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Lorsqu'une interdiction n'est pas respectée.. [PV Lizbeth] ( Hotel Pacifico )

 :: VIA DEL CORSO :: Hotel Pacifico
Lorsqu'une interdiction n'est pas respectée.. [PV Lizbeth] ( Hotel Pacifico ) - Lun 15 Jan - 12:14
Alexander F. Hedvig
vampires
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Alexander F. Hedvig
EFFIGIE : Eddie Redmayne
BAFOUILLES : 24
PACTE : 04/01/2018
OSSATURE : 36 ans physiquement, 1307 réellement.
CONTRAT : Célibataire depuis plusieurs dizaines d'années et veuf d'une époque lointaine.
BESOGNE : Propriétaire d'un hôtel neutre.
ÉCHINE : Nourrit d'un breuvage carmin pour prolonger sa vie.
PRESTIGE : Auspex - Les pensées ressemblent a un fleuve dont on peut ou non interrompre le fil afin de connaître un moment distinct et y verser quelques unes des siennes pour le détourner.
GANG : Clan Molnar
CREDIT : Avatar et signa : Alex - Images : Un peu partout

La nuit tombait doucement sur Rome et Alexander traversait le hall immense de son hôtel pour se rendre derrière une petite porte qui servait de salle de contrôle principale. Pour y entrer, une clé électronique qu'il portait toujours sur lui et qui n'était détenue que par deux employés de confiance.

-Levez les rideaux, la nuit est presque là.

A la construction de son bâtiment, il n'avait pu faire plus que ce que lui permettait les avancés de cette période. Mais, depuis, quelques travaux avaient été fait et l'hôtel était bien mieux protégé. Des rideaux protecteurs étaient installés sur chaque fenêtres pour qu'aucuns rayons de soleil ne puissent pénétrer à l'intérieur lorsque le jour était là et ils étaient relevés la nuit. Des caméras avaient été installés dans chaque coins de l'hôtel, sauf dans les chambres évidemment et un règlement strict était imposé pour que tout ce passe pour le mieux ici. Bien entendu, au tout début, Alexander avait du essuyer l'échec de quelques "batailles" de races et même d'un meurtre. Mais, il avait fini par obtenir ce qu'il désirait en durcissant un peu plus les règles et jusqu'à présent tout se passait pour le mieux.

Elevé dans le centre ville qui se bondait de monde, son bâtiment était bien visible et attirait aussi bien les curieux pour son architecture que pour s'y reposer. Trois catégories de chambre étaient disponible avec donc trois tarifs différents, ainsi même les personnes les moins riche pouvaient se permettre de venir y séjourner une nuit ou deux.

Cette nuit là s'annonçait comme les autres, calme et fructueuse. Mais, c'était sans compter sur cet homme qui rentra un peu précipitamment pour demander une chambre en posant quelques billets sur le comptoir. Regardant sans cesse dans son dos et transpirant plus qu'il n'aurait du normalement. Cela inquiéta un peu la jeune femme derrière le comptoir et elle s'empressa de le diriger vers l'aile ouest au premier. Elle comprit la situation en voyant celle qui entra en semblant chercher qu'un du regard, ne cachant même pas le fait qu'elle était armée.

Après un coup de téléphone passé pour qu'un collègue masculin vienne lui prêter main forte, celui ci s'approcha de la rousse d'un pas sur de lui et tout sourire envers la demoiselle. S'arrêtant juste devant elle et lui bloquant ainsi le passage en ligne droite pour qu'elle n'avance pas plus dans le hall d'entrée. Gardant un air tout a fait aimable, il tendit vers elle une feuille plastifiée et désigna de l'index une ligne sur le haut.

-Veuillez m'excuser, mais comme vous pouvez le constater sur notre règlement, les armes ne sont pas autorisées. Je vous demanderais donc de bien vouloir me les confier pour que je les mette sous clef le temps de votre séjour chez nous.

