autres ne l'envisageront qu'à travers un acte charnel. Faut-il les condamner pour cela ? Je n'en ferais rien.

Cette fois, ça y est. Nous y sommes. Ce moment fatidique où il me faut épancher mon cœur à cette inconnue qui ne l'est pas vraiment. Parler de cet être si spécial qui, quelque part, doit être aussi particulier pour elle. Je n'en ai pas la moindre idée. Je frotte lentement mes mains, laissant s'attarder mes doigts sur les lignes de ma paume tandis qu'elle reprend la parole et m'incite à lui répondre. Je redresse la tête et sourit avant d'expirer bruyamment, regard fixe sur le rebord de la table.

" Extraordinaire, oui. Mais le chanceux, c'est moi. Je n'aurais jamais pensé que cette rencontre allait changer ma vie. Alors oui, j'exagère souvent, j'en fais des tonnes pour bon nombre de choses...la faute à mes racines latines, mais...cette fois, c'est différent. " Le dire à haute et intelligible voix, face à cette femme que je connais à peine, provoque une accélération soudaine de mon rythme cardiaque. " Tout est allé très vite et en même temps trop tard. Je nous aurais évité une absence difficilement supportable si j'avais eu plus de cran. Maintenant que nous nous sommes retrouvés, je ne ferai pas la même erreur. " Je relève mon visage vers le sien qui m'observe, déglutis et poursuis. " La première chose que vous devez savoir sur cette personne, c'est que nous partageons le même sexe. La deuxième...c'est qu'il n'est pas originaire d'Italie. La troisième et dernière information que je peux vous donner, c'est qu'il vous est familier. Au sens propre...comme au sens figuré... "

Suis-je toujours en train de respirer ? Si oui, ma cage thoracique est bien plus douloureuse que d'ordinaire. Je ne souris plus, probablement en raison de ces révélations que je ne m'attendais pas à faire. D'un instant à l'autre, elle va éclater de rire. Rire à en pleurer, de ce pauvre bougre que je suis de m'être fait embobiner par cet homme au charme ravageur. La surprise se lira-t-elle sur ses traits ? L'interdiction ? Je n'ai fait que lui dire la vérité. Ma vérité. Celle de Dumitru, je ne la connais pas. Ou seulement celle qu'il me glisse à l'oreille entre deux baisers, lorsque nous sommes seuls. Alors oui, j'appréhende sa réaction. Car elle est la seule personne à connaître mon ressenti en dehors de lui.
Vittorio Sedara
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Never a lie... - Jeu 26 Oct - 17:14
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Il se livre, et son sourire en dit long. Je serais presque amadouer par tout cela, émue même tellement tout cela fleure bon le romantisme et l’amour. Presque… Car cela ne me touche pas au delà d’un amusement léger. Je le regarde prendre une profonde inspiration, comme avant un examen oral. J’arque un sourcil, de plus en plus amusée de voir tant de pression sur lui. L’amour… Je n’y entends définitivement rien… Je ne me reconnais pas dans ses mimiques lorsque je pense à Dumitru… L’amour ne me fait pas sourire, ou pousser des ailes comme cela semble être le cas de Vittorio. Moi, l’amour me noie dans le désespoir, les ténèbres… Sans doute car le mien n’est pas partagé.

Je ne saisi pas toutes les nuances de son discours, il m’explique les choses comme si je connaissais leur histoire, ce qui évidemment n’est pas le cas. Si je plisse les yeux, montrant mon étonnement à ses propos, je finis par sourire, retenant un petit rire. Cependant, je le perds quelque peu lorsqu’enfin il relève les yeux vers moi, raccrochant mon regard. Quelque chose a disparu… Je ne retrouve pas le pétillement qui lui était propre jusqu’alors. Je ne comprends pas la raison de ce changement… Pas encore…

A son premier aveu, j’arque un sourcil. Je ne m’attendais pas à ce que l’homme qui partage mon repas partage le lit d’un autre homme. Je me laisse retomber dans ma chaise, reculant sans m’en rendre compte de la table, de lui à mesure qu’il énonce la deuxième. L’air se fait plus lourd et mon sourire disparaît petit à petit. Je passe ma langue entre mes lèvres devenues sèches. Plus de sensualité, juste un geste reflexe. Je ne joue plus, je sens mon corps se raidir, le froid l’envahir lorsqu’il termine par son troisième aveu. L’appétit disparaît, l’envie de partager un dessert n’est plus qu’un lointain souvenir. Je sens mon estomac se nouer et un immense vide se former sous moi. Le poids du monde vient de s’abattre sur moi. J’ai du mal à respirer, sentant ma poitrine s’écraser sous un poids invisible. L’air vient à me manquer, il ment… Oui, c’est ça, il ment, c’est un test… Tout cela est une blague. Je regarde autour de moi, tout le monde vit sa vie, se moquant de ce qui se joue entre lui et moi. J’ai pourtant l’impression que tous me regardent, se moquent de moi, ou non, me fusillent du regard.

Je reporte mon attention à Vitto, le détaille, observe son cou qui ne semble pourtant porter aucune marque. Ce peut il que Dumitru le morde à d’autres endroits moins visibles ?
Je cherchais sur sa peau la preuve de ce qu’il avance, sans pouvoir la trouver. Je manquais de plus en plus d’air, me sentant oppressée.

