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« A qualcuno piace caldo »

 :: BARS
« A qualcuno piace caldo » - Dim 5 Nov - 17:17
Gabriele di Vezzano
sorciers
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Gabriele di Vezzano
EFFIGIE : Dom' Sherwood
BAFOUILLES : 300
PACTE : 18/06/2017
OSSATURE : Tu brilles sous ta jouvence. La fontaine coule allègrement. Tes années sont semblables à une plume, virevoltant au gré du vent, porté par une légèreté accommodante.
CONTRAT : Une jolie Dame a volé ton cœur, et il paraît qu'elle refuse de le rendre.
BESOGNE : Ton poignet est ferme. D'un geste épuré, tu deviens une légende. Un artiste. Un Créateur. Tes doigts brillent. Tu deviens un démon. Un critique. Un faiseur de pluie.
ÉCHINE : Diablotin. Divinité. Tu te joues des lois de Dame Nature. Tu es un sorcier.
PRESTIGE : Petit diable aux cornes d'espérance. De tes doigts crépitants, tu fais du sorcier un roi. Sous ton tableau, il devient invincible.
GANG : Douce famille. Nul autre ne mérite ton allégeance.
CREDIT : all-the-poppies


« Art washes from the soul the dust of every day life »

« Some Like It Hot »

Tu passes un bon moment. Tu aimerais que la lune grivoise te le signale autrement. Tu aimes parler d'art. C'est bien la seule chose que tu es certain d'aimer, à vrai dire. Tu aimes parler d'art. Tu aimes ça au plus profond de ton être. C'est une vérité absolue. La seule. Et tu es ici, dans ce bar sordide, à parler d'art autour d'un verre d'une liqueur que tu peux aimer. Pourtant, tes doigts caressent doucement le récipient. Tu réfléchis. Peut-être sans le savoir que tu tolères te livrer à cette mystérieuse Jade dont tu ne sais, au fond, rien. Pourrait-elle être une sorcière venue t'enlever que tu l'ignorerais. Tes yeux la fixent par moment, pour essayer de la connaître. Puis soudain, tu t'aperçois que tu deviens comme tes sœurs. Méfiant. Tu chasses l'idée de ton cerveau putride. Tu penses à ce que tu veux vraiment. Une vie normale ? Une femme et des enfants ? Aucune magie ? Tu doutes subitement à mesure que tes yeux se perdent sur le bois de la table, le regard épousant les légers motifs épigraphiques ornant la table. Rapidement, tu reviens à observer la jeune femme qui te fait face. Elle est belle, tu le sais déjà. Mais pour une raison que t'ignore, tu t'intéresses plus à l'artiste qu'à la personne. Est-ce vexant pour elle ? Tu t'interroges.

Tu penses à l'art en la voyant. Tu n'es qu'artiste à ses côtés. La sensation est agréable. Rarement, tu avais l'impression qu'on s'intéresse réellement à l'artiste. Pour la plupart des gens, tu étais le jeune frère d'une des plus grandes agents artistiques de la planète, celui dont le talent avait été cultivé depuis le berceau. C'était une idée étrange de penser que Jade s'intéresse plus au véritable artiste, celui qui sommeille en toi, que cet imbécile de mirage que la presse laissait apparaître par moment. Tu n'aimais pas ce mirage. Tu ne l'aimes toujours pas. Tu as l'impression qu'il gâche ton talent, ton but en temps qu'artiste. Les mots de fausse modestie t'y font d'autant plus penser. Ton regard vient se poser sur ses yeux, alors que tes doigts caressent le verre qui est le tien. Tu laisses échapper un beau sourire.

« Fausse modestie ? » Le terme te fait réagir, et pourtant tu choisis de l'ignorer. Elle a pourtant mis le doigt sur ton secret, tu le sens. « Vous me flattez. Mais je préfererais que vous me tutoyez. Je ne suis pas encore un vieux croulant prétendant enseigner l'inenseignable.. » Petite pique et petit trait d'humour. Tu souris avec orgeuil à tes mots.

Elle ne te quitte plus des yeux. Toi, au contraire, tu détournes le regard.

Ses commentaires sur les femmes et l'art suivent. Tu laisses échapper un petit rictus à l'idée. Elle a raison. Ta sœur a toujours dit que tu finirais avec une artiste, mais quelle artiste laisserait un enfant comme toi sortir avec elle ? Tu critiquerais toutes ses toîles. Il n'y a qu'un coup de foudre qui peut soigner l'enfant atardé passionné d'art que tu es. Il viendra peut-être un jour. Tu aimerais que ce soit quelque chose de naturel et simple. Tomber amoureux devrait être la chose la plus simple au monde. Tu souris à cette idée, bien qu'elle ne puisse réellement voir derrière ce sourire. Tes doigts tapotent avec ardeur sur la table. Les mots suivants, tu ne les comprends pas. Mieux s'exprimer avec le corps.. Tu ne connais pas son histoire, mais tu remarques qu'elle se confie. Tu bois une gorgée de ton précieux sérum. Elle continue son discours. Tu approuves.

