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My heart goes Boom [Louisa]

 :: HÔPITAL
My heart goes Boom [Louisa] - Mer 7 Mar - 22:36
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My heart goes Boom Louisa & Calvin

Son rire allume un sourire chez moi, bien que ce dernier se décompose à sa remarque. Une ado attardée ? Je proteste, bafouillant quelque peu dans ma barbe :

- Attardée ? nnon ! Non pas du tout, ce…ce n’est pas du tout ce que je voulais dire
terminais-je dans un murmure navré, alors qu’elle s’est déjà installée dans la voiture.

En prenant place à mon tour, je ne peux m’empêcher de lui jeter un regard un peu surpris à sa remarque sur les transports en commun, et ce que j’imagine alors me pousse à me concentrer très vite sur la route et ce qui se passe devant, non pas ce qui se passe sous cette fichue salopette. C’est donc juste une tenue de camouflage.
….plutôt futé de sa part, mais ça ne m’en rend que plus curieux. Un peu comme le coup de la blouse mais en moins sexy pour la peine. Bon sang je dois me reprendre.  
Et pour tenter d’y aider, je lui pose des questions sur cette surprise qu’elle me réserve, mais elle refuse de me dire quoique ce soit. Son excuse me fait toutefois sourire. Elle craint d’en dire plus qu’il ne faudrait. Bien vu, surtout que je suis plutôt du genre perspicace. Alors pour la peine, je n’en saurai strictement rien.

- Voilà qui titille plus encore ma curiosité !
lui avoue-je d’un ton amusé.

Quant à l’histoire des sucettes, je crains qu’une fois de plus j’ai parlé trop vite et je vois à ses airs rougissants qu’elle a parfaitement saisi le fond de ma pensée. Bon et bien au moins ça c’est fait. Toutefois sa réponse m’arrache un nouveau sourire chassant le spectre de la gêne occasionnée. Une prochaine fois, j’en prends bonne note. Et étrangement cette perspective me plait beaucoup.

Le reste du trajet se passe dans un échange de silences et de furtifs regards curieux sur cette jeune femme qui observe le paysage qui défile. Elle apprécie la balade, autant que moi, et à ma grande surprise, le verdict est très approbateur pour le choix du restaurant, contrairement à mes idées reçues sur cette jeune femme. Voilà une découverte qui ne pouvait pas me faire plus plaisir. Je me retrouve alors enseveli sous un flot de commentaires qui m’amusent autant qu’ils m’enchantent.

Je nous découvre sans qu’elle ne le sache, de sacrés points communs. L’amour des vieilles choses qui ont toute une histoire ancrée en elles, une histoire que parfois je sais entrevoir par quelques brèves visions, un passé plus ou moins lointain, un passé très riche, surtout dans ce pays avec ses nombreux monuments qu’on a pris soin de conserver. Alors oui les vieux objets me parlent…..et ce qu’elle me raconte, me dépeint avec un charmant enthousiasme me ravit tant et si bien que je l’écoute, sans songer un seul instant à l’interrompre. Je m’amuse du côté frippes dont elle me parle avec le même enthousiasme, avant de me retrouver soudain entraîné vers le puits.

Je cède très volontiers, riant devant tant d’enthousiasme. Bien sûr, puisqu’elle aime les choses anciennes, Louisa est aussitôt tombée sous le charme du puits. Taquin, je lui lance toutefois un avertissement.

- Il faut se méfier des puits aux vœux, ces endroits sont emplis de souvenirs et de mystère et on ne sait jamais quelle surprise ils peuvent nous réserver.

Mais c’est sans la moindre hésitation qu’elle balance une pièce de monnaie dans le puits, prenant un air très inspiré pour le faire. En l’observant, je me dis que je donnerais cher pour connaître son vœu, et comme je suis beau joueur, je lance moi aussi une pièce dans le puits, affichant un fin sourire à cette douce pensée qui traverse mon esprit pour terminer au fond du puits dans un son qui se répercute longtemps sur ses parois. Voilà, le sort en est jeté ! ce que je traduis à voix haute.

- Alea Jacta est ! … c’est la formule consacrée non ?

Puis je l’écoute me parler de légende, ce qui lui vaut un nouveau sourire et un nouveau point en commun. Je suis particulièrement adepte de tous les mythes et mythologies alors sa légende a toute mon attention, avant de rire à la conclusion, surtout l’image du lapin tétanisé.

- Je connais la légende des gargouilles, mais j’ignorais celle-là, et je dois dire dans cas que je plains les êtres qui ont été enfermés dans ces pierres, condamnés pour l’éternité à l’immobilité la plus complète, sans parler des pigeons qui les confondent avec des perchoirs !

Puis j’ajoute après cette plaisanterie d’un air plein de mystérieux sous-entendus.

- Quant à les entendre parler, ce n’est pas si impossible que ce qu’on peut penser, enfin peut-être pas de la façon dont vous l’imaginez.


Et je garde son bras sous le mien, ma main sur la sienne pour entrer dans le restaurant, la laissant digérer cette déclaration pour nous retrouver un instant plus tard, confortablement installés à une des tables. Devant le serveur, j’attends d’entendre son choix avant de passer ma commande, mais celui de Louisa est pour le moins surprenant et j’affiche un sourire plus qu’amusé, avant de commander mon vin.

Quand le serveur s’en va avec notre commande, je vois Louisa s’emparer de son portable pour y pianoter quelques touches, et répondre à son frère. Elle a donc un frère. Je lui demande par courtoisie, tout en prenant moi-même ma carte:

- Tout va bien j’espère ?


Et quand ensuite Luisa inquiète m’interpelle discrètement, je me penche vers elle, amusé et plus encore quand je comprends son souci.

- Ne vous inquiétez donc pas de ça. Prenez ce qui vous fera plaisir. C’est moi qui vous invite. J’y tiens, conclus-je d’un sourire entendu.

Quand le serveur revient avec le vin et le champagne, je commande le menu complet à entrées multiples, le plat principal composé de pâtes maison avec sauce du chef, entremets, desserts, etc, etc !  De quoi régaler le fin gourmet et…ogre que je suis, et j’invite Louisa d’un regard à demander ce qui lui plaira. Une fois que le serveur est reparti, je me fais curieux, à défaut de découvrir ce qu’elle me réserve pour la suite.

- Vous avez de la chance d’avoir de la famille. Je suis fils unique pour ma part. Je me suis toujours demandé ce que ça ferait d’avoir des frères ou des sœurs. Bien qu’il y a Vasco qui est comme un frère pour moi.  Mais je suppose que ce n’est pas pareil .


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My heart goes Boom [Louisa] - Dim 11 Mar - 17:32
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Ton cœur fait troooop boom boom.
– Rien ne m’empêchera de faire un vœu même au risque de récolter une mauvaise surprise. Puis vous êtes là alors rien ne devrait m’arriver. N’est-ce pas ? La pièce s’envole dans le puit, suivit de celle de Calvin. J’aimerais à cet instant pourvoir lire dans ses pensées pour connaitre son vœu. Oui je crois qu’on peut dire cela même si ça donne à nos vœux un côté, un peu trop mystique. Laissons la magie de l’instant décider si nous méritons d’être exaucés…remarquez ça ne vaut pas mieux mon histoire de magie qu’un sort. Je rigole de ma propre naïveté. Sort/magie tout ça c’est bien la même chose.  