Dumitru ? lui demandais-je en sachant pertinemment qu’il ne pouvait s’agir que de lui. Je repensais alors à ses propres paroles… Cette question sans réponse… Ne vous êtes-vous demandé si dans ma vie, il n’y avait pas une autre personne, qui la partage ?
Je garde la distance entre nous, mon dos épousant le dossier de ma chaise, cherchant à mettre le plus d’espace entre nous deux. Pourquoi ne voyais-je aucune marque de morsure ? Cela m’obsédait. Je portais ma main à ma gorge, sentant du bout des doigts la fine cicatrice presque invisible des canines d’Ezio. La gorge… Ce fut toujours ma gorge qui fut prise pour cible. Pourquoi la sienne était elle vierge de toute trace ?

Je devais me reprendre… Combien de temps s’était écoulé depuis sa révélation ? Quelques longues secondes ? D’avantage ? Je n’avais plus la notion du temps.
Je me redressais, récupérant autant que faire ce peut d’aplomb et de maitrise.

Je m’étonne de votre révélation Vitto… Je n’aurais jamais deviné que vous partagiez les nuits d’un être tel que lui… les mots sont choisis… nuits, être… J’ai envie de lui faire comprendre que je sais… J’ai besoin de savoir s’il sait…
Mais partage t’il tout avec vous ? Je glisse ma main sur ma gorge, glissant jusqu’à mon décolleté avant de la reposer sur la table pour récupérer mon verre et le porter à mes lèvres.
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Never a lie... - Mar 31 Oct - 0:36
Vittorio Sedara
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Vittorio Sedara
EFFIGIE : Luca Argentero
BAFOUILLES : 1410
PACTE : 19/05/2017
OSSATURE : 35 ans
CONTRAT : Célibataire
BESOGNE : Gérant d'un restaurant
FABLE : La vie n'est pas suffisamment compliquée comme ça, il faut maintenant qu'on nous invente des problèmes aux allures de créatures fantastiques ? Allons bon, ce ne sont que des conneries ! Du moins, c'était ce que je croyais...avant qu'elle n'entre dans ma vie et ne foute tout en l'air.
ÉCHINE : Plus humain, tu meurs.
PRESTIGE : J'ai un sens inné pour...rien en fait ! M'attirer des emmerdes ?
GANG : Je me suffis à moi tout seul, en tant que Roi Suprême de la Maladresse et des Autruches
CREDIT : SHADOW DANCER
Je la scrute. Aucun terme ne serait plus exact que celui-là. Des expressions visibles, transparentes, à celles qui sont à peine perceptibles, je ne sais plus vraiment déceler ce que je vois de ce que je crois voir. Ressentir. Son sourire qui fait écho au mien et s'efface. Ses lèvres qu'elle humidifie comme pour vérifier qu'elles sont toujours là. Son regard qui se perd à travers la salle du restaurant. Ces visages qu'elle tente d'attraper au vol, sans savoir pourquoi ni ce qu'elle ferait si elle y parvenait. Son silence m'est difficilement supportable. J'hésite à prendre sa main sur la table mais me ravise quand elle braque ses yeux dans les miens. Elle me...dissèque. Aucun terme ne serait plus exact que celui-là. Elle cherche quelque chose sans que je parvienne à déterminer quoi. Après ces quelques minutes sans un mot, c'est son prénom qu'elle prononce. Interrogative ? Rhétorique. J'acquiesce légèrement, attendant la suite. Elle choisit de s'enfoncer sur sa chaise, réfléchissant visiblement à un tas de choses. Le choc est plus violent que je ne l'avais imaginé. Mais qu'est-ce que j'avais imaginé, au juste ? Certainement pas ce genre de conversation. De confession.

Dans l'expectative, je ne fais rien. Je me contente de respirer. Peu importe le sang qui martèle mes tempes. Ma bouche qui s'assèche. Ma peau qui perle de sueur. Elle bouge et me surprend en le faisant, si bien que je l'imite et me redresse. A mon tour, je fronce les sourcils, ne comprenant pas ce que ses mots signifient. Elle boit pour se donner un coup de fouet et malgré l'envie irrépressible de reproduire le même schéma, je me retiens. Je choisis avec soin ma formulation, anxieux à l'idée de la blesser, de lui dire des choses qu'elle ne veut pas entendre, qu'elle ne pourrait accepter...La franchise, nous en avions déjà discuté et je me devais de conserver cette ligne de conduite.

" Non, j'imagine que non. De la même façon que je ne lui dis pas tout me concernant. J'apprends à le connaître, simplement. Je n'ai pas l'habitude de forcer les choses. De forcer les gens. S'il ressent le besoin de taire certains aspects de sa vie, je le comprends. "

Elle avait une idée bien précise derrière la tête. Ce partage, dont il était question, devait être une information cruciale, privée, intime. Une information qu'elle détenait. Voulais-je l'entendre ? Bien sûr que oui. De sa bouche à elle ? Bien sûr que non. Je n'avais encore aucune idée de ce qui la liait véritablement à lui et...si cet aveu avait provoqué en elle une rage, un écœurement, une réaction de rejet, tout ce qu'elle pourrait me dire serait à prendre avec des pincettes. Je n'avais aucune raison de lui mentir, mais elle...je n'en savais rien. Le charme était-il rompu  Sa séduction allait-elle laisser place à de la cruauté verbale ? Serais-je capable d'encaisser, de prétendre, d'avaler cette bile sans jamais en parler à Dumitru ?

Vittorio Sedara
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