Quelques clients proches de la scène observaient en murmurant, la jeune femme derrière le comptoir prête à appeler du renfort au cas où cela tournerait mal. Et le garçon, qui devait avoir entre vingt trois et vingt cinq ans, semblait totalement calme et serein en face de la belle.
Alexander F. Hedvig
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Lorsqu'une interdiction n'est pas respectée.. [PV Lizbeth] ( Hotel Pacifico ) - Lun 15 Jan - 18:34
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Lorsqu'une interdiction n'est pas respectée
Ce n'était pas sa mission, elle l'avait juste pris en flagrant délit en train de vouloir dévorer l'une de ses victimes. Normalement, elle aurait du être en train de surveiller son enfant, chez elle, mais elle avait prétendu devoir aller au travail et sa belle-mère s'occupait donc de ce petit, et ce, certainement mieux qu'elle. Elle était encore bouleversée qu'il soit là, et avait aussitôt contacté l'orphelinat en pleine nuit pour leur annoncer la nouvelle, histoire qu'ils ne s'inquiètent pas plus. Ils lui avaient demandé ce qu'elle comptait faire, et elle avait répondu qu'elle ne savait pas, qu'elle avait besoin de temps pour réfléchir. Elle n'avait en vérité que quarante-huit heures avec lui pour se décider, avant qu'un des agent de Lancaster ne se déplace pour venir chercher l'enfant. Forcément, cet événement lui revenait souvent à l'esprit, et elle commença à ne plus penser aux règles de l'opus, et à la procédure habituelle. Au lieu de les prévenir du danger ambulant et de rester dans l'ombre, elle s'était approchée et l'avait pris en course, sans se soucier du danger qui pouvait régner autour d'elle. Le pire d'entre eux ? L'opus dei. Si elle se faisait pincer par une personne extérieure, elle pouvait dire adieu à sa profession de chasseuse. Elle courait pourtant le risque, prête à dégainer son arme dès qu'elle serait à portée de main. Heureusement pour elle, il tourna dans des ruelles et elle put tirer, mais ne le toucha pas. Elle continua de le poursuivre, un coup à droite, un coup à gauche, et pour finir, un cul de sac. Mais au lieu de s'arrêter comme elle le lui ordonna, il préféra passer par dessus le muret qui lui faisait face. Pestant un coup, Lizbeth rangea son arme et fit de même, remerciant son instinct de lui avoir soufflé de porter ses baskets aujourd'hui, et non ses bottes. Une fois de l'autre côté, elle le perdit dans l'immensité de la foule et elle jura une nouvelle fois en anglais, cherchant activement sa proie des yeux, restant néanmoins aussi calme qu'elle l'était habituellement. Elle l'avait repéré un peu plus loin, s'engouffra dans un bâtiment qui attirait beaucoup son attention. C'était un hôtel à la façade neutre comme il y en a des centaines dans Rome, mais dont l'opus parlait beaucoup parce qu'il était un repère pour créatures. Il avait aussi une particularité mais sur l'instant, la rousse l'oublia, et s'engouffra à son tour dans cette bâtisse où elle n'aurait pas du se trouver. Alors, une question lui vint à l'esprit ; que penserait son fils de ce qu'elle était en train de faire ? Une question dont elle ne se souciait pas avant de le rencontrer après trois ans loin de lui. Il n'était pourtant là que depuis trois jours, mais elle n'arrivait plus à penser correctement, ses instincts de chasseur lui faisant défaut. Son père n'en voyait rien sur le moment, mais quand ils partiraient chasser en forêt tous les deux le weekend même, il finirait bien par voir que quelque chose la turlupinait. De plus, il n'était pas ravi qu'un enfant débarque dans leur vie sans aucune raison, ça lui avait donné encore plus la rage d'aller traquer lui-même ce père qu'il avait voulu tuer à l'instant même où il avait compris que c'était le violeur de sa fille. Il s'en était fallu de peu pour qu'il ne dépense ses économies dans un billet pour l'Angleterre. Chassant ces pensées de son esprit pour revenir à l'instant présent, la jeune femme n'hésita pas pour lever son arme dans l'enceinte du bâtiment, pointant l'homme qui s'était déjà enfui. Elle voulu le poursuivre, ignorant complètement la présence de la chargée d'accueil, avant de finir bloquée par un homme tellement costaud qu'il pourrait la renverser d'une claque. A cet instant, son regard devint noir, et elle recula d'un pas en le pointant de son arme pour l'intimider, mais il ne la laissa pas passer. Au contraire, il s'attarda calmement sur un papier, que Lizbeth ne daigna même pas regarder, soupirant longuement d'agacement. « Je refuse. » se plaignit-elle, tentant de passer de nouveau, en vain. Le fixant d'un air hautain, elle agita son revolver son son nez. « Vous abritez et prenez la défense d'un tueur et d'un fugitif, je vous ordonne de me laisser passer. » expliqua-t-elle le plus calmement du monde, avant de rependre : « Appelez-moi votre responsable que je vous fasse licencier et enfermer pour complicité et défense d'un criminel, refus d'obtempérer aux forces de l'ordre, falsification de documents parce que je ne crois pas à votre petite histoire de pacifisme, et puis... Oh, je continue ou je m'arrête là ? » Mentir, elle n'avait pas mieux à faire. Elle croisa même les bras sur sa poitrine, impatiente d'aller faire la peau à cette créature aux volontés obscures.

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Lorsqu'une interdiction n'est pas respectée.. [PV Lizbeth] ( Hotel Pacifico ) - Lun 15 Jan - 23:26
Alexander F. Hedvig
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ÉCHINE : Nourrit d'un breuvage carmin pour prolonger sa vie.
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Le jeune homme sur lequel Lizbeth pointait son arme ne se démonta pas malgré les menaces qu'elle lançait vers lui, croisant les bras sur sa poitrine. Il garda son calme et son sourire tout en abaissant la feuille du règlement, mais ne la laissa pas pour autant passer. Il fit signe à sa collègue derrière le comptoir d'appeler le directeur.

Alexander était toujours dans la pièce de contrôle et discutait un peu avec le gardien tout en regardant ce qui se passait un peu dans son hôtel. C'est lui qui décrocha à la seconde sonnerie du téléphone qui se trouvait non loin des moniteurs, laissant alors son regard se poser sur celui qui montrait le hall d'entrée.

"Monsieur, nous avons un petit problème avec une demoiselle qui refuse de donner ses armes à l'entrée et qui menace Mark."