Quant à cette légende urbaine, je n’y crois pas. Qui pourrait y croire d’ailleurs ? Calvin ? Je ne sais pas s’il me fait marcher justement en ajoutant qu’il est possible de les entendre parler. J’en fronce mes sourcils, cherchant à savoir si c’est du lard ou du cochon mais l’image des pigeons l’emportent et j’éclate de rire en agrippant son bras.

– Vous n’étiez pas sérieux quand vous disiez qu’on pouvait les entendre parler, n’est-ce pas ? mhm parce que là je vais m’inquiéter pour votre santé mentale cher Monsieur Johnson. Dit mon côté de future infirmière. Qu’est-ce que j’imaginais en plus ? Un stéthoscope posé sur une statue pour tenter de l’entendre ! Lui j’aimerais bien savoir à quelle manière il songeait ? Vous vous en tirerez pas comme ça Calvin, vous en avez trop dit ou pas assez.

De toute manière nous aurions sûrement l’occasion d’y revenir, là, le moment était celui de passer à taaaable. Rholala c’est un peu chic mais je suis soulagée qu’il n’y ait pas beaucoup de monde. Ça semble ne gênait que moi, alors je parviens à oublier que mes fringues ne vont pas vraiment avec l’ambiance du restaurant.
J’ai le temps de commander un verre de champagne rosé juste avant de répondre au message de Vittorio.

– Oui, il s’inquiète facilement…je dirais même bien plus qu’avant. Mon frère et moi sommes très proches, il est ma seule famille à Rome. J’évite de dire que j’habite chez lui, bonjour l’image que je vais donner à Calvin sinon, enfin peut-être que je me trompe et que ça lui serait égale de savoir que j’habite chez Vitto. …j’habite chez lui. Un peu gênée par cette nouvelle mais il n’y a pas ça qui me dérange. Ma carte n’indique aucun prix…visiblement ça ne pose aucun problème à Calvin qui m’encourage à prendre ce que je veux.

Je balaie les différents menus, c’est très copieux pour ce que j’en lis. J’ai faim mais quand même. Nos apéritifs arrivent. Lisant encore les menus, je ne prête pas tout de suite attention à la commande de Calvin. Celle-ci m’interpelle quand elle me semble interminable, j’ouvre un peu ma bouche en écarquillant les yeux. Naaaan il ne va jamais pouvoir tout manger ! j’en suis un peu déroutée et ne sais pas quoi choisir quand les regards se tournent sur moi pour connaitre ma commande. Je me précipite rapidement pour une lecture en diagonale et plus modestement prends une entrée et un plat, je demande si je peux choisir un dessert plus tard si jamais j’ai encore de la place. Bien entendu que je pourrais. Le serveur nous abandonne. Je prends ma flute pour porter un toast.

– A notre rencontre Calvin, j’en suis ravie. Vraiment. Le cristal se choque et je bois les petites bulles. J’adore le champagne…ça chatouille. Souriais-je en rentrant un peu la tête entre mes épaules. Pfiou quel appétit vous avez…vous êtes un sacré gourmand. Est-ce dans tous les domaines ? La pensée me fait un peu rougir…ça doit être quelque chose. Je bois vite fait une autre gorgée, histoire d’oublier les images du torse que j’ai pu toucher sauf que je ne suis pas prête à l’oublier. …c’est vrai que vous avez une sacré carrure à entretenir…n’empêche que si vous mangez trop vous allez vous trainer pour ma surprise…moi je dis ça comme ça. Prenais-je un air faussement détaché parce que je sais que ça va titiller sa curiosité. nan je ne dirais rien il faudrait me torturer sous la chatouille et je sais que je ne risque rien ici au milieu de cette salle de restaurant. Et toc, m‘amusais-je à ajouter avec un clin d’œil.

Avoue que tu aimerais qu’il te chatouille, que ses mains se faufilent partout. Chuut moi j’ai rien dit. Une chance nous revenons à une conversation un peu plus sérieuse.

– Oui je sais mais vous savez ce n’est pas toujours facile de trouver sa place dans une grande famille. Il n’y a qu’avec mon grand frère que je suis très proche. C’est l’ainé de nous tous, il a quitté Florence il y a plusieurs années de cela…je lui en ai voulu énormément puis je l’ai retrouvé ici et je suis très contente de me retrouver avec lui. Vasco ? Oui c’est l’amie qui lui prête cette superbe voiture. Je crois qu’une grande amitié est aussi riche qu’un lien du sang. Un ami, un frère…l’essentiel n’est-il de savoir qu’on peut compter sur quelqu’un dans n’importe quelle situation ou moment de sa vie, non ?

Haaaa nos entrées arrivent. Je louche un peu sur son assiette puis la mienne.

- …vous me faites goûter ? Je me penche un peu en ouvrant ma bouche et papillonnant des cils exagérément. promis vous aurez le droit de gouter aussi. Moi j’ai opté pour un carpaccio de saint jacques mais son plat est super bon aussi. Je lui tends comme promis ma fourchette pour qu’il goûte à son tour.

– Ca fait longtemps que vous connaissez votre ami Vasco ?

Tous nos plats subissent le même échange sauf que lui en a un peu plus que moi à goûter. Du coup pour le dessert.

-…ça ne serait pas raisonnable mais avec vous je n’ai pas envie de l’être …ça doit être le vin ….ou c’est l’effet Monsieur Johnson Riais-je. Non je ne suis pas saoule, juste guillerette. Vous me mangerez ? …heu je veux dire vous le mangerez si je …ne finis pas.

Je pousse le verre de vin et me mets à l’eau, c’est mieux…

– Après c’est votre surprise…

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My heart goes Boom [Louisa] - Mar 13 Mar - 18:17
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My heart goes Boom Louisa & Calvin

Je ris face à tant de témérité ! Mademoiselle aime prendre des risques ! Enfin sauf pour le côté où elle compte sur moi en tant que preux chevalier pour la sauver s’il devait lui arriver quelque chose. Pas sûr que le rôle me convienne. Quoi ? Je la laisserai dans les ennuis si elle devait en avoir ? Jamais ! Ce n’est vraiment pas mon genre, mais je ne sais plus me mettre en avant en prétendant sauver des gens et sans y parvenir finalement. J’ai préféré depuis plus d’une année, m’effacer, et j’ai déposé ma cape de super héros au vestiaire. ….Oui enfin c’est juste une image !

Je suis du coup un peu distrait face à ses bavardages sur la magie avant de revenir à la conversation quand elle me demande avec des yeux brillants de curiosité, si j’étais sérieux au sujet des pierres. Bon ça y’est, elle a réussi à me redonner le sourire. J’en ris même, ce n’est pas moqueur, c’est juste qu’elle est vraiment charmante.

- Vous n’avez pas à vous inquiéter pour ma santé mentale, je vous assure qu’elle va très bien. Enfin physiquement, peut-être un peu moins. Conclus-je en songeant à ma consultation de tout à l’heure. Mais je n’ai rien besoin de lui cacher à ce niveau, à la jolie petite infirmière.

