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I can be your painkiller [ft Florian] [terminé]

 :: HÔTEL
I can be your painkiller [ft Florian] [terminé] - Mar 16 Jan - 13:25
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I can be your painkiller
Le réveil était difficile, ce matin, malgré la douce nuit qu'elle avait passée. Elle posa son regard encore à moitié endormi sur ce jeune homme, mais ne parvint pas à se sentir aussi bien qu'elle l'aurait voulu. Les souvenirs revenaient, ils étaient plutôt agréables, mais en totale contradiction avec ce qu'elle ressentait vraiment. Elle avait une atroce douleur à la nuque, sentait son corps endolori, et pire encore étaient ses pensées, animées d'une tristesse et d'une douleur assimilables à la dépression. Et encore, elle n'était pas sûre de pouvoir décrire précisément toutes ces sensations qu'elle ne parvenait pas à chasser. Soupirant, elle s'allongea sur le dos et fixa le plafond quelques instants, avant de se rappeler qu'elle n'était pas chez elle. Elle avait été catégorique, la veille, lorsqu'elle avait cédé à ses beaux yeux bleus : elle ne voulait pas l'emmener chez elle. Alors voilà qu'ils se retrouvaient dans un hôtel, pas luxueux, mais qui avait suffi à leurs ébats charnels. Elle ne savait plus non plus quand était la dernière fois qu'elle avait craqué. C'était un vampire, peut-être, après tout, elle était d'avis qu'il l'avait sûrement manipulée pour obtenir son du. Se frottant le cou nerveusement à cette pensée, elle se redressa, passant une main dans ses cheveux avant de s'étirer. Le temps que Florian dorme, elle décida de se relever et d'aller à la salle d'eau, mais dès lors qu'elle posa les pieds sur le sol et se redressa, elle se sentit tomber en arrière et du lutter pour ne pas s'écrouler. Voilà qui était inhabituel pour elle, qui était pourtant en forme. « Du calme. » se murmura-t-elle à elle-même, reprenant ses esprits avant de se remettre en route jusqu'à la salle d'eau, dans laquelle elle s'enferma par prudence. Dans le grand miroir en face d'elle, elle observa son corps nu, et les potentiels lésions qu'elle pouvait y avoir. Après tout, il était possible que son don se soit révélé et que ce soit la principale raison pour laquelle elle était dans un tel état de zombie. Mais non, rien. Mis à part la petite trace dans son cou signalant qu'elle avait bien été le repas d'une créature quelconque, il n'y avait rien à signaler. Elle finit par faire couler l'eau du robinet pour se rincer le visage, pensant que c'était juste un état passager du au stress, et que se rafraîchir les idées était ce qu'elle avait de mieux à faire. Pourtant, en regardant de nouveau son reflet, elle se rendit compte que ça n'avait rien arrangé. Elle se sentait faible et pitoyable, avait l'impression que quelque chose la torturait mais elle ignorait quoi. Son regard d'habitude si joyeux avait perdu de sa splendeur, et elle ne prenait aucun plaisir à se regarder ainsi pendant de longues minutes. Elle était revenue à ce même état qu'il y a cinq ans, quand elle avait presque réussi à ne plus faire partie de ce monde. Cette pensée furtive de recommencer se pointa dans son esprit au moment-même où elle vit la baignoire, et la chassa tout aussi rapidement, prise d'une profonde angoisse. Elle tenta aussi de faire le point sur sa vie pour chercher à démêler le problème, mais elle ne voyait rien qui puisse la pousser à mettre fin à ses jours. Sa sœur allait bien, elles se parlaient régulièrement et son père avait depuis longtemps abandonné de renouer contact avec elle. Sa mère et sa grand-mère continuaient leurs rituels avec leurs amies, tandis qu'Olimpia préférait les effectuer avec le coven qu'elle avait intégré, et qui était devenu sa seconde famille. Pour ce qui était des soirées, elle continuait autant à boire qu'avant, ne cessait pas de draguer les hommes et femmes qui l'intéressaient, et au fond de son esprit, elle continuait à penser à Eleuterio, qu'elle aurait voulu retrouver. Le vampire qu'elle traquait était toujours en liberté dehors , sûrement à surveiller ses arrières. Autrement dit, elle n'avait pas à s'inquiéter, tout était normal. Elle su alors qu'il lui faudrait chercher la raison de toute cette anxiété plus tard, et préféra se concentrer sur le moment présent. De l'autre côté de la porte, Florian était sûrement encore là, et elle pourrait bien profiter un peu de sa présence. Elle enfila donc sa culotte et son top nuisette avant de rouvrir la porte, et de le découvrir encore dans les draps. Un petit sourire se pointa sur les lèvres de la jeune femme, qui y vit là un moyen de cesser de penser à un moyen de faire cesser sa douleur. Elle s'avança lentement vers le lit avant d'y grimper, de se glisser sous les draps et de revenir se lover contre lui, déposant un baiser sensuel au creux de son cou, tout en l'entourant de ses bras. « Eh, bisounours, si tu veux encore profiter un peu de moi, va falloir te réveiller. Je vais devoir retourner au travail. » marmonna-t-elle d'une voix plaintive avant de venir se placer sur lui pour le faire réagir, y laissant son poids plume et calant son visage dans son cou. « Ok, si tu refuses c'est pas grave, je crois que j'ai une idée de ce qui pourrait te réveiller. » plaisanta-t-elle en se redressant, prête à passer à l'attaque s'il n'ouvrait pas les yeux, et tant pis si elle avait l'air d'une grande enfant, car elle avait bien envie de s'amuser à sa manière.

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I can be your painkiller [ft Florian] [terminé] - Mer 17 Jan - 1:07
Florian di Rosa
sorciers
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Florian di Rosa
EFFIGIE : Douglas Booth.
BAFOUILLES : 218
PACTE : 02/01/2018
I can be your painkiller [ft Florian] [terminé] Tumblr_nefgrviShV1u04ario6_250

OSSATURE : Premier quart de siècle fraîchement atteint.
CONTRAT : Coeur qui n'a encore jamais battu d'amour, garçon persuadé qu'il ne le vivra jamais. Avide de regards fascinés et de caresses-louanges, Florian, trop vite las, subit son célibat.
BESOGNE : « “Sometimes I lie awake at night, and I ask, 'Where have I gone wrong'. Then a voice says to me, 'This is going to take more than one night.” » Illustrateur de bouquins pour gamins qui ne se vendent pas très bien ; vient de perdre son poste de libraire qui lui permettait de se nourrir.
ÉCHINE : Il y a dans ses veines une magie tirant sa puissance des étoiles et du temps. Les danses et les drogues hallucinogènes dominent les classiques incantations. Magie associée aux charlatans, mais celle à laquelle il se donne corps et âme. (chamanisme)
PRESTIGE : Le futur murmure à ses oreilles des fables que lui seul entend. Insidieux, il tache de ses desseins parfois troublants les carnets de l'artiste.
GANG : Coven Heracleum.
CREDIT : DΛNDELION (avatar). Astra (signa). DΛNDELION (icons).