-Je la vois. Conduisez là dans mon bureau du rez de chaussée. J'arrive tout de suite.


Il repose le combiné et s'approche un peu de l'écran avec un léger sourire, se disant qu'elle ressemblait un peu a Eliana et certainement que son ancienne épouse aurait aussi choisit de devenir chasseuse plutôt qu'une créature. Quittant ses pensées et la pièce de contrôle, il se rendit dans son bureau en passant par le hall.

Pendant ce temps, la jeune femme derrière le comptoir avait quitté celui ci et s'était approchée assez lentement de la chasseuse et son collègue. Un peu intimidé par l'arme, elle mit quelques secondes supplémentaires avant de lui adresser la parole.

"Monsieur Hedvig m'a demandé de vous conduire à son bureau.. Si vous voulez bien me suivre.''

Après un petit geste en direction de l'aile est, elle lui emboita le pas vers le long couloir séparé du hall par deux portes battantes. Le corridor ne lui avait jamais paru aussi long qu'en cet instant avec la jeune femme dans son dos et sachant pertinemment qu'elle avait des armes qu'elle pourrait très bien utiliser. Arrivant enfin devant la dernière porte, l'employée toqua deux fois et entrouvrit la porte pour laisser Liz passer. Elle ne retourna a son poste qu'après être sure qu'elle soit bien entré dans le bureau.

Alexander se trouvait déjà dans la pièce depuis quelques minutes et avait eu le temps de se servir un verre, puis de s'installer sur un fauteuil. Il désigna celui qui se trouvait à côté lorsque la demoiselle se trouva dans la pièce.

-Installez vous, je vous en prie. Je suis Alexander Hedvig, le propriétaire de cet hôtel. J'ai cru comprendre que vous ne vouliez pas coopérer en donnant vos armes.

Restant tout a fait courtois, il parlait d'un ton égal et la regardait avec un léger sourire aux lèvres pour paraitre agréable à la jeune femme.
Alexander F. Hedvig
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Lorsqu'une interdiction n'est pas respectée.. [PV Lizbeth] ( Hotel Pacifico ) - Mar 16 Jan - 13:55
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Lorsqu'une interdiction n'est pas respectée
Lizbeth ne bougea pas, jusqu'à ce que la femme de l'accueil ne vienne jusqu'à elle. Elle voyait bien qu'elle lui faisait peur, mais elle aurait préféré que celle-ci soit effrayée par la créature obscure qu'elle abritait plutôt que d'elle. Après tout, elle était partie se réfugier dans une chambre pour échapper à la chasseuse et avait réussi son coup. La rousse ignorait même dans quelle chambre se trouvait ce tueur, ce qui ne l'aiderait pas dans sa traque. C'était trop dangereux, elle courait des risques, et si ça se trouve, c'était pour rien. Comme toujours quand elle se lançait dans des missions qu'on ne lui avaient pas assignées, elle merdait. Soupirant, elle baissa son arme lentement. De toute façon, elle n'avait plus vraiment grand intérêt à tirer sur les gens d'ici. Ils étaient innocents, et elle connaissait assez la justice pour savoir que tuer des innocents lui pèserait sur la conscience. Elle se mit donc à suivre sans se presser mémorisant silencieusement le trajet qu'elles effectuaient pour pouvoir retourner en arrière si ça se passait mal. Déjà, pourquoi le gérant ne s'était pas déplacé lui-même ? En jetant un coup d'oeil au plafond, elle se rendit compte que tout était filmé pour la sécurité des usagers et personnel. Soupirant, elle fit un grand sourire narquois à la caméra avant de reposer son regard sur la porte qu'on lui présentait. Juste pour s'amuser, et aussi parce qu'elle ne pouvait pas être plus dans l'embarras qu'aujourd'hui, elle fit un pas supplémentaire faire l'employée qui l'avait emmenée ici, et qui déguerpit presque aussitôt. Elle finit par ranger son arme à sa cuisse, et s'engouffra dans la pièce éclairée artificiellement. L'ambiance qui y régnait était étrange, comme s'il flottait une menace dans l'air, ce qui donna soudainement envie à Lizbeth de bien se comporter. Elle jeta néanmoins un coup d'oeil à la porte derrière elle avant de s'avancer vers les fauteuils où était installé un homme dont le charisme la fit taire aussitôt. Elle se mordit les joues pour ne rien dire et encore moins sourire à l'idée qu'il y avait au moins une personne ici qui ne la craignait pas. « Comme vous le dites si bien vous-même, ce sont mes armes, il est donc hors de question que je les confie à n'importe qui. » se plaignit-elle, contournant le fauteuil, refusant de s'y installer. Elle posa juste ses mains sur le dossier, et observa l'homme en face d'elle, se perdant dans la contemplation de ce visage. Il semblait serein, et à première vue pourrait inspirer la confiance à n'importe qui, mais pas elle. Il était hors de question qu'elle joue la jeune femme qui perd ses moyens parce qu'un bel homme l'accoste. Elle ouvrit donc presque aussitôt la bouche pour continuer à parler, continuant de le détailler du regard. Son ton se faisait beaucoup moins audacieux que précédemment, elle ressemblait même à une biche dans sa façon de communiquer soudainement. « Vous semblez bien nonchalant pour être le propriétaire de ce refuge pour chiens enragés. » Elle hausse les épaules, croise les bras sur sa poitrine et se dirige vers ce qu'elle pense être les rideaux derrière lesquels pourraient se cacher une fenêtre. Elle tenta de réfléchir convenablement en touchant les tissus, essayant de deviner ce qu'il pouvait bien être, pour avoir un règlement si strict. Elle se remit ensuite en route de l'autre côté de la pièce, tapotant la crosse de son revolver attaché à sa cuisse, et dissimulé sous sa veste. « Écoutez, je n'ai pas que ça à faire, on m'attend impatiemment. Je vous suggère juste de faire sortir cet homme qui est rentré avant moi. Vous êtes au courant que vous abritez intentionnellement un tueur, et que vous en devenez même son complice ? Il va falloir que je donne justice à bien plus d'une personne, si l'on va dans ce sens. » Finalement elle se retourne et se fige au milieu de la pièce pour le regarder, prête à attaquer s'il s'approchait trop près d'elle. Elle tentait de ne pas se montrer trop déstabilisée et de continuer à respirer normalement, mais cela devenait de plus en plus difficile. Lentement, elle comprenait à quel point elle avait mal joué en prenant en fuite ce criminel, mais il était hors de question qu'elle n'aille pas au bout de la chasse, maintenant qu'elle l'avait commencé. De toute façon, son père se chargerait bien de lui faire la morale en rentrant, et pour l'opus, ce serait peut-être même pire, sauf si elle arrivait à attraper deux criminels au lieu d'un en prouvant la gravité de la situation, et également qu'elle avait raison d'agir ainsi.