Ce qui me permet d’esquiver la question sur les pierres qui parlent… une image aussi, parce que je ne me vois pas lui expliquer le fond de ma pensée qui reviendrait à lui révéler toute la vérité sur moi. Lui dire que je suis un sorcier volvö, tiens je l’entends déjà éclater de rire, ce dont je ne me vexerai nullement. Pour le commun des mortels, la magie n’existe que dans les légendes, ou dans les puits à souhaits !

Une fois à table, la conversation après avoir commandé l’apéritif, glisse sur sa famille dont elle me parle d’abord avec retenue. Je sens qu’elle choisit soigneusement ses mots. Il y a une hésitation dans sa phrase, au sujet de son frère, un non-dit, des secrets ? Sa phrase est très révélatrice… « il s’inquiète bien plus qu’avant »…  Je ne fais pas mine de le remarquer mais j’écoute avec la plus grande attention. En tout cas, elle en parle avec beaucoup d’affection. Elle doit beaucoup y tenir à son frère. Enfin normal, vous me direz puisque c’est son frère. Quoique j’ai vu dans ma vie, bien des familles désunies, et dispersées, pour des stupides querelles ou des histoires d’héritages semant la discorde mieux qu’Eris ne l’aurait fait.

Enfin voilà qu’elle m’avoue d’une voix et dans une attitude gênée qu’elle vit chez lui. Elle semble croire que je vais en penser que ce n’est pas bien, ou à vrai dire j’ignore ce que je suis sensé penser. En tout cas, elle m’a dit ça comme un secret honteux. Je lui souris pour la rassurer.

- Pour des questions pratiques, je suppose ? Pour une infirmière ça ne doit pas être simple de trouver un logement.

Je ne suis pas très au fait des salaires de ces dernières, mais je suis quasiment certain que ça ne paie pas des masses. Donc si son frère habite proche de son travail, il était logique d’avoir choisi cette option. Bien qu’encore une fois, je n’ai aucune expérience niveau fratrie. Sauf si je songe à Vasco. Alors j’ajoute avec un sourire malicieux.

- J’habite moi aussi chez mon ami. Nourri, blanchi et logé. Mais je crois que ça l’arrange bien finalement, vu qu’il n’est pas souvent là. Sa fille passe par contre de temps en temps. Je crois qu’il doit espérer que je garde un œil dessus.

J’affiche un sourire un peu crispé, notant malgré moi que cela ne fait pas vraiment mes affaires, mais j’ai été accueilli à bras ouverte chez Vasco, je ne vais en plus faire le difficile ! Le serveur arrive à point nommé pour prendre nos commandes, et en véritable ogre, je me lâche une fois de plus sur la carte. Ce qui semble amuser ma compagne pour la soirée. Mais avant de répondre, je porte à mon tour un toast pour accompagner le sien, mon regard pétillant à sa déclaration :

- Je le suis tout autant, Louisa,
lui assure-je avec un large sourire, avant de déguster mon vin, toujours aussi fameux, et qui porte les parfums d’Italie. Puis je m’amuse de son commentaire concernant son champagne rose.

- Le champagne, ça vous va bien, aussi pétillant que vous !

Quant à ma gourmandise, j’avoue penaud, écartant volontairement tout sous-entendu possible.

- J’avoue, oui.. un grand gourmand mais fin gourmet !

Sans aucun sous-entendu, on a dit, même si mon regard glisse sur elle, bien malgré moi, et peut-être poussé par le compliment de la demoiselle sur ma carrure qu’elle apprécie, d’après ce que j’ai pu constater dans la salle de consultation et qui encore à présent la fait rougir. Ce qui me fait sourire davantage encore. Jusqu’au moment où elle titille un peu plus encore ma curiosité.

- Hm votre surprise ?


Et voilà qu’elle me met au défi de la chatouiller.

- Vous ne devriez pas me mettre au défi, comme ça…. Je pourrai très bien vous prendre au mot !

Je lance un regard autour de moi comme si je vérifiais d’avoir le champ libre pour mettre mes menaces à exécution… mais je n’en fais rien naturellement, enfin pas tout de suite. Non, une chose après l’autre. Je retiens cependant le défi dans un coin de mon esprit.

- C’est donc une surprise participative ? Je croyais que j’allais avoir droit à une simple démonstration ?

La question est des plus innocentes, mais elle vise bien sûr à en découvrir un peu plus sur la fameuse surprise que cette demoiselle peut bien me réserver. Et vu qu’elle semble avoir pas mal d’imagination, je devrais peut-être me méfier !

Finalement tandis qu’on nous apporte les premiers plats, elle me parle de sa famille. Apparemment il n’y a pas seulement un frère, mais c’est le seul qui soit ici à Rome, si je comprends bien, les autres sont en Florence. Et je découvre le fin mot du « avant ». Ils viennent donc de se retrouver après une séparation. Sans doute que chacun a été appelé à prendre des chemins séparés. Bref, je me mets aussitôt à manger mon plat, alléché par l’odeur, avant de voir surpris, ma charmante petite infirmière piquer dans mon assiette. Je suis alors autant distrait par sa conclusion concernant sa famille que par le geste qui étrangement, me fait sourire, et me renvoie inévitablement à mon premier repas en tête à tête avec ma femme, enfin mon ex-femme…. Elle avait détesté que je veuille goûter à son assiette. Moui bon, pas de quoi faire le parallèle, ce n’est pas la même situation, bref. Je lui laisse donc volontiers chaparder dans mon assiette, tout en l’écouter bavarder joyeusement.

- Oui… vous avez raison, dis-je après avoir avalé une nouvelle bouchée. C’est important d’avoir quelqu’un sur qui compter dans n’importe quelle situation. Mais pas simple de pouvoir trouver la personne à qui on peut faire entièrement confiance. Quoique je suppose qu’on doit pouvoir faire confiance à son propre frère.

J’oublie cette réflexion pour lui parler alors de Vasco. Je lui raconte que ça fait effectivement un bail qu’on se connait. Lui étant voyageur, nous nous sommes rencontrés à New-York, j’évite de lui dire en quelles circonstances. Et depuis on est devenu les meilleurs amis qui soient. Mais bon avec Vasco, c’est un bon vivant, pas difficile de s’entendre avec lui.

Le repas touche à sa fin, et ma faim à la sienne par la même occasion quand nous passons aux desserts. L’idée semble laisser ma charmante infirmière plutôt hésitante et sa façon de me dire qu’elle n’a pas envie d’être raisonnable avec moi, me fait avaler de travers la dernière bouchée de mon assiette, sans parler de son lapsus. Je tousse discrètement derrière ma main. Bon sang, elle me fait du rentre dedans là où c’est juste l’alcool qui lui fait cet effet-là ? Je serais en tout cas mal avisé de profiter de la situation si tentante soit-elle.

C’est un jeu dangereux quand même. Surtout que je ne peux nier qu’elle me plait, oui même avec cette fichue salopette. Et même si elle est sans doute un peu jeune ? Ce qui me fait revenir à des pensées plus chastes, au moins pour un moment. J’ai passé l’âge d’avoir envie de sauter toutes les belles jeunes femmes qui se présentent à moi quand même ! Allez Calvin un peu de self-control. Je décline donc la carte des desserts.