I can be your painkiller
Florian & Olimpia

« you deliver me from the pain in my life. Easy now to recognize all the misery I have been through. it was beating me to submission,  'til the day you arrived. certainly, I felt alive. strength I had lost was revived. I'm mending inside and we both know why»

Encore endormi, Florian grommela vaguement quand un mouvement suivit d’un vide embêtant chamboula son repos. Instinctivement, il tira un morceau de la couverture et le serra contre lui, s’enroulant pratiquement en sushi dans le tissu blanc. Malgré le rideau, les rayons timides du soleil d’hiver se frayaient un chemin jusqu’à son visage. La caresse, même si elle ne portait pas sa chaleur habituelle, lui plaisait. Un sourire s’installa sur son visage qui semblait, en ce moment, si angélique. Habituellement, le matin, Florian ne souriait pas. C’était probablement la partie la plus difficile de la journée : il devait assumer que le monde des rêves n’existait plus et se forcer à sortir du lit. Après quoi il devrait se laver, s’habiller, manger – des fois oui, des fois non – et se mettre à la tâche. Parfois, ça se faisait tout seul. Plus souvent qu’autrement, il fallait se botter le cul. C'était du gâchis, lui qui n'avait besoin que de cinq heures de sommeil, dans ses meilleures journées,  pour être amplement reposé. Camellia lui avait proposé d’aller voir un médecin, qu’il y avait des médicaments pour ce genre de morosité, même si elles n’étaient pas encore excessivement handicapantes (oubliait-elle qu’il avait étudié dans le domaine?). Mais Florian ne prenait pas les conseils – Zoloft ne sonnait pas comme quelque chose qu’il laisserait entrer dans son corps.  Tant qu’il ne perdrait pas l’intérêt d’exercer son art, il ne s’inquiéterait pas. Avec deux ans de neuro dans la poche, le déni était fort, pour le coup. Mais cette fois, c’était différent. Il se sentait léger. Léger comme si tout ce qui ne fonctionnait pas avec lui avait été aspiré dans un grand trou noir. C’était la seule comparaison qu’il parvenait à faire dans son état semi-végétatif pour décrire la manière dont il se sentait et qui lui semblait si étrangère. Peu importait, un poids lui manquait sur ses épaules. Doucement, il ouvrit les yeux, mais ne sortit pas immédiatement des totalement vapes. Le silence de la chambre d’hôtel lui donnait envie de poursuivre son sommeil. Non pas par manque de motivation, mais pour le plaisir tout simplement. Chez lui, même très tôt le matin, le calme n’existait pas. Si Marietta ne courrait pas de droite à gauche parce qu’elle était en retard ou que Camellia ne jugeait pas qu’il s’agissait d’une bonne journée pour réorganiser la nième fois sa chambre de manière plus zen, le gros chat gris lui léchait le visage pour lui faire comprendre que c’était l’heure des croquettes ou des caresses.

Lorsqu’il émergea totalement, il se redressa et jeta un œil aux alentours. Les affaires de la belle étaient encore là et ses vêtements à lui trainaient pêle-mêle non-loin du lit. Il posa son regard sur la porte close de la salle d’eau avant de se laisser retomber contre son oreiller. Un bras sous la tête, il fixa le plafond. Les sourcils froncés, il se demandait ce qu’il avait fait de différent des autres matins. Le silence de la chambre ? Peut-être. La jolie avec qui il avait passé la nuit ? Ce n’était pas très rare, mais il n’avait jamais ressenti d’allégresse aussi intense. Elle l’avait charmé, certes, et s’il pouvait la revoir plus d’une fois, il ne dirait pas non, mais à ce point-là ? Il se permettait d’en douter. Peu importait, là, maintenant, puisqu’il avait envie de crêpes. Avec beaucoup de fruits, si possible. Sa respiration était calme et lente alors qu’il fixait attentivement le plafond. Il semblait y voir des jets de couleur s’y mélanger. Être chez lui, il aurait bondi hors du lit pour donner vie à cette nouvelle idée, mais il attendrait d’être rentré – il n’avait pas vraiment le choix, de toute manière. Soudainement, le bruit d’une porte qui s’ouvrit le fit sursauter. Amusé de la situation, il ferma les yeux et fit semblant de dormir encore, même lorsqu’il sentit la chaleur de la jeune femme se collant à nouveau contre lui. Il tenta comme il pu de calmer sa respiration et de retenir le sourire qui allait le trahir lorsque ses lèvres se posèrent contre son cou. Le frisson qui lui parcourut l’échine témoigna du manque d’affection qui s’était étiré ces derniers temps. Il résista tant bien que mal à l’envie de la serrer contre lui, surtout lorsqu’elle s’étala sur son corps et que son souffle chaud agaçait la peau de son cou.

Quand elle se redressa et qu’elle proféra cette drôle de menace, quelque chose tilta dans la tête du di Rosa qui s’attendait inévitablement à une attaque de chatouilles. C’était clairement ça, il en était persuadé. Les femmes étaient vicieuses et rusées, et l’art de chatouiller était maîtrisé par ces bestioles fourbes. Malgré le désir qu’il ressentait – il ne s’était drôlement pas estompé, comme c’était le cas pour la plupart de ses coups d’un soir –, ce fut à cette attaque purement enfantine qu’il pensa en premier. La vie paraissait certainement plus belle aux gens qui gardaient leur cœur d’enfant. Florian ouvrit les yeux, l’air amusé et le sourire aux lèvres. « C’est moi que t’appelles bisounours ? », rit-il en se redressant. « Et, dis-moi, c’était quoi, cette idée ? ». Soulevant légèrement le top de la jeune femme, il posa ses mains sur sa taille qu’il pressa affectueusement. Il remarqua pour la première fois, comme il prenait quelques secondes pour l’observer – il aimait l’allure des femmes le lendemain matin –, la marque qui ornait son cou. Pour le coup, il espérait qu’elle n’appartenait pas à un quelconque vampire, parce qu’il n’avait pas spécialement envie de mourir aujourd’hui. Florian se surprit lui-même lorsque cette pensée, qui habituellement l’aurait angoissé, glissa sur lui comme de l’eau sur le dos d’un canard. Au contraire, elle parvenu même à l’amuser un peu. Il posa ses lèvres sur son épaule, un instant. « C’est dommage, parce que j’aurais pu te garder avec moi toute la journée. »  Ses doigts caressèrent la peau tiède, hésitant un peu à déclarer une guerre de chatouilles. Il embrassa la mâchoire d’Olimpia, profitant un instant de la proximité qui lui permettait de respirer l’odeur de ses cheveux. Des matins comme celui-ci, il en prendrait définitivement plus souvent.