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Lorsqu'une interdiction n'est pas respectée.. [PV Lizbeth] ( Hotel Pacifico ) - Mer 17 Jan - 20:59
Alexander F. Hedvig
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Alexander F. Hedvig
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PACTE : 04/01/2018
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BESOGNE : Propriétaire d'un hôtel neutre.
ÉCHINE : Nourrit d'un breuvage carmin pour prolonger sa vie.
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Elle apparut finalement dans l'encadrement de la porte, faisant fuir son employée et ça le fit sourire. Se cachant de ce fait en buvant une gorgée de son verre d'une couleur opaque pour ne pas laisser voir ce qui se trouvait à l'intérieur. Après l'avoir invité à s'installer sur le fauteuil près de lui, la jeune femme s'approcha mais pour se placer derrière plutôt que de s'asseoir.

Une pensée de la jeune femme lui vint après qu'elle se soit plaint de ne pas donner les armes qui étaient siennes. Alexander s'appuya un peu plus contre le dossier de son fauteuil, la laissant l'observer autant qu'elle le voudrait et croisa les jambes dans l'autre sens.

-Je suis flatté que vous me trouviez bel homme, merci. Pour vos armes, elles seraient entreposées dans un coffre bien a l'abris. Aucuns risques qu'on vous les vole.

Il finit son verre tout en la laissant finir de parler et se déplacer dans la pièce. Ce n'est que lorsqu'elle se tourna de nouveau vers lui après avoir dit ses derniers mots qu'il se leva de son fauteuil. Déposant le verre sur le bureau, il approcha lentement de la demoiselle et s'arrêta à deux pas, tendant une main pour prendre celle de Liz avec une certaine délicatesse. La levant vers son visage alors que son buste se penchait un peu, sans la quitter du regard, il déposa un baiser sur le dos de sa main. Puis, il la lâcha en se redressant, un sourire revenant sur ses lèvres.

-Il semblerait que nous ayons sauté les présentations. Je m'appelle Alexander Hedvig, propriétaire et gérant de cet hôtel. Ici, peu nous importe la race ou les actes des personnes séjournant dans nos chambres, j'aime le fait d'avoir une certaine neutralité et je souhaite qu'elle reste.