- Justement si je veux pouvoir en profiter… hm de votre surprise, je ferai mieux quant à moi de rester raisonnable et de m’abstenir de …dessert.

Je lui souris, puis m’essuie la bouche avec ma serviette. NON je ne bave pas du tout, c’est juste un geste qui me permet de m’aider à reprendre le contrôle.


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My heart goes Boom [Louisa] - Sam 17 Mar - 23:11
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Ton cœur fait troooop boom boom.
Tout semble tellement plus simple auprès de lui. J’en soupire presque d’aise en le regardant, un sourire un peu niais affiché.

– Dites-moi Calvin ? …vous ne seriez pas un ange par hasard… ? Vous avez un don et vous l’ignorez sûrement…si, si vous en avez un. Vous êtes magique, auprès de vous tout est si simple. Vous savez mettre à l’aise. A mon avis il ne doit pas tout saisir, je ne suis pas forcément très explicite dans mes propos alors j’ajoute : C’est vrai que je suis un peu gênée d’habiter et de dépendre de mon grand frère même s’il le fait de très bon cœur, j’ai envahi son espace. Lui comme moi cohabitons mais je suis certaine que ma présence doit être gênante pour lui. Pas de vie intime, il ne reçoit personne. Est-ce que c’était pareil avant ou pas ? J’occupe sa chambre pendant qu’il se contente de son canapé-lit, vous imaginez s’il souhaite ramener une amie chez lui…puis moi c’est pareil, sans compter que je ne me vois pas du tout un jour demander à Vitto de ne pas rentrer parce que j’ai rencontré quelqu’un…je crois qu’il m’enfermerait à vie.

Calvin est d’une telle gentillesse. Beau. Séduisant. Adorable…pfiou j’entends un certain grand frère me dire, que c’est un beau parleur, qu’il n’attend qu’une chose. Oui et bien si moi aussi je le veux cette chose, ça ne fait pas plus de moi une fille facile, que lui un profiteur. Et pourquoi ça ne serait pas l’inverse ! Moi une profiteuse et lui un type facile…ha on rigole moins là, n’est-ce pas ? Je ne vais pas me voiler la face, il me plait, et cela, un peu plus à chaque fois que je le découvre.

Mhm par contre là, c’est moi, qui sourit un peu moins quand il évoque la fille de son amie. Je doute que ça soit une enfant que son père laisserait comme ça à la charge de Calvin.

– Ha, vous faites les baby-sitters ? Il n’y a pas que mon sourire qui se soit figé. Moi jalouse ? Pfff n’importe quoi. Vous voyez, vous aussi vous êtes dans la même situation que mon frère…enfin j’imagine.

Tous ces bavardages nous ont mis en appétit, surtout Calvin. Je n’ai jamais vu quelqu’un mangé autant sans prendre le rythme. Gourmand, gourmet, vous croyez que c’est dans tout domaine ? Mais pourquoi je pense à ça…j’ai un peu plus chaud soudain et je ne vous parle même-pas du moment où je croise son regard sur moi. Pour me sortir d’affaire, je rebondis sur les effets indésirables sur notre future activité à trop manger.

– Vous aimez donc les défis, bien, bien alors la suite vous plaira. Evidement le peu que j’ai mentionné, a eu le souhait escompté. Je prends l’air effrayé pour jouer son jeu quand il regarde à droite et à gauche, prêt à me sauter dessus pour me faire avouer sous la chatouille. Moi aussi je chatouille alors attention. Je mets mes doigts en avant faisant semblant de les avancer vers lui,  prête aussi à répondre à une attaque chatouille. Voila pourquoi vous avez commandé tout ça ! Pour ne pas participer…c’est foutu pour vous, je ne compte pas jouer toute seule…à deux c’est tellement mieux. Je me rends compte du sous-entendu alors je pince mes lèvres et baisse les yeux….quelle est belle cette assiette, vous ne trouvez pas ? faudra attendre que vous ayez mangé tous ces desserts…et vous saurez ou pas.

Un tout peu trop de vin ou mon subconscient a fortement souhaité ce lapsus mais je le fais avaler de travers. Bravo Louisa grille-toi tout de suite autant lui dire que c’est bien ce que tu veux être mangée de la plus délicieuse des façons enfin dans ta salopette c’est plutôt un tue l’amour ton truc, il me semble que c’est ça que tu la portes, non ?

– Ha pas de desserts ! Je vous ai donné mauvaise conscience… Je fais semblant de bouder mais ça ne dure jamais longtemps surtout que j’ai envie de rire, lui aussi c’est raccroché aux arbres. Est-ce que je lui plais ? Vous croyez ? …on y va ? J’en ai très envie, Calvin…de vous la faire découvrir….découvrir ma surprise. Mais si vous voulez un café je peux patienter encore.

La suite ? Vraiment vous voulez savoir…

Je lui ai indiqué la route jusqu’à la patinoire toujours ouverte en nocturne. J’adore le concept, c’est un peu comme une boite de nuit vous patiner en musique, il y a des jeux de lumières sur la piste et elle dispose d’un bar en dehors de la piste mais vous pouvez garder vos patins pour vous y rendre.

– Vous avez dû déjà pratiquer, non ? L’interrogeais-je en attachant mes patins, les gants sont fournis avec et heureusement sinon nous n’aurions surement pas pu nous amuser, je ne les avais pas prévus. Au pire c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas puis je vous initierai si vous êtes novice dans ce …domaine. Oui à mon avis, il y a bien des domaines dans lesquels il excelle.

Je me dresse sur mes patins, attendant qu’il finisse de mettre les siens.



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My heart goes Boom [Louisa] - Lun 19 Mar - 23:19
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My heart goes Boom Louisa & Calvin

Un ange, moi ! J’ai un rire vaguement gêné. C’est bien mignon tout ça, mais je ne me sens pas vraiment l’âme d’un ange, surtout pas quand je laisse mon esprit vagabonder après tous ces sous-entendus échangés. Alors je secoue la tête, et lui assure avec toujours du rire dans la voix :

- Ho non, n’allez pas croire ça….. je n’crois pas vraiment avoir le profil.
Puis je tempère, parce que je n’ai quand même pas envie de la décevoir. Mais je suis ravi si vous passez une bonne soirée . Sachez que c’est réciproque.

Je tends ma main vers la sienne, à travers la table, la prend un instant, effleurant ses doigts des miens avant de me reprendre :

- Je suis certain qui’il apprécie vous avoir à ses côtés. Et puis c’est sans doute une situation provisoire non ? Vous pourriez vous trouver un studio, ou quelque chose ou il fait bon vivre avec un tas d’objets récupérés des brocantes.

Je pourrai même imaginer son intérieur, des couleurs gaies comme elle, du bric-à-brac, mélanges d’objets hétéroclites et… oui enfin, je vais éviter de trop me concentrer sur cette idée ou je pourrai faire autre chose qu’imaginer. Quant à cette histoire de babysitter, elle me contrarie si bien que je ne vois pas qu’elle contrarie aussi mon interlocutrice.