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Florian di Rosa
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I can be your painkiller [ft Florian] [terminé] - Mer 17 Jan - 16:16
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Un grand sourire étira son visage et l'observa tendrement, masquant tant bien que mal les tourments qui la hantaient. Elle passa ses bras autour de sa nuque en riant, frissonnant longuement lorsque les doigts du jeune homme entrèrent en contact avec sa peau. Il y avait au moins ça qui la détendait un peu, et la déconcentrait du fil de son esprit dans laquelle elle se promenait comme une araignée dans sa toile. « Quel autre surnom voudrais-tu que je te trouve ? » plaisante-t-elle. Il était vrai que c'était la première chose qui lui était venue à l'idée en le voyant endormi ce matin. Il semblait bien plus serein que la veille, comme si elle avait soudainement réussi à l'attendrir. Le genre de signes dont elle avait l'habitude de se méfier, mais pas aujourd'hui. Elle était concentrée sur la manière dont elle agissait, savourant également les caresses qu'il lui procurait d'une manière des plus agréables, qui lui donnerait presque envie de se jeter à nouveau dans ses bras. On lui faisait rarement preuve d'autant de douceur, et elle ne prenait également jamais le temps d'en profiter comme il se le devait. « Je ne vais pas te la dire, maintenant que tu es réveillé. » Cette idée lui donna presque le cafard, et la plongea dans une certaine nostalgie, lui faisant oublier cette idée qu'elle avait eu précédemment. Fermant les yeux, elle s'accrocha un peu plus à lui, pensive. Le même visage dont elle avait pourtant oublié les traits qu'elle connaissait tant lui apparaissait, la narguant, lui rappelant que cette histoire était finie et qu'il n'y aurait aucun espoir de renouveau. Elle revoyait encore la photo et le cadre s'envoler, traverser la pièce avant de s'écraser contre le mur, explosant aussi vite que leur relation. Ses doigts s'agrippèrent un peu plus au dos de Florian, et elle rouvrit les yeux, visiblement perturbée. Elle tremblait déjà, non pas de froid, mais de peur et de désespoir. Comment pouvait-elle penser à une telle chose alors que le moment était si bon ? Elle poussa un soupir las et passa une main dans les cheveux du jeune homme, murmurant tristement. « Tu risquerais de te lasser de moi, si je ne partais pas. Je serais resté si tu avais été médecin et que tu m'aurais imposé au moins cette journée d'arrêt. Mais ce n'est pas le cas. » Elle s'écarte légèrement pour venir lui embrasser le front, se mordant la lèvre en repensant à ce bon moment passé avec lui. Elle aussi, avait bien envie de rester plus longtemps, mais elle ne le pouvait pas. Elle avait trop besoin de ce salaire si maigre, qu'elle utilise à plutôt mauvais escient depuis quelques temps. Elle avait passé ses économies dans tout un tas d'herbes et de bougies et elle en manquait déjà. Voilà le principal défaut de réaliser des rituels en les ratant tous : il fallait refaire rapidement le stock, gâché et prier la déesse pour s'excuser de toutes ces pertes. Elle aurait voulu que cela se déroule autrement, qu'elle puisse être douée en magie. Au lieu de ça, elle périssait, et ça lui foutait le cafard, comme en ce moment, encore une fois. Pour chasser cette drôle de penser, elle se décida à l'embrasser, tandis que de sa main libre elle attrapa l'oreiller le plus près, avant de s'écarter et de le viser avec en riant. « Eh, tu croyais quand même pas que j'avais renoncé à t'embêter un peu ! Et tu vois, quand je t'appelle bisounours j'ai raison, tu ne peux plus me lâcher. » lança-t-elle, quittant ses genoux pour venir à côté et attraper un autre oreiller pour se défendre. Ce jeu de bataille de coussin pourrait avoir l'air puéril pour deux adultes de leur âge, mais au contraire, Olimpia y voyait là un bon moyen de lier des liens et de profiter sans se soucier des problèmes environnants. Tant pis s'ils réveillaient les voisins ou si l'accueil les renvoyait de l'hôtel parce qu'ils faisaient trop de bruit ou abîmaient le matériel, ça valait vraiment le coup. Elle ne pouvait pas se permettre de jouer la femme enfant avec tous ses partenaires de lits, non, Florian était sûrement le seul à qui ça avait plu, la veille, sinon elle ne serait pas avec lui ce matin. « Tu es un peu lent ce matin, bisounours, tu as épuisé ton stock de vitamines, déjà ? » le titilla-t-elle sans vraiment le penser, décidant ensuite de revenir vers lui, lui lançant de nouveau l'oreiller dans la figure.  C'était le genre de petits moments qu'elle appréciait, qui lui faisaient beaucoup de bien au moral. Peu d'hommes réussissaient à la faire devenir cette joyeuse jeune femme qu'elle était après un lendemain de soirée, celle qui oubliait son âge tetvivait simplement.

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I can be your painkiller [ft Florian] [terminé] - Jeu 18 Jan - 15:56
Florian di Rosa
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PACTE : 02/01/2018
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OSSATURE : Premier quart de siècle fraîchement atteint.
CONTRAT : Coeur qui n'a encore jamais battu d'amour, garçon persuadé qu'il ne le vivra jamais. Avide de regards fascinés et de caresses-louanges, Florian, trop vite las, subit son célibat.
BESOGNE : « “Sometimes I lie awake at night, and I ask, 'Where have I gone wrong'. Then a voice says to me, 'This is going to take more than one night.” » Illustrateur de bouquins pour gamins qui ne se vendent pas très bien ; vient de perdre son poste de libraire qui lui permettait de se nourrir.
ÉCHINE : Il y a dans ses veines une magie tirant sa puissance des étoiles et du temps. Les danses et les drogues hallucinogènes dominent les classiques incantations. Magie associée aux charlatans, mais celle à laquelle il se donne corps et âme. (chamanisme)
PRESTIGE : Le futur murmure à ses oreilles des fables que lui seul entend. Insidieux, il tache de ses desseins parfois troublants les carnets de l'artiste.
GANG : Coven Heracleum.
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« you deliver me from the pain in my life. Easy now to recognize all the misery I have been through. it was beating me to submission,  'til the day you arrived. certainly, I felt alive. strength I had lost was revived. I'm mending inside and we both know why»

« Hm. Bisounours ça ira. », rit-il doucement. Florian n’était pas atteint de cette maladie communément appelée « masculinité fragile » et ne se sentait pas menacé par un tel surnom que plusieurs auraient trouvé ridicule. Elle aurait pu l’appeler « Paquerette » qu’il s’en serait accommodé. Lentement, ses mains dérivèrent dans le creux des reins d’Olimpia. Il la serra un peu contre lui, tirant une mine faussement boudeuse lorsqu’elle affirma qu’elle ne lui dirait pas. En ce moment, le temps semblait couler lentement. Les secondes et les minutes ne s’enfilaient pas à un rythme agressant et lui laissaient, pour une rare fois, le temps de profiter. La peau de la jeune femme était douce et son contact était rassurant, mais cette affection étrange l’inquiétait un peu. Peut-être que ça venait avec le fait de vieillir ? Ou Marietta avait-elle encore testé sur lui, la veille avant qu’il n’oublie sa présence, obnubilé par la blonde, une de ces incantations bizarres qu’elle avait trouvées dans un livre tout aussi bizarre et qui n’avait rien à voir avec le chamanisme qui coulait dans leurs veines ? Peu importait. Il rangea son inquiétude dans un coin de sa tête et blottit son nez au creux de son cou, un instant. En sentant ses doigts s’enfoncer dans son dos et son corps trembler, il se redressa et la serra un peu plus contre lui. Du regard, il semblait lui demander ce qui n’allait pas. « J’aurais dû devenir docteur, alors. »  Mais il aurait probablement fait le pire docteur du monde, pensait-il. Cependant, lorsqu’elle avait mentionné la lassitude, ça l’avait tout de suite happé en plein cœur. Elle n’avait pas tort. Comme pour toutes les autres, il aurait fini par se lasser. Il y avait eu, dans sa vie, des jeunes femmes que ses parents auraient aimé avoir comme bru, mais qu’il avait abandonnées trop rapidement. Au final, il blessait et se blessait lui-même et mieux aurait valu pour lui de ne jamais se mettre dans de telles situations. Le baiser qu’elle déposa sur son front réchauffa son cœur : il y avait dans ce geste quelque chose de maternel qui l’attendrissait sagement. Momentanément, il avait fermé les yeux, comme si ça permettait d’enfermer et de protéger toute la pureté de ce simple geste. Mais il profita davantage de l’instant où les lèvres de la belle s’emparèrent des siennes. Leur tiédeur était agréable et la sensation de leurs deux respirations s’entremêlant, l’espace de quelques secondes, lui plaisait terriblement.