Ah ça oui, il y tenait à ce que ce soit un endroit neutre ici et pas question qu'une chasseuse, aussi belle demoiselle soit elle, ne vienne mettre le bazar chez lui. Son regard clair se posa sur les traits de son visage, glissant sur son cou qu'il observa une demi seconde, avant de redessiner ses formes dans son esprit. S'écartant d'un pas, il commença à marcher pour la contourner tout en continuant de l'observer. Notant chaque détails de sa silhouette et s'arrêta de nouveau en face d'elle, glissant ses mains dans son dos.
Alexander F. Hedvig
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Lorsqu'une interdiction n'est pas respectée.. [PV Lizbeth] ( Hotel Pacifico ) - Jeu 18 Jan - 9:35
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Lorsqu'une interdiction n'est pas respectée
Bel homme ? Elle haussa les sourcils, ne lui ayant jamais communiqué cette information. Mais elle se souvint alors soudainement de certains vampires, qui avaient le don de s'infiltrer dans vos pensées aisément. Serrant la mâchoire, elle tenta de ne rien laisser paraître mais son regard semblait s'assombrir un peu plus, et elle se mit à penser à des choses bien plus banales, juste au cas où sa théorie était juste. Des oiseaux qui chantent dès le lever du soleil, du chat des voisins qui venait souvent s'infiltrer chez eux pour profiter du confort de leur canapé, de la soupe miso que sa belle-mère cuisinait à merveille quand elle était malade. Puis, l'image de son fils lui vint à l'esprit, et elle le chassa, se souvenant alors de la façon dont elle avait tué sa dernière proie, lui logeant rageusement deux balles dans le crâne alors qu'il ne s'y attendait pas. Cette expression de douleur qui avait traversé son visage, semblant la supplier de faire machine arrière. Et le sang, qui s'écoulait des trous qu'elle avait causé. Finalement, elle reprit une respiration et se concentra sur le propriétaire de l'hôtel, reculant en le voyant s'approcher d'elle, prête à dégainer. Elle le laissa s'emparer de sa main, partagée entre l'admiration d'un homme si gentleman et du dégoût d'être ainsi approchée et démunie face à une créature de la nuit. Habituellement, elle ne détestait pas les vampires. Il lui arrivait de leur faire la peau, mais elle supportait à peu près leur compagnie. Combien de personnes avait-il égorgé de ses crocs avant d'oser poser ses lèvres contre la paume de sa main ? Elle se sentit faillir à cette idée. Elle suivit son regard, frissonna à l'idée qu'il regarde son cou. Quelle idée avait-elle eu de se faire une queue de cheval comme à son habitude. Dévoiler ainsi sa jugulaire était presque honteux pour elle. Et elle le laissa tourner, agitant nerveusement ses doigts sur sa cuisse, n'en tenant plus. Il était en train de la juger comme on juge un repas, telle était l'idée qu'elle s'était mise en tête. Elle ferma les yeux le temps de reprendre son calme, avant de les rouvrir en sentant cet homme s'approche à nouveau et oser poser à nouveau son regard sur elle. Elle ne lui avait toujours pas répondu, restant figée et silencieuse, attendant le jugement dernier. Ravalant sa salive, serrant la mâchoire, elle observait du coin de l’œil la pièce, se demandant si ce serait la dernière qu'elle voyait. Et si un autre homme allait de nouveau profiter d'elle et de ses beautés, que ferait-elle ? Elle préférerait mourir que de subir ça une seconde fois. Elle serra cette fois les doigts sur la crosse de son revolver, l'émotion l'envahissant soudainement. Elle connaissait bien ce genre de caresses doucereuses qui n'étaient que le reflet d'une cruauté profondément ancrée en un être dénué de tout scrupule, elle ne le laisserait donc pas s'approcher, juste au cas où. « Vous vous êtes déjà présenté. » grommela-t-elle, fuyant son regard. Il était hors de question qu'elle se présente. De toute façon, s'il lisait dans ses pensées il en savait certainement plus que ce qu'elle voudrait le croire. « Ne faites pas l'imbécile, j'ai cerné votre petit jeu et vous savez déjà qui je suis. » ajouta-t-elle d'une voix tremblante, sortant cette fois son arme pour viser le crâne de cet homme. Elle plongea son regard dans le sien et se résigna soudainement à tuer. Était-ce donc cela, que ressentaient loups et wendigos quand elle s'approchait d'eux ? Cette impression d'être démuni de toute force et de volonté, avec l'envie imminente de fuir mais également cette fascination et ce calme environnant ? Elle ne lâche pas l'arme, ne bouge pas. Que faire ? Que dire ? Si seulement elle pouvait s'échapper... C'était pourtant trop suicidaire de tenter, il la rattraperait avant qu'elle ne s'en rende compte. Soupirant, elle referma un peu plus le poing sur l'arme à feu, n'ayant plus vraiment l'espoir de s'en sortir. « Je ne vous laisserais pas mes seuls moyens de défense. Peu importe à quel petit jeu vous jouez avec moi pour me convaincre du contraire. Vous allez me lâchez immédiatement et me laisser repartir, on est bien d'accord ? » ordonna-t-elle, sans grande conviction qu'il accepte. Les créatures étaient fourbes, narguaient par leur soi-disant immortalité les êtres de chair qui eux, mourraient dès qu'un pauvre virus les touchait. Ce vampire l'oublierait certainement après avoir fait d'elle son repas, comme toutes les autres victimes qu'il avait pu faire depuis sa transformation.

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D'autres images, fruits des pensées de la demoiselle, lui venait alors qu'elle semblait avoir comprit le don d'Alexander. Il ne s'en était pas vraiment caché non plus, il fallait dire. Quelques détails banals, avant qu'une plus intéressante ne vienne. Un jeune garçon avec un petit air de ressemblance avec la chasseuse. Mais, elle partit bien vite et le vampire ne chercha pas à poser de questions, gardant ce détail dans un coin de son esprit pour une prochaine fois.

Tellement de choses semblaient envahir le fil des pensées de Lizbeth et certaines qui semblaient plus que déplaisantes pour Alex. Un sourire reprit place sur ses lèvres en sentant l'arme si proche de sa tête et il leva une main pour la poser sur celle de la demoiselle, venant prendre le révolver de son autre main avec une extrême douceur.