- Je préfèrerais éviter d’être considéré comme tel. On va dire que j’essaie, je dis bien, essaie de faire attention à ce qu’elle rentre entière à la maison quand elle est là. Ce qui n’est pas une sinécure. Et si c’était ma petite sœur, ça fait longtemps que je l’aurai corrigée ! Son père est bien trop généreux avec elle. Et vous êtes très différentes ! Enfin bref passons !


Je fais un geste de la main, signe que je n’ai pas envie de gâcher cette belle soirée en évoquant les caprices de la fille de Vasco. Alors je retrouve très vite le sourire à l’idée de nous affronter dans une bataille de chatouilles. Je peux devenir un vrai gamin pour ce genre de bêtises,.

- Hum un défi à relever ? Soit ! Rien ne me fait peur !


Moui, peut-être que je m’avance un peu là ! N’ais-je pas été consulter les urgences à cause de crises de panique aujourd’hui même ? Mais je finis par rire parce qu’elle croit que c’est pour couper court à son défi que j’ai mangé tout ça.

- Non, non, ce repas, c’était juste un peu trop de gourmandise…. du reste, il va falloir que je dépense tout ça ! dis-je en me tapotant sur le ventre. Donc votre défi tombera à point !


Même si je ne sais toujours pas à quoi m’attendre. Je crois que vu la personnalité dont j’aperçois déjà quelques facettes face à moi, je devrais sans doute m’inquiéter. Donc oui je préfère zapper le dessert, et découvrir la fameuse surprise. J’en deviens aussi impatient qu’elle à me la faire découvrir ! Je décline de même le café, quitte à faire une grave entorse aux coutumes italiennes, et très vite, je réclame l’addition avant de décoller pour son lieu mystère, suivant ses instructions avec attention….

Et je découvre finalement le pot aux roses ! Une patinoire ! Quand je me retrouve devant cette dernière, au-delà des lumières qui donnent des couleurs et une ambiance disco au tout, je reste un peu emprunté, mais amusé.

- Je crois que si j’avais du deviner vers quoi vous m’emmeniez, je n’aurai jamais trouvé ! Je finis par me tourner vers elle, avec un sourire navré à l’avance, pour elle, pas pour moi….
- J’ai eu pratiqué quand j’étais gosse. Ca date de si longtemps que j’ignore si j’tiendrai seulement debout. Et si vraiment vous tenez à me remettre en selle, vous allez avoir du travail. Vous êtes sûre de vouloir faire ça ?

Oui non parce que si je m’écroule sur elle, …. C’est un peu risqué non ? Quoique là tout de suite, je pense à tout autre chose. Je pourrai toujours m’arranger pour tomber sous elle, à la limite. L’idée me fait sourire.

- Est-ce qu’ils ont des protections pour éviter que je ne finisse complètement recouvert de bleu ?

Puis je la dévisage toujours amusé.

- Mon petit doigt me dit que vous par contre, vous êtes une championne en la matière. J’espère que vous êtes du genre patiente ?

Toutefois à aucun moment je ne refuse son défi. Je regarde du côté des patins, et je me dis que ça va le faire.

- Et puis de toute façon même si je me blesse, j’ai une infirmière avec moi, alors rien à craindre n’est-ce pas ?

J’en ris de ma propre bêtise et m’installe enfin pour enfiler ces fameux patins. Il a fallu une grande taille pour supporter mon poids. J’aurai sans doute fait un malheur en hockeyeur, en faisant des body'shakes à tous ceux qui seraient venu se mettre dans mes patins. Bon trêve de fantasme du parfait hockeyeur, je vais déjà me concentrer pour tenir debout sur ces « machins »…..

- Promettez-moi, Louisa de ne pas vous éloigner, d’accord ? dis-je en riant avant de poser le premier pied sur la glace.


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My heart goes Boom [Louisa] - Mar 27 Mar - 15:25
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Ton cœur fait troooop boom boom.
Tout en attachant mes lacets, je me repense à ses doigts, qui ont effleuré les miens, trop brièvement à mon goût. Je ne dois y voir qu’un geste de consolation et rien d’autre…c’est bien dommage car je suis bien certaine d’une chose, Calvin me plait énormément. Il est drôle, attentionné et je ne pense que ça soit juste une façade comme la plupart des hommes que j’ai pu fréquenter. Je n’en ai certes pas connu non plus des tas mais le peu m’a suffi pour m’en méfier.
Je l’ai senti un peu irrité, ou j’ai peut-être mal saisi, quand je l’ai provoqué sur le baby-sitting. Je ne sais pas pourquoi mais ça m’a piquée d’apprendre qu’une autre femme vivait sous le même toit que lui, même s’il ne s’agit que de la fille de son amie, ça n’arrête pas le danger, n’est-ce pas ? Mais visiblement cette demoiselle n’a pas l’air à son goût plus que cela. Et bien vous savez quoi ? J’en suis RAVIE.

A force de parler de cette surprise, l’impatience de la lui dévoiler m’en rendrait presque fébrile mais je crois que nous sommes tous les deux à ressentir la même chose. Lui pour enfin connaitre à quel supplice je vais le soumettre et moi juste voir sa réaction. Je suis d’ailleurs très fière de moi quand il découvre que nous allons patiner sur de la glace car il ne s’agit pas d’une patinoire artificielle mais bien une vraie. Ça glisse bien mieux.
Moi j’étais prête et je gagne quelques centimètres en hauteur. Il faudrait peut-être que je songe à porter des talons la prochaine fois que je sortirai avec lui. Enfin ce que je gagne en hauteur s’efface rapidement quand Calvin se tient aussi sur ses patins.

– Je n’ai pas l’intention de vous abandonner comme un malheureux…vous verrez que vous serez bien vite en scelle. Teu teu, je chasse cette image coquine qui me vient faire des passages dans ma tête. Il ne faudrait pas que cette expérience vous laisse un mauvais souvenir. Faites-moi confiance Calvin, je suis un ange de patience.

Je ris. Une infirmière enfin en devenir mais c’est clair que s’il lui arrivait quelque chose il aurait les premiers soins d’assurer.

– Allons rien ne va vous arriver. Je promets de prendre grand soin de vous. Ha ça oui j’aimerais beaucoup dans d’autres circonstances aussi.

On s’approche de la piste. En dehors de la glace tenir sur des patins ce n’est pas difficile mais une fois dessus, c’est une autre musique. Je lui tiens la main pour ses premiers pas. Une glisse sans précipitation qui nous mène un peu à l’écart des patineurs plus expérimentés. Je ne peux pas dire que je suis une championne mais je me débrouille assez pour prétendre à faire de la vitesse et tenter des petits sauts mais ça s’arrête là.
Je m’arrange pour lui faire face en le tenant par les deux mains. C’est moi qui mène notre glisse pour l’instant.

– Vous voyez vous n’avez pas oublié…je vais vous lâcher ou vous voulez encore rendre un peu d’assurance ?