Tu te lèves subitement.

« J'aimerais les observer de plus près. » Tes yeux se posent sur Jade, tandis que ta main se tend vers elle. « Tu me fais la visite ? »

Tu attends sa réponse, espérant qu'elle vienne te montrer ses toiles. Peut-être auras-tu la chance d'en apprendre plus sur elle. Son art te passionne, mais subitement la personne t’intéresse aussi.
(c)wanheda - ne pas reproduire
Gabriele di Vezzano
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« A qualcuno piace caldo » - Jeu 30 Nov - 9:21
Anonymous
Invité
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Un flash, comme le déclic d’un briquet avant que la flamme ne vienne… Son regard qui me fuit, ses paroles, son attitude. Puis ce flash qui m’offre la réponse à cette question que je me posais sans vraiment le savoir. Je comprends. C’est devenu évident en une seule seconde, en une étincelle dans mon esprit. Il est différent, oui, et je sais enfin pourquoi. La réponse était là depuis le début, mais aveuglée par ce que j’ai toujours connu, je n’ai pas pris le temps de voir l’évidence. Artiste… Ce simple mot résume pourtant tout. Ce n’est pas un simple homme qui m’accompagne déjà depuis un bon moment, c’est un artiste. C’est l’art qui le fait vivre, tout comme aujourd’hui je m’abandonne à lui. Nous nous apprenons par nos œuvres, grâce à la petite partie d’âme que nous mettons dans chacun de nos coups de crayons, de pinceaux. Il me voit au travers de mes toiles, dans les courbes de mes peintures bien plus que celles de mon corps. L’évidence me frappe soudain alors qu’elle était là devant moi depuis le début. Il est le premier, le premier vrai artiste et non simple amateur que je croise. La différence est là, imposante et pourtant, je l’ai ignoré jusqu’alors. Aucune raison, si ce n’est d’avoir, volontairement ou non, refusé de quitter ma zone de confort : lé séduction, toujours, encore. Mais lui est différent, et au final, je l’ai été aussi, et pourtant, le plus naturellement du monde.

Artiste…

Voilà ce que je suis à présent, ce que je dois être. Non… Ce que je veux être.

Je prends sa main qu’il m’offre et le suis vers une première toile. Il n’y en a qu’une dizaine, toutes représentant un aspect de ma vie, passée, ou présente. Certes, le passé est une source d’inspiration qui ne se tarie pas… Mais mon présent m’inspire lui aussi. Il est pourtant clair que ce sont mes toiles passées qui lui ont le plus parlées. Rien d’étonnant. Il en ressent la puissance, la détresse, la violence, la douleur. Je ne le suis pas en réalité, je l’ai guidé sans m’en être rendu compte. Je n’ai pas lâché sa main alors que nous sommes assez près de la première toile. Elle représente ce que j’ai commencé à avouer. L’art dans le mouvement. Elle est une représentation de la danse, d’un des sentiments que je ressens lorsque je ressens la musique, qu’elle s’insinue en moi pour me guider, pour donner à mon corps cette impulsion, ce rythme, ce mouvement. Les couleurs sont chaudes, contrairement à beaucoup de mes autres toiles.

Chacune de mes toiles racontent un aspect de ma vie, un moment volé, ou un sentiment qui m’étreint l’espace d’un instant, ou bien plus longtemps.

Je me détache enfin de sa main, lentement, faisant glisser mes doigts contre sa paume, dans un geste lent mais sans arrière pensée. J’hésite un instant, croiser mes bras, ou bien m’ouvrir à lui en prenant le sien. Mon regard s’ancre dans ma toile, avant de couler vers la suivante. Mon bras vient finalement se glisser entre sa taille et son bras. J’ai choisi l’ouverture.

Ce sont les sentiments les plus ombrageux qui semblent t’avoir parlé.

Je l’attire vers la suivante, plus sombre, teintées de bleu sombre, de violet, et de ce rouge qui vient trancher de manière presque trop violente. La blessure de mon être, tout autant que celle de mon âme. Elle pourrait représenter celle que je porte dans mon dos, mais elle est bien plus profonde. L’absence… Celle qui crée le doute. Existe-t-il ? Je suis en manque de son amour, et à ce jour, j’ignore à quel point cet amour me torturera.