-Je sais que je me suis déjà présenté et en effet, je sais qui vous êtes. Mais c'était une seconde chance pour avoir le plaisir de l'entendre de votre bouche. Et rassurez vous, bien que vous soyez d'une grande beauté, je n'ai ni l'intention de vous tuer ni celle d'abuser de vous.

Une fois le pistolet dans sa main, il la glisse dans son dos, coincé dans sa ceinture pour ne pas le perdre. Puis, sans lâcher la première qu'il tenait toujours, il fit de nouveau un pas vers elle pour venir défaire cette queue de cheval qu'elle semblait avoir regretté quelques minutes auparavant, plaçant les cheveux de Liz sur le devant de ses épaules afin de cacher au mieux son cou. L'odeur de la belle était attrayante, mais il n'en laissait rien paraitre.

-Peut être serez vous plus à l'aise ainsi~

Son pouce caressa la paume de la main toujours prisonnière avant de la relâcher et tourner le dos à la jeune femme. Allant ouvrir les rideaux pour laisser voir la demi lune qui éclairait le ciel plus haut. Puis, récupéra son verre pour s'en resservir un.

-Voulez vous boire quelque chose ? Même en étant pressée, vous avez bien quelques minutes pour partager un verre avec moi ?

Il se doutait bien qu'elle ne partirait pas sans son arme surtout, mais ne savait pas si elle viendrait à le récupérer elle même.
Alexander F. Hedvig
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Lorsqu'une interdiction n'est pas respectée.. [PV Lizbeth] ( Hotel Pacifico ) - Jeu 18 Jan - 13:36
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Lorsqu'une interdiction n'est pas respectée
Être démunie de son arme, c'était bien la pire chose qu'elle pouvait espérer. Heureusement, elle en avait d'autres mais il utiliserait sûrement les mêmes gestes pour les lui enlever. Et contrairement à ce qu'elle pensait, il agissait paisiblement, comme si c'était quelque chose dont il avait l'habitude. Lizbeth se retrouvait bien stupéfaite face à la situation, regrettant presque de ne pas être tombée sur quelqu'un d'un peu plus nerveux. Elle avait encore bien des choses à faire, dont attraper ce lycan puisque non, elle n'y renoncerait pas, c'était hors de question. Mais dans un sens, ce serait mieux si elle évitait de froisser l'opus. Pouvait-elle se permettre de fuir après une telle chose ? Elle pourrait simplement passer un coup de fil et s'en chargerait plus tard, mais cela voulait dire qu'il fallait laisser le prédateur faire d'autres victimes. Poussant un sourire las, épuisée de devoir faire autant de choix par elle-même,.Elle baisse le regard, observe le pistolet disparaître hors de sa vue. Elle ne pouvait pas quitter cette pièce sans le récupérer, il était un cadeau de son père -comme le reste de ses armes- et y tenait trop pour cela. Certains la trouveraient folle à cette idée, mais c'était avec ce même revolver qu'elle s'était longuement entraînée quand elle était jeune. Ne pas vouloir s'en débarrasser lui avait coûté une fortune en réparations et entretiens, mais elle s'en moquait. Elle sursauta presque quand il se permit de détacher ses cheveux. Autant dire qu'elle se sentait encore plus mal à l'aise qu'elle ne l'était déjà. Elle serra un peu plus le poing, ses yeux parcouraient désormais avec plus d'aisance les issues de la pièce. Combien de temps avait du patienter son ex avant de se permettre ce genre de gestes ? Elle ne savait plus, mais elle se rappelait l'avoir fait beaucoup patienté, alors comment un simple inconnu pouvait-il le faire quelques secondes après sa rencontre ? S'humectant les lèvres, gonflant ses narines d'air d'agacement, elle fut néanmoins soulagée de voir la lune à l'extérieur, elle avait au moins un point de repère. Ne bougeant pas, elle contempla la boisson dans le verre, se mettant à rire nerveusement à sa proposition, passant une main dans sa nuque, tentant de chasser cette sensation de ses doigts la frôlant. Elle avait l'impression que son cœur allait exploser d'une minute à l'autre tellement il battait vite. Il s'amusait à lui faire croire qu'elle était charmante, et c'était un jeu auquel elle refusait de prendre part. Apprécier une créature de la nuit lui vaudrait tous les ennuis du monde. Non, elle ne tomberait pas dans ses filets, et coûte que coûte, ferait tout pour le détester. Elle avait vu quelques films de vampires et avait bien remarqué qu'à sa place, l'héroïne tombait amoureuse trop vite et se retrouvait du milieu d'une guerre. Et bien qu'elle eut envie de refuser la proposition qu'il venait de lui faire, elle se dit qu'une minute de plus ici ou de moins ne changerait rien à son état d'anxiété. Elle pourrait peut-être apprécier sa compagnie, au final. Après tout, avoir ce patron d'hôtel dans la poche pourrait lui être bénéfique. Puis elle se rappela que ce n'était qu'un pauvre crétin qui ne pouvait pas s'empêcher d'entrer dans sa tête, et que donc son plan tombait à l'eau. C'était vraiment étrange d'être partagée entre tous ces sentiments et de ne plus être libre de ses propres mouvements. Elle finit tout de même par s'installer sur le fauteuil qu'on lui présentait, retirant finalement sa veste. Elle attrapa le fusil qu'elle avait dans le dos et le posa sur ses genoux, l'agrippant fermement. « Pourquoi je prendrais le temps de discuter avec vous, parce que vous avez un marché à proposer ? » tenta-t-elle, s'enfonçant tant bien que mal dans le dossier du fauteuil, n'ayant pas plus soif que cela. Les seules boissons qu'elle se permettait de savourer étaient le thé vert et de l'eau. Elle refusait toute autre boisson mauvaise pour la santé. Après tout, elle ne faisait pas attention à tout ce qu'elle mangeait pour tout faire capoter d'un jour à l'autre. « Je suis sûre que vous faites ça pour que cette bête ait le temps de s'enfuir. Vous êtes tous autant salopards les uns que les autres, visiblement. » Elle soupira, agita ses doigts sur son fusil à pompe, ne voyant pas l'utilité de le cacher plus longtemps. Elle continua également à l'insulter de tous les noms dans sa langue d'origine et dans sa tête, mais si c'était une chose risqué s'il comprenait l'anglais. Elle voulait juste voir à quel point elle pouvait l'emmerder avant qu'il ne se décide à la laisser partir, bien qu'elle ne soit pas totalement prisonnière ici, à moins que ce ne soit ce qu'il veuille lui faire croire. « Et si vous avez appelé les flics dans mon dos, je risque de ne pas apprécier non plus. »