Je lâche une de ses mains pour revenir à côté, cette fois il faudra qu’il entame des pas plus rapides. La musique joue un peu de tout jusqu’à ce morceau que j’adore pour danser Saturday night fever – Stayin’ alive J’avoue que ne pas pouvoir résister à l’envie de danser à la Travolta. Je lâche donc la main de Calvin mais ne m’éloigne pas de lui. Je m’éclate comme si je n’avais pas de patins au bout de pieds. Dandine des fesses, fais des moulinets avec les bras imitant presque toute la chorégraphie. Je tourne sur moi-même et viens tourner autour de Calvin en chantant. Je lui reprends les mains, l’entraine avec moi tout en dansant….oups je n’aurais peut-être pas dû aller trop vite. Déséquilibré par un de mes mouvements, il est impossible de rééquilibrer le corps de Calvin qui tangue….qui tangue…qui me tire bien malgré lui et m’entraine dans sa chute. OUCH. J’atterris de tout mon poids sur lui.

- ….ça va Calvin ? ….je suis désolée…c’est de ma faute.  Je mords ma lèvre, gênée. Mon visage n’est qu’à quelques centimètres au-dessus du sien. Je devrais m’inquiéter qu’il ne se soit pas cogner la tête contre la glace…oui je devrais…mais au lieu de ça, je me penche lentement sur lui…et l’embrasse. Enfin quand je dis que je l’embrasse, je pose juste mes lèvres sur les siennes sans oser aller plus loin parce que je suis moi-même surprise par mon geste…mon envie.

- …pardon je ne …voulais pas…ho et puis si j’en ai envie depuis trop longtemps… Cette fois je ne me contente pas de poser justes mes lèvres sur les siennes, je les ouvre légèrement pour goûter à sa bouche, m’y inviter, jouer sensuellement avec sa langue avant de finir totalement pivoine quand une voix au-dessus de nous, nous lance : ….y a des chambres pour ça. avant se barrer en riant.

Je me redresse tant bien que mal de dessus Calvin et l’aide en retour à se mettre sur ses jambes. J’avoue que ce n’est pas sans difficulté. Et il est clair que je ne sais plus où me mettre pour ce qu’il vient de se passer aussi. Je ne regrette rien et meurs même d’envie de recommencer mais j’ai peur de ne pas vouloir me contenter que d’un baiser.

- …il serait peut-être sage de faire une pause…ou de rentrer comme vous voulez Calvin.


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My heart goes Boom [Louisa] - Ven 30 Mar - 13:21
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My heart goes Boom Louisa & Calvin


Comme un malheureux. Je tache d’adopter l’expression de circonstance, mais vu l’échec de cette tentative, je finis par m’esclaffer.

- Ça va, oui je devrais pouvoir m’en remettre, enfin après une bonne cure de….


De quoi ? Qu’allais-je donc dire ? J’essaie de me rattraper au vol.

- De patinage sur cette piste qui a été spécialement créée pour moi !

C’est du grand n’importe quoi, mais c’est le résultat quand on tente de se raccrocher aux branches. Allez on se lance, non sans que j’ajoute, avec un clin d’œil pour elle :

- Un Ange oui, je n’en doute pas un seul instant.

Et c’est parti pour du patinage artistique. Je tâche donc de me transformer en véritable grâce sur patin, mais m’est avis que le résultat, d’après les airs amusés des patineurs qu’on croise, est très loin de ce que j’envisageais. Ok, je vais peut-être me contenter d’essayer de tenir debout…..Sauf que ça aussi, ce n’est pas gagné. Et il faudrait que je cesse de laisser mes pensées dériver à la moindre parole qu’elle prononce… prendre soin de moi. Je serai capable de m’étaler juste pour y avoir droit à ces fameux soins !

Sauf que je n’ai même pas besoin de faire semblant ! On a à peine franchi les premières mesures de Stayin alive que beaucoup trop distrait par la reine du disco devant moi, je m’étale comme un grand, tout seul, pauvre animal égaré sur la glace dont les sabots battent désormais l’air d’une façon désespérée. Il ne reste plus qu’à m’achever pour abréger mes souffrances.

C’est peut-être ce qu’elle compte faire en me tombant dessus à son tour ? Je la réceptionne, cessant de lutter contre la fatale gravité, mes bras enserrant sa taille, et troublé par ses magnifiques yeux de chats, j’ai droit à un petit extrait de ces soins qu’elle me promettait. Tout à coup j’en oublie mon désir d’euthanasie pour animal inadapté, je deviens, le soldat tombé au combat que la belle infirmière va sauver….

Et quel sauvetage ! Je sais désormais qu’il n’y a pas de soin plus doux pour vous relever l’égo abimé. Mais si elle continue, parce qu’elle continue malgré une excuse venue l’interrompre, excuse qui du reste m’a laissé aussi surpris que par le geste, je sens qu’il n’y a pas que l’égo qui va se redresser. Au-delà du désir qu’elle réveille, ce baiser transforme ce petit incident en instant de grâce, non pas celle que j’ai dû oublier au vestiaire, mais celle qui vous fait vous sentir si formidablement vivant et prêt à lutter contre tous les obstacles du monde pour ne serait-ce qu’une seconde prolonger cet instant.

Mes mains ont fini par épouser parfaitement son corps par-dessus l’immonde salopette, et mes lèvres ont aussitôt répondu au baiser, la laissant jouer de mes sens, de mes rêves et de tous mes fantasmes, sans parler de ce qui fait frémir le cœur. Et il faut qu’un abruti vienne soudain rompre le charme, pour que la réalité nous tombe dessus en même temps que la sensation du froid qui commence à transformer mes fesses en glaçon.

C’est à peine si j’ai entendu ses mots à ce briseur de rêve, par contre, je vois la gêne se peindre sur les traits si délicats de ma partenaire, ma championne du disco qui est devenue ma sauveuse l’espace de quelques secondes trop brèves. Je me redresse tant bien que mal, en même temps qu’elle s’éloigne, me retirant sa chaleur que je regrette aussitôt. Je la sens, gênée toujours, déçue peut-être ? Elle esquive mon regard, et parle de ce qu’il serait sage de faire. Je tente une approche, physique à difficulté moyenne, il faut seulement que je fasse un pas, et une approche pour tenter de faire revenir son sourire.

- Sage ? dis-je doucement avec du rire dans la voix et dans les yeux. Je ne sais pas si je l’ai été seulement une seconde en votre compagnie. Je ne crois pas que je sois doué pour le patin, c’est sûr, mais je le suis encore moins pour me montrer un élève sage.

Ma main relève doucement son menton et je plonge mon regard dans le sien.

- Et vous Louisa ? Souhaitez-vous vraiment que je rentre chez moi ? Mais après cette petite démonstration. Mon sourire s’étire un peu plus. Vous ne me ferez pas croire que vous avez envie de rentrer sagement chez vous.

Nos visages sont tout proches et cette fois c’est moi qui me penche un peu plus encore pour l’embrasser. Le baiser est cependant très sage, juste mes lèvres qui effleurent les siennes, se pressent un peu plus un bref instant, et je m’écarte avant de la mettre de nouveau mal à l’aise. Enfin je ne pousse pas le risque jusqu’à la lâcher, car je tiens à éviter une nouvelle chute !