Invité
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« A qualcuno piace caldo » - Sam 27 Jan - 13:13
Gabriele di Vezzano
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Gabriele di Vezzano
EFFIGIE : Dom' Sherwood
BAFOUILLES : 300
PACTE : 18/06/2017
OSSATURE : Tu brilles sous ta jouvence. La fontaine coule allègrement. Tes années sont semblables à une plume, virevoltant au gré du vent, porté par une légèreté accommodante.
CONTRAT : Une jolie Dame a volé ton cœur, et il paraît qu'elle refuse de le rendre.
BESOGNE : Ton poignet est ferme. D'un geste épuré, tu deviens une légende. Un artiste. Un Créateur. Tes doigts brillent. Tu deviens un démon. Un critique. Un faiseur de pluie.
ÉCHINE : Diablotin. Divinité. Tu te joues des lois de Dame Nature. Tu es un sorcier.
PRESTIGE : Petit diable aux cornes d'espérance. De tes doigts crépitants, tu fais du sorcier un roi. Sous ton tableau, il devient invincible.
GANG : Douce famille. Nul autre ne mérite ton allégeance.
CREDIT : all-the-poppies


« Art washes from the soul the dust of every day life »

« Some Like It Hot »

Tu la regardes. Elle est belle, tu le sais. Et pourtant, tu ne dis rien. Est-ce que tu sais ? Est-ce que tu sais que bientôt, tu vas la rencontrer ? L’amour de ta vie. Celle qui fera vibrer ton coeur dès le premier regard. Non. Tu ne peux pas le savoir. Tu n’es pas un voyant. Tu n’as jamais été comme ces médiums de pacotille qui utilise une boule de cristal. Non. Tu es un vrai sorcier. Tu sacrifies à l’aide d’un couteau la pauvre brebis égarée et tu en tires un pouvoir. Tu le sais, mais tu refuses de l’admettre. C’est l’apanage de ta candeur. Mais cette gentillesse enfantine doit disparaître quand tu parles de la seule chose qui de l’importance en ce bas monde : l’art. Nul n’est autorisé à sourire sous ton regard en matière d’art. Tu es le vilain. Tu es le méchant. Jamais tu ne laisses les gens respirer. Personne. Jamais. C’est toi ça, Gabriele Vezzano. Dernier de ta portée. Sérieux en une seule occasion. En matière d’art, personne n’est supposé transiger. Il n’y a de bons artistes. Il n’y a que des artistes, et l’art est une fenêtre vers leur monde, vers leurs âmes. Tu apprécies sincèrement observer cette étendue mystérieuse, découvre leurs expériences et sonder leurs pourritures. Nul ne peut cacher son âme, et toi, tu aimes dresser ton regard vers cette expérience parfaite.

Jade, si pudique en matière d’histoire plus tôt, vient te guider -à ta demande- vers ses tableaux. Sans surprise. Elle te guide, venant jusqu’à te toucher. Tu sursautes légèrement. Tu n’as pas l’habitude du contact avec les femmes. Tu as eu des aventures, mais uniquement parce que tu l’avais voulu. Tu avais toujours fait le premier pas, et ce contact -si anodin qu’il fut- te mit mal à l’aise. Puis, tu te souviens du dictat de ta soeur aînée. “Ne batifole jamais devant l’art. Respecte le.”. Tu es certain que Jade a senti cet état de fait. Tu es aussi pudique, presque timide. L’espace d’un instant, tu te sens mis à nu, presque faible devant elle. Tu te rassures. Tu es un sorcier. Tu peux te défendre. Non. Tu n’y arrives pas. Tu es toujours mal à l’aise. Alors tu t’approches, quittant ce bras manipulateur. Tu souris à certaines toiles. Elles te parlent. Es-tu un empathe ? Une de ces personnes qui sentent bien la douleur des autres ? Les peintures de Jade sont bien plus exceptionnelles que prévus. Tu laisseras une critique positive sur “The Big Screen”, sur ton bébé. Elle gagnera en renommée, probablement. Mais tu ignores si elle la conservera. Dans ce métier, les réputations se font et se défont si facilement.

Tu approches encore, puis tu quittes la visite de Jade. Es-tu lasse ? Peut-être. Mais il y a autre chose. Comme si, tu le sentais, comme si la visite devait s’arrêter.

« Jade.. » Tu t’arrêtes quelques instants, comme pour reprendre ton souffle. « Tu as du talent.. »

Tu la regardes, comme si c’était nécessaire. Tu souris encore une fois. Tu vois ces yeux.

« Ta vie n’a pas été facile, n’est-ce pas ? » Encore, tu la regardes. Mais, sur cet interlude silencieux, tu entends la sonnerie de ton portable. C’est l’heure, on dirait. Tu vas devoir y aller. « Je crains de devoir te laisser maintenant. » Tu coupes la musique doucement d’un mouvement fin du doigt.
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Gabriele di Vezzano
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