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Lorsqu'une interdiction n'est pas respectée.. [PV Lizbeth] ( Hotel Pacifico ) - Jeu 18 Jan - 22:24
Alexander F. Hedvig
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Alexander F. Hedvig
EFFIGIE : Eddie Redmayne
BAFOUILLES : 24
PACTE : 04/01/2018
OSSATURE : 36 ans physiquement, 1307 réellement.
CONTRAT : Célibataire depuis plusieurs dizaines d'années et veuf d'une époque lointaine.
BESOGNE : Propriétaire d'un hôtel neutre.
ÉCHINE : Nourrit d'un breuvage carmin pour prolonger sa vie.
PRESTIGE : Auspex - Les pensées ressemblent a un fleuve dont on peut ou non interrompre le fil afin de connaître un moment distinct et y verser quelques unes des siennes pour le détourner.
GANG : Clan Molnar
CREDIT : Avatar et signa : Alex - Images : Un peu partout

Une fois les deux verres servit, il s'installa dans un fauteuil, croisant élégamment les jambes et sans la quitter des yeux. Buvant une gorgée avant de reposer doucement son avant bras contre sa cuisse, l'autre posé sur le bras du fauteuil. Un léger rire quitta ses lèvres en entendant les pensées à son propos, mais il ne releva pas sur le moment. Elle avait pensé qu'il pourrait lui être utile et finalement il n'était qu'un crétin ? Certes il pouvait entendre ses pensées, mais il ne cherchait pas à fouiner plus pour autant, ne cherchant pas l'indiscrétion mais simplement de savoir ce qu'elle avait comme intentions sur le moment présent.

-Je ferais en sorte qu'il y ait du thé la prochaine fois que vous viendrez. Pour ce qui est d'un marché à proposer, je ne vois pas ce que je pourrais vous donner qui pourrait vous satisfaire autant que vous être utile.

Il avait reprit un peu de sérieux, la regardant tapoter sur le fusil a pompe qu'elle avait sortit de derrière son dos. La veste sur le dossier du fauteuil et laissant donc apparaitre un peu plus de sa tenue. Ses doigts se refermaient avec un peu plus de force autour du verre qu'il tenait, se retenant de se lever pour l'approcher encore. Son regard perçant continuant de la contempler. Alexander avait bien entendu les pensées de Liz sur la fascination et l'amour que certains mortels pouvaient ressentir envers les vampires et qu'elle refusait de bien s'entendre avec lui. Si lui même ne croyait plus vraiment en l'amour, et d'autant plus entre humain et vampire, il n'en restait pas moins indifférent à son charme. L'homme avait envie de la connaitre un peu mieux et peut être même développer quelque chose avec elle qu'il n'avait pas réussit avec d'autres ? Une amitié fragile qui pourrait lui coûter cher au moindre faux pas. Et ce garçon auquel elle avait pensé, en plus de cet homme qui semblait avoir abusé d'elle à une époque.. Serait ce..?

Une tâche humide sur son pantalon ainsi que le bruit du verre brisé le sortit de ses pensées et il esquissa un sourire d'excuse en se rendant compte qu'il avait un peu trop serré les doigts.

-Je suis désolé pour ce petit désagrément imprévu. Et rassurez vous, je n'ai pas appelé la police. Il est préférable qu'ils ne mettent pas les pieds dans mon hôtel.