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My heart goes Boom [Louisa] - Ven 30 Mar - 22:29
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Ton cœur fait troooop boom boom.
Si je pouvais m’enfoncer sous cette glace pour oublier cette… comment il a dit déjà : démonstration, je n’hésiterais pas un instant. Ho ce n’est pas le fait d’avoir enfin pu assouvir mon attirance pour lui, non c’est simplement parce que nous avons dû nous interrompre et que tout ceci se passe en public. Peut-être que nous l’aurions fait – s’interrompre – mais là c’était trop brutal, non trop rapide. Juste de quoi provoquer une frustration d’un trop peu de lui. C’était….c’était… magiiique. Mon petit cœur s’est mis à battre trop vite, de la folie, je vous assure. Si seulement il n’y avait eu que ces trémolos cardiaques mais non. Quand il a répondu avec la même envie à mes baisers, c’était…c’était…wahouuu, j’en veux encore, j’en veux plus. Ses mains autour de mes hanches. Son regard qui me rend si unique. Tout, je veux tout. J’avais si peur qu’il me repousse, ne partage pas du tout cette attirance. Mais ce n’était ni le lieu, ni le moment pour…se découvrir. N’étai-ce pas ce qui rendait l’instant si précieux et magique pourtant ? Oui c’est tout à fait cela : magique. Ce mot résume parfaitement ce qui se passe.  

Ça ne m’empêcha pas d’être aussi rouge, qu’une fraise, à ne plus pouvoir le regarder en face trop longtemps. Je trouve soudainement mon patin droit super captivant, en train de faire des va et vient légers sur la glace, juste avant qu’un index ne relève mon visage. Je bats des cils espérant que mon fard disparaisse mais je suis une cause perdue dès que il plonge son regard dans le mien, c’est de rouge claire à rouge foncé que je passe.

-…non. Je mords ma lèvre, ça devient un tic à force de le côtoyer. …je n’ai pas envie de l’être…sage. J’ai même très envie de ne pas l’être du tout. Là, la glace doit fondre sous mes patins tant j’ai super chaud…cramoisie. Je suis certaine d’avoir des pommettes de poupée de russe bien dessinées sur le visage.

Tout ça n’était pas prévu mais pas du tout. Que va dire Vitto si je ne rentre pas ? Enfin pas tout de suite…pas à l’heure qu’il a dû supposer que je rentrerai. Puis que va penser Calvin, que je suis facile … en plus je n’ai même pas une lingerie géniale. C’est dépareillé. Pire, tout en coton on dirait mes culottes de petite fille. La honte.  Au même moment où je me pose toutes ces questions, Calvin me ramène sur terre….enfin sur glace, avec le plus doux et le plus délicieux des baisers tendres. J’en ferme les paupières le temps de ces secondes magiques - oui ce mot n’a de cesse de revenir - puis les rouvre, battant une ou deux fois des cils en le regardant. Est-ce que je rêve ? Non..
Timidement, je lui souris, le tenant par les mains. J’écarte ses bras légèrement avant de les placer autour de ma taille pour nous faire tourner lentement sur nous-même. C’est facile sur des patins pour peu que votre partenaire ait confiance. Une confiance difficile à obtenir lorsque l’on vient de chuter.  

-  Je vais vous éviter une autre chute…vous n’aurez peut-être pas autant de chance une seconde fois…puis je préférerai vous voir ailleurs qu’aux urgences.

Je nous ramène vers la sortie. En dehors de la glace, le risque “chute” est de zéro, faudrait être maladroit ou la tête dans les nuages. La tête dans les nuages c’est moi qu’il l’ait alors je ne regarde pas devant moi, bousculant la silhouette devant moi.

– Heu pardon, je…TONIO ? Mais qu’est-ce que tu fais là ? C’est drôle de te croiser ici.
– Héééé Louisa. Et bien tu vois comme toi un peu de glisse.
Je vois que son regard se transporte au-dessus de mon épaule.
– Je te présente Calvin. Je fais les présentations. Calvin/Tonio, Tonio/Calvin. Plus pour Calvin. Tonio est un élève infirmier comme moi. A Tonio. On te laisse la piste…et bien à demain.
- …avec plaisir Louisa. Faudra qu’on glisse un de ces quatre ensembles.
– Pourquoi pas Tonio….bonne soirée à toi.

Oui pourquoi pas, ce n’est que de la glisse. Moi je n’y vois que cela et rien d’autre. Mes doigts reviennent se croiser aux doigts de Calvin.

– Allons rendre ces patins… je vais prévenir mon frère qu’il ne s’inquiète pas. Chose que je fais une fois que nous ayons récupéré nos chaussures. Vitto’ (…) c’est juste pour te prévenir que (…) non tout va bien (…) je vais rentrer plus tard que prévu (…) non pas trop tard (…) rhooo mais je ne sais pas quand (…) Oui oui je t’appelle si j’ai un problème (…) à la patinoire puis on va prendre un verre. (…) Ti amo grand frère. Puis je raccroche en soufflant un ouf. J’adore mon frère mais des fois grrrr

Quoi je n’ai plus seize ans et je compte bien le montrer à Calvin… oui bon le look femme fatale jusqu’au bout des seins faudra repasser mais faut pas se fier aux baskets fuchsia.

- …je suis toute à vous Calvin. Annonçai-je souriante.  

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My heart goes Boom [Louisa] - Lun 2 Avr - 16:09
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My heart goes Boom Louisa & Calvin

Elle ne veut pas être sage ? Alors que je lui demandais si elle voulait rentrer sagement…Le raccourci m’amuse mais il est très, trèès révélateur de ses pensées. Comme si j’en avais besoin ! Il suffit de la regarder pour réaliser qu’elle semble quelque peu en surchauffe, tellement que ça ne la rend que plus jolie. Ses joues plus rouges, ce regard qui esquive le mien, cette façon de bouger d’un patin sur l’autre. Sans parler de sa spontanéité. Je suis….oui allez complètement sous le charme.

Ce dont je ne m’en cache pas en lui donnant un autre baiser. Il n’y a pas lieu d’être gêné par l’attirance que j’éprouve pour elle, même si elle, semble l’être, une timidité qui lui sied à ravir mais ce baiser tout à l’heure était tout sauf timide. J’en ai encore chaud rien que d’y penser. Alors maintenant, reste la question : Que faire ? Se trouver un endroit  à l’abri des regards pour poursuivre ce que nous avions commencé ? Non, même si j’en meure d’envie, je l’avoue oui, j’ai envie d’elle et ce depuis que j’ai croisé son regard.

Mais ce serait manquer totalement de respect pour cette jeune femme. Je ne peux pas me résoudre à me contenter de la « baiser » dans une chambre anonyme, ou même la mienne chez Vasco. Elle est… plus que ça, elle vaut mieux que tout ça.

Finalement elle opte pour cesser la leçon de patin sur le champ de crainte de me voir finir aux urgences.  Alors je lui réponds, taquin :

- Voilà une « sage » décision, pour une jeune femme pas très sage.

Je m’amuse de voir son expression quand en quittant la patinoire, elle tombe sur un gars qu’elle connait. Un microbe de petite envergure qui me jauge  et à qui je rends son regard sans aucune sympathie, laissant remonter à la surface, mes racines vikings de mâle dominant. Oui bon on va peut-être se calmer. Et là le microbe fait ressortir ce détail que j’avais chassé de mes pensées, il est très jeune, comme Louisa. Mais s’il tente seulement de lui demander si j’suis son oncle ou un truc du genre, je l’écrase sur place, comme l’insecte qu’il est ! Je crois que je n’ai même pas entendu son prénom.

Mais ça devrait me revenir quand je demanderai à Louisa qui était ce cloporte qui lui a suggéré d’aller glisser sur la glace. Alors que toute son attitude trahissait des pensées beaucoup moins avouables. Je ne lis pas dans les pensées non, mais je sais que le genre de regard qui lui a lancé, n’est pas synonyme de : « oh joli ton pull, où tu l’as acheté ? »  Mais plutôt de : « mate moi ce cul putain ! ».

Bon on oublie le microbe quand les doigts de Louisa se glissent dans les miens, ce contact me retransforme instantanément en grand nounours docile qui la suit, pour retirer à mon tour mes patins. Une fois qu’on est sorti, Louisa appelle son frère, conversation que j’écoute d’une oreille, parce que je me pose encore la question de tout à l’heure : et à présent ?  Je tique légèrement cependant au prénom. Tiens son frère s’appelle comme mon nouvel ami le restaurateur italien. Enfin des Vittos, il doit y en avoir à la pelle ici en Italie….

Retour à la question que tous les gens en devenir de couple, ont dû se poser un jour…..ou pas s’ils ont décidé de n’écouter que leurs envies.  Bon, on va commencer par retourner à la voiture. Je déverrouille, m’installe, et la regarde en faire de même, avant de tourner la tête vers elle, toujours parfaitement indécis, raison ? ou tentation ?......La seconde tente de faire un tour de passe passe à la première :

- On peut aller boire un verre chez moi, avant que je ne vous ramène à votre frère. Enfin chez mon ami…. Vasco n’est pas là, et sa fille ne rentrera que ce week end.

Et là, c’est horrible, mais j’ai la vision d’une scène qu’on a tous vécu, mais qui pour moi date quand même un peu beaucoup : - Viens chez moi, mes parents sont sortis, on sera tranquilles.

Sérieusement, ce n’est pas très fameux pour quelqu’un qui veut se prétendre respectable. Boire un verre….. bien sûr. Mais bon, je ne force rien non plus n’est-ce pas ? Et puis n’ais-je pas dit que je n’étais pas très sage ? Il faudra cependant que je fasse un effort. Je ne tiens pas à ce qu’elle pense que je profite de la situation.



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My heart goes Boom [Louisa] - Mer 4 Avr - 21:59
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Ton cœur fait troooop boom boom.
De mon côté je ne pensais déjà plus à Tonio. C’est juste un copain, même pas, c’est juste une connaissance. Peut-être qu’il le deviendra : un copain, mais là franchement c’est vraiment le dernier de mes soucis. Un court instant, j’ai eu l’impression que cette rencontre avait ennuyé Calvin.  
J’oublie très vite tout cela mais surtout pas l’incident qui s’était produit sur la glace.  S’il n’avait pas fait cette chute en m’entrainant, est-ce que j’aurai osé ce que j’ai fait ? J’avoue que le destin m’a bien aidé sur ce coup. Vous croyez qu’il y a une sorte de farfadet qui favorise ce genre de chose ? Pas un Cupidon parce que lui, le petit ange, il a déjà frappé aux urgences. Moi je suis peut-être tombée Calvin mais lui m’a tapé dans l’œil et tout ça s’est confirmé peu à peu durant ce repas. Puis vous savez ? Je vais vous dire. Moi des types comme Tonio, c’est pas du tout ma tasse de thé. Ils ne sont pas très sérieux et ne pense qu’à une seule chose bien souvent : vous sautez. Et toi Louisa, tu peux me dire à quoi tu songes, là, tout de suite quand tu regardes Calvin ? Heu, j’ai droit à un joker…

L’appel à Vitto passé, je trouve Calvin bien silencieux jusqu’à sa voiture. Une fois installés dedans, j’allais lui dire qu’il ne fallait pas qu’il se sente forcé à quoi que ce soit mais le dernier baiser échangé, n’avais pas l’air de dire que tout ça n’était qu’une grande farce et qu’on allait rentrer tranquillement chacun chez soi. Pas question, ça non, même plein de petits grains de sable viennent se glisser dans mes baskets avec le qu’en dira-t-on ? Puis j’ai pas une belle culotte. Et si je ne veux pas rentrer chez Vitto après, etc etc… vous voyez j’ai le cerveau en ébullition totale en plus d’avoir très envie de lui.  
J’avais oublié l’existence de la fille de son ami et je ne sais pas pourquoi mais elle, je ne l’aime pas même sans la connaitre. Si, si c’est à juste titre car elle, elle peut le voir quand ça lui chante, c’est loin d’être mon cas. Je sais…nous n’en sommes pas là mais je m’en moque.

– Un verre…oui c’est très bien…même deux parce que je ne compte pas rentrer chez mon frère tout de suite. Et là, je n’ai envie que d’une chose, c’est d’arriver très vite chez ce Vasco. Mais l’impatience prend le dessus, je ne retiens pas l’urgence de retrouver cette chaleur ressentie par ce baiser qui nous a emporté sur la glace. Mon élan sans doute trop rapide à l’embrasser fait que nous nous cognons nos nez. Je ne peux pas m’empêcher de rire mais le sérieux revient dès que j’accroche son regard. Mes lèvres se posent sur les siennes plus lentement. Chaudes. Ardentes. Ma langue se mêle à la sienne. Sensuelle. Passionnée. …j’ai envie…Calvin. Soufflai-je presque inaudible en me reculant, les pommettes rouges.

Je me recalle dans le siège, attendant de découvrir cette demeure, ce verre…sa chambre si nous arrivons à y parvenir…
Les cuisses serrées, j’emprisonne mes deux mains entre elles. Ho ce n’est parce que j’ai froid mais parce que j’ai peur de ne pas me contenir et partir à découvrir ce torse que j’ai eu le plaisir d’observer puis de heurter de mes seins. Il ne les a sans doute pas sentis…deux belles petites pommes qui se sont raffermis contre lui.

C’est le plus long trajet que j’ai l’impression de faire. J’essaie de me concentrer sur le paysage mais c’est en vain, je pense à lui. Des flashs d’images. Ses cheveux que je rêve de voir défaits. Lui en entier et totalement nu. Le feu aux joues me revient. J’en soupire d’aise sans m’en rendre compte.

Pour passer le temps ou trouver à occuper ma tête, je tripote l’écran digital de l’autoradio. Passe plusieurs stations, tombe sur celle-ci puis sur celle-là …mon dieu même les stations de radio se sont le mot ou c’est l’heure tardive qui semble vouloir encourager les couples à se trouver.

-….vous aimez faire l’amour en musique Calvin…

Mais pouuurquoiiii je lui pose cette question. En même temps j’aimerais bien savoir.


©️ Justayne
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