Alors que n’importe quel type aurait pu être offusqué de se prendre un coup d’oreiller aussi soudainement, Florian éclata de rire instantanément. Ses yeux brillaient d’espièglerie lorsqu’il s’empara de l’arme à plumes. Ce qui lui avait plu chez Olimpia, hormis son physique, c’était cette attitude encore enfantine et loin de l’aspect trop sérieux la plupart des femmes qu’il avait eu dans son lit – ou, à l’occurrence, dans celui d’un hôtel –, qui tentaient de paraître trop matures. Elles en devenaient rapidement ennuyantes et ce n’était pas avec celles-là qu’il aurait profité d’un matin comme celui-là.  « C’est clair que tu m’as ensorcelé ou un truc du genre ! », ricanna-t’il en passant à l’attaque – mais pas trop fort pour ne pas la blesser. En fait, Florian n’était pas très doué pour ce genre de choses, alors la plupart de ses coups d’oreiller touchèrent soit celle qu’elle utilisait pour se défendre, soit le lit tout simplement. Déçu de sa performance, il tira une moue exagérée qu’il remplaça bien vite par son sourire habituel. « Je pense que les matins ne m’aim – » Il ne put finir sa phrase, interrompu par l’oreiller sauvage qui s’étala sur son visage. Sur le coup, il eut l’impression de voir des étoiles devant lui, mais ça ne l’empêcha pas de reprendre d’assaut le combat. Dans l’espoir de la distraire, il s’approcha et embrassa son nez en trompette. Dès qu’il s’écarta lentement, lui lançant un clin d’œil malicieux, il brandit son arme coussinée au-dessus de sa tête. Lorsqu’il la propulsa vers l’avant, l’oreiller se coinça dans le coin mal arrondit du cadre qui trônait au-dessus du lit. Le cadre – renfermant une peinture probablement produite à la chaîne – ne subit aucun dommage, mais le tissu de l’oreiller se fendit en un « crac » bien sonore. Florian leva la tête juste à temps pour voir le tas de plumes blanches sortir de l’oreiller éventré. Les yeux grands-ouverts, la surprise semblait le fasciner alors qu’une bonne partie du contenu lui tomba dans les cheveux et le reste, volatile, se posa sur le lit et un peu sur Olimpia. Dans la chevelure brune du di Rosa, il semblait avoir neigé. « Repose en paix, oreiller. », marmonna-t-il en prenant un air désolé. À deux mains qu’il tendit devant lui, il tenait la carcasse blanche entre ses mains. « Je pense qu’on va devoir cacher le corps. » Silencieusement, il plaignait la pauvre femme – ou homme – de ménage qui devrait ramasser ce bordel. Florian laissa le tissu tomber sur le matelas et secoua sa chevelure pour en chasser, autant qu’il le pouvait, le duvet qui l’ornait. Sans crier gare, il glissa ses mains sur les côtes d’Olimpia et se mit à la chatouiller comme si sa vie en dépendait. Il ne savait même pas si elle était chatouilleuse, mais tant pis. Au pire, il aurait juste l’air un peu idiot.


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Florian di Rosa
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I can be your painkiller [ft Florian] [terminé] - Jeu 18 Jan - 20:37
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Elle se retint de répliquer que finalement, non, ça n'aurait pas été la peine. Parce qu'il aurait aussitôt remarqué son mal-être et qu'elle aurait été obligée de s'expliquer alors que rien ne la prédestinait à le faire. Elle haussa simplement les épaules et continua sa petite mascarade. Elle aurait alors tenté de le détourner d'elle en le séduisant une nouvelle fois, à condition seulement qu'il ne soit pas de ceux qui s'inquiétaient jusqu'à savoir ce qu'il leur était réservé. Elle était de toute façon déjà dans cette optique avec ces baisers volés, et du jeu enfantin qu'elle entreprenait. Elle se mit même à rire à ses paroles, faisant semblant de réfléchir avant de faire un geste de la main pour faire croire que oui, elle l'avait ensorcelé.  « Si seulement c'était aussi simple ! Si je t'avis jeté un sort, tu l'aurais tout de suite vu. Je ne peux rien faire sans mes bougies sacrées. Mon pouvoir est bien différent de l’ensorcellement. » Elle se moquait bien de dévoiler ce qu'elle était ou non. Pour certains, lorsqu'elle lançait ce genre de phrases, c'était juste pour les faire rire et ils n'y croyaient rien. Si Florian y croyait, tant mieux pour lui. De toute façon, elle ne pouvait que rarement cacher sa nature. Plutôt que de porter l'odeur des parfums artificiels, elle portait l'odeur de l'encens qu'elle manipulait parfois sans même ouvrir les fenêtres, et même après une douche, elle semblait s'en être imprégnée. On l'imaginait bien faire du yoga ou de la méditation mais elle démentait, car elle n'était pas capable de tenir en place plus de cinq minutes. La preuve en était à l'instant, quand elle s'empara de l'oreiller pour déclarer la guerre à sa conquête d'un soir, l'empêchant de terminer sa phrase. Un fil noir se tissa d'ailleurs à la pensée qu'elle ne le reverrait peut-être pas, et pire encore, qu'elle avait probablement raté sa vie côté amour. Une pensée qui n'avait, une fois de plus, rien à faire là. Ces hommes et femmes qui vivaient dans la luxure autant qu'elle lui avaient bien fait comprendre qu'elle se plaisait dans les jeux qu'ils lui offraient, y mettant du leur côté imagination, parce que la belle refusait rarement de se faire dompter bien simplement. Non, il lui fallait de la surprise, de l'audace et ne jamais rien regretter de tout ce qu'il pouvait arriver. Pourtant, elle n'aurait pas dit non pour retrouver le confort perdu d'une relation durable et agréable. Inutile cependant d'en informer le jeune homme face à elle, de peur de le faire fuir, et de lui faire croire qu'elle pourrait s'attacher d'une telle sorte. Non, de toute façon, elle n'avait jamais pu à s'attacher à quelqu'un d'autre que lui, ce premier amour perdu. Peut-être qu'un jour, oui, ce serait possible, mais dans un tel moment, elle en était parfaitement incapable. Elle avait le blues et était hantée par une nostalgie qui ne l'avait pas quitté depuis le réveil. Elle aurait d'ailleurs volontiers supplié de lui en faire de nouveau voir de toutes les couleurs comme la veille, si une nuée de plumes ne s'était pas répandu autour d'eux, la faisant exploser de rire aussitôt. Elle leva même les bras au ciel pour recueillir cette offrande, n'arrivant désormais plus à garder son sérieux. Ce fut d'autant plus difficile quand il se mit à parler en l'honneur de cet objet sans importance. Finalement, elle réussit à reprendre sa respiration, mais cela ne dura pas bien longtemps. Elle ne vit pas venir Florian, qui se jetait sur elle pour la chatouiller. Elle se mit à le supplier d'arrêter, balançant les bras dans tous les sens pour l'arrêter dans son élan. Prise d'un fou rire, elle avait bien mal au ventre, et ne put parler pendant de longues secondes qui semblaient s'éterniser. Et dire qu'elle pensait ne pas être chatouilleuse ! Elle se laissa alors tomber en arrière, attrapant les bras du sorcier pour l'entraîner avec elle dans sa chute, et tant pis s'il se retrouvait nu comme un ver à attraper froid par sa faute, si ça pouvait lui donner un peu de temps pour reprendre son souffle. Sauf qu'encore une fois, les larmes aux yeux, ce fut un drôle de sentiment qui prit le dessus sur la joie de l'instant. Elle passa donc ses bras autour du brun, le forçant à rester au dessus d'elle, se moquant bien du fait qu'il puisse l'écraser avec son poids, cette douleur la ramènerait au moins à la réalité. Elle enfouit son visage dans son cou et ferma les yeux, chassant tant bien que mal les autres larmes qui suivaient celles de joie, lui interdisant presque de bouger pour voir son visage. Elle avait à la fois chaud et froid, se sentait bien et mal. Finalement, elle trouva le courage de parler mais son ton était bien moins rieur. « Tu vas me donner envie de ne pas aller travailler. Je veux bien rester profiter un peu plus de toi, du coup. Tu veux bien que je reste ? » Elle dégagea une de ses mains pour attraper la couverture et les rabattre sur eux, espérant que ça puisse lui réchauffer le cœur. Elle ne l'avait toujours pas lâché, ses mains parcourant le dos du jeune homme pour trouver un peu de réconfort perdu. Elle commença à penser qu'elle avait peut-être beaucoup plus bu que prévu la veille, ou même qu'elle avait attrapé un coup de froid pour se sentir aussi mal. Elle était bien loin de la vérité.

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I can be your painkiller [ft Florian] [terminé] - Sam 20 Jan - 16:53
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OSSATURE : Premier quart de siècle fraîchement atteint.
CONTRAT : Coeur qui n'a encore jamais battu d'amour, garçon persuadé qu'il ne le vivra jamais. Avide de regards fascinés et de caresses-louanges, Florian, trop vite las, subit son célibat.
BESOGNE : « “Sometimes I lie awake at night, and I ask, 'Where have I gone wrong'. Then a voice says to me, 'This is going to take more than one night.” » Illustrateur de bouquins pour gamins qui ne se vendent pas très bien ; vient de perdre son poste de libraire qui lui permettait de se nourrir.
ÉCHINE : Il y a dans ses veines une magie tirant sa puissance des étoiles et du temps. Les danses et les drogues hallucinogènes dominent les classiques incantations. Magie associée aux charlatans, mais celle à laquelle il se donne corps et âme. (chamanisme)
PRESTIGE : Le futur murmure à ses oreilles des fables que lui seul entend. Insidieux, il tache de ses desseins parfois troublants les carnets de l'artiste.
GANG : Coven Heracleum.
CREDIT : DΛNDELION (avatar). Astra (signa). DΛNDELION (icons).


I can be your painkiller
Florian & Olimpia

« you deliver me from the pain in my life. Easy now to recognize all the misery I have been through. it was beating me to submission,  'til the day you arrived. certainly, I felt alive. strength I had lost was revived. I'm mending inside and we both know why»

Un grand sourire satisfait traversa son visage lorsqu’il la vit rire et agiter les bras de cette manière pratiquement caricaturale. Cet instant un peu innocent, tout doux, le rendit nostalgique. À leur âge, les cœurs d’enfant commençaient à disparaître. On troquait la joie pure pour le sérieux de l’âge adulte. Derrière l’accumulation des chiffres, on oubliait tout ce qui appartenait, normalement, au monde de l’enfance. Il était fier d’être parvenu à la faire rire avec la carcasse de l’oreiller éventré. Ces petites choses de la vie étaient ce qui lui donnaient ses couleurs et sa raison. Les matins lents n’étaient pas légion, chez lui, et il croyait bon d’en profiter pleinement quitte à avoir l’air parfois un peu idiot. Les quelques plumes qui s’étaient déposées sur les cheveux blonds, aussi petites soient-elle, lui donnait l’air d’un ange à qui on avait arraché les ailes. Ça, et ses traits à la foi sévères et délicats. Lorsqu’il l’avait vue, hier soir, il avait tout de suite été fasciné. Mais ce n’était pas anormal, lui qui était terriblement sensible à la beauté. Encore maintenant, ses yeux rieurs la dévorèrent. La contemplation lui fit oublier les crêpes qu’il anticipait ; elles pouvaient bien attendre.  Il ne tenta pas de tenir en place lorsqu’elle se laissa tomber contre le lit, l’attirant avec lui. Il blottit instantanément son corps contre le sien, profitant de la chaleur toute naturelle et bien plus réconfortante que celle de la couverture qui en avait probablement connu des centaines, de corps comme les leurs. Il blottit son nez dans sa chevelure, embrassa sa tempe. Les secondes silencieuses s’accumulèrent, mais ce n’était pas plus mal. Elle le serrait si fort qu’il sentait son cœur battre contre son propre torse. Florian glissa ses doigts dans la chevelure féminine, laissa les mèches glisser entre eux. L’étreinte le réconfortait, mais il sentait que quelque chose n’allait pas du côté de la jeune femme. Était-ce à cause de lui ? pensa-t-il furtivement. Non, probablement pas. Si c’était le cas, espérait-il, elle lui aurait dit. Peu importait, il ne lui demanderait pas. Parce que personne n’aimait vraiment qu’un pur inconnu tente de s’infiltrer dans sa vie privée. Si elle voulait lui dire quoi que ce soit, elle était assez grande pour le faire toute seule.

Il fut agréablement surpris lorsqu’Olimpia dit vouloir rester un peu avec lui. Malgré lui, il était flatté qu’une fille – qu’il ne connaissait que le temps d’une nuit, soit dit en passant – soit prête à mettre de côté son boulot pour rester avec lui. « Reste avec moi. », murmura-t-il, le rire dans la voix. Il se redressa un peu, prenant appui sur le matelas, pour pouvoir voir son visage à nouveau. Il lui sourit, l’air un peu espiègle, avant de replonger vers elle et s’emparer momentanément de ses lèvres. Un geste qui portait en lui, contrairement à la veille, une certaine dose de tendresse – si certains réservaient cette caractéristique à leurs aimés, Florian s’en contrefichait ; c’était ce dont il avait de besoin. Éloignant ses lèvres des siennes, il vint poser le bout de son nez sur celui de la jeune femme, quelques secondes, le temps de profiter un peu de ses yeux. Malgré l’instant présent dont il tentait de profiter au maximum, il ne put s’empêcher de laisser les questions s’accumuler dans sa tête. Elle était une sorcière. Comme lui. Mais il ne savait pas son don, son culte, et c’était probablement ce qui l’intriguait. Mais chaque chose en son temps ; le mystère était parfois plus attrayant que le connu. Lorsqu’elle lui avait répondu, plus tôt, sans lui cacher sa nature, Florian avait hésité à lui répondre qu’il était lui aussi, dans les faits, un sorcier. Mais il n’avait rien dit. Peut-être par crainte de lui donner l’impression de se moquer d’elle. Distraitement, il faufila une de ses mains entre leurs deux torses. Il tritura sagement le tissu gênant du chandail de la jeune femme. Ses épaules et le haut de sa poitrine, sur lesquels il déposa des baisers-papillons, n’étaient pas couvertes par le top, mais ça ne lui suffisait pas. Du mieux qu’il put sans trop se décoller d’elle, assoiffé du contact de sa peau, il leva le top par-dessus sa poitrine avant de laisser ses doigts caresser la peau nue. Ses gestes étaient d’une lenteur admirative, profitant de chacune des courbes, de chacun des traits, qui glissaient sous ses mains. Même dans sa manière de toucher, Florian conservait quelque chose de très « artiste » ; l’observation passait autant à travers les yeux qu’à travers les mains. Il se souvenait d’avoir fait un jour, en cours d’art, un exercice qui consistait en dessiner un objet qu’on ne pouvait pas voir, seulement toucher. Et les dessins de Florian, à ce moment-là, n’avaient rien de concret, puisqu’il s’était concentré sur la représentation des sensations, plutôt que de l’objet. S’il devait représenter ce que le corps d’Olimpia éveillait chez lui, certes il y aurait le désir, mais aussi le calme et l’allégresse. Il se sentait aussi léger que toutes les plumes qui les entouraient.


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Florian di Rosa
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I can be your painkiller [ft Florian] [terminé] - Ven 26 Jan - 18:24
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Quelle joie que de pouvoir profiter d'un tel moment. Elle retient presque son souffle quand lui aussi se blottit contre elle, la rassurant, lui transmettant une drôle de chaleur à laquelle elle aurait souhaité s'habituer. Mais elle savait qu'elle ne pouvait pas, sinon, elle serait dans la même galère qu'avec Nerino. Commençant à s'attacher un peu trop à leurs jeux malsains, ne pouvant plus se passer de la seule personne qui voulait bien expérimenter avec elle et bien plus que de simples postures. Elle soupira, apprécia le contact de la main de Florian dans ses cheveux. Elle avait envie de tout lui dire, ça lui brûlait la langue même rien que d'y penser. Elle voulait comprendre ce qu'il lui arrivait avant d'alerter quiconque, histoire de ne pas faire trop de dégâts. Si ça se trouve, elle était mourante, à cause de sa magie faiblissante, ce qui provoquait chez elle ce genre de réactions. Parfois, elle aurait voulu qu'on puisse lui retirer cette douleur qu'elle supportait à la place des autres. Finalement, elle sourit et se mit à rire à son tour, tout comme le jeune homme le faisait. C'était complètement stupide de risquer son job juste pour rester avec un homme, mais il semblait avoir autant envie d'elle qu'elle avait envie de lui pour cette matinée si spéciale. Elle lui jeta un coup d'oeil, venant à son tour passer une main dans ses cheveux tendrement, séduite quand il revint poser ses lèvres chaudes contre les siennes à nouveau. Elle ferma les yeux, enroula ses jambes autour des siennes et se redressa un peu pour l'embrasser à son tour, lui interdisant clairement de se retirer si tôt de ce contact. C'était rassurant, apaisant, et elle cessait ainsi de penser à toutes ces choses mauvaises qui s'emparaient de son esprit. D'ailleurs, quand elle rouvrit les yeux, elle prit un air boudeur à l'idée qu'il ne se soit détaché d'elle si vite. Elle soupira soudainement en sentant les mains du brun se joindre à sa peau. Ses yeux océan le dévisageaient, se demandant bien ce qu'il pouvait avoir en tête. Elle n'était pas sûre d'avoir envie de recommencer, parce qu'elle avait peur de ne pas prendre autant de plaisir que la veille, à cause des effets néfastes de la lente dépression de son âme. Se mordant la langue, elle tenta de garder un souffle régulier, resserrant un peu plus ses jambes autour de lui avant de passer une main autour de sa nuque hésitant entre l'envie de l'écarter d'elle et de l'en rapprocher. Elle se refusa également de fermer les yeux et préféra l'observer, soufflant, sentant une douce chaleur l'envahir à nouveau sous la forme d'un désir nouveau. Pas de doutes, il savait s'y faire avec ses femmes. Ses caresses étaient si tendres qu'elle pourrait en réclamer toute la journée. Ses baisers sur son corps lui donnaient envie de retirer cette culotte qu'elle trouvait soudainement gênante, mais elle ne le fit pas, à cause de cette voix anxieuse dans sa tête. « Florian... » parvint-elle à articuler, fronçant malgré elle les sourcils. Elle lui attrapa délicatement les poignets, lui fit poser ses mains sur son visage, plongeant son regard dans le sien alors qu'elle se redressait sur le lit, ses doigts venant caresser le torse d'une jeune homme d'un air admiratif. Et puis, son regard se fit plus lointain, plus fuyant. Elle ne savait pas comment interpréter ses gestes, ni son regard attirant. Puis, elle glissa sa main jusqu'à sa cuisse légèrement musclée, palpant sa peau, comme si elle essayait de trouver soudain comment son pouvoir pouvait se manifester pour qu'elle apprivoise enfin sa part sauvage. « On se reverra, après ça ? » demanda-t-elle en relevant la tête vers lui, un petit sourire au coin des lèvres, un air triste dans le regard. Elle avait besoin d'un partenaire comme lui. Peu importe si ce n'était que pour le sexe, ou si elle développait des sentiments amicaux pour lui, trop de tendresse qu'elle ne pourrait retenir. L'idée de partir, de ne plus avoir jamais de nouvelles ne lui plaisait pas. Il l'avait compris, hier soir, il pourrait certainement encore le faire et lui faire oublier ses soucis. Elle se rapprocha un peu, posa son front contre le sien, une main sur sa joue tandis que l'autre restait appuyée sur sa cuisse. « J'aurais encore envie de toi. Et... J'aurais voulu savoir ce que tu es. Je te l'ai dit, mais toi, tu as gardé le silence. Je ne te jugerais pas, je te promets. » murmura-t-elle enfin, le regard presque suppliant.

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I can be your painkiller [ft Florian] [terminé] - Sam 27 Jan - 23:08
Florian di Rosa
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Florian di Rosa
EFFIGIE : Douglas Booth.
BAFOUILLES : 218
PACTE : 02/01/2018
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OSSATURE : Premier quart de siècle fraîchement atteint.
CONTRAT : Coeur qui n'a encore jamais battu d'amour, garçon persuadé qu'il ne le vivra jamais. Avide de regards fascinés et de caresses-louanges, Florian, trop vite las, subit son célibat.
BESOGNE : « “Sometimes I lie awake at night, and I ask, 'Where have I gone wrong'. Then a voice says to me, 'This is going to take more than one night.” » Illustrateur de bouquins pour gamins qui ne se vendent pas très bien ; vient de perdre son poste de libraire qui lui permettait de se nourrir.
ÉCHINE : Il y a dans ses veines une magie tirant sa puissance des étoiles et du temps. Les danses et les drogues hallucinogènes dominent les classiques incantations. Magie associée aux charlatans, mais celle à laquelle il se donne corps et âme. (chamanisme)
PRESTIGE : Le futur murmure à ses oreilles des fables que lui seul entend. Insidieux, il tache de ses desseins parfois troublants les carnets de l'artiste.
GANG : Coven Heracleum.
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I can be your painkiller
Florian & Olimpia

« you deliver me from the pain in my life. Easy now to recognize all the misery I have been through. it was beating me to submission,  'til the day you arrived. certainly, I felt alive. strength I had lost was revived. I'm mending inside and we both know why»

Les trois syllabes de son prénom parvinrent à ses oreilles comme une douce mélodie et, interrogatif, il leva ses prunelles vers la jeune femme.  Bien que le calme puisse se lire sur le visage du sorcier et que ses yeux embrumés d’envie ne le laissaient pas transparaître, l’air qu’elle tira l’inquiéta un peu ; ses sourcils froncés n’étant pas nécessairement bon signe, il espérait ne pas l’avoir brusquée ou quelque chose du genre. Il s’évertuait à être doux, à respecter la lenteur de la matinée, mais parfois les efforts ne servaient pas à grand-chose. Heureusement, le souffle chamboulé de la jeune femme et la manière dont ses jambes se serraient autour des siennes parvenaient à chasser toutes ces absurdités auxquelles il pensait présentement et il retomba bien vite dans cette allégresse qui l’enveloppait tendrement depuis son réveil. Fasciné, il la laissa s’emparer de ses mains et les déposer sur joues. Florian pressa tout doucement la peau douce de celle qui lui tenait compagnie. Ses yeux se perdirent dans l’abîme des siens et l’étrange tendresse du moment, qu’il avait lui-même cherchée, le fit rougir un peu. Il ne savait pas comment décrire l’impression qu’il avait, là, maintenant, mais s’il devait le dire, il affirmerait qu’il se sentait à l’extérieur de lui-même. Comme s’il assistait à tout cela sans vraiment le vivre. Malgré le temps qui semblait couler lentement, il redoutait la fin de cet instant éphémère. Le vide – dans le sens positif du terme – qu’il ressentait au fond de lui était particulier,  mais il ne voulait pas qu’il se remplisse à nouveau. La chaleur du corps d’Olimpia, le faisait se sentir en sécurité. Les stéréotypes auraient voulu que ce soit le contraire, qu’il soit source de ce genre de sentiment, mais cette fois il était celui qui l’éprouvait. Quand les doigts de la jeune femme s’aventurèrent sur son torse, laissant derrière eux le fantôme de leur passage lorsqu’ils glissèrent sur sa cuisse, Florian soupira doucement.

De ses pouces, il caressa lentement la mâchoire de la sorcière. Une joie presque enfantine illumina soudainement son regard et son cœur s’accéléra. « Oui. », répondit-il simplement, accompagnant sa réponse d’un furtif clin d’œil.  Ça ne faisait aucun doute ; il ne l’avait pas quittée, mais il avait tout de même déjà hâte de la revoir. Étrangement, pour le coup, il se détesta un peu. Il ne voulait pas s’attacher, même s’il savait clairement qu’il n’y pouvait rien : sa soif d’affection était terrible. Mais surtout, il craignait la lassitude. Qu’elle s’attache peut-être aussi et qu’il finisse par s’en lasser. Ses mains quittèrent les joues adorables d’Olimpia, vagabondèrent sur son cou et sur ses épaules fines. Du bout des doigts, il suivit la ligne tracée par la colonne vertébrale jusqu’au bas du dos qu’il pressa d’une main. Lorsqu’elle colla son front au sien, il posa sa main sur celle que la jeune femme appuyait sur sa cuisse. Qu’était-il ? C’était une question qui, à l’instant même, lui semblait trop philosophique. Il savait ce qu’il était, mais sans vraiment le savoir. En tant que personne, il en était convaincu. En tant que poussière dans l’humanité, un peu moins. Il battu un peu des cils, semblant pensif. I wish I was a sentimental ornament you hung on the Christmas tree, I wish I was the star that went on top, chantait Eddie Vedder dans Wishlist ; c’était ce à quoi il pensait en ce moment. Mais tous ces déboires n’intéresseraient pas forcément Olimpia. Sa main abandonna le dos de la femme et revint se poser contre sa joue. « Je suis un sorcier, aussi. Mais je n’ai pas besoin des bougies autant que des étoiles. », marmonna-il sincèrement. Il resta silencieux un instant, profitant du regard auquel il s’abreuvait, de la constance des respirations qui s’emmêlaient. Il retira finalement sa main qui pressait celle d’Olimpia, la laissa glisser contre l’extérieur de la cuisse féminine. Un peu taquin, il tritura le tissu de la culotte quelques secondes avant de l’abandonner complètement, préférant plutôt laisser le bout de ses doigts se promener le long de la jambe. « Je ne suis pas très doué en incantations et tous ces trucs-là, par contre. C’est un peu bâtard pour un sorcier, mais on ne peut pas toujours être parfait. » Le ton moqueur, Florian riait de lui-même. Les incantations, c’était plutôt l’affaire de ses sœurs qui s’avéraient très douées. Le di Rosa préférait tout ce qui était plus psychique et, surtout, les transes chimiquement induites qui étaient propres à la magie chamanique. Lentement, il éloigna son visage du sien.  Il recula un peu pour mieux l’observer. Il la caressa de ses prunelles, profitant de chaque courbe qui s’offrait à son regard. Il constata que, depuis la nuit dernière, il n’avait pas vraiment pris le temps de l’observer ainsi. Ses yeux s’étaient plongés dans les siens, y étaient restés accrochés, mais le corps de la sorcière s’était surtout offert à ses mains et à sa bouche. « Il arrive que le futur s’invite dans mes dessins. Beaucoup de gens aimeraient, je crois, mais c’est terrifiant, parfois, de comprendre que tout ne découle pas que du hasard. » Aux gens qui disaient vouloir voir leur futur, Florian répondait que c’était seulement parce qu’ils n’y avaient pas accès. Parce que dès qu’on avait une porte ouverte sur le futur, quelque chose mourait un peu à l’intérieur – peut-être la naïveté qui poussait à croire qu’absolument rien n’était décidé d’avance, qu’on était entièrement libres.



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Florian di Rosa
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I can be your painkiller [ft Florian] [terminé] - Mar 30 Jan - 15:39
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Son sourire se fit davantage joyeux, et elle pressa un peu plus sa cuisse, heureuse de savoir qu'il souhaitait la revoir. Elle partirait ainsi le cœur plus léger quand le devoir le lui ordonnerait tout à l'heure, et elle n'avait désormais plus à se soucier de ce détail, pouvant s'attarder sur d'autres, comme la nature du jeune homme par exemple. Elle était curieuse de savoir ce qu'il voulait cacher, ce qu'elle n'avait pas osé lui demander avant. Elle plongea son regard dans le sien, patiente. Et quand il lui dit enfin, ses yeux s'écarquillèrent légèrement et elle eut un mouvement de recul du à la surprise, avant de revenir vers lui. Était-il sérieux ? Il semblerait. Et elle comprit facilement qu'en parlant du pouvoir des astres, il devait être de la classe des chamaniques, comme elle aimait les appeler. Elle n'en avait rencontré aucun jusqu'alors, trop focalisée sur sa propre nature et son propre coven, se moquant bien des autres sorciers aux pouvoirs parfois plus malfaisants que les siens. Pouvait-il lire le passé, l'avenir ? Communiquer avec les morts ? La question lui brûlait sérieusement les lèvres. Olimpia garda pourtant le silence, lèvres pincées dans ce silence qu'elle avait du mal à supporter soudainement. Une émotion complètement contradictoire et effacée peu à peu par le comportement de Florian, et de ses caresses notamment. Elle baissa d'ailleurs un court instant vers sa main qui jouait avec sa culotte, faisant remonter en elle le même désir que la veille, et ça ne s'arrangea pas quand il laissa ses doigts parcourir la peau de sa jambe. Elle était une femme qui laissait souvent ses émotions la guider, et encore plus lorsqu'il s'agissait de désirs. Rien que ça pouvait lui faire perdre la tête, le fil de ses pensées, ou même oublier la conversation qu'ils entretenaient, et ça se remarquait par son visage rosissant à vue d'oeil, ce petit pincement de lèvres affamé, qu'elle tenta en vain de faire fuir en se concentrant sur ce qu'elle lui avait demandé. « Les incantations sont toujours difficiles à maîtriser. » lâcha-t-elle pour toute réponse, haussant les épaules, joignant pour quelques secondes son rire au sien. Elle en était la preuve vivante. Un quart de siècle et parfaitement incapable d'invoquer les bons esprits wiccans. Même quand elle pratiquait avec sa mère et sa grand-mère, elle foutait tout en l'air, et finissait par retourner chez elle ou aller voir les Aconit qui eux, savaient la réconforter sur sa situation. Dire qu'elle se battait tous les jours, et qu'elle craignait être en train de mourir à petit feu à cause de ça. Même si elle avait trouvé une famille magique de substitution, elle se doutait bien qu'elle ne vivrait pas autant que les autres puisqu'elle ne pratiquait plus que pour lancer des sorts de protection sur le dépendance familiale où elle vivait. Elle rêvait tous les jours que sa sœur revienne et qu'elle retrouve le reste de joie de vivre qui s'était enfui en même temps que Dafne. Si Florian le savait, il cesserait peut-être de se trouver si nul dans sa peau de sorcier, et retrouverait un peu d'estime de soi, surtout qu'Oli ne lui trouvait pour l'instant aucun défaut visible, à part peut-être celui de l'attirer un peu plus chaque minute. Elle se raccrocha à sa jambe quand il s'écarta, refusant de briser ce contact dont elle avait tant besoin. Et bizarrement, à ses nouveaux propos, son sourire se perdit et elle se fit plus pensive tandis que l'angoisse reprenait son travail dans le creux de ses veines. Le regard fuyant, elle essayait d'imaginer ce qu'il se serait passé si elle avait eu ce don à sa place. Elle aurait sûrement retrouvé bien plus vite ce connard qui avait ruiné sa vie, aurait pu l'égorger aussi rapidement que possible et ne jamais être trahie de manière aussi brutale par Eleuterio. Peut-être que ça avait quelque chose d'anxiogène, de voir des choses que les autres ne comprenaient pas, mais elle n'aurait pas été seule pour l'endurer. Relevant son regard bleu sur Florian, elle semblait grimacer. « J'ai l'impression que la magie a été créée pour nous foutre un peu plus chaque jour dans la merde. » plaisanta-t-elle sans sourire, regrettant de ne pas être humaine comme certains, sans avoir à se soucier de tels détails. C'était peut-être pour ça qu'elle ne fréquentait en règle générale que des créatures, parce qu'elles étaient les seules à se comprendre mutuellement sur la douleur causée par leur race bien que les guerres ne les montent les unes contre les autres. Pressant la cuisse du sorcier sur laquelle sa main était revenue se poser, Olimpia décida de s'allonger de nouveau sur le dos pour fixer le plafond dont la blancheur pouvait au moins la détendre un minimum. « Les gens espèrent que l'on puisse mettre nos dons à leurs services, mais ils ne se rendent pas compte de ce que ça fait, au fond, de les avoir. Dis, ça te fait pas déprimer parfois, de connaître ce que les autres ne savent pas ? » Elle ferme les yeux, mais sa main désormais glacée ne quitte plus la peau bouillante de cet homme à qui elle aurait préféré ne pas se confier, pour leur éviter bien des malheurs. « Je sais pas ce qui est le mieux, d'aller mal dans sa tête ou de voler des plaies à des gens qui n'ont rien demandé, et de souffrir et devoir mentir sur la cause de ses propres cicatrices. » Dire qu'elle ignorait au même instant où elle prononçait ses mots qu'il était le précédent détenteur des angoisses qui la hantaient. Finalement, elle rouvre un œil pour l'observer et se met à rire nerveusement, regrettant d'avoir posé une atmosphère si lourde dans cette pièce. Elle pouvait au moins essayer de la détendre un minimum. « Désolée de t'avoir demandé. Je ne pensais pas que ça m'effraierait autant. Pourtant, je suis du genre à tout supporter d'habitude. J'aurais mieux fait de jeter ma culotte et de me taire, ça aurait évité de nous foutre dans un tel état. »

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I can be your painkiller [ft Florian] [terminé] - Dim 4 Fév - 5:16
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ÉCHINE : Il y a dans ses veines une magie tirant sa puissance des étoiles et du temps. Les danses et les drogues hallucinogènes dominent les classiques incantations. Magie associée aux charlatans, mais celle à laquelle il se donne corps et âme. (chamanisme)
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Elle n’avait pas tort ; les incantations n’avaient rien de facile, mais, aux yeux de Florian, elles lui paraissaient bien plus simples que tous les contacts humains. Il ne les maîtrisait pas autant que Camellia qui s’était donnée corps et âme à sa magie ces dernières années, mais il était bien plus sensible à ces formules latines qu’aux convenances sociales. Il aimait les humains autant que faire se pouvait et il était sociable à souhait, mais il avait toujours eu l’impression que quelque chose lui manquait. L’aptitude à contrôler ses émotions et ses pulsions ; les doser comme il le fallait ?  La capacité à ressentir autre chose aussi intensément que cette lassitude anormale ? Peut-être, mais, en ce moment, il n’arrivait pas à déchiffrer certaines choses et ça l’embêtait profondément. Si la réaction de surprise qu’avait eue Olimpia lorsqu’il lui avait déclaré sa nature l’avait amusé, la disparition du beau sourire le laissa tout d’un coup perplexe. En fait, ce que dégageait Olimpia tout simplement le rendait ainsi. Il sentait que quelque chose n’était pas normal, pas chez la jeune femme spécifiquement, mais dans l’ordre global des choses. Or, il n’arrivait pas à mettre son doigt sur la blessure. Il en venu alors à penser que le futur avait peut-être la capacité de lui envoyer des signaux quelconques autrement que par peinture ou dessin, mais rien n’était moins sûr. Lorsqu’elle redéposa son regard sur lui, il tenta de le soutenir, de ne pas le laisser fuir à nouveau. Il voulait savoir ce qui la tracassait, savoir s’il pouvait faire quelque chose, mais il n’osait pas demander. À l’affirmation qui lui semblait drôlement pessimiste, il fronça les sourcils, mais la plaisanterie était contagieuse ; elle parvint au moins à le calmer vaguement. « J’aime bien ma magie, moi. » rit-il, doucement. « Mais c’est peut-être parce qu’elle ne m’a pas fait trop de misères pour l’instant. » Florian secoua la tête. Il avait beaucoup de complexes par rapport à sa magie, mais il ne la détestait pas. Au contraire, il l’étreignait avec passion et tentait, tant bien que mal, d’en explorer toutes les facettes.

Florian observa un instant le corps allongé de la jeune femme. Il aurait aimé pouvoir lui rendre la gaité qu’elle dégageait la nuit dernière, mais il savait trop bien que les moments plus ternes pouvaient surgir n’importe quand, venir saturer même les moments les plus agréables. Il s’inquiétait malgré lui, mais il se plaisait tout de même dans la contemplation et dans la présence de cette jeune femme qui l’intriguait de plus en plus. À son tour, le garçon s’étendit. Le plafond qu’il fixait avec un peu trop d’intensité lui paraissait un peu ennuyant ; il manquait de couleurs. Il posa sa tête contre l’épaule d’Olimpia, profita de sa chaleur naturelle. Soudainement, c’était le plafond de sa chambre qui lui manquait. Une journée, où la pluie pleuvait de grosses cordes, il avait commencé à y peindre une petite galaxie. Tout juste au-dessus de son lit, là où sa tête se trouvait lorsqu’elle était posée sur son oreiller.  S’il avait été plus motivé question sciences, il serait peut-être devenu astronaute. Dans un silence presque religieux, il écoutait la jeune femme sans l’interrompre, s’abreuvant de ses questions qu’il laissait mijoter dans sa tête.

Le di Rosa gloussa. « Non, non… Mais je n’aurais quand même pas dit non si t’avais enlevé ta culotte, hein… » Il embrassa l’épaule de la jeune femme. « Je pense que si tu as besoin de parler, c’est mieux de le faire que de te taire. De toute manière, Olimpia, si je suis là, maintenant, c’est probablement parce que tu me plais assez pour que j’aie envie de t’écouter. » Sa voix était douce, mais portait en son sein un ton un peu protecteur qu’il avait, malgré lui, hérité de sa mère. Le jeune homme se mordilla la lèvre inférieure. Lentement, pour ne pas trop bousculer Olimpia, il se repositionna. Couché sur le flanc, la tête appuyée contre sa main, il préférait regarder la jeune femme qu’un plafond trop ennuyant. « Pour répondre à ta question, ce n’est pas tant que ça me déprime. C’est surtout que je me sens impuissant, parfois. Quand je ne peux pas déterminer ni le lieu, ni le temps, ni la personne précisément concernée, c’est lourd à porter. Surtout quand ce n’est pas positif. Puis ce n’est pas comme si je ne savais pas quand un de mes dessins est un morceau du futur. Je le sais toujours. » Pensif, le di Rosa soupira presque silencieusement. Mais il ne semblait pas embêté, au contraire. Elles étaient rares les fois où il parlait de magie avec quelqu’un qui n’était ni de sa famille ni de son coven.

De sa main libre, il pianota du bout des doigts sur le ventre de la jeune femme, traçant parfois des formes géométriques ou des fleurs. Un soleil se glissa entre deux tracés presque aérien. « La capacité de ma petite sœur peut être plus déprimante que la mienne, si je peux me permettre de dire ça ainsi. Je me souviens, lorsque nous étions plus jeunes – nous avions seize et dix-sept ans, à peu près – elle a appris que son copain de l’époque la trompait seulement en enfouissant son visage dans la chemise qu’il avait oubliée chez nous. Je n’ai jamais vu quelqu’un figer si vite. Elle ne contrôlait pas très bien son pouvoir à l’époque, il se manifestait sans qu’elle le veuille, et des objets qui appartenaient à ce type et qui avaient « connu » l’autre fille, il y en avait beaucoup à la maison. C’était la première fois que je la voyais dans un tel état, c’était pénible. Si tu lui demandais à elle, je suis sûr qu’elle te dirait que sa magie la déprime parfois. Mon autre sœur aussi, te dirais que ça la fout dans un état lamentable de temps en temps. Elle est wicca, tu vois ? Le triple retour et tout ? Camellia n’est pas un ange, elle s’en est pris plein la gueule à cause de ça. » Le sorcier affaissa le bras qui soutenait sa tête, le plia plutôt sous celle-ci pour remplacer l’oreiller décédé. « Tu peux m’arrêter si je parle trop, okay ? », affirma-t-il en tirant une petite moue de chien battu exagérée. Il réfléchit une dizaine de secondes avant de conclure : « Entre douleur physique ou douleur psychique, dans le meilleur des cas je n’en choisirais aucune des deux. Mais les deux se soignent, n’est-ce pas ? Différemment, mais on peut arrêter de souffrir. Ce n’est pas toujours facile, mais ça se fait, je suppose. Si j’ai bien compris, tu enlèves les maux physiques des gens ? Est-ce que tu peux choisir quand tu le fais et quand tu ne le fais pas ? » L’air un peu sévère, Florian fixait la blonde. Il espérait sincèrement qu’elle ne soit pas obligée d’assumer la douleur d’autrui automatiquement lorsqu’elle entrait en contact. Si c’était le cas, il comprendrait un peu mieux le discours qu’elle tenait.

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Florian di Rosa
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