Il se lève de son fauteuil et prend un mouchoir dans le tiroir haut de son bureau pour sécher son pantalon et essuyer le sang qui restait sur sa main alors que les plaies finissaient de guérir. C'était un peu plus long parce qu'il ne s'était pas convenablement nourrit depuis un moment, avec ses occupations de ces derniers temps, il s'était contenter de boire celui qu'il gardait en bouteille. D'ailleurs, une tâche carmine s'était étalée sur le tapis couleur crème étendu sous les fauteuils et la table basse.
Alexander F. Hedvig
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Lorsqu'une interdiction n'est pas respectée.. [PV Lizbeth] ( Hotel Pacifico ) - Ven 19 Jan - 11:01
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Lorsqu'une interdiction n'est pas respectée
La prochaine fois ? Elle haussa un sourcil. Il était clair qu'elle ne comptait pas revenir ici une prochaine fois, et encore moins le croiser. Elle savait bien que cette rencontre pouvait bien retourner sa vie dans tous les sens, et c'était hors de question. Elle était bien trop attachée à son petit cocon tranquille où les seules choses qui lui arrivaient étaient de rater son coup et de ne pas tuer le loup qu'elle aurait voulu tuer. Il n'y avait aucun doute sur le fait qu'elle était heureuse avec sa famille, bien que celle-ci ne soit recomposée. Soupirant, elle haussa les épaules, proposant l'idée qui lui était venue en tête. « Un marché du genre... Je reviens vous voir pour satisfaire votre manque de compagnie mais en échange vous me laissez traquer qui je veux ici. Bien sûr, je prendrais soin de le tuer à l'extérieur. » Elle sourit de nouveau, espérant que son ego soit satisfait de cette négociation. Elle savait s'y prendre de ce côté-là, ça marchait presque toujours. Il fallait dire qu'avec son physique avantageux, et surtout avec les armes qu'elle avait en main, il était difficile de refuser. Évidemment, comme maintenant, elle se préparait toujours à l'idée que non, son interlocuteur refuserait. Que pourrait-elle donc lui proposer d'autre, si vraiment il refusait ? Son sang ? Non, sans façon, elle avait trop besoin de son énergie vitale et de son sang pour continuer à traquer. Jamais elle ne laisserait un vampire boire à son cou, car ce geste, aussi brutale soit-il, pourrait avoir des conséquences. L'envie de boire à nouveau, et de servir de proie et de devenir accro à cette morsure, que certains parvenaient à apprécier malgré tout. Une grimace traversa son visage, puis un sursaut s'empara d'elle. Écarquillant les yeux de surprise. Un vampire pouvait donc faire tomber des choses ? Elle pensait qu'ils avaient des réflexes sur-développés qui les en empêchaient, et leur permettait même de ne pas être maladroit. Peut-être n'était-il pas un vampire finalement, mais un imposteur, un sorcier proche de la mort... Elle se leva pourtant, déposa son arme dans le fauteuil pour s'approcher, pour l'arrêter dans son élan et attraper le mouchoir, se demandant bien quelle mouche l'avait piqué « N'essuyer surtout pas avec un simple mouchoir. Vous allez étaler la tâche et ce sera irrécupérable. Et depuis quand les vampire subissent ce genre d'incidents ? » Elle observa la tâche rouge sur le sol, grimaçant. Cela ne ressemblait définitivement pas à une tâche de vin. On aurait dit du sang. Elle chassa vite cette image de sa tête et s'écarta rapidement d'Alexander, pour venir se rasseoir sur son fauteuil, pour chasser le tournis qui s'était emparé de sa tête. Pourtant, ce n'était pas le sang qui la rendait mal, c'était autre chose d'indescriptible. Cette couleur rouge âcre, elle l'a voyait tous les jours et n'y faisait plus attention. Portant une main à son front, elle prit une grande respiration et se releva, attrapant son fusil qu'elle remit dans son dos avant de le cacher sous sa veste. Elle ne voulait pas rester plus longtemps ici, elle allait devenir folle. Depuis quand approchait-elle de si près un prédateur si dangereux, qui avait probablement fait tomber son verre dans ce but, pour qu'elle faiblisse et qu'il en profite pour l'attaquer. Pourtant, elle ne pouvait pas encore fuir de cette pièce. Déglutissant, elle tendit la main, le regard sombre, mais également fuyant. « Rendez-moi mon arme, s'il vous plait. » ordonnant-elle, serrant la mâchoire. Cette fois, elle bloquait complètement ses pensées. Elle voulait juste son revolver et partir d'ici aussi vite qu'elle était arrivée. Tant pis pour le lycan, il y avait autre chose de plus important pour le moment, et il lui fallait retourner auprès de son père. Pas de doute, son malaise était grand et il n'y avait pas besoin de lire dans ses pensées pour le comprendre. Puis, elle se rappela qu'elle avait toujours le mouchoir dans la main. Elle le lança sur le fauteuil et soupira, épuisée de devoir se battre pour une telle chose. Levant les yeux au ciel, elle chercha une excuse mais n'en trouva point. Finalement, elle décida de viser l'ego du jeune homme pour sortir de là. Elle ne voulait juste pas finir en plateau repas, pas ce soir. « C'est bon, vous avez gagné, je reviendrais si ça vous fait plaisir. J'espère que vous ne négligerez pas la qualité du thé. Je vous envoie votre employée pour nettoyer tout ça. J'ai un enfant à m'occuper, j'ai pas besoin non plus de m'occuper d'un vampire dont les réflexes se perdent. Je sais ce que ça signifie, et je ne courrais aucun risque